Votre agenda photo de Janvier 2026

Avec Humanae, exposé au Centre culturel Bonnefoy à Toulouse jusqu’au 10 janvier 2026, Angelica Dass compose un immense nuancier de la peau humaine, bien loin des catégories simplistes qui réduisent la diversité à quelques mots. Son projet, mené à travers le monde, met en lumière une palette infinie de teintes, révélant la richesse de chaque visage et l’absurdité des classifications raciales. À travers ces portraits frontaux et égalitaires, l’artiste rappelle que la couleur n’est jamais une identité mais une nuance, un héritage, une histoire. Une œuvre forte et universelle, qui invite à regarder l’autre, et soi-même, autrement.

Lieu : Centre culturel Bonnefoy, Toulouse

Avec Nitassinan, présenté à Stimultania, Pôle de photographie à Strasbourg du 30 janvier au 25 avril 2026, Yann Datessen nous plonge au cœur du territoire ancestral des Innus. À travers une photographie sensible et immersive, il capte autant la beauté brute des paysages que la présence discrète mais essentielle des communautés qui les habitent. Son travail révèle un lien intime à la terre, un espace où nature, mémoire et spiritualité se confondent. Une série qui interroge notre rapport au territoire et la manière dont il façonne notre identité.

Vernissage le 20 janvier à partir de 18h. 

Lieu : Stimultania – pôle de photographie, Strasbourg

Avec Archipictural, présenté à la Galerie Polka à Paris jusqu’au 17 janvier 2026, Toshio Shibata nous entraîne dans une exploration fascinante des infrastructures humaines. Loin du documentaire traditionnel, son regard transforme barrages, routes et digues en compositions graphiques où lignes, textures et géométries deviennent les véritables sujets. À travers ces paysages façonnés par l’homme, Shibata révèle une beauté inattendue, faite d’équilibre, de rigueur et de silence. Une série qui interroge la frontière entre nature et construction, abstraction et réalité.

Lieu : Galerie Polka, Paris 3

Avec L’instant infini, exposé à l’Institut culturel italien à Paris jusqu’au 30 janvier 2026, Lia Pasqualino capture des fragments de vie suspendus, où l’ordinaire bascule dans une poésie silencieuse. Son regard attentif saisit des gestes, des atmosphères et des moments furtifs qui, mis bout à bout, révèlent la profondeur des instants les plus simples. Une photographie sensible et intemporelle, qui invite à ralentir et à contempler ce qui, souvent, nous échappe.

Lieu : Institut culturel italien, Paris 7

Jusqu’au 17 janvier 2026, à la Galerie Polka à Paris, Immersion de Joel Meyerowitz propose un véritable plongeon dans l’un des regards les plus emblématiques de la street photography. Le photographe américain y dévoile des images où le quotidien devient scène, rythme et couleur. Une exposition qui célèbre l’énergie du réel et la magie de l’imprévu, rappelant pourquoi Meyerowitz demeure une figure incontournable de la photographie contemporaine.

Lieu : Galerie Polka, Paris 3

À la Galerie Leica, à Paris, Le bruit de la neige de Catherine Henriette plonge le spectateur dans un univers où silence et texture se mêlent. Jusqu’au 28 mars 2026, ses photographies explorent la délicatesse des paysages enneigés et capturent l’essence d’un monde suspendu, invitant à la contemplation et à la poésie visuelle.

Lieu : Galerie Leica, Paris 8

À la Maison européenne de la photographie, à Paris, Atlas des échos de Sarah van Rij, jusqu’au 25 janvier 2026, invite à explorer les résonances invisibles de notre monde. À travers ses images, l’artiste met en lumière les traces et les vibrations qui façonnent nos paysages et nos mémoires, offrant une expérience contemplative et sensible.

Lieu : MEP, Paris 4

Du mardi 20 janvier au jeudi 19 février 2026, Nous vivions dans la toundra de Natalya Saprunova est à découvrir au Centre Jean Verdier, Paris. À travers cette série de reportage photo, la photographe nous plonge dans des paysages nordiques saisissants, où solitude, mémoire et poésie visuelle se rencontrent pour raconter des histoires humaines intimes.

Vernissage le jeudi 22 janvier 2026 de 19h à 21h

Lieu : Centre Jean Verdier, Paris 10

Jusqu’au 7 mars 2026 à la Galerie Rouge, Le modernisme brésilien de Gaspar Gasparian invite à un voyage au cœur de l’architecture et de l’urbanisme modernistes du Brésil. À travers son objectif, l’artiste révèle la beauté, la rigueur et l’innovation de ce mouvement, offrant un regard à la fois précis et poétique sur ces chefs-d’œuvre emblématiques.

Lieu : Galerie Rouge, Paris 4

Du 30 janvier au 24 mai 2026, Global Warning de Martin Parr se tient au Jeu de Paume, Paris. Cette exposition explore le regard singulier du photographe britannique sur les enjeux environnementaux contemporains, mêlant humour et critique sociale pour interroger notre rapport à la planète et à ses transformations.

Lieu : Jeu de Paume, Paris 1

Du 5 au 22 janvier 2026, découvrez l’exposition Evenks, gardiens des richesses de Yakoutie de la photographe Natalya Saprunova à la Galerie Graine de Photographe à Paris. Photographe documentaire spécialiste des reportages dans le Grand Nord, Natalya Saprunova documente le peuple des Evenks, pour lesquelles la nature environnante est au coeur de leur vie. Chasseurs traditionnels, ils parcourent les forêts orientales de Sibérie depuis des siècles.

Vernissage de l’exposition le jeudi 15 janvier 2026 en présence de Natalya Saprunova.

Lieu : Galerie Graine de Photographe, Paris 4