© Yann Arthus-Bertrand projet photo Les Français

"Les Français" le projet inédit de Yann Arthus-Bertrand

Yann Arthus-Bertrand, parrain de Graine de photographe depuis sa création, s’est lancé depuis plus de 30 ans dans un projet photographique et démographique de grande ampleur : photographier « Les Français et Ceux qui vivent en France ». Pour cette série au long cours, le célèbre photographe français collabore avec Hervé Le Bras, démographe et historien français. À ce jour, plus de 15 000 personnes ont été photographiées aux quatre coins du pays. Après le succès mondial de son livre « La Terre vue du ciel » , le photographe reporter s’est lancé dans un projet aux côtés des français dont il réalise le portrait en studio. Ces portraits dévoilent une vision sensible de la France et témoignent de la diversité de ses habitants.

Factrices, Arles © Yann Arthus-Bertrand projet les Français
Factrices, Arles © Yann Arthus-Bertrand

Génèse

Inspiré par le recensement et les grandes enquêtes de l’INSEE, Yann Arthus-Bertrand est parti à la rencontre des Françaises et des Français afin de dresser un tableau visuel du pays. L’idée s’est développée suite à une commande de l’Express en 1993. Voilà donc plus de 30 ans que le projet grandit petit à petit après s’être enrichit dans les années 1990 et 2000 en s’étendant à tout le territoire français.

De nombreuses thématiques sont abordées ; les professions, les familles, les associations, les loisirs… Réalisés sur une même bâche en toile de jute afin de donner une harmonie visuelle au projet, les clichés nous montrent l’étendue de la diversité française et la richesse culturelle du pays. Pompier, avocat, fleuriste, éboueur, ou encore facteur, chacun est invité à revêtir sa tenue de travail ou de tous les jours pour poser devant l’objectif de Yann Arthus-Bertrand. Au-delà de leur profession, ce sont des femmes et des hommes, des visages jeunes et moins jeunes, des familles et des couples, photographiés pour dresser un portrait aux multiples visages de la France. Même nos compagnons à quatre pattes sont présents !

Studio itinérant

Pour réaliser ces portraits, le photographe s’est déplacé à travers la France pour y installer son studio itinérant. À ce jour, ce sont plus de 15 000 personnes qui ont été photographiées. Parmi les dernières villes ayant accueilli le studio, on retrouve notamment Reims, Arles, Ajaccio mais également des lieux tels que le Village Olympique en Seine Saint Denis ou la Fondation Good Planet. Le projet prévoit encore plus de 30 studios photo avant la fin de l’année à travers tout le pays.

Vous souhaitez prendre part à ce projet inédit et ambitieux ? Un studio arrive peut-être bientôt près de chez vous !

Prochaines dates :

  • Bordeaux : du 10 au 12 mai
  • Saint Brieuc : du 28 au 30 mai
  • Lons le Saunier : les 29 et 30 juin
  • Angoulême : les 11 et 12 juillet
  • Martigues : du 28 au 31 juillet

D’autres dates à venir…


Shapes of Namibia © Michaël Portillo exposition personnelle galerie Graine de photographe Paris

Shapes of Namibia - Michaël Portillo chez Graine de Photographe

La galerie Graine de Photographe est heureuse d’accueillir l’exposition Shapes of Namibia du photographe Michaël Portillo entre ses murs ! Passionné de voyage et spécialisé en photographie de paysage, le photographe bordelais est revenu de l’un de ses derniers voyages avec des images graphiques et colorées, de véritables appels du large. L’exposition est à découvrir du 25 avril au 12 juin 2024 dans notre galerie sur l’Ile Saint-Louis à Paris.

affiche exposition Shapes of Namibia Michael portillo galerie Graine de photographe

Soirée de clôture de l’exposition le mercredi 12 juin à partir de 18h30 en présence de l’artiste.

>>> TÉLÉCHARGEZ VOTRE INVITATION GRATUITE <<<

Le photographe Michaël Portillo

Grand passionné de voyage, Michaël Portillo est un photographe spécialisé en photographie de paysage. Avec déjà près de 60 pays explorés sur les 5 continents, Michaël partage sa vision du monde à travers ses images. Grâce à de superbes clichés, le photographe parvient à nous transporter dans les plus beaux endroits du monde en un regard.

« Le lien entre photographie et voyage est une évidence pour moi et j’en ai puisé ma devise : « Je voyage pour photographier autant que je photographie pour faire voyager. » – Michaël Portillo

Inspiré par la nature et les paysages qu’il observe, Michaël réalise des séries photo sur le long court au gré de ses voyages, parfois sur plusieurs années, telles que « Terres glacées« , « Portraits d’Asie(s)« , « Les Anonymes » ou encore « Shapes of Namibia ».

Il est accompagné dans ses projets par des partenaires et marques reconnus dans le monde de la photographie tels que Zeiss, Cokin, Vivo ou encore Slik pour lesquels il est ambassadeur. Ayant à coeur de partager sa passion et ses conseils, Michaël donne des cours avec Graine de photographe et accompagne des voyages photo notamment au Bassin d’Arcachon et en Namibie.

Shapes of Namibia

Le projet Shapes of Namibia a débuté en décembre 2022 lorsque Michaël entame son exploration de l‘Afrique australe. Ce voyage le conduit jusqu’en Namibie, où il va connaître un véritable coup de coeur pour le pays et ses incroyables paysages.

Lorsque je suis arrivé en Namibie, je me rappelle m’être dit : « La nature dessine ici! ». – Michaël Portillo

Pays graphique aux couleurs photogéniques, la Namibie a conquis le coeur de Michaël mais également son appareil photo.

C’est en effet le graphisme de ce pays qui ma instantanément frappé, que ce soit celui de ses paysages, de sa faune ou de sa lumière. Shapes of Namibia est donc une présentation minimaliste et épurée de la Namibie où le travail sur les formes, la lumière et les couleurs en est le fil conducteur.
Fleurtant parfois avec le dessin et la peinture le but de la série est d’amener le spectateur à se questionner et parfois à le tromper grâce au jeu des perspectives, des textures, des couleurs, des échelles, etc. – Michaël Portillo

Exposition à la galerie grainedephotographe.com, sur l’île Saint-Louis à Paris
du 25 avril 2024 au 12 juin 2024
14 Quai de Béthune 75004 Paris

Le photographe Michaël Portillo portrait noir et blanc
Le photographe Michaël Portillo

Michaël Portillo : SiteInstagramFacebook


Gucci Cruise © Martin Parr exposition personnelle galerie Clémentine de la Féronnière en avril 2024 à Paris

Votre agenda photo d'avril 2024

Journées bien remplies, chasse aux oeufs de Pâques, week-ends prolongés, vacances scolaires imminentes… Et si avec ce rythme effréné, on s’accordait un moment pour s’échapper du quotidien et ralentir le temps ? Une exposition est un cadeau à se faire de temps à autre. Laissez-vous emporter par l’univers d’un.e photographe pour un instant, le temps d’un détour par une galerie ou un musée. Des expositions collectives à la croisée des regards, aux expositions personnelles dévoilant la vision singulière de l’artiste, de belles photographies sont à découvrir dès à présent !

Découvrez sans plus attendre notre sélection d’événements photo près de chez vous en avril 2024.

Les expositions photo

Ailleurs en France - Exposition collective

Du 16 mars 2024 au 14 juillet 2024, les grilles du Jardin du Luxembourg à Paris se parent de sublimes photographies de paysage réalisées en France. L’exposition vous emmène faire le tour du Monde sans quitter le pays… Emportés loin de la France par ces paysages extraordinaires, ceux-là sont pourtant bel et bien en France. La diversité des paysages et les richesses de nos régions font toute l’illusion ! Parmi les photographes exposants, vous pourrez retrouver notre photographe bordelais Michaël Portillo.

