Julie Cherki, ce nom vous dit quelque chose ? Nous vous avions déjà parlé de cette photographe française et de sa série Déments Songes. Nous allons cette fois-ci vous parler de Bestiaire, un ensemble de photos qui met en avant son insatiable fascination pour le corps humain.
Bestiaire intervient au moment où j’ai commencé à acquérir photoshop. Je suis attirée par la déformation, les monstres, le surnaturel en général, tout ce qui est effrayant et intrigant à la fois. – Julie Cherki
Pour la photographe, Bestiaire était une façon de créer ses propres monstres. Mais ses monstres ne sont pas si effrayants, ils sont surtout fascinants et intriguants. Ce qui plaît à Julie Cherki, c’est l’ambiguïté : selon elle, la beauté peut cacher quelque chose de beaucoup moins évident, quelque chose de plus sombre, de torturé voire de sordide. Des momies siamoises s’enlaçant amoureusement dans les bois, des êtres fantomatiques noyés dans les ténèbres, des âmes torturées échouées sur les grèves ou l’asphalte…
Découvrez Bestiaire, la collection de monstres de Julie Cherki !
Avant de commencer la photographie, cette jeune femme ne pensait pas être dotée d’un quelconque talent artistique. Si vous pensez être dans ce cas, son conseil vous sera précieux :
Le conseil que je pourrais donner à quelqu’un qui débute serait de se faire confiance, de ne pas chercher absolument à suivre des standards, mais surtout d’apprendre à savoir ce dont il a envie de parler dans ses photos, et de s’y engouffrer autant que possible.
Retrouvez l’ensemble du travail de Julie Cherki sur son site, et n’hésitez pas à la suivre sur Instagram et Facebook !
Workshop « Voyage en Synapsie » avec Julie Cherki et Thanh Nguyen 24 et 25 février 2018 à Marseille
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