Zack Seckler est né à Boston. Après avoir étudié la psychologie à l’Université de Syracuse, il part seul en voyage dans le nord de l’Inde avec un petit appareil photo compact. C’est au cours de ce voyage que naît son amour pour les arts visuels. A son retour aux Etats-Unis, il suit des cours de photographie dans la prestigieuse Newhouse School. Une fois diplômé en 2003, il commence à travailler en tant que photo-journaliste, mais dès 2008 il se lance dans des projets publicitaires en parallèle de ses projets personnels artistiques.
Sa première série, Botswana, a été photographiée en 2009. Présent dans le pays dans le cadre d’un contrat, Zack Seckler demande conseil à son client pour occuper ses journées libres. Il est alors introduit auprès d’un pilote avec qui il survole finalement le désert de sel au nord du pays dans un appareil ultra-léger : “c’était juste moi et le pilote, assis l’un à côté de l’autre, nos genoux se touchant pratiquement. Il n’y avait pas de vraie porte, pas de fenêtres, uniquement un pare-brise, un moteur et des ailes”.
Ce n’est qu’en novembre 2015, soit 6 ans plus tard, que l’artiste s’envole de nouveau dans les airs pour photographier. Zack fait alors cap au sud de l’Islande d’où il reviendra avec de sublimes images offrant un point de vue bien différents de ces paysages nordiques sauvages.
Aux volcans et glaciers qui symbolisent désormais l’Islande dans l’imaginaire collectif, se substituent les photo aériennes oniriques de Zack Seckler. Des tableaux aux nuances bleues glacées, le photographe nous plonge dans un univers que l’on pourrait croire imaginaire mais dans lequel otaries, lions de mer et oiseaux marins viennent nous rappeler qu’il s’agit bien de notre planète Terre.
Ses photographies abstraites nous offrent une perspective extraordinaire de certains des endroits les plus reculés et difficiles d’accès de la planète :
« Entre 15 et 150 mètres, les paysages survolés oscillent entre le réel reconnaissable et l’abstrait. C’est exactement ce qui m’attire vers ce fil où l’on se balance entre réalité et abstraction » – Zack Seckler.
En évitant délibérément l’horizon et en photographiant le plus souvent depuis la fenêtre de l’appareil suivant un angle perpendiculaire au sol, Zack renforce le sentiment de désorientation qui se dégage de ses prises.
« Être dans cet avion vous permet de voir le monde depuis une perspective complètement différente et largement cachée du regard humain. D’une certaine façon cette vue simplifie les paysages tout en révélant leur complexité. Il s’agit de notre planète, mais également d’un nouveau monde. Cette expérience est puissante, et j’espère qu’une partie de ce sentiment se transmet à travers mes photos » – Zack Seckler.
Zack Seckler : Site – Instagram
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