Lieu : Jardin du Luxembourg, Paris 

affiche exposition collective Jardin du Luxembourg Ailleurs... en France du 16 mars au 14 juillet 2024
Shapes of Namibia © Michaël Portillo exposition personnelle galerie Graine de photographe Paris
Shapes of Namibia © Michaël Portillo

Shapes of Namibia de Michaël Portillo

Du 25 avril 2024 au 12 juin 2024, la galerie Graine de Photographe à Paris vous emmène en Namibie avec l’exposition personnelle du photographe Michaël Portillo. Réalisée lors d’un voyage en Afrique australe en décembre 2022, cette série est une représentation minimaliste et épurée de la Namibie, d’après les mots du photographe. Michaël Portillo a été frappé par le graphisme du pays, ses paysages, sa faune et sa lumière, qui lui ont ainsi inspiré cette superbe série photo.

« Le voyage débute avec des images colorées aux compositions plus abstraites pour conduire au fur et à mesure vers des clichés où la couleur s’efface peu à peu jusqu’à disparaître, avec des sujets devenus plus figuratifs. » – Michaël Portillo

Soirée de clôture de l’exposition le mercredi 12 juin à partir de 18h30 en présence du photographe.

Lieu : Graine de Photographe, Paris 04

Monde double d'Yves Tremorin

Jusqu’au 3 mai 2024, la Galerie VU’ vous propose de découvrir trois séries photo réalisées par le photographe Yves Trémorin : Les paysages celtiques (1990), La dérivée mexicaine (2009) et Viking (2013). Commune à ces ensembles photographiques, l’exploration de la persistance et de la résurgence des mythes ancestraux dans le monde contemporain fait partie intégrante du travail du photographe.

Lieu : Galerie VU’ , Paris 09

Freya de la série Viking © Yves Trémorin exposition personnelle Galerie Vu' Paris
Freya de la série Viking © Yves Trémorin
Gucci Cruise © Martin Parr exposition personnelle galerie Clémentine de la Féronnière en avril 2024 à Paris
Gucci Cruise © Martin Parr

Fashion Faux Parr  de Martin Parr

Jusqu’au 26 mai 2024, Martin Parr investit la galerie parisienne Clémentine de la Féronnière et présente vingt-cinq ans de photographie de mode sur fond de fashion faux pas. De Gucci à Jacquemus, de la Californie à Paris, d’une station essence à un catwalk de défilé, le photographe ne laisse rien échapper à son objectif.

« Certains clichés montrent des mannequins, d’autres des gens repérés dans la rue, on ne voit pas toujours la différence. Certaines photos se rapprochent du documentaire, d’autres de la mode, voire même de l’art. Il est difficile de les différencier et c’est justement ce qui est passionnant. Les frontières qui séparent traditionnellement ces mondes deviennent floues et j’aime explorer ces fusions nouvelles. » – Martin Parr pour le Fashion Magazine, 2005

Lieu : Galerie Clémentine de la Féronnière, Paris 04

Faire voler le sport de Mathieu Forget alias Forgetmat

Du 22 mars 2024 au 25 mai 2024, le photographe Mathieu Forget investit la Polka Factory avec sa série photo Faire voler le sport. L’artiste réinvente la photographie sportive en réalisant des autoportraits en apesanteur dans des infrastructures olympiques ainsi que des portraits aériens et chorégraphiés de sportifs de haut niveau.

Lieu : Polka Factory, Paris 

© Forgetmat exposition personnelle mathieu forget galerie polka
© Forgetmat
© Fabrice Domenet, Kati Dovellos et Anthony Morel galerie Parallax Aix-en-Provence exposition collective
© Fabrice Domenet, Kati Dovellos et Anthony Morel

Les petites peaux de Fabrice Domenet, Kati Dovellos et Anthony Morel

Du 30 mars 2024 au 18 mai 2024, la galerie Parallax rassemble trois regards de photographes : Fabrice Domenet, Kati Dovellos et Anthony Morel. Ces trois artistes ont en commun leur approche de la photographie, ils appréhendent celle-ci comme une matière et nous emportent dans un monde onirique à la croisée de leur univers artistiques respectifs.

Lieu : Galerie Parallax, Aix-en-Provence

Sous les balcons fleuris de Guillaume Chamahian

Jusqu’au 25 mai 2024, la galerie Le Bleu du Ciel vous propose de découvrir le travail documentaire de l’artiste Guillaume Chamahian sur la guerre en Syrie. Des millions de documents existent sur ce conflit du fait de l’ère numérique dans lequel il s’inscrit. Cette profusion de matières, Guillaume Chamahian l’a transformée en outils de mémoire et de réflexion.

« Sous les balcons fleuris comporte trois volets comme autant de protagonistes : la famille el-Assad, César (photographe du régime qui est parvenu à exfiltrer de Syrie 53.257 photographies) et les syriens (opposants au régime ou pro-Assad). Mêlant photographies, vidéos, maquette, objets, archives, je hacke documents et images pour tisser une constellation entre le régime syrien et les citoyens. » -Guillaume Chamahian

Lieu : Le Bleu du Ciel, Lyon

Sculture de Bachar el Assad © Guillaume Chamahian galerie le bleu du ciel exposition à Lyon
Sculture de Bachar el Assad © Guillaume Chamahian
Détenues, Eva Schmit, 11 novembre 2014, Roanne © Bettina Rheims exposition personnelle Musée des Arts décoratifs et du design Bordeaux
Détenues, Eva Schmit, 11 novembre 2014, Roanne © Bettina Rheims

Détenues  de Bettina Rheims

Du 11 avril 2024 au 5 mai 2025, le Musée des Arts décoratifs et du Design présente l’exposition Détenues de Bettina Rheims. Cette série photo rassemble des portraits de femmes incarcérées dans quatre établissements pénitentiaires français, réalisés entre septembre et novembre 2014. La photographe est ainsi partie à la rencontre de femmes qui se sont engagées auprès de l’artiste dans une démarche de reconstruction de leur identité féminine.

Lieu : Musée des Arts décoratifs et du Design, Bordeaux

Souls against the concrete de Khalik Allah

Du 6 avril 2024 au 26 mai 2024, La Chambre présente Souls Against the Concrete de Khalik Allah, un réalisateur et photographe nés de parents jamaïcain et iranien et basé à New York. Sa série 125th & Lexington capture la vie mouvementée de cette intersection, dont la vie nocturne est bien différente de celle du jour, dans un style qualifié de « Street Opera ». À travers des portraits sincères, il pose un regard honnête et bienveillant sur la rue et la vie urbaine, en particulier celle des marginalisés et des toxicomanes. L’artiste crée ainsi une possibilité d’identification et d’empathie dans un contexte de tensions entre Blancs et Noirs persistantes aux États-Unis.

Lieu : La Chambre, Strasbourg

© Khlaik Allah exposition personnelle à La Chambre Strasbourg
© Khlaik Allah
Rendez-vous ! de sonia sieff photographie de nu masculin exposition paris

Rendez-vous !  de Sonia Sieff

Jusqu’au 17 avril 2024, la photographe Sonia Sieff expose sa série Rendez-vous !  à la galerie parisienne Ofr. L’artiste réalise de superbes photographies de nu masculin en sublimant le corps des hommes et révélant leur douceur, leur beauté et leur singularité.

« Les hommes qui se sont mis à nu dans mon nouveau livre Rendez-vous ! ont accepté de baisser les armes, de lâcher prise, d’abandonner leurs complexes. » – Sonia Sieff

Lieu : Ofr. Paris 

Ce que vous pouvez encore voir de nos agendas précédents


photographie de paysage dans la campagne avec un coucher de soleil

Photographie de paysage : nos meilleurs conseils

Le printemps pointe le bout de son nez et avec lui le plaisir de passer du temps à l’extérieur. C’est le retour des balades, des randonnées dominicales, des beaux jours… L’arrivée prochaine de l’été enclenche également l’organisation de votre prochain voyage ! Pour les amateurs de photographie de paysage, les voyages sont toujours l’occasion parfaite de revenir avec de superbes images pour faire rêver vos proches. Pour être sûrs et certains de réaliser les meilleures photos possibles, mettez en pratique quelques conseils. De cette manière, en plus de revenir des étoiles plein les yeux et des souvenirs plein la tête, vous reviendrez des images plein votre carte mémoire.

