L'ours Stepan joue les modèles pour la photographe russe Olga Barantseva
Olga Barantseva est une photographe originaire de Moscou.
Sa série photo met en scène un ours dans diverses situations : jouant avec une famille, se laissant monter dessus, faisant des grimaces, prenant la pause. Il s’y dégage une vraie complicité entre l’ours et l’humain qui sont réunis pour la même chose : jouer les modèles.
L’ours vedette de cette série se nomme Stepan, c’est un ours de compagnie. Il a été adopté par un couple après avoir été arraché à sa mère, tuée par des chasseurs alors qu’il n’était âgé que de trois mois. Ce projet fait justement écho à son histoire à travers lequel la photographe désire faire passer un message important : il faut stopper la chasse aux ours et montrer que l’humain peut très bien cohabiter avec l’animal, que chacun ne représente aucun danger pour l’autre.
Laissez-vous impressionner par ces clichés surréalistes autant qu’attendrissants.
Olga Barantseva : 500px – Instagram
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The Underside, les photos renversées d’Eric Raeber
Eric Raeber est un photographe et ingénieur suisse basé dans la région de San Francisco.
C’est l’approche qu’il a de la photographie, dans laquelle il retrouve des similitudes avec l’ingénierie, qui rend son travail unique. Pour lui, un logiciel bien programmé et une belle oeuvre photographique ont beaucoup en commun.
Le photographe tend à créer des images qui racontent une histoire visuelle à travers des décors choisis avec soin, un éclairage subtil et du post-traitement. Il aime également mettre en scène les gens. Tout ceci l’a conduit à faire du portrait, de la photographie conceptuelle ainsi que de la photographie de danse.
Son projet photo The Underside est né d’un manque. Ses enfants avaient délaissé la piscine et il avait besoin de compenser, lui qui a toujours été fasciné par les concepts de gravité et les difficultés à distinguer le haut du bas dans l’eau. Avec sa série, il a ainsi recrée des activités, que l’on fait normalement à la surface, pour défier ces principes.
La surface réfléchissante de l’eau est ainsi devenue son terrain visuel sur lequel il a fait ses mises en scène. Cela ne s’est pas fait sans difficultés : les sujets devaient nager à l’envers et le photographe était équipé d’un masque de plongée.
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