©Xavier Piron

Originaire de Wavre en Belgique, Xavier Piron est un jeune photographe indépendant de talent. S’il nous confie principalement gagner sa vie grâce à la photographie d’événements et de hockey sur gazon, ce globe-trotter se construit depuis plusieurs années une très belle collection de photos de voyage, mais aussi et surtout de photographies animalières.

Des Etats-Unis à la Nouvelle-Zélande, en passant par la Namibie, l’Afrique du Sud et le Botswana, dont il revient tout juste, Xavier parcours le monde avec l’envie de nous faire partager ses découvertes et son émerveillement.

Amoureux des animaux, c’est tout naturellement qu’il prend un plaisir particulier à observer et photographier nos amis les bêtes. C’est d’ailleurs en photographiant la faune sous-marine qu’il débute dès l’âge de douze, bien avant de savoir qu’il ferait de sa passion son métier.

©Xavier Piron
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– Parlez-nous de vous, quel est votre parcours ?

Je m’appelle Xavier, j’ai 29 ans et je viens de Wavre, pas très loin de Bruxelles. J’ai terminé mes études de photographie à l’Inraci, à Bruxelles justement où j’ai eu la chance de pouvoir encore développer de l’argentique. Ensuite, je me suis un peu perdu en chemin pour finir par me mettre photographe indépendant. Plusieurs clients me demandaient si je serais capable de faire une vidéo de leurs événements alors j’ai donc fait 3 ans en audiovisuel à l’Ifapme, à Bruxelles également. Tout en restant indépendant.
Au terme de ces études j’ai beaucoup voyagé et c’est la que j’ai commencé la photographie animalière et où j’ai réellement pu commencer ma bibliothèque de photos de paysage. De retour, j’ai eu l’idée de vouloir guider et de faire des workshops photo à l’étranger. Pour l’instant, je termine ma formation en tourisme pour essayer de devenir guide photo privé.

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– Pouvez-vous nous dire quelques mots sur votre rapport à la photographie de paysage / animalière ?

J’aimerais le faire de manière régulière, mais pour l’instant c’est occasionnel. Pour gagner ma vie je fais des photos de hockey sur gazon/sport ou d’évènements. J’ai toujours fait de la « photo de paysage », en vacances surtout et ça s’est amélioré naturellement au fil des années.
La photographie animalière c’est une autre histoire. J’en fais depuis tout jeune, en fait au début j’ai commencé avec de la photographie animalière sous-marine. Mes vacances étant axées sur la plongée, je ne voyais que rarement des animaux sauvages en dehors de l’eau. Dès l’âge de 12 ans, avec un argentique encore à l’époque, j’ai commencé à photographier la faune sous-marine pour terminer avec mon caisson actuel : j’ai un Canon 550D avec 2 flashs Sea&Sea avec soit mon 8-15mm ou alors mon 105 macro.
Ensuite, j’ai commencé à voyager sans plonger et j’ai découvert une autre faune. En Australie d’abord, ce pays est un vrai zoo ! Chaque jour j’avais la chance de croiser des animaux, des plus petits comme des fourmis géantes aux plus grands du style chevaux sauvages, aigles, kangourous, etc… Et j’ai souvent été aux Etats-Unis où c’est un vrai régal pour photographier les bisons, cerfs, ours, etc… Cette année j’ai voulu me faire un portfolio « faune ». Donc, pour étoffer cette partie, j’ai été en Afrique faire de la photographie animalière. J’ai traversé l’Afrique du Sud, le Botswana, la Namibie et une pointe au Mozambique pour voir les baleines.

©Xavier Piron
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– Qu’est ce que vous aimez le plus dans la photographie de paysage / animalière ?

Dans la photographie de paysage j’essaye tout simplement de rendre la beauté de la nature. Je retouche relativement peu mes photos par rapport à certaines photos que je vois parfois passer sur des sites ou magazines ! Pas tout le monde a conscience de la beauté de notre planète. Et je cherche, de la plus simple manière possible, à faire voyager les gens.
La photographie animalière c’est là où je prends vraiment mon pied ! De base je suis dingue d’animaux, et j’adore les observer. Mais il y a dans la photographie animalière quelque chose qu’il n’y a pas dans toutes les catégories et que je retrouve également dans le sport. C’est la vitesse (de photographier) et l’inconnu. Souvent une rencontre avec un animal se joue à rien : on se lève un peu plus tard, on fait demi-tour à un moment, on ne sait pas pourquoi, on change les plans pour le bivouac, etc… A quelques minutes près on rate l’animal, mais on verrait peut-être autre chose, c’est ça les animaux sauvages !
Quand on va au Grand Canyon pour faire des photos, certes on ne sait pas prévoir le temps, ni la lumière. Mais le Grand Canyon est là, ce n’est pas une surprise, on sait à quoi s’attendre. Quand on part sur de l’animalier, on ne sait pas quelles photos on aura à la fin de la journée. Il y a cette excitation que je n’ai pas quand je fais d’autres photos. Rouler en Namibie et croiser une caracal qui traverse la route, sur un naviguer au Mozambique à photographier des baleines qui sautent hors de l’eau avec un 600 mm à main levée sur un zodiac et des vagues de 2 mètres, approcher des coyotes à 30 mètres en train de manger dans la neige par -20°C et sentir sa cagoule geler sur son visage… Souvent ces rencontres ne durent que quelques minutes, voir secondes et il faut avoir les bons réglages, et bien cadrer. Une vraie bouffée d’adrénaline !

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