Découvrez tout de suite nos meilleurs conseils pour la photographie de paysage.

photographie de paysage dans la campagne avec un coucher de soleil

Préparez votre sortie photo

Pour réaliser vos plus belles images, la préparation commence avant le départ ! Peut-être avez-vous déjà fait vos recherches sur les spots photogéniques incontournables ? Si vous envisagez une belle balade près de chez vous, vous connaissez sûrement les lieux propices à la photographie. N’hésitez pas à faire des repérages des spots que vous souhaitez à tout prix photographier ! Quand est-ce qu’il y a le moins de monde ? À quel moment de la journée la lumière sera la plus adaptée pour votre image ? Par quel temps souhaitez-vous capturer ce paysage ? Autant de questions que vous pouvez vous poser avant de partir ! Bien entendu, une photo spontanée peut-être parfaite également 😉

photographie de paysage à la montagne avec un chalet

Observez le paysage

Lorsque vous êtes face au paysage que vous allez capturer, prenez le temps d’observer avant d’appuyer sur le déclencheur. Comment est la lumière ? D’où vient le vent ? Quels détails souhaitez-vous marquer ou camoufler ?

Imaginez un instant. Vous vous baladez lors d’une après-midi de printemps, vous arpentez la nature, vous traversez des rues pittoresques. Puis vous arrivez à cet endroit qui vous captive. Une vue à couper le souffle qui dévoile un paysage magnifié par une douce lumière de fin d’après-midi. Vous observez un instant avant de photographier. Une charmante maison aux volets rouges se distingue du paysage, vous apercevez un bout de son terrain fleuri, un salon de jardin en teck au loin, peu visible derrière les arbres fruitiers en pleine floraison. C’est un tableau qui s’offre à vous et vous souhaitez immortaliser l’instant. Sur quel détail souhaitez-vous attirer le regard ? Comment souhaitez-vous composer votre image ? Prenez le temps d’observer la scène afin de transmettre au mieux les émotions que vous avez ressenties.

photo de paysage à la campagne avec un village au loin

Ne négligez pas la technique

Côté technique, une règle est fondamentale en photographie de paysage : la règle des tiers ! Fidèle alliée pour la composition de vos images, elle permet de mettre en avant votre sujet, un détail. Pensez à vous munir également d’un trépied. Bien sûr, le paysage ne risque pas de s’échapper. Mais le trépied vous apporte une stabilité inébranlable qui vous permet de vous concentrer sur les détails de la composition et de ne pas agir dans la précipitation. Concernant les objectifs que nous recommandons, le grand angle ou l’ultra Grand angle vous seront très utiles afin d’avoir un champ de vision plus large qu’un « objectif standard », pour un rendu spectaculaire !

photographie de paysage avec un phare et la l'océan

Un petit plus ?

Pour parfaire vos images, apportez la (re)touche finale ! Sans dénaturer vos images, jouez sur la luminosité, le contraste ou encore l’exposition pour apporter à vos photos l’ambiance souhaitée. Vous pouvez également corriger certains défauts de composition ou de cadrage en ajustant ces paramètres en post-production. Le logiciel Lightroom est idéal pour apporter de légères améliorations. Une fois vos images parfaites à vos yeux, n’hésitez pas à les partager à vos proches ou sur vos réseaux sociaux, ou encore à les imprimer pour en faire un bel album photo !

Article sponsorisé par Concept Usine


© Sébastien Fortin

Au coeur de la nuit avec Sébastien Fortin

Le photographe Sébastien Fortin trouve dans la nuit un véritable terrain de jeu photographique. Après s’être épanoui dans la photographie URBEX, Sébastien Fortin s’est tourné vers le charme envoûtant de la nuit. Lumières, néons, ombres et silhouettes énigmatiques deviennent ainsi complices de ses créations. Chaque photo laisse libre cours à notre propre imagination. Quelle histoire se cache derrière l’image ? Qui est cette personne dont nous ne voyons que l’ombre dans l’obscurité ? Que souhaite transmettre le photographe à travers son objectif ? Sur fond d’ambiance cinématographique, l’artiste réalise des photographies de nuit saisissantes. Frappés par l’atmosphère et l’esthétique de ses images, nous avons alors souhaité en savoir plus sur le travail de Sébastien et ses inspirations.

Découvrez tout de suite notre interview exclusive du photographe Sébastien Fortin.

Pouvez-vous nous dire quelques mots sur votre parcours ? Comment êtes-vous devenu photographe ?

J’ai toujours aimé la photographie, cette manière de se raconter des histoires, voire de se faire son cinéma le temps d’un clic, puis de les partager. Curieux de nature c’est avec l’URBEX (exploration urbaine) que j’ai commencé à m’intéresser sérieusement à la photographie, après être venu immigrer à Montréal où je n’ai pas grandit. Je me suis inventé une seconde jeunesse en fouillant le passé abandonné de cette ville. La mise en scène des lieux et des artefacts se sont présentés à moi naturellement ! J’ai alors imaginé des histoires ayant pu s’y dérouler, et immortalisé un passé méconnu.

Les lieux abandonnés sont devenus de plus en plus rares, j’ai alors orienté ce désir de raconter d’autres histoires avec la photographie de rue nocturne.

Émile et une nuit © Sébastien Fortin
Émile et une nuit © Sébastien Fortin

Pourquoi la nuit ? Qu'est-ce que vous aimez dans la pratique de la photographie de nuit ?

J’aime tout ce que le monde de la nuit peut offrir ou presque ; que ce soit la quiétude ou le silence, comme l’adrénaline que suscite une ruelle un peu trop sombre, mais rien de trop interlope. À contrario, une rue trop animée la nuit n’a aucun intérêt, à moins de pouvoir isoler qu’une seule âme.

J’aime m’aventurer lors de mes sorties nocturnes pour laisser mon regard vagabond offrir les mystères d’un imaginaire de lieux ordinaires vus sous un angle cinématographique. Et c’est lorsque je déniche une scène au hasard d’une rue digne d’un film noir, de voir l’espace différemment du jour et de composer avec, d’écrire avec la lumière, et de trouver un titre, que vient l’ultime moment, le clic !

On retrouve une atmosphère cinématographique commune à vos photographies, quelles sont vos inspirations ?

Je puise mes inspirations dans le cinéma, notamment dans les films noirs des années 1940 et 1950, où l’éclairage dramatique et les ombres créent une atmosphère mystérieuse et captivante. Des réalisateurs comme Fritz Lang, Billy Wilder et Alfred Hitchcock ont souvent utilisé des scènes de rue nocturnes pour renforcer le suspense et l’ambiance. Les cinéastes contemporains comme David Fincher et Christopher Nolan ont également exploré la photographie de rue la nuit pour créer des mondes visuellement riches et immersifs dans leurs films.

J’apprécie particulièrement le travail photographique en argentique des années 1970 de Fred Herzog, Joël Meyerowitz, Ernst Haas, Stephen Shore, William Eggleston, Todd Hido, Saul Leiter, Vivian Maier et Hellen Levitt ainsi que la lumière très inspirante du peintre Edward Hopper.

Nuit d'averse © Sébastien Fortin
Nuit d'averse © Sébastien Fortin

Techniquement, comment prenez-vous vos photos ? Quelles sont les étapes du processus créatif pour arriver au résultat final ? Quel matériel utilisez-vous ?

J’ai deux approches bien distinctes dans mon travail. Celle spontanée ou rien n’est imaginé d’avance et où je compose avec mon environnement et puis celle où je décide à l’avance d’une quasi mise en scène. Je dis quasi car tout n’est jamais totalement orchestré. Le plus souvent ce sera un lieu qui me parle et que je connais, dans lequel je vais prendre le temps de composer avec la lumière et les détails et enfin attendre qu’une silhouette fantomatique veuille bien se présenter, en espérant le tout stimulant pour l’imaginaire du spectateur.

La séance photo mise en scène se prépare en amont. Emprunt d’une vision cinématographique, j’aime voir et revoir certains films et apprendre du travail de tel ou tel réalisateur pour ensuite m’en inspirer librement. Je ne cherche pas à copier pour autant et j’aime mélanger plusieurs univers.

