Conseils : Comment faire un album photo de qualité ?
Comment réaliser un album photo ? Voici une des grandes questions des adeptes de la photographie ! Après avoir déclenché maintes et maintes fois votre appareil, les photos de vos proches et voyages se perdent sur votre carte mémoire ou téléphone.
Il n’y a pas de secret, pour valoriser vos images ; et éviter qu’elles ne disparaissent en même temps que votre disque dur qui vient de rendre l’âme sans raison ; ils faut les imprimer !
Alors, pour sublimer une belle image, un tirage c’est bien, mais pour partager une expérience un album c’est l’idéal !
Voici donc nos quelques conseils pour réaliser un album photo de qualité :
- Définir le sujet de son album photo
- Trier ses photos
- Bien choisir son outil de création
- Personnaliser son album photo
Définir le sujet de son album photo
Réaliser un livre photo, c’est raconter une histoire. C’est garder le souvenir de ce voyage, cet évènement en famille… Consacrez votre album à une période ou un événement particulier. Il vous sera ainsi plus facile et plaisant de vous replonger dans ce souvenir !
Trier ses photos
Surement la partie la plus fastidieuse dans la création d’un livre photo. Sur le moment vous avez adoré immortaliser ces instants ; mais une fois devant votre ordinateur, force est de constater que vous avez en tout 1250 images ; dont 50 de ce sublime coucher de soleil sur la dune !
Bien choisir son outil de création
Si le tri des photos est une part importante du travail, le choix de l’outil pour créer votre album photo est tout aussi essentiel. En effet, vous allez passer du temps sur celui-ci. Il est donc important de bien le choisir. La marque CEWE – leader européen de l’impression photo et spécialisé dans les objets photo personnalisés – propose un large choix de format d’album photo. Son logiciel de création, que vous pouvez télécharger sur votre ordinateur ou utiliser directement sur le site ou depuis l’application, est vraiment simple d’utilisation.
Personnaliser son album photo
Maintenant à vous de jouer ! Avec CEWE vous pouvez tout personnaliser de A à Z ! Le format, les couleurs, le papier, la couverture, la reliure… Créer l’album qui vous ressemble en tous points et qui correspond au souvenir que vous voulez garder.
Vous manquez parfois d’inspiration pour gâter vos proches ? Anniversaires, Pâques, fête des mères, fête des amis… Et si vous optiez pour l’originalité et la personnalisation de vos cadeaux ? Nous sommes prêts à parier qu’un album photo d’un souvenir en commun, d’un voyage entre amis, d’une réunion de famille ; sera le cadeau inoubliable qui comblera vos proches !
CEWE c’est aussi un large choix de supports pour imprimer vos plus belles photos ! Une tasse de café pour penser à vos proches dès le matin, une coque de téléphone pour les avoir toujours avec vous, un puzzle de votre paysage préféré… Et bien plus encore selon votre créativité !
Plus qu’un objet, un album photo, ce sont des souvenirs et des émotions !
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Photographier la ville, chercher la créativité par la série
Extrait du livre « Serial Photographer » d’Éric Forey, publié aux éditions Eyrolles
En photographie, comme dans toutes les disciplines artistiques, s’imposer des contraintes techniques peut se révéler un carburant incroyable pour la créativité. Travailler en série également, car la série permet d’aiguiser son regard, de passer du stade de la rencontre fortuite avec son sujet à celui de la recherche, laquelle vous emmènera ailleurs, plus loin. Le milieu urbain est pour cela un formidable terrain de jeu.
Mais est-il possible de faire une série à partir d’un seul et même sujet, par exemple un élément architectural unique ? Et comment faire ?
Cela faisait un moment que je souhaitais me rendre à Genève pour photographier un escalier de parking public, d’une superbe couleur jaune. J’en avais déjà vu quelques photos, et l’idée était bien entendu de ne pas faire les mêmes. Tant d’attente avait aussi fait naître en moi l’envie de réaliser une série – envie assez floue, car je ne connaissais des lieux que quelques fragments repérés sur de rares images, et je ne savais pas encore si j’allais créer une série autour de cet escalier ou l’intégrer dans une série de photos d’escaliers déjà en cours.
