Christelle Calmettes est une photographe basée à Aix-en-Povence. Depuis une dizaine d’années elle s’est spécialisée dans la photo de portrait. Il s’agit pour elle de faire ressortir l’émotion du moment, des échanges et des relations entre les personnes.

portrait Christelle Calmettes monochrome
© Christelle Calmettes

Qu’est ce qui t’a amené à la photo ?

Un appareil photo Kodak offert pendant mes années collège. Ce pouvoir de fabriquer des images et de stopper le temps sur un court instant m’avait fasciné.

Qu’est ce que tu préfères dans la photographie ?

Je préfère le travail perso car on est plus libre. Le pro peut nous pousser hors de notre zone de confort et ça c’est toujours positif.

Quel matériel préfères-tu utiliser ?

Je suis assez fan de mon Canon Mark II que je connais tellement bien. J’aime mes appareils Holga aussi pour leurs rendus toujours pleins de surprises.

Quels sont tes spots photo préférés à Aix-en-Provence ? Est-ce que tu as des endroits un peu cachés à nous présenter ?

J’aime beaucoup l’hyper centre. Le pavillon noir, le grand théâtre de Provence et le conservatoire de musique pour le côté architecture. Les allées provençales pour la lumière de coucher de soleil avec les silhouettes des gens en ombre chinoise. Le cours Mirabeau pour l’hétérogénéité de personnes que l’on peut y croiser.

Comment as-tu connu Graine de Photographe ?

Via une photographe d’Hans Lucas, mon agence, qui travaille avec vous et a indiqué que vous recherchiez des photographes pour couvrir la région d’Aix-Marseille.

Qu’est ce que tu préfères enseigner chez Graine de Photographe et pourquoi ? 

Le cours de Street photography car il pousse les gens dans leur pratique photo. On est obligé de s’engager pleinement pour photographier son sujet. Si l’on a peur d’y aller, la photo ne fonctionnera pas, elle ne sera pas assez forte. C’est le cours qui amène le plus les gens « à se jeter à l’eau ». Certains le font dans la communication et avec douceur, d’autres avec discrétion, d’autres n’y arrivent pas (une fois en fait) et tous repartent en disant qu’il ne faut pas avoir peur.

De plus il sollicite beaucoup plus de technique si l’on veut arriver à un résultat précis. On doit connaître les effets de profondeur de champ ou de vitesse et les maîtriser à minimum.

As-tu une anecdote de cours photo à raconter ?

Débarquer à 8 photographes à la fête foraine pour le cours de street photography n’était pas vraiment discret. On s’est éparpillé en se donnant un lieu et une heure de rdv 30 minutes après.
J’ai passé une demie heure à les chercher un par un. L’élève qui avait du mal à oser prendre les gens en photo, passait souvent après 3 ou 4 photographes pour faire une photo et se faisait rabrouer par la petite mamie qui tenait le stand de barbe à papa ou le gars du stand de tir qui en avait déjà vu d’autres. Ce cours a été bénéfique dans son rapport aux gens et dans sa façon d’oser aborder son sujet, moins bénéfique quant à la technique pure … On apprend toujours quelques chose.

Quels conseils donnerais-tu à quelqu’un qui débute ? 

De venir nous voir à Aix car il y a toujours une chouette ambiance dans les cours et qu’un manuel photo ou une vidéo YouTube, c’est pas pratique pour apprendre… Rien ne vaut le contact humain ! Un bon support de cours, des aller-retours théorie et pratique ainsi qu’une réflexion sur les photos faites.

 
portrait Christelle calmette monochrome
© Christelle Calmettes
 
La photographe Christelle Calmettes
La photographe Christelle Calmettes

Christelle Calmettes : Site – Instagram

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