Quand à la séance spontanée, je me laisse totalement porter par l’instinct, où la nuit se fait introspective, en invitant dans mes traces hasardeuses le spectateur.

Que ce soit l’une ou l’autre des façons de faire, l’important est que la photo soit d’une belle sensibilité esthétique et émotionnelle et offre une carte blanche aux spectateurs et à leur imagination, entre sens et existence, afin qu’ils puissent être à même d’écrire leur histoire dans mon histoire…

Toutes mes photos sont prises au format RAW ce qui me permet par la suite, en post-production, d’exploiter plus finement les tonalités pour créer l’ambiance désirée. Une étape cruciale sans laquelle l’histoire racontée ne serait pas la même.

J’utilise un boîtier reflex plein format que j’associe avec deux lentilles  : 24-70 mm f:2.8 et 70-200 mm f:2.8 pour de plus grandes plages focales à grande ouverture constante, me permettant ainsi de laisser entrer plus de lumière la nuit

Y a-t-il une photographie qui vous tient particulièrement à coeur ? Si oui, pour quelle(s) raison(s)

Celle de l’homme se tenant debout dans la cabine téléphonique, la main posée contre la vitre. La nuit est souvent associée à l’obscurité morale et à la noirceur psychologique. À travers cette composition j’ai souhaité explorer l’enfermement de soi dans la solitude et la mélancolie, en traitant des thèmes comme la dualité, le conflit et le mystère.

© Sébastien Fortin
© Sébastien Fortin

Sébastien Fortin : Instagram


#000 L'INTIME Premier Exemplaire Maëva Benaiche

Premier Exemplaire - Le magazine pour la jeune photographie par Maëva Benaiche

À tous les amateurs de photographie, imaginez un magazine dédié à la jeune photographie et accessible à tous. Imaginez découvrir des talents et des regards chaque mois. Imaginez vous plonger dans les univers de photographes encore méconnus. Maintenant, cessez d’imaginer et laissez-nous vous dire quelques mots sur le joli projet, réalisé et mis en place depuis août 2023, de Maëva Benaiche. Cette photographe originaire de Toulouse oeuvre pour donner de la visibilité à des talents émergents qui en manquent. De cette volonté est né Premier Exemplaire, un webzine photographique accessible à tous qui donne un peu de lumière à la jeune photographie.

#000 L'INTIME Premier Exemplaire Maëva Benaiche
#000 L'INTIME

Le projet d'une jeune photographe

Maëva Benaiche est elle-même photographe et issue d’une formation de photographie à l’ETPA de Toulouse. Elle y obtient le « Grand Prix Photo » en 2021. La photographie lui offre la possibilité de s’exprimer, de révéler des sentiments qu’elle ne parvient pas à partager autrement. Sa photographie est une question ouverte sur le monde et son rapport avec celui-ci.

Premier Exemplaire

L’idée de ce magazine est née au détour d’une conversation entre amis jeunes photographes. Un constat a été fait, la jeune photographie n’a pas la visibilité qu’elle mérite. Alors pour redonner confiance et mettre en lumière des séries méconnues de photographes discrets, Maëva a fondé Premier Exemplaire, un webzine disponible en quelques clics. Le webzine qui à l’origine paraissait mensuellement, et qui à présent paraitra trimestriellement, présente ainsi divers artistes et leurs images en lien avec la thématique du mois. Un thème commun mais des regards divers et variés qui apportent une richesse artistique et culturelle au magazine.

« Premier exemplaire, comme j’aime à le dire, c’est le magazine PAR la jeune photographe que je suis, POUR la jeune photographie ! Et, par « jeune » j’entends la photographie jusque-là restée cachée, non montrée. Peu m’importe l’âge des photographes, mon objectif est de leur donner la considération, l’envie et la motivation qu’ils méritent. » – Maëva Benaiche

Fondatrice, directrice artistique, rédactrice en cheffe, Maëva s’occupe de tous les aspects du projet. En définissant le thème de chaque numéro, la jeune photographe lance un appel à candidature aux artistes. Pour choisir le thème, elle suit surtout ses envies, l’actualité, ses humeurs et choisi des sujets qui rassemblent tout en mettent à l’honneur la particularité, le style et la signature de chaque photographe.

« Par exemple, le numéro en cours #004 : l’Espoir, lancé en Janvier : le thème a été choisi car une nouvelle année se présentait à nous, pleine de possibles ! Une page blanche remplie d’espoirs que nous allons projeter dessus finalement. Ou, encore, le numéro du mois de février (qui sort bientôt), sur l’Amour en ce mois de la Saint-Valentin. » – Maëva Benaiche

Premier Exemplaire attire chaque mois une trentaine de candidatures, réceptionnées, étudiées et sélectionnées avec soin par Maëva. La photographe, qui regrette l’absence récurrente de réponse à des candidatures, met un point d’honneur à répondre à chacun et chacune. Et son processus de sélection est bien pensé…

« En ce qui concerne le choix, au fur et à mesure que je reçois des réponses à l’appel, j’ouvre, je mets des couleurs aux dossiers en fonction de mon niveau d’enthousiasme vis-à-vis de la série. Puis, une fois la dead line passé, je réouvre chaque dossier en regardant si mon enthousiasme a changé. Je fais vraiment de jolies découvertes et il m’arrive souvent de garder des candidatures pour d’autres numéros à venir. » – Maëva Benaiche

Pour s’abonner à ce magazine, rien de plus simple !

Faites-en la demande par email en écrivant à Premierexemplairemag@hotmail.com

Découvrez-en encore plus sur le magazine sur son compte Instagram !

Maëva Benaiche : SiteInstagram


The National Museum #3, Brasília, 2019 © Vincent Fournia exposition mars 2024 paris

Votre agenda photo de mars 2024

Le mois de mars signe l’arrivée officielle du printemps mais offre également de belles expositions à découvrir sans tarder ! Le soleil n’est pas encore au rendez-vous près de chez vous ? Profitez-en pour vous évader un moment dans les galeries d’art et les musées et voyager au gré des expositions photo que vous verrez. Des nuits landaises à Bordeaux aux ballades en forêt à Lyon en passant par un voyage dans le futur à Paris…

Découvrez sans plus attendre notre sélection d’événements photo près de chez vous en mars 2024 !

Les expositions photo

Sodium de Olivier Metzger

Jusqu’au 23 mars 2024, la galerie Arrêt sur l’image à Bordeaux expose les images du photographe Olivier Metzger. Avec sa série photo Sodium – Landes de nuit, Oliver Metzger capture les nuits landaises à la recherche de ces paysages à la fois naturels et artificiels, entre réalité et fiction.

Lieu : Arrêt sur l’image galerie, Bordeaux 

exposition sodium landes de nuit olivier metzger arrêt sur l'image galerie bordeaux mars 2024
© Olivier Metzger
en forêt exposition vincent muniera
© Vincent Munier

En forêt avec Vincent Munier

Du 16 février au 27 avril 2024, le Musée des Confluences à Lyon vous propose une exposition temporaire qui nous mènera au coeur de la forêt. Le photographe et cinéaste français Vincent Munier explore les forêts françaises, notamment les Vosges, et réalise de superbes images des habitants de la Nature. Cerfs, chouettes, lynx… réalisez un voyage visuel et attendez-vous à être émerveillés.

Lieu : Musée des Confluences, Lyon 

Ni tout à fait la même, ni tout à fait un autre de Edith Laplane et Michaël Serfaty

Jusqu’au 28 avril 2024, les deux artistes Edith Laplace et Michaël Serfaty sont réunit pour une exposition commune au Musée du Pavillon de Vendôme à Aix-en-Provence. Edith Laplane est plasticienne et Michaël Serfaty est photographe. Tous deux vivent à Aix-en-Provence et partagent un atelier. Ensemble ils créent une oeuvre commune sur le féminin.

Dédicace du catalogue et visite commentée de l’exposition par les artistes le samedi 23 mars 2024 de 14h à 17h.