Une fois sur place et après plusieurs prises de vue, j’ai réalisé qu’à cause de la configuration des lieux il était compliqué d’obtenir des photos vraiment différentes les unes des autres, avec toujours cette contrainte d’essayer d’éviter de refaire celles des autres photographes. Le jaune vif et uni des murs allait m’apporter la solution : je savais qu’il me serait assez facile, sur de telles surfaces, de changer les couleurs au post-traitement sans que cela n’apparaisse trop artificiel.
J’ai donc varié quelque peu les angles (dans la mesure du possible), puis utilisé mon logiciel de post-traitement pour sélectionner toute la partie jaune et jouer sur les couleurs. J’ai facilement obtenu de l’orangé, du vert et du rouge ; ces couleurs très tranchées m’ont permis d’enrichir la diversité des prises de vue de base. J’avais matière à continuer quelques approches colorimétriques supplémentaires, mais j’ai estimé que, compte tenu de la vibrance des couleurs utilisées, quatre photos seraient suffisantes pour cette série, sous peine d’overdose.
D’autres approches sont envisageables, et très faciles à aborder en milieu urbain. Pour la série suivante, le sujet est un ensemble de deux gymnases dans une ville de Haute-Savoie. Il y a là une possibilité d’alterner les angles plus aisément. Je me suis donc attaché à réaliser une série de quelques photos en changeant nettement les points de vue. De surcroît, la personnalité de ces bâtiments est assez forte pour supporter des variations d’environnement météorologique, je suis donc revenu photographier ce bâtiment à plusieurs reprises pour pouvoir profiter de ciels très différents, du ciel estival le plus parfaitement bleu jusqu’au ciel d’orage, en passant par diverses palettes. Ici, je n’ai pas trouvé la fantaisie dans le traitement de mes photos mais dans les angles de prise de vue et la diversité climatologique – ce qui, vous en conviendrez, aurait été plus difficile à appliquer pour un escalier intérieur… Cette plus grande variété permet d’inscrire davantage de photos dans la série que pour la série précédente.
Article extrait de l’ouvrage « Serial Photographer » d’Éric Forey, paru aux éditions Eyrolles
Editions Eyrolles : Site – Eric Forey : Site
Eric Forey est un photographe urbain à l’univers très graphique et coloré. Régulièrement exposé dans toute la France, son travail est régulièrement publié dans la presse spécialisée et récompensé de prix prestigieux. Il partage ses travaux sur son site et à travers des conférences et des stages dédiés à la photo urbaine, à la photo d’architecture et aux séries photographiques.
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"Les secrets de la photo lifestyle" de Baptiste Dulac, publié aux éditions Eyrolles
En photographie de portrait, « appuyer au bon moment », certes, c’est important, mais ce n’est pas suffisant. Appuyer au bon moment lorsqu’il s’agit de saisir des émotions est loin d’être si évident, car non seulement les émotions sont imprévisibles, mais on ne sait pas non plus à quel instant, elles seront le plus « photogéniques ».
L’émotion est très palpable. Le sourire, les plis du nez et la forme des yeux ne trompent pas : Jessica vit une belle émotion. Et j’aime à croire que cette émotion est contagieuse, qu’en regardant cette image vous allez ressentir ne serait-ce qu’un peu de son bonheur.
35 mm, f/1,4, 1/250 s, 125 ISO
La base du lifestyle, c’est la confiance ; pour l’émotion, c’est également vrai. La confiance est le socle sur lequel vous allez pouvoir bâtir votre séance photo, une confiance suffisamment grande pour que vos modèles se sentent à l’aise avec vous jusqu’à vous oublier petit à petit, vivre leur vie et libérer leurs émotions comme si vous n’étiez pas là.
