Mission humanitaire : le Projet Sénégal par Hippolyte Bergamaschi
Si la lumière n’était pas qu’une question de soleil ? Au cœur du Sénégal, entre ruelles animées, villages chaleureux et regards intenses, Hippolyte Bergamaschi a choisi de capter au-delà des images, des instants de vie. À travers son objectif, c’est l’humain qu’il met en scène, dans toute sa simplicité et sa grandeur. De retour pour la seconde fois dans ce pays qui l’a profondément marqué, il accompagne la mission humanitaire Projet Sénégal 2025 avec un regard à la fois artistique et engagé.
Si vous êtes sensible aux regards vrais, aux sourires partagés, aux gestes qui disent bien plus que des mots, plongez-vous dans l’univers de ce photographe. Vous y découvrirez, au-delà des images, une leçon d’humilité et d’espoir.
L’humain au cœur du Sénégal
Il n’y a rien de plus fort que l’humain. Et Hippolyte l’a bien compris. Grâce à son œil sensible et à sa passion pour la rencontre, il immortalise les sourires, les gestes solidaires et l’émotion brute qui se dégagent de chaque moment partagé.
En 2024, il tombe sous le charme du Sénégal : «première fois en avion, première fois en Afrique et une expérience professionnelle en communication politique qui m’a fait découvrir ces terres et la culture locale» ce projet photographique s’est ainsi imposé à lui comme une suite logique.
De retour en 2025 pour la seconde fois, il y retourne avec une nouvelle équipe, mais avec la même envie : capturer le réel, la surprise, l’intensité du moment présent, la culture de l’accueil. Des éléments très importants pour son travail de l’image en tant que photographe.
L’inspiration au fil des sourires
Hippolyte Bergamaschi n’a pas eu à forcer les choses pour trouver les bons instants à capturer. “Les sourires étaient là, partout…” dit-il. Ce regard de photographe, s’est attaché à montrer les étudiants et les habitants dans un cadre typiquement sénégalais à la fois pour répondre aux besoins de communication de l’équipe mais aussi de pouvoir photographier d’une autre manière cette atmosphère.
Le choix des personnes et des instants photographiés s’est fait au gré des rencontres, des ambiances, des émotions… Avec toujours la volonté de faire ressortir l’atmosphère de la mission humanitaire : joyeuse et surtout solidaire.
Photographier l’essentiel, même sans tout montrer
Travailler dans un contexte humanitaire impose aussi ses limites. Impossible, par exemple, de prendre sur place des photos dans la pouponnière, un lieu pourtant central dans la mission. Une décision que le photographe respecte pleinement pour ne pas céder à l’image de “tourisme humanitaire”. Pour lui, il est essentiel de sublimer sans trahir, de montrer sans jamais imposer une fausse réalité. Son style ? Il le décrit comme presque furtif, il préfère préserver l’authenticité, quand les émotions sont brutes.
« La difficulté était liée au fait de devoir capturer un maximum de photos, mais aussi de vidéos, le tout avec un rythme assez soutenu en termes de missions sur place. J’ai pour habitude de faire des photos “volées”, de l’entre-deux poses, capturer les personnes discrètement pour ne pas dénaturer les émotions et les réactions. L’objectif : capturer le réel, le vrai. » – Hippolyte Bergamaschi
Une image, un monde
Difficile pour lui de choisir une seule image qui résumerait toute cette expérience. Pourtant, un cliché revient souvent dans sa mémoire : on y voit une enfant, son regard levé, rempli d’émotion, fixé «comme si elle regardait vers la personne de l’équipe qui check l’autre enfant».
Ce simple regard, cette lumière dans les yeux… Pour le photographe, c’est tout le projet qui est représenté dans ce moment suspendu. De la fierté, de la reconnaissance, de la joie.
