Quand on parle portrait, on pense tout de suite à des photos de visages. Omar Reda, photographe libanais et graphiste de formation, nous prouve encore une fois que le visage n’est pas le seul élément constitutif de l’identité profonde d’un homme.
“La main, tout comme les yeux, révèle ce qui se cache au plus profond de nous.”
L’art du portrait ne s’arrête pas au visage. Finalement, la définition du portrait est assez large ; le portrait consiste à représenter une personnalité par l’image, et ce quel que soit l’angle ou la partie du corps humain mise en avant.
Si certaines parties du corps s’avèrent plus représentatives que d’autres, les mots du photographe suffisent à montrer que les mains sont aussi parlantes qu’un regard :
“Les lignes de la main dévoilent les secrets de nos vies. Elles révèlent les épreuves que nous avons traversées, les fardeaux que nous avons portés et les choix que nous avons faits.”
Fasciné par le rôle des mains dans le travail et la survie de l’homme, Omar Reda a entrepris de photographier les mains d’hommes et de femmes du monde entier. Différents pays, différents métiers, différentes histoires…
“La main joue un rôle essentiel dans notre évolution et notre survie. Les premiers hommes faisaient du feu, chassaient, se battaient et survivaient grâce à leurs mains.”
Dans ce projet qui pourrait durer toute une vie, Omar Reda s’efforce de capturer la beauté des mains d’hommes et de femmes aux parcours différents et provenant du monde entier. Tribus, villes et villages… Laissez toutes ces mains vous raconter leurs histoires !
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