©Liu Bolin

Déjà un mois et demi que le travail du sculpteur, photographe et performeur chinois Liu Bolin est mis à l’honneur sur les murs de la galerie Paris-Beijing et de la Maison Européenne de la Photographie qui organise, pour sa part, la première rétrospective française consacrée à l’artiste.

Intitulée Ghost Stories, cette dernière retrace plus d’une décennie de créativité et de performances à travers lesquelles Liu Bolin exprime son engagement en faveur de la liberté d’expression. C’est en se camouflant que l’artiste critique silencieusement, mais avec force et symbolisme nos sociétés de consommation ou encore la censure. Ironie du sort, le sculpteur de formation est donc devenu lui-même statue de ses propres œuvres.

©Liu Bolin

Si d’aucuns y voient l’effacement de l’Homme, l’artiste entend bien faire du paysage, de l’environnement et de ses composants, les véritables premiers plans :

J’ai décidé de me fondre dans l’environnement. Certains diront que je disparais dans le paysage ; je dirais pour ma part que c’est l’environnement qui s’empare de moi – Liu Bolin

©Liu Bolin

C’est dans cette logique que l’exposition Revealing Disappearance – accueillie par la galerie Paris-Beijing – nous confronte, quant à elle, à notre triste réalité écologique : celle de la destruction, par l’Homme lui même, de son environnement.

Entre mise en scène et naturalisation, Liu Bolin cherche à exercer notre regard, au propre comme au figuré. Subversif, engagé, mais aussi ludique, il nous demande tout en l’observant lui, de nous interroger sur nous même, sur notre rapport au monde et sur notre place dans la société…

©Liu Bolin
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Liu Bolin – son site

 

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