Lieu : Musée du Pavillon de Vendôme, Aix-en-Provence

NI TOUT À FAIT LA MÊME NI TOUT À FAIT UN AUTRE EDITH LAPLANE & MICHAËL SERFATY
aux petits oignons exposition denis brihat aix en provence

Aux petits oignons... de Denis Brihat

La galerie Parallax expose jusqu’au 16 mars 2024 les photographies de Denis Brihat et sa série Aux petits Oignons. Photographe de reportage et d’illustration, il propose aujourd’hui une photographie plus contemporaine axée sur le monde végétal. Tirant son inspiration dans son jardin qu’il voit comme une métaphore du monde, Denis Brihat à fait de l’oignon un sublime sujet d’art.

Lieu : Galerie Parallax, Aix-en-Provence

Dysnomia de Vincent Fournier

Du 16 mars au 27 avril 2024, la galerie Rabouan Moussion présente la première exposition personnelle de Vincent Fournier, Dysnomia. À travers l’architecture, les paysages naturels et des compositions, le photographe explore les imaginaires du futur dans notre présent. Il a participé à des expositions collectives dans le monde entier et ses oeuvres font partie de plusieurs collections dont notamment le MET New York, le Centre Pompidou Paris ou encore la Fondation MAST Bologne pour ne citer qu’elles.

Le vernissage aura lieu le samedi 16 mars 2024

Lieu : Galerie Rabouan Moussion, Paris

The National Museum #3, Brasília, 2019 © Vincent Fournia exposition mars 2024 paris
The National Museum #3, Brasília, 2019 © Vincent Fournia
© Ania Freindorf
© Ania Freindorf

Naked Glaciers de Ania Freindorf

Jusqu’au 7 avril 2024, la galerie Mind’s Eye présente le projet Naked Glaciers de Ania Freindorf. Débuté en 2017, le projet a pour objectif de témoigner de l’état périlleux des glaciers. Les images de la photographe nous délivrent toute leur fragilité, leur mystère et leur beauté. Les images exposées ont toutes été réalisées en Europe. La photographe compte bien continuer ce projet sur les sept continents…

Lieu : Mind’s Eye, Paris

Lisa Fonssagrives-Penn - Icône de mode

Jusqu’au 26 mai 2024, rendez-vous à la MEP qui présente près de 150 tirages réalisés par de renommés photographes tels que Horst P. Horst, Irving Penn, Louise Dahl-Wolfe ou encore Erwin Blumenfeld. Tous ont sublimé la photographie de mode, magnifiée par le plus grand mannequin de son époque, Lisa Fonssagrives-Penn. Le projet a été proposé par Tom Penn, le fils du top model et du photographe, qui a généreusement fait don d’une partie de sa collection personnelle à la MEP.

Lieu : Maison Européenne de la Photographie, Paris

Erwin Blumenfeld, Lisa Fonssagrives porte une cape Weill en hermine blanche, Tour Eiffel, Paris, Vogue France, mai 1939 Tirage gélatino-argentique Promesse de don de l’Archive Tom Penn © The Estate of Erwin Blumenfeld 2023
Erwin Blumenfeld, Lisa Fonssagrives porte une cape Weill en hermine blanche, Tour Eiffel, Paris, Vogue France, mai 1939 Tirage gélatino-argentique Promesse de don de l’Archive Tom Penn © The Estate of Erwin Blumenfeld 2023
© Colorès Marat
© Colorès Marat

Extérieurs - Annie Ernaux & la Photographie

Cette exposition, visible jusqu’au 26 mai 2024 à la MEP, met en lumière la relation entre la photographie et l’écriture d’Annie Ernaux, grâce à textes tirés de son livre Journal du dehors (1993) et des photographies issues de la collection de la MEP. Vous retrouverez ainsi des photographies de William Klein, Janine Niepce, Dolorès Marat et bien d’autres.

Lieu : Maison Européenne de la Photographie, Paris

Abus de souffle de Bertille Bak

Le Jeu de Paume expose du 13 février au 12 mai 2024 les images de Bertille Bak, nommée au prix Marcel Duchamp 2023. À travers son objectif, la photographe met en scène des communautés marginalisées ou invisibilisées avec leur complicité et nous montre une nouvelle représentation de celles-ci. Au centre de ses projets : la question du travail, qu’elle met en image en s’immergeant dans le mode de vie de différents groupes.

Lieu : Jeu de Paume, Paris

© Bertille Bak
© Bertille Bak
© Damien Daufresne
© Damien Daufresne

Undertow de Damien Daufresne

À Paris, la galerie Leica dévoile des photographies et des dessins en noir et blanc du photographe et peintre Damien Daufresne, extraits de son livre Undertow (2023). Dans cette exposition, visible jusqu’au 30 mars 2024, photos de voyage et de famille côtoient les dessins abstraits réalisés au fusain par l’artiste.

Lieu : galerie Leica, Paris

À haute voix de Alexandra Catière

Le Centre Culturel Saint-Cyprien de Toulouse vous propose jusqu’au 22 mars 2024 une exposition consacrée à la photographe Alexandra Catière. La photographe originaire de l’ancienne Union Soviétique a traversé de nombreuses frontières tant dans sa vie que dans sa photographie. Entre le portrait et le reportage, la photographie d’Alexandra Catière ressuscitent la tradition humaniste.

Lieu : Centre Culturel Saint-Cyprien, Toulouse

© Alexandra Catière
© Alexandra Catière
© Brunet-Monié Photographie
© Brunet-Monié Photographie

Le Rajasthan en mouvement de l'Agence Brunet-Monié

En janvier 2023, les quatre photographes de l’agence Brunet-Monié se rendent au Rajasthan, au moment où l’Inde dépasse la Chine en tant que pays le plus peuplé au monde. Ils explorent les villes de Jaipur et Jodhpur, photographient la vie quotidienne et la rue, sources d’une mosaïque de cultures, de traditions et de modes de vie. L’exposition met en lumière l’âme vibrante de l’Inde contemporaine, désormais devenue la référence mondiale. 

Exposition visible du 15 mars 2024 au 8 juin 2024

Lieu : Hôtel Radisson Blu, Nantes

Pour la forme / Paris et ses habitants GrainedePhoto Academy #18

La 18ème édition de la GrainedePhoto Academy présente ses travaux.

Cette année, nos photographes débutants ont été divisés en deux groupes encadrés chacun par une photographe professionnelle.

Le premier groupe, supervisé par la photographe Nadège Le Lezec a travaillé sur le thème Paris et ses habitants. Les élèves ont ainsi pu immortaliser à leur manière les parisiens et la capitale. La photographe Roxana Albu-Mercié et son groupe ont fait le choix d’un sujet laissant libre court à la créativité et l’interprétation de chacun avec Pour la forme.

Exposition visible du 21 mars au 24 avril 2024

Lieu : Galerie Graine de Photographe, Paris 4

Exposition de la Grainedephoto Academy #18

Ce que vous pouvez encore voir de nos agendas précédents

À LIRE AUSSI


image de Carole Tagliaferri générée par IA intelligence artificielle

L'univers poétique de Carole Tagliaferri créé grâce à l'IA

Carole Tagliaferri est une artiste française, originaire de Provence, qui a vu en l’intelligence artificielle le moyen d’exprimer toute sa créativité, cela sans limite. L’IA fait aujourd’hui partie de notre quotidien, pour le meilleur et le pire selon certains. Parmi ceux qui voit en elle le moyen de créer, d’innover, d’embellir, de se révéler, on retrouve Carole Tagliaferri. Ses images sont le fruit d’un travail collaboratif avec l’intelligence artificielle. Douces, réalistes, artistiques, poétiques, elles sont le reflet des émotions de l’artiste. Carole Tagliaferri met en image le monde onirique qui l’accompagne depuis toujours, la parfaite alliance entre rêve et réalité qui se reflète dans chaque image.

