Seth Casteel est un photographe Américain, auteur des célèbres livres Underwater Dogs et Underwater Puppies. En 2012, ses séries de photos montrant des chiens qui plongent dans des piscines ont fait sensation sur internet. Son livre Underwater Dogs fait désormais partie des livres de photographie les plus vendus à travers le monde.
Nous vous présentons aujourd’hui le nouveau projet de Seth Casteel, Underwater Babies. Toujours dans l’univers aquatique, cette série de photos fait cette fois plonger… des bébés !
La noyade est la première cause de mortalité accidentelle chez les enfants de moins de cinq ans aux Etats-Unis.
Conscient de ce chiffre, il a décidé sensibiliser le plus de personnes possible quant aux risques que représente l’eau pour les bébés grâce à une séries de photos pétillantes.
A l’occasion de la rédaction de cet article, Seth Casteel a accepté de répondre à nos questions.
Vous semblez aimer faire plonger vos modèles, d’où vous vient votre inspiration et pourquoi ?
Mon premier projet, Underwater Dogs, m’est venu de façon inattendue alors que je m’intéressais à la personnalité des chiens et à leur rapport à l’eau et à l’homme. J’ai découvert que la sécurité aquatique pour les animaux domestiques restait un sujet peu connu des maîtres et c’est ainsi que m’est venue l’idée d’Underwater Puppies. Ce livre célèbre les chiots et les images sont pétillantes. Toutefois, le sujet reste très sérieux : il est de notre devoir de protéger nos animaux des risques de l’eau, surtout des piscines. Au fur et à mesure que mon projet avançait, je me suis intéressé aux accidents liés à l’eau chez les enfants et les chiffres m’ont choqué !
C’est après avoir suivi des cours de natation pour tout-petits que je me suis décidé à prendre des photos pour sensibiliser les personnes aux risques de l’eau, et donc protéger nos bébés.
Il est en effet très difficile de photographier des bébés sous l’eau. J’ai collaboré avec des école de natation pour bébés à travers les Etats-Unis et j’ai assisté aux classes. Le plus grand défi auquel je me suis confronté était la marge que j’avais pour photographier. Chaque bébé ne s’immerge qu’une ou feux fois maximum et pendant deux à trois secondes, ce qui me laisse une opportunité très limitée pour les photographier.
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