Moving Still de Lois Greenfield

Moving Still : l'ouvrage regroupant le travail sur le mouvement de Lois Greenfield

Cela fait 35 ans que Lois Greenfield travaille sur le mouvement dans la photographie. Elle s’intéresse plus particulièrement aux mouvements des danseurs. Elle a d’ailleurs photographié certains des plus grands danseurs au monde !

Moving Still de Lois Greenfield
© Lois Greenfield

Ce qui l’inspire, c’est la possibilité de suspendre le temps afin de montrer ce que l’on ne peut voir à l’œil nu.

La photographe a commencé sa carrière en tant que photo-journaliste. Elle couvrait les mouvements des danseurs pour le Village Voice entre 1973 et 1990. Elle a ensuite décidé d’ouvrir son propre studio photo pour jouir d’une plus grande liberté, notamment au niveau des lumières. Ainsi, elle pouvait également se concentrer à construire un réel échange entre elle et les danseurs qu’elle photographie.

Lois Greenfield fait aussi des affiches pour des troupes de danseurs ainsi que des photos commerciales.

Aujourd’hui, elle propose des workshops et des conférences.

Son approche unique du mouvement humain a influencé toute une génération dans le domaine.

Lois Greenfield : Site internetInstagram

À LIRE AUSSI :


La culture skateboard dans les années 1970 par Hugh Holland

La culture du skate dans les années 70 par le photographe Hugh Holland

Après avoir passé son enfance dans l’Oklahoma, Hugh Holland s’établit à Hollywood Ouest, en vue de construire une carrière d’antiquaire restaurateur. Il n’a alors pour seule expérience photographique un job étudiant dans un laboratoire photo. Ce n’est que dans sa vingtaine, au retour d’un voyage en Espagne, qu’il se prend de plus en plus au jeu de la photographie argentique. Il se construit une chambre noire et se met à photographier tout ce qu’il voit, à la recherche du sujet idéal.

C’est en 1975, au détour d’une balade sur le Laurel Canyon Boulevard, le boulevard principal de Los Angeles, qu’il rencontre ses premiers skateurs. Subjugué par la beauté de leurs mouvements, Hugh Holland su qu’il venait de trouver les sujets qu’il recherchait.

N’étant lui-même pas skateur, le photographe s’est néanmoins pris de passion pour ce sport et passe 3 années à documenter l’essor de ce mouvement qui deviendra rapidement mondial.

Photo de skate par Hugh Holland
Sidewalk Surfer, Huntington Beach 1976 – Photo : Hugh Holland

.
A cette époque, la Californie connaît une sécheresse incroyable, laissant les bassins de piscines vides, à la plus grande joie des skateurs. Les photos de Hugh Holland apportent un regard passionné de cette jeunesse blonde, aux corps musclés, skatant parfois nus pieds sans aucunes protections dans les quartiers de Los Angeles, Venice Beach ou encore San Francisco.

Quelques années plus tard Hugh Holland dévoile ses clichés dans « Locals Only » un livre de 84 pages. Le photographe sera par ailleurs présent le jeudi 18 novembre de 18h à 20h pour la signature de ses livres chez Colette et ses photos seront exposées sur le stand de la galerie M+B à Paris Photo.

La culture skateboard dans les années 1970 par Hugh Holland
Canyon Sunset Ride, Hollywood Hills 1975 – Photo : Hugh Holland

.

Dog Day Down, Kenter Canyon Elementary (No. 56) 1976 - Photo : Hugh Holland
Dog Day Down, Kenter Canyon Elementary (No. 56) 1976 – Photo : Hugh Holland

 

Hugh Holland : son site internet et d’autres photos sur sa galerie M+B Photos

À LIRE AUSSI :


urbex Niki Feijen

Photos d'URBEX par Niki Feijen

urbex Niki Feijen
L’hôtel en Allemagne © Niki Feijen

Niki Feijen est un photographe allemand qui a parcouru le monde à la recherche d’endroits abandonnés à photographier.

Le photographe ayant déjà sorti un livre intitulé « Disciple of Decay » nous révèle maintenant sa série « Frozen ».

Constitué de manoirs, établissements psychiatriques et églises abandonnées, son projet lui a pris un an et demi.

Il dit avoir beaucoup utilisé Google Earth afin de situer au mieux les endroits qu’il devait visiter et avoir laissé le reste au hasard. « Environ 20 % des lieux visités sont réellement abandonnés ».

Privilégiant la sûreté, Niki Feijen dit avoir toujours été accompagné par 3 à 4 personnes pour visiter les ruines en toute sécurité.

L’endroit l’ayant le plus impressionné fut un hôtel abandonné en Allemagne. Détruit par un incendie il y a plusieurs années, il émanait de l’hôtel une ambiance particulière « sortie d’un film de Tim Burton » dit Niki Feijen.

 

Découvrez les photos de la série Frozen dans la galerie ci-dessous

Niki Feijen
Le photographe Niki Feijen

 Niki Feijen : Facebook 

À LIRE AUSSI :