Photographie, tableau, sculpture, poème, chaque oeuvre a le même dessein ; provoquer chez l’autre une émotion à l’origine de cette création. C’est ce que Carole Tagliaferri a réussi à partir de rien, aidée par une alliée, aussi intelligente qu’imparfaite. Car oui si l’intelligence artificielle fait des miracles, elle doit être guidée par de véritables artistes pour obtenir de tels résultats. La définition d’oeuvre d’art peut être propre à chacun, mais il est indéniable que l’émotion y est toujours présente, du moment qu’elle résonne chez au moins une personne.

Découvrez notre courte interview exclusive de l’artiste Carole Tagliaferri et un aperçu de son travail en images.

image de Carole Tagliaferri générée par IA intelligence artificielle
© Carole Tagliaferri

Pouvez-vous nous dire quelques mots sur votre parcours ?

Je suis née en Provence, et depuis toute petite, je suis sensible à la beauté. Que j’ai toujours scrutée, cherchée, en toutes choses. Même – ou surtout – dans les choses  les plus infimes. Je suis actuellement Directrice Artistique, graphiste. J’ai une passion indéfectible pour la photographie, le design & la poésie. Et une admiration sans borne pour les photographes.

image de Carole Tagliaferri générée par IA intelligence artificielle
© Carole Tagliaferri

Qu'est-ce qui vous a mené à l'intelligence artificielle ?

J’ai toujours imaginé des mondes en équilibre entre rêve & réalité… Mon esprit est en constante ébullition créative. L’IA m’a apporté cette possibilité d’ancrer dans le réel ce que mon cerveau imagine depuis très longtemps. Ce fut une découverte stupéfiante. Une révélation. Une addiction. Aujourd’hui l’IA est un outil qui me permet de m’exprimer au-delà de mes espérances.

Quel est le processus artistique pour arriver au résultat final ? Partez-vous d'une photographie ou de zéro avec l'IA ?

Je pars très très souvent, quasiment toujours, de zéro. Par contre, j’itère de manière quasi-infinie. Il m’arrive d’utiliser une image pour capter un mouvement, comprendre sa description. Je repars aussi de mes images générées, comme via un nouveau départ créatif.

image de Carole Tagliaferri générée par IA intelligence artificielle
© Carole Tagliaferri

Comment décrirez-vous votre univers artistique ? Pourquoi réalisez-vous presque uniquement des portraits de femmes ?

Je pense que mon univers est poétique. Au-delà de la génération d’images, ma quête est une génération d’émotion. Je reçois des centaines de messages de personnes qui me font part justement de cette émotion ressentie. C’est ce qui me touche. (Je suis d’ailleurs stupéfaite d’avoir 5k followers sur Instagram en seulement 3 mois, même pas).

Je crée des femmes sans doute parce que j’ai un fort désir d’appartenance. J’ai le souvenir, enfant, de me sentir à l’écart de ce « monde féminin ». J’avais cette envie de sororité. D’une femme qui me comprenne. Aujourd’hui j’explore ce sentiment de gémellité, de féminité. D’amour, d’ouverture et d’acceptation de soi.

image de Carole Tagliaferri générée par IA intelligence artificielle
© Carole Tagliaferri

Y a-t-il une image en particulier qui vous tient particulièrement à coeur ? Si oui, pour quelle(s) raison(s) ?

Peut-être celle-ci, qui signifie pour moi : « voyez-moi, je suis si proche. Je suis si semblable mais si différente ».

image de Carole Tagliaferri générée par IA intelligence artificielle
© Carole Tagliaferri
portrait en noir et blanc de la photographe Carole Tagliaferri
La photographe Carole Tagliaferri

Carole Tagliaferri : SiteInstagram


Mon royaume © Simon Biddie photographe monochrome amateur de l'année 2023

Monochrome Photography Awards 2023 - Découvrez les gagnants

Le prestigieux concours international de photographie Monochrome Photography Awards 2023 a dévoilé ses gagnants ! Cette année encore, de sublimes photographies en noir et blanc ont été proposées par des photographes du monde entier et sélectionnées par un jury d’exception. L’objectif de ce concours est de célébrer les visions monochromes et de mettre en lumière les talents du monde entier. Il est l’un des concours annuels les plus convoités par les amateurs comme par les professionnels.

Découvrez tout de suite les lauréats des grands prix Photographe Monochrome Professionnel de l’année 2023 et Photographe Monochrome Amateur de l’année 2023 ; ainsi que les gagnants de chaque catégorie. 

Prix Monochrome : Grand Prix 2023

Photographe Monochrome Professionnel de l'année 2023

Survivante d'une attaque à l'acide (portrait au Taj Mahal) © Érico Hiller grand prix monochrome photography awards 2023
An acid attack survivor (Portrait at the Taj Mahal) © Érico Hiller

Photographe Monochrome Amateur de l'année 2023

Mon royaume © Simon Biddie photographe monochrome amateur de l'année 2023
My kingdom © Simon Biddie

Abstrait

Gagnant dans la catégorie : Professionnel

Poésie du silence XXVI-7 © Roland Blum
Poetry of silence XXVI-7 © Roland Blum

Gagnant dans la catégorie : Amateur

Le pays des fées dans mon esprit © Creamy Shieung
Fairyland in my mind © Creamy Shieung

Architecture

Gagnant dans la catégorie : Professionnel

Future past © Mario Tarantino
Future past © Mario Tarantino

Gagnant dans la catégorie : Amateur

Paddy's wigwam © David Boam
Paddy's wigwam © David Boam

Conceptuel

Gagnant dans la catégorie : Professionnel

Jesters gender game © Austn Fischer
Jesters gender game © Austn Fischer

Gagnant dans la catégorie : Amateur

Dancing sand © Yichi Wang

Mode / Beauté

Gagnant dans la catégorie : Professionnel

A chinese minority girl © Xiayu(renee) Li
A chinese minority girl © Xiayu(renee) Li

Gagnant dans la catégorie : Amateur

Existence © Kishore Das
Existence © Kishore Das

Fine Art

Gagnant dans la catégorie : Professionnel

We are part of nature © Markéta Novak Leupoldová
We are part of nature © Markéta Novak Leupoldová

Gagnant dans la catégorie : Amateur

Vertigo © Maria Laura Borgognoni
Vertigo © Maria Laura Borgognoni

Paysages

Gagnant dans la catégorie : Professionnel

Dust-laden hooves : saga of the volcanic riders © Mahendra Bakle
Dust-laden hooves : saga of the volcanic riders © Mahendra Bakle

Gagnant dans la catégorie : Amateur

Prehistory © Phil Lewenthal
Prehistory © Phil Lewenthal

Nature

Gagnant dans la catégorie : Professionnel

Winter story © Bin Zhang
Winter story © Bin Zhang

Gagnant dans la catégorie : Amateur

Holding on © Mark Ditcham
Holding on © Mark Ditcham

Nu

Gagnant dans la catégorie : Professionnel

Monolith © Lukasz Spychala
Monolith © Lukasz Spychala

Gagnant dans la catégorie : Amateur

Silent © Yichi Wang
Silent © Yichi Wang

Photojournalisme

Gagnant dans la catégorie : Professionnel

Mud ball wrestling © Nguyen Dang Giang
Mud ball wrestling © Nguyen Dang Giang

Gagnant dans la catégorie : Amateur

The boy workshop © João Coelho
The boy workshop © João Coelho

Photomanipulation

Gagnant dans la catégorie : Professionnel

Yin © Bella Von Einsiedel
Yin © Bella Von Einsiedel

Gagnant dans la catégorie : Amateur

In the cross © David Gomez
In the cross © David Gomez

Portrait

Gagnant dans la catégorie : Professionnel

Survivante d'une attaque à l'acide (portrait au Taj Mahal) © Érico Hiller grand prix monochrome photography awards 2023
An acid attack survivor (Portrait at the Taj Mahal) © Érico Hiller

Gagnant dans la catégorie : Amateur

Anna-Lena © Claudia Wycisk
Anna-Lena © Claudia Wycisk

Street Photography

Gagnant dans la catégorie : Professionnel

Snowfall © Beata Zawrzel
Snowfall © Beata Zawrzel

Gagnant dans la catégorie : Amateur

Bend Banned © Serge Seva
Bend Banned © Serge Seva

Vie sauvage

Gagnant dans la catégorie : Professionnel

Our Kingdom © James Lewin
Our Kingdom © James Lewin

Gagnant dans la catégorie : Amateur

Mon royaume © Simon Biddie photographe monochrome amateur de l'année 2023
My kingdom © Simon Biddie

Pour chaque catégorie, le jury a sélectionné des images coup de coeur qui ont reçu la mention honorable. Découvrez les podiums et les mentions honorables de chaque catégorie directement sur le site officiel du concours.