Mais la plus grosse difficulté en portrait lifestyle ne se trouve pas ici. Pour capter des émotions, il va falloir que vos modèles se sentent suffisamment en confiance pour se laisser aller à vivre pleinement l’instant présent, qu’ils se sentent suffisamment en confiance pour oublier votre regard sur eux, leur peur d’être jugés (« je ne suis pas photogénique ») et s’autorisent à montrer leurs sentiments, et pour le dire plus franchement à se lâcher ! Car oui, il va falloir qu’ils laissent libre cours à leurs émotions. S’ils sont timides et réservés dans la vie, la séance va leur demander un petit travail sur eux-mêmes, et il va falloir les aider. Et croyez-moi, dans tous les cas, ce n’est pas une mince affaire !
Marie est une jeune maman d’un naturel timide et réservé. Passer devant l’objectif n’était pas si simple. Et pourtant, s’amusant avec Amélia, elle semble m’avoir complètement oublié. C’est exactement ce que je cherche à obtenir dans mes séances.
35 mm, f/1,4, 1/640 s, 100 ISO
En tant que photographe plaçant les émotions au cœur de ses images, je n’ai pas le pouvoir de les créer. En commandant un sourire « ouistiti », je peux obtenir un sourire coincé ; en demandant un rire, une bouche déformée ; en demandant des larmes de joie, un air décontenancé, dubitatif et que sais-je encore… Non, décidément, les émotions ne se commandent pas ! Elles appartiennent aux gens qui acceptent ou non de les montrer. Mon rôle, parce que mon but est de saisir ces divers ressentis, va être de créer un cadre dans lequel les gens se sentent suffisamment bien pour les exprimer.
Pour établir ce cadre, je vais recourir à différentes astuces :
- Avant la séance, j’envoie un questionnaire à mes modèles. Les réponses apportées seront autant d’éléments susceptibles de m’aider à créer un climat de confiance et à mener la séance.
- Pendant la séance, je m’intéresse sincèrement et profondément à eux. Je leur pose (encore) des questions et rebondis par exemple sur des informations données via le questionnaire – ils voient ainsi que je m’intéresse sincèrement à eux et que j’ai pris soin de préparer la séance.
J’avais demandé à Soizic et Loïc de se remémorer un souvenir heureux.
35 mm, f/1,4, 1/320 s, 125 ISO
- De la musique. Dans le questionnaire, je leur demande quelle(s) musique(s) ils aiment (y compris les enfants) de manière à les passer pendant la séance.
- Shooter, shooter et shooter ! Mais vraiment beaucoup. Il m’arrive lors d’une séance de 2 heures de déclencher 1 500 fois. Parfois, on a l’impression qu’il ne s’est rien produit et quand on regarde les photos à tête reposée, on se rend compte d’un détail, d’un geste, qui vient souligner une émotion.
5. Proposer des interactions qu’ils sont tout à fait libres de refuser… Des interactions à découvrir dans la suite de l’ouvrage..
Nora et Cyril se sont mis à jouer… Cyril voulait porter Nora de façon romantique, sauf qu’ils n’y arrivaient pas, et ils sont partis dans un énorme fou rire. La photo fonctionne à merveille. S’ils n’avaient pas été en confiance avec moi et si j’avais été trop directif, ils ne se seraient sans doute pas amusés comme cela. Les laisser libres m’a permis d’obtenir cette image.
35 mm f/1,4,1/2 000 s, 100 ISO
Article extrait de l’ouvrage « Les secrets de la photo lifestyle » de Baptiste Dulac, paru aux éditions Eyrolles
Éditions Eyrolles – Baptiste Dulac
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Photo de spectacle, le théâtre et l’opéra
Extrait du livre « Les secrets de la photo de spectacle » de Sébastien Mathé, publié aux éditions Eyrolles.
Photographier le spectacle vivant est globalement difficile, mais certaines disciplines sont un peu plus accessibles que d’autres. Le rythme des pièces de théâtre et d’opéra est assez lent : pour raconter une histoire et pour que les émotions aient le temps de toucher les spectateurs, des respirations sont nécessaires, la difficulté ne sera donc pas tant dans la gestion de la vitesse d’obturation que dans la précision des compositions.