La photographie au service des missions humanitaires
Dans le contexte des missions humanitaires, la photographie joue un rôle crucial. Elle documente, elle témoigne, elle fait le lien entre ceux qui donnent et ceux qui reçoivent. Elle permet aux étudiants de l’association de montrer les résultats concrets de leurs actions aux contributeurs et surtout d’avoir un retour sur leurs engagements de plusieurs mois. Mais elle permet aussi à chacun de grandir en découvrant une autre réalité, un autre quotidien, celui des enfants oui mais aussi celui des artisans, des sénégalais…
“J’aimerais qu’au travers de ces images, les gens grandissent aussi vite que nous au retour de ce voyage.” – Hippolyte Bergamaschi
Voilà tout l’enjeu de ce travail photographique : créer un pont entre deux mondes.
Un impact aussi personnel que professionnel
Ce projet au Sénégal ne l’a pas seulement transformé en tant que photographe. Il l’a changé, lui. Il influence aujourd’hui sa manière de penser, de créer, de travailler. Hippolyte réfléchit davantage à l’impact que peut avoir son travail, ses images…
Pour lui, il ne s’agit plus seulement de prendre une photo, mais de la sublimer, sans jamais la forcer. Une quête de vérité et d’esthétique, toujours au service d’une cause plus grande : celle de l’humain.
« Sublimer plutôt que simplement capturer, et rapporter plutôt que mettre en scène une fausse réalité. » – Hippolyte Bergamaschi
Hippolyte Bergamaschi : Instagram
British Wildlife Photography Awards 2025
Le British Wildlife Photography Awards (BWPA) figure parmi les concours annuels les plus renommés dans l’univers de la photographie animalière. Il souligne le talent des photographes, qui, grâce à leurs clichés, réussissent à montrer l’histoire de la flore et de la faune britannique, tout en éveillant les consciences sur la nécessité de la préserver. Pour l’édition 2025, le BWPA a révélé ses lauréats, célébrant une fois de plus la diversité des espèces à travers l’objectif des meilleurs photographes animaliers.
Vainqueur général du BWPA 2025
"Urban Explorer" de Simon Withyman
Le Grand Prix 2025 a été attribué à un renard roux errant dans les rues de Bristol. Ce renard a été suivi pendant près de trois ans par Simon Withyman. L’image montre la perspective saisissante de ce renard évoluant dans son habitat urbain, un portrait poignant d’une faune résiliante.
(Le même cliché a remporté à la fois le Grand Prix et la catégorie Faune urbaine)
Vainqueur dans la catégorie : Portraits d'animaux
"Lièvre en mouvement" de David Tipling
Dans cette catégorie, David Tipling s’est distingué avec une image dynamique d’un lièvre brun en pleine course, capturant la vitesse de cet animal en mouvement.
Vainqueur dans la catégorie : Noir et blanc
"Le Royaume des Guillemots" de Mark Kirkland
Dans une mer de contrastes dramatiques, Mark Kirkland a capturé une scène saisissante de guillemots sur les falaises écossaises.
Vainqueur dans la catégorie : Côte et mer
"Blue Shark" de Nicholas More
Nicholas More a remporté la catégorie Côte et mer avec le portrait d’un requin bleu dans les eaux des Cornouailles.
Vainqueur dans la catégorie : Bois sauvages
"Lumière de tempête sur la forêt calédonienne" de James Roddie
Dans cette catégorie, James Roddie a remporté la victoire avec une image qui capture l’atmosphère magique et dramatique d’une tempête en forêt.
Les vainqueurs dans les catégories spéciales sur la Grande - Bretagne :
Les vainqueurs dans les catégories des jeunes photographes animaliers britanniques de l'année :
Les vainqueurs dans les catégories des jeunes photographes animaliers britanniques de l'année :
Découvrez encore plus d’images exceptionnelles sur le site officiel des British Wildlife Photography Awards 2025.
Vous y trouverez des histoires inspirantes et des portraits incroyables de la faune britannique à travers des lentilles créatives et techniques.