Hunting shadows © Tommi Viitala

La photographie de rue contrastée de Tommi Viitala

Le photographe Tommi Viitala nous emporte dans son univers fait d’ombres et de lumières. Plongé dans des domaines créatifs depuis toujours, c’est aujourd’hui au travers de la photographie qu’il s’exprime. Inspiré par son pays, la Finlande, Tommi dévoile une photographie de rue faite de contrastes. Il joue avec les coins ombragés lors de journées ensoleillées, s’aventure dans les stations de métro et capture des silhouettes mystérieuses. À la recherche de scènes de vie spontanées et de belles lumières, Tommi Viitala crée et raconte une histoire visuelle aux teintes cinématographiques qui résonne en chacun.

Découvrez notre interview exclusive du photographe Tommi Viitala qui nous parle de sa série photo Hunting Shadows.

Hunting shadows © Tommi Viitala
Hunting shadows © Tommi Viitala

Pouvez-vous nous parler un peu de votre parcours et de la manière dont vous êtes devenu photographe ?

Je suis né en 1975 à Oulu, dans le nord de la Finlande, et je suis aujourd’hui basé à Helsinki, en Finlande. J’ai passé presque toute ma vie dans un domaine créatif. Mon dernier emploi est celui de producteur senior, où j’organise par exemple des tournages de vidéos et de photos, etc. J’ai également travaillé comme éclairagiste et graphiste. 

En ce qui concerne la Street Photography et l’influence de ma vie en Finlande, je parle souvent de la « mélancolie finlandaise » – il s’agit d’un concept selon lequel nous sommes classés depuis de nombreuses années comme le pays le plus heureux du monde, mais nous avons des côtés contrastés. Mon objectif est de capturer le côté calme et réfléchi du peuple finlandais – le meilleur exemple de la mélancolie finlandaise est peut-être le cinéma d’Aki Kaurismäki, qui est plein d’une morosité et d’une absence de joie indicibles. J’essaie de mettre en lumière ce paysage mental, en associant des images sobres à des gestes discrets pour évoquer cet aspect unique de la culture finlandaise.

En tant que photographe de rue, j’essaie de créer des histoires et de créer une histoire visuelle qui résonne avec les spectateurs à un niveau émotionnel profond, et la mélancolie finlandaise est un très bon arrière-plan pour cela.

Qu'aimez-vous dans la photographie de rue ?

J’aime la photographie de rue parce qu’elle se concentre sur la capture de moments quotidiens spontanés dans des lieux publics, documentant des scènes non scénarisées qui offrent un aperçu du monde humain. J’aime les surprises de chaque jour, il y a toujours quelque chose de nouveau qui arrive – juste au coin de la rue. Parfois, j’obtiens beaucoup de bonnes photos à publier, mais certains jours, je n’en ai aucune. Cela ne me dérange pas car c’est la nature même de la photographie de rue et je veux que cela reste amusant. J’ai toujours dit que si nous prenons cela trop au sérieux, nous perdons la créativité de la photographie de rue. C’est aussi un plaisir de rencontrer de nouvelles personnes lors des photowalks et de s’inspirer constamment des autres artistes. 

La photographie de rue est un genre photographique très polyvalent, car il existe de nombreux styles différents, comme les portraits de rue, la juxtaposition, la photographie en noir et blanc, etc. 

J’aime que la photographie de rue ne soit pas si techniquement orientée – la chose la plus importante est que vous soyez curieux et que vous vouliez voir votre environnement différemment de d’habitude. Nous avons dans le monde beaucoup de beauté et de détails autour de nous et parce que nous vivons dans un monde si occupé, beaucoup de gens les manquent. Et c’est ce que je veux souligner.

Quels sont les détails qui attirent votre attention et vous incitent à prendre la photo ? Réfléchissez-vous à l'avance aux photos que vous allez prendre ?

Je suis surtout mon intuition lorsque je me promène dans les rues. Je regarde les détails et je m’oriente vers les rues secondaires. Si je pars en voyage dans une autre ville, je peux m’inspirer un peu à l’avance de ce qui s’y trouve auprès d’autres photographes de rue. Je suis particulièrement attiré par les stations de métro, qui sont par exemple très nombreuses à Budapest, en Hongrie. 

Parfois, pendant la prise de vue, si je trouve un endroit agréable ou une très belle lumière, je vois déjà dans mon esprit la situation / l’image. Parfois, je retourne au même endroit plus tard et peut-être pour obtenir cette photo sous une lumière différente. 

D’un point de vue technique, je fais attention aux lignes directrices, au cadrage et à la composition, afin de créer des images visuellement convaincantes. J’utilise presque toujours la « règle des tiers » comme principe de composition lorsque je prends des photos.

Dans la plupart de vos images, les personnes sont photographiées à contre-jour, cachées dans les jeux d'ombre et de lumière. Pouvez-vous expliquer ce choix artistique ?

J’ai toujours aimé les contrastes, que ce soit en photographie ou dans la vie en général. Lorsqu’il fait beau, je recherche les ombres, etc. Ma photographie est axée sur la narration, car je souhaite souvent montrer une personne sous la forme d’une simple silhouette, en mettant l’accent sur ce qui l’entoure. L’histoire de la photo devient alors plus claire lorsque l’attention de la personne elle-même est fixée sur l’ensemble de la photo. J’accorde alors plus d’attention à la composition et aux couleurs.

C’est peut-être un peu comme la « mélancolie finlandaise » – j’aime les contrastes, plus le jour est ensoleillé, plus je recherche les ombres. De même, lorsque je vois des personnes sans expression, je commence à rechercher des émotions fortes et lorsque je vois une foule, je cherche cette personne solitaire dans cette foule.

Techniquement, comment prenez-vous vos photos ? Quelles sont les étapes du processus pour arriver au résultat final ? Quel matériel utilisez-vous ?

J’utilise presque toujours l’appareil photo Fujifilm X100f lorsque je prends des photos, car j’aime particulièrement sa petite taille et parce que c’est un appareil photo plutôt discret comparé, par exemple, aux appareils photo reflex, etc.

Souvent, lorsque je marche dans la rue, je vois déjà la situation que j’aimerais photographier – par exemple, une personne dans une certaine lumière ou au coin d’une rue, etc. Mais je prévois beaucoup de situations dans mon esprit. La patience étant l’une des caractéristiques d’un photographe de rue, j’attends que la bonne personne arrive ou que la situation se produise à ce moment-là. Lorsque je prends une photo, j’essaie déjà de la composer dans mon esprit. En outre, je considère mes images comme « prêtes », pour ainsi dire, c’est-à-dire après le post-traitement. C’est pourquoi je ne me soucie pas vraiment de ce que j’ai pris à ce moment-là, mais je l’examinerai de plus près plus tard, chez moi, et j’essaierai de la rendre conforme à ma vision.

Je dis souvent que « l’imperfection fait la photo » et cela signifie que je ne veux pas que mes photos soient trop claires, techniquement parfaites, etc. – je veux qu’il y ait de petites imperfections et peut-être un peu de flou parce que c’est comme ça dans la vie, ce n’est jamais parfait.