Votre premier atout sera votre capacité à vous concentrer pour déclencher au moment pertinent. À une fraction de seconde près, un regard deviendra fuyant, l’équilibre entre les protagonistes d’un groupe sera rompu. L’idéal est de réussir à suivre l’intrigue pour s’approcher au mieux des émotions des artistes et s’imprégner profondément du rythme de la narration, afin de sentir le moment où il faut déclencher.
Autre difficulté, la taille des salles : un reportage requiert habituellement à la fois des plans larges et des plans serrés pour rendre compte de la scénographie et des émotions qui traversent les personnages. Vous devrez varier souvent les valeurs de cadre en fonction de votre distance à la scène, et apprécierez la souplesse des zooms pour changer de focale sans changer d’objectif (mes 24-70/2,8 et 70-200/2,8 font merveille dans cette spécialité depuis des années).
Attention, se déplacer physiquement et changer de focale joue sur le sentiment d’immersion dans l’image ! Dans les très grandes salles, il pourra s’avérer difficile d’obtenir des portraits serrés, alors que dans les salles plus petites, vous manquerez souvent de recul ; essayez néanmoins d’obtenir un équilibre entre les différentes valeurs de plans, votre reportage n’en sera que plus vivant.
Vous serez aussi confronté à l’obscurité, car l’éclairage scénique peut parfois devenir très faible. La mise au point et l’arrêt des mouvements (absence de filé) pourront alors être difficiles à réaliser, les collimateurs autofocus auront du mal à détecter le sujet et vous serez contraint d’opérer avec une vitesse d’obturation basse (demi-seconde dans des cas extrêmes). J’ai ainsi souvenir d’une scène dans laquelle les comédiens étaient éclairés à la bougie (par chance ils bougeaient peu !) et où j’ai dû employer des réglages un peu inhabituels (f/2,8, 1/4 s, 6 400 ISO). Pour ce genre de cas, des optiques fixes encore plus lumineuses peuvent s’envisager (85 mm ouvrant à f/1,4 par exemple, ou 135 mm/1,8), car même une ouverture à f/2,8 sera parfois insuffisante. En environnement (très) sombre, je vous conseille donc vivement l’emploi d’un trépied pour éviter de bouger pendant la prise de vue.
Malgré l’écoulement tranquille du temps qui caractérise le théâtre et l’opéra, n’oubliez pas qu’une image qui donne envie est aussi, souvent, une image perçue comme « vivante », « animée » :
- si un interprète s’arrête puis marche sur scène, déclenchez juste avant que son pied arrière ne décolle du sol : pour l’opéra en particulier, cela redonnera un peu d’allant à vos images, car chanter impose un ancrage au sol fort et donc des positions souvent statiques (plus qu’au théâtre)
- très important aussi, la bouche des interprètes : fermée, vous perdrez un peu vie, trop ouverte, le résultat sera souvent disgracieux. L’idéal est la position entrouverte, qui symbolise une forme d’étonnement et de sidération très prisée au théâtre. Pour le lyrique, cette position intermédiaire est encore plus essentielle (c’est même la seule option possible), car à pleine voix la bouche des chanteurs est souvent très ouverte, ce qui les dessert visuellement.
Pour maximiser vos chances de saisir l’instant parfait, vous pourrez déclencher en rafale, mais attention au bruit si des spectateurs sont assis à côté de vous… Pour l’art lyrique plus encore que pour les autres types de spectacles, l’arrivée des boîtiers hybrides totalement silencieux est une révolution. Je vous conseille vivement leur achat si vous envisagez de vous spécialiser dans ce domaine.
Article extrait de l’ouvrage « Les secrets de la photo de spectacle » de Sébastien Mathé, paru aux éditions Eyrolles.
Éditions Eyrolles : Site – Sébastien Mathé : Site
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Street photography, organiser et composer une image sur le vif
Extrait du livre « Les secrets de la photo de rue » de Gildas Lepetit-Castel publié aux éditions Eyrolles
L’une des particularités de la photographie de rue est de travailler dans l’action, de ne pas intervenir ou mettre en scène en dictant aux passants des attitudes, bref en jouant avec le réel. On la rapproche en cela souvent du reportage, mais elle est avant tout un témoignage subjectif sur le monde qui nous entoure. L’anticipation est une donnée clé pour devenir un bon photographe de rue. Il faut apprendre à prévoir les choses, savoir regarder à la fois à l’intérieur et à l’extérieur du cadre, comprendre ce qui va ou non interagir dans l’image.
