Le photographe anglais Tim Richmond, connu pour ses collaborations avec Vogue, Vanity Fair ou encore The Telegraph, est passionné par les films des années 70 et plus particulièrement les westerns.
C’est à la suite d’un shooting portant sur le rodéo au Wyoming que le photographe, fasciné, décide de se lancer dans un projet documentant la vie en Amérique de l’Ouest. Aidé de son appareil photo argentique grand format, Tim Richmond part donc à la rencontre de petites villes à travers le Montana, le Wyoming, Dakota du Sud et Utah. Sans avoir réellement planifié ses expéditions, le photographe se laisse porter sur les routes d’Amérique de l’Ouest, laissant son projet évoluer naturellement.
C’est ainsi qu’après sept années de voyage le livre « Last Best Hiding Place » voit le jour. Par ailleurs, le photographe opte pour ce titre après avoir appris qu’il signifiait « faire profil bas » en argot du Montana.
Regroupant paysages, portraits et photos d’intérieurs, ses photos reflètent une vision mélancolique et parfois religieuse de l’Amérique de l’Ouest. Jouant sur la lumière et les reflets, Tim Richmond tire son inspiration des photographes Hopper et Friedlander, bien que son inspiration principale reste le cinéma, ce qui est fortement ressenti dans ses photos.
Durant ces années, le photographe fait plusieurs rencontres et s’efforce de toutes les capturer. Lorsqu’il eut finit sa série, le photographe s’apprêtait à rentrer lorsqu’il rencontra Jonnie, un vagabond ayant perdu 20 ans de sa mémoire. C’est une photo de lui que Tim Richmond décide d’utiliser pour clôturer sa série.
Suivez-nous sur > | ![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
Suivez les actualités de Tim Richmond sur son site internet et sur sa page Facebook