Hunting shadows © Tommi Viitala
Hunting shadows © Tommi Viitala
portrait du photographe Tommi Viitala
Photo: Samuli Vienola

Tommi Viitala : SiteInstagram


balade photo passages parisiens proposée par Graine de Photographe

Nouveau - Graine de Photographe vous emmène en balade photo

Qui dit retour progressif des beaux jours dit retour des balades, des promenades et des après-midi plein air. Pour combiner vos sorties du week-end à Paris et votre passion pour la photographie, Graine de Photographe lance ses balades photo dans la capitale ! L’occasion parfaite de (re)découvrir Paris, ses quartiers mythiques et ses coins pittoresques et d’affûter son regard. De passage dans la capitale ou parisien.ne dans l’âme, nos parcours vous feront voir Paris autrement. Vous êtes las de ne jamais prendre le temps de vous arrêter, d’avancer toujours d’un pas pressé ? Nos photographes professionnels vous aiderons à lever les yeux et contempler tout le charme de la ville.

graine de photographe propose des balades photo à paris

Accompagnés de l’un.e de nos photographes professionnel.le.s, équipés de votre smartphone, appareil photo numérique ou appareil argentique, participez à l’une de nos balades photo. Plusieurs parcours sont proposés en fonction de vos envies ! (re)Découvrez des quartiers parisiens emblématiques et capturez l’essence même de Paris à travers votre objectif tout en bénéficiant d’une ambiance détendue et conviviale. Accessibles à tous, grands marcheurs ou promeneurs du dimanche, nos balades photo sont pensées comme une expérience enrichissante et inspirante pour tous les amateurs de photographie passionnés par la beauté de Paris qui souhaitent pratiquer.

Balade photo Passages Parisiens

Découvrez les trésors cachés de la capitale lors d’une balade photo immersive dans les passages parisiens. En compagnie de notre photographe pro, vous arpenterez les passages emblématiques de Paris tels que la célèbre Galerie Vivienne ainsi que les galeries discrètes pleines de charme. Les élégantes boutiques et l’architecture majestueuse de certains passages ne vous laisseront pas indifférent.

balade photo passages parisiens proposée par Graine de Photographe

Balade photo au Père Lachaise

Lieu emblématique de la capitale, lancez-vous dans une balade photo à travers les plus belles et les plus curieuses tombes du Père Lachaise. Laissez-vous emporter par l’atmosphère du lieu et guider par la photographe professionnelle tout au long de la balade. Parcourez les allées du mythique cimetière du Père Lachaise à la découverte de tombes incroyables et surprenantes. De la poésie d’Oscar Wilde à la passion de Victor Noir, chaque sépulture raconte une histoire unique à capturer à travers votre objectif.

balade photo au cimetière du père lachaise à paris proposée par Graine de photographe crédit photo Roxana Albu-mercié
© Roxana Albu-Mercié

Balade photo aux Buttes Chaumont et dans le quartier de la Mouzaïa

Profitez d’une balade photo au coeur de l’un des poumons verts de la capitale et ses quartiers mythiques. Après une escapade dans la Mouzaïa, quartier aux maisons colorées et aux ruelles pittoresques, explorez les Buttes Chaumont avec notre photographe. Le parc parisien vous donnera l’impression de ne plus être à Paris, loin du brouhaha et de l’intensité de la ville. Direction ensuite la Butte Bergeyre pour profiter d’un coin moins connu et tout aussi charmant pour prendre de superbes photos.

balade photo aux buttes chaumont proposée par graine de photographe crédit photo sabrina budon
© Sabrina Budon

Calm Waters, Into the blue © Soo Burnell

Into the blue, la nouvelle série photo de la photographe Soo Burnell

En 2019, nous vous parlions pour la première fois de la photographe Soo Burnell et de sa magnifique série Poolside, réalisée dans des piscines d’exception. Séduits par la composition et les tons pastels de ses images, nous avions souhaité en apprendre plus sur son parcours et son travail. Avec sa nouvelle série, Into the blue, Soo Burnell nous dévoile des images à la composition parfaite, à la mise en scène subtile et minimaliste et aux doux tons bleus. La photographe écossaise nous emporte ainsi une nouvelle fois dans ces piscines à l’architecture graphique, mythique pour certaines, et à l’atmosphère douce et apaisante.

Découvrez tout de suite notre interview exclusive de la photographe Soo Burnell à propos de sa série Into the blue.

Calm Waters, Into the blue © Soo Burnell
Calm Waters © Soo Burnell

Pouvez-vous nous parler un peu de cette série photo ? Comment vous est venue l'idée et l'envie de la réaliser ? 

J’ai découvert la beauté de l’architecture incroyable des piscines d’Édimbourg, ma ville natale, lors d’un tournage à Glenogle, une piscine victorienne située en plein cœur de la ville. À l’époque, je pensais qu’il s’agirait d’un projet ponctuel. Mais il s’est avéré être l’inspiration pour ma série Poolside, photographiant d’abord une collection de piscines victoriennes à Édimbourg avant de l’étendre à d’autres lieux à travers le Royaume-Uni, puis à Paris. 

En 2018, j’ai rencontré une charmante Française lors de l’une de mes expositions à Édimbourg et elle m’a parlé de l’incroyable piscine Molitor. Nous avons longuement parlé de l’histoire de la piscine, et lorsque j’ai commencé à me documenter sur le sujet, je suis tombée amoureuse. C’est en faisant des recherches sur le Molitor que j’ai également trouvé des photos de la Butte aux Cailles, et je n’ai pas pu m’enlever ces images de la tête. C’est ce qui a déclenché le projet Into the blue, car j’ai pensé qu’il serait passionnant de réaliser une série sur les magnifiques piscines de Paris.

D'où vient votre intérêt pour l'eau et les piscines ? 

Cela remonte à mon enfance. Glenogle est la piscine dans laquelle j’ai appris à nager lorsque j’étais enfant. Je m’y rendais pendant les vacances d’été. J’ai passé des années à sauter dans cette piscine sans prêter attention à l’espace lui-même – aux hauts plafonds et aux rangées de vestiaires entourant la piscine, ainsi qu’à l’échelle et à la grandeur du bâtiment. Enfant, c’était quelque chose d’amusant ; il s’agissait d’être dans l’eau. 

En y retournant des années plus tard, j’ai été fascinée par l’architecture et cela m’a donné envie de découvrir d’autres piscines. Mon travail explore ma passion pour l’architecture et la composition, capturant la géométrie frappante ainsi que les proportions dramatiques et l’atmosphère de chaque espace individuel.

Barefoot at the Pool © Soo Burnell
Barefoot at the Pool © Soo Burnell

Comment décidez-vous de l'endroit à photographier ? Quels sont les détails qui vous attirent dans une piscine ? 

Chaque piscine a sa propre identité, qui est parfois liée à l’emplacement et à l’histoire d’une piscine spécifique; qu’elle se trouve dans un bâtiment historique avec de riches détails intérieurs, ou dans un espace vraiment contemporain où l’utilisation de matériaux intéressants et la lumière naturelle sont primordiales. Tout commence toujours par l’architecture, avec la forme spectaculaire de chaque espace et la symétrie. Mais je suis également attirée par la palette de couleurs, qui se retrouve dans certains détails tels que le carrelage ou la signalisation autour des piscines. 

Qui sont les modèles que vous photographiez ? Comment les guidez-vous ? 

J’ai travaillé avec les mannequins de cette série de photos, Delphi et Drew, ainsi qu’avec mon assistante Jos, sur un certain nombre de prises de vue maintenant. Ils comprennent vraiment mon travail. Nous sommes tous basés en Écosse et nous voyageons ensemble pour les prises de vue. Cette expérience de travail en étroite collaboration m’aide beaucoup lorsque nous sommes sur place, car ils comprennent où je veux en venir, en termes d’ambiance que je cherche à capter et d’approche de la composition de chaque image. Nous travaillons vraiment bien ensemble et nous nous amusons beaucoup lors de ces prises de vue.

Quelles émotions ressentez-vous lorsque vous prenez ces photos ? 

Je suis toujours attirée par le calme – le calme de l’eau, la façon dont la lumière se déplace et change dans un espace et le sentiment de calme que cela crée – et c’est ce que je veux transmettre dans mes photos. C’est ce que je ressens lorsque je travaille, lorsque je suis dans chaque espace et que je réfléchis à la composition, aux détails et à la lumière. Je voulais capturer ce calme et cette tranquillité.

Days Like This © Soo Burnell
Days Like This © Soo Burnell

Soo Burnell : SiteInstagram