Le talentueux photographe Fabien Voileau nous fait l’honneur de faire partie des ambassadeurs de notre Concours Photo Talents Graine de Photographe 2020. Composée de diptyques construits autours de jeux d’oppositions, découvrez la poétique série qu’il nous fait découvrir pour l’occasion.

 

L’année dernière, nous vous faisions découvrir sa très belle série Middle East, réalisée en Israël et en Palestine. Aujourd’hui, Fabien Voileau nous fait le plaisir de compter parmi les trois ambassadeurs de notre Concours Photo Talents Graine de Photographe 2020. A ce titre, vous pourrez prochainement découvrir ses photos exposées dans notre galerie sur l’île Saint-Louis à Paris.

Amoureux de la beauté des grands espaces, mais également de l’intime que recèle les portraits, son univers, à la croisé des genres, se cristallise dans les jeux d’oppositions qu’il laisse transparaître à travers ses photos. Au détour de l’interview que nous avons réalisée pour l’occasion, découvrez la poétique série de diptyques qu’il nous présente :

la poésie photographique de Fabien Voileau
© Fabien Voileau
  • Fabien Voileau, comment as-tu débuté la photo ?

Doucement, quand j’étais ado avec un Kodak APS multi-formats. Bien plus sérieusement à la vingtaine, autant dans l’envie que dans la pratique. Pour résumer, le numérique n’existait pas à mes débuts, donc oui, je ne suis plus tout jeune (rires) !

  • On pourrait qualifier ton style comme étant à mi-chemin entre de la street et du reportage, qu’en est-il pour toi ?

En effet, on pourrait le résumer ainsi. Mais également comme de la street poétique ou encore du portrait de grands espaces.
Ces superpositions de qualificatifs ou de définitions résonnent avec les oppositions qui sont en moi et donc dans mes images. La série présentée ici explicite ce jeu d’oppositions.

  • A ce propos, comment vois-tu ces deux styles (ou disciplines) photographiques ?

Très simplement. La street photography n’est qu’instinct pur. Le reportage aussi, bien sur, mais le cadrage vient créer l’image. D’où l’utilisation du 35mmfocale la plus proche de l’œil humain, qui permet d’induire davantage d’immersion dans les images.

  • Quelles sont tes inspirations ?

La discipline photographique m’importe peu. Seul l’histoire que me propose l’image la rend inspirante ! Et ce qu’il s’agisse d’une photo de mode ou une nature morte. Si je dois donner des noms, je dirais Christopher AndersonDarren McDonald, ou Marc Cohen.

la poésie photographique de Fabien Voileau
© Fabien Voileau
  • Tes compositions sont particulièrement soignées, aussi j’aimerais savoir quel conseil tu donnerais à quelqu’un ayant du mal à faire « parler » ses images ?

Je donnerai le seul et unique conseil qui m’a été donné il y’a 12 ans par Keno, un photographe Nantais de talent : « Prend une focale, et ne la change pas, cela signera tes images ». Je rajouterai que cela forme l’œil à la contrainte d’utiliser pendant un moment une seule focale, en plus de venir signer vos images. Une focale fixe est l’idéal. J’ai fait mes gammes avec un 50mm à 100€ !

  • Tu vas exposer certaines de tes photographies pendant l’exposition Talents grainedephotographe. com 2020 du 11 mai au 11 juin prochain. Quelles sont tes impressions ?

Je suis très heureux de participer à ce projet et j’ai hâte de découvrir l’ensemble des images exposées !

la poésie photographique de Fabien Voileau
© Fabien Voileau
la poésie photographique de Fabien Voileau
© Fabien Voileau
la poésie photographique de Fabien Voileau
© Fabien Voileau

Fabien Voileau – SiteInstagram

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