Je m’amuse souvent de ceux qui conseillent de déclencher en rafale. Cette méthode n’apprend pas à saisir le temps fort d’une situation, ce qui est pourtant le but de la photographie et encore plus de la street photography. Ensuite, à la lecture des images, il s’avère souvent que la bonne photo n’a pas été enregistrée. Vous seul savez quand déclencher. Bien sûr, vous pouvez shooter plusieurs fois, mais à force d’entraînement faites en sorte de n’appuyer qu’une seule fois sur le déclencheur. Quand vous serez parvenu à analyser une scène, à la recomposer à travers le viseur et à déclencher à l’instant T, vous aurez atteint votre but.
Voici des photographies prises au rythme de la marche, sans avoir choisi un cadre ni attendu mais déclenché parfois sans s’être arrêté de marcher. La mise au point est parfois incertaine, on peut y trouver du bougé mais ne représentent-elles pas la vie et son mouvement ?
Afin de photographier sans être vus, certains photographes – comme Robert Frank dans sa série Les Américains ou bien encore Garry Winogrand – placent l’appareil à hauteur de hanche et déclenchent au jugé. Ce procédé est déconseillé si vous employez une focale longue type 85 mm. Il est préférable de travailler au grand-angulaire afin de saisir plus d’éléments dans le cadre et d’utiliser l’hyperfocale pour assurer une profondeur de champ correcte. L’image ne pouvant être composée consciemment nécessite souvent un recadrage afin d’équilibrer la composition. Le plus souvent, ce type de cadrage provoque une prise en contre-plongée rapidement identifiable à la lecture de l’image.
Article extrait de l’ouvrage « Les secrets de la photo de rue » de Gildas Lepetit-Castel, paru aux éditions Eyrolles
Éditions Eyrolles : Site – Gildas Lepetit-Castel : Site
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Les baigneuses de la photographe Barbara Iweins
La photographe belge Barbara Iweins est « obsédée par l’esthétique, la beauté et l’étrangeté de l’être humain ». Sa série « Bath » est une série de portraits acidulés et minimalistes qui représentent des femmes qui se délectent dans les nectars lactés de leurs bains. Plongées dans leurs bulles, ces femmes profitent d’un repos délicieux et jouissent de ce moment rare, parenthèse dans le flot de la vie, qu’est le moment du bain. Ce moment où l’on se retrouve bien seul, apaisé par les remous délicats de l’eau chaude qui rassérène l’épiderme et adoucit l’esprit.
Appréciez la beauté des portraits nus et épurés de la photographe Barbara Iweins !
Barbara Iweins : Site
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22 Femmes Photographes Célèbres
Découvrez notre sélection de 22 femmes photographes qui ont marqué l’histoire de la photographie.
Leila Alaoui (1982-2016)
France/Maroc
Vidéaste et photographe, Leila était spécialisée en photographie de reportage. Elle documentait des thématiques sociales telles que les migrations et les identités culturelles. Un hommage lui a été rendu lors de la dernière édition de la Biennale de Marrakech. Fondation Leila Alaoui
Hiromix
Japon
Photographe japonaise très connue au Japon. Elle débute dans le milieu après avoir gagné un concours de photographie récompensant les meilleurs photographes du Japon. Elle doit la victoire à « Seventeen Girl Days », sa série documentant crûment la vie des adolescents aux Japon.
Vanessa Beecroft
USA
Inscrite dans un contexte postmoderne, la photographe commence par étudier l’architecture avant de se tourner vers les Beaux-arts puis la scénographie. Ses travaux en sont par ailleurs fortement imprégnés, la composition et la mise en scène y tiennent une place principale.
Lise Sarfati
France
La photographe autodidacte française Lise Sarfati inscrit ses photographies dans un rapport du