La galerie Graine de Photographe est heureuse d’accueillir l’exposition Chromie du photographe SergDady, aka Adrien Lahaye, représenté par Sails & Rods, jusqu’au 11 septembre 2024. Alors que la cérémonie d’ouverture est désormais dans moins d’un mois, les Jeux Olympiques de Paris s’apprêtent à investir la capitale. Pendant plusieurs semaines, attendez-vous à vibrer au rythme du sport ! Emblématique des sports estivaux, le surf est au coeur de notre nouvelle exposition. Tandis que les épreuves de surf se produiront à Tahiti sur la célèbre vague de Tehupo’o, laissez-nous vous mettre dans l’ambiance avec les superbes photographies de surf du photographe SergDady.
Soirée de clôture de l’exposition en présence de l’artiste le jeudi 5 septembre à partir de 18h30.
La série Chromie du photographe SergDady a pris place dans nos locaux parisiens jusqu’au 11 septembre 2024. Le photographe sublime la discipline sportive et les surfeurs, les photographiant au plus près de la vague dans un environnement extraordinaire baigné de lumières saisissantes. L’océan fait partie intégrante du travail photographique de SergDady, qui ne fait plus qu’un avec lui. Vous pouvez retrouver des tirages d’Adrien à la vente sur le site de la galerie en ligne Sails & Rods.
Pour être présent.e lors de la soirée de clôture en présence de l’artiste, réservez dès maintenant votre invitation gratuite.
Afin d’en apprendre plus sur le photographe SergDady et sa série Chromie, découvrez notre courte interview exclusive.
Peux-tu nous dire quelques mots sur ton parcours et tes débuts en photographie ?
Je viens du dessin, avec une approche graphique assez soutenue. J’ai fais une fac d’art et de cinéma à Bordeaux. J’ai toujours été attiré par le mouvement du Fauvisme et son audace dans les recherches chromatiques.
Mes débuts en photographie se sont faits au lycée, mes premières expositions, premiers concours… J’utilisais le matériel de mon père. Venant du dessin, la composition et les couleurs sont à mon sens deux choses essentielles pour raconter correctement une prise de vue.
Mes premiers pas dans la photo étaient autour du questionnement. J’ai à coeur de questionner le spectateur, le bousculer, avec beaucoup d’abstrait. J’essayais de montrer le beau dans le sale, le « moche », ce qu’on ne voit pas ou qu’on ne veut pas montrer. Le but était de révéler, étonner mon public. Je garde une trace de ce penchant encore aujourd’hui. J’aime révéler un outsider. Les gens sont souvent surpris de savoir que mes photos viennent de Charente-Maritime.
J’ai continué la photo en reportage lors d’une mission humanitaire en République Dominicaine après les ouragans. J’avais 19 ans, c’était la première fois que je mettais de l’humain dans mes photos.
Par la suite, j’ai continué dans le portrait. Puis s’en vient une pause de 5 ans, je devient papa et j’effectue un changement de cap. Je mets mes compétences au service de la maison Hermès. Cette expérience, aussi belle soit elle, m’emmène trop loin de la photo, de ma famille et de l’océan. En 2019, je commence une nouvelle page blanche et je reprends mon activité de photographe en arrivant à Royan.
D'où vient ton intérêt pour la mer et le surf ?
J’ai grandi en partie sur le bassin d’Arcachon. La mer, c’est d’abord l’océan, les plages du nord des Landes et quoi de mieux pour vivre l’océan que le bodysurf puis le surf. Pour comprendre l’océan, le surf est un moyen parfait. On décrypte, on analyse et on encaisse. L’océan devient un personnage, avec ses différents caractères. Parfois accueillant parfois repoussant, et parfois les deux à la fois. Il y a aussi un phénomène d’addiction.
Techniquement, comment réalises-tu tes photos ? Par quelles étapes créatives passes-tu pour obtenir le résultat final ?
Comme pour le dessin, où j’aime utiliser plusieurs stylos, la photographie c’est pareil. Pour chasser les meilleurs moments de la journée, il faut être mobile et adaptable. J’utilise un reflex ou l’argentique quand je suis à terre, un drone pour les prises de vues aériennes et un caisson étanche pour être dans les vagues. Chaque photo est une prise, une capture. Ce moment figé est couplé à une ambiance, un ressenti. C’est en postprod que je vais travailler l’image pour faire ressentir au spectateur l’ambiance de cet instant.
Y a-t-il une photographie, exposée chez Graine de Photographe, qui te tient particulièrement à coeur ? Si oui, pour qu'elles raisons ?
Cette photo représente pour moi l’allégresse. Simon est seul dans l’eau. Le soleil n’a pas encore passé la dune, les couleurs sont présentes mais personne d’autre sur des kilomètres de côte n’est là pour les apprécier. Ce matin là, personne n’a cru aux conditions de surf pourtant exploitables. Personne, sauf nous et la faune.
Le drone en action prend la trajectoire d’une mouette croisant celle de Simon, seul sur la vague. Ce sentiment d’être seul au monde et de pouvoir partager ce moment privilégié.
Pour être présent.e lors de la soirée de clôture en présence de l’artiste, réservez dès maintenant votre invitation gratuite.