Bogdan Ianosi s’exprime à travers l’art. D’abord par le biais de la danse, qu’il pratique depuis plus de 25 ans à un niveau professionnel, c’est désormais également à travers la photographie qu’il transmet ses émotions. Les photographies de Bogdan diffusent la douceur de vivre d’un après-midi d’été et nous transportent avec le photographe. Places principales des images de Bogdan, la Roumanie et l’Italie. Deux pays précieux pour le photographe, l’un étant son pays d’origine et l’autre son pays coup de coeur.
Laissez-vous transporter par les images de Bogdan Ianosi…
Un parcours artistique varié
Bogdan Ianosi est originaire de Roumanie. Il déménage en Allemagne en 2010 pour poursuivre sa carrière professionnelle de danseur. Dans son parcours, il participe à de nombreuses compétitions internationales, dont les championnats d’Europe et du Monde. Sa carrière en tant que danseur pro s’achève en 2019 avec une 4ème place au Championnat du monde de showdance. Il poursuivra ensuite en tant que professeur de danse à Augsbourg, en Allemagne.
Cette même année a donc marqué une fin mais également un commencement. En effet, c’est en 2019 que le frère jumeau de Bogdan, qui vit toujours en Roumanie, lui met entre les mains son reflex numérique. Un déclic et la passion est née. Ce médium lui permet alors de s’exprimer et d’être créatif en plus de la danse.
Le tournant majeur pour Bogdan a été la pandémie du Covid-19. Durant cette période difficile pour tous, la photographie a été son échappatoire. C’est à ce moment, en étudiant le travail de nombreux photographes, qu’il a souhaité découvrir la photographie argentique. C’est sur Ebay qu’il achète son premier appareil photo analogique ainsi que l’équipement nécessaire pour pouvoir développer et numériser chez lui.
« Je suis tombé amoureux du processus parce qu’il m’a montré une autre facette de la photographie, une approche plus lente et plus intentionnelle. » – Bogdan Ianosi
« Dans mon travail, j’aime combiner la lumière, les couleurs et les émotions pour créer des récits qui évoquent un fort sentiment de nostalgie. J’aime photographier à des moments de la journée où la lumière est plus douce et à la Golden Hour – il y a quelque chose de magique dans ce moment de la journée que j’adore. » – Bogdan Ianosi
La Roumanie et l'Italie, deux pays chers aux yeux du photgoraphes
En regardant de plus près les images publiées par Bogdan, deux lieux reviennent tout particulièrement. Il s’agit de la Roumanie et de l’Italie, deux pays qui l’inspirent beaucoup. La Roumanie est le pays d’origine du photographe. Lorsqu’il y retourne, il ressent le besoin de tout capturer et de l’emporter avec lui en Allemagne. Il explique cela par le fait d’habiter à l’étranger et de chérir davantage les endroits dans lesquels il a grandi.
« Mon pays d’origine me manque, et le fait de le photographier lorsque j’y suis me permet de rendre mes souvenirs plus palpables. » – Bogdan Ianosi
Quant à l’Italie, le photographe aime ce pays qui lui rappelle de précieux moments. En effet, ses professeurs de danse étaient italiens et ce pays lui rappelle lorsqu’il était à Livourne pour y prendre des cours. Le photographe nous dévoile se sentir en Italie comme chez lui.
« J’adore la langue et la façon de vivre des italiens, sans parler du café et des pizzas ! » – Bogdan Ianosi
« Lorsque je prends une photo, j’essaie toujours de réagir et de ne pas trop réfléchir, car je veux capturer le sentiment que j’ai ressenti à ce moment-là. C’est ce que je veux transmettre au spectateur et ce qui, pour moi, rend une photo spéciale. » – Bogdan Ianosi
Du clic à la numérisation
Pour réaliser ses images aux couleurs chaudes et à l’esthétique vintage, Bogdan possède plusieurs appareils photo, dont la plupart sont analogiques. Il nous confie utiliser principalement un Leica M10 pour la photographie numérique et un Leica M6 pour le 35mm ainsi qu’un Pentax 67 pour le film 120.
Pour ses images numériques, le photographe utilise ses propres préréglages Lightroom afin d’apporter un aspect très cinématographique. En jouant sur le grain et la clarté de la photographie, l’artiste diminue la netteté et apporte ainsi une atmosphère plus rêveuse.
Quant à ses photographies sur films, Bogdan les développe lui-même et les numérise à la maison. Il convertit les négatifs à l’aide d’un plugin Lightroom, puis édite les images dans Camera Raw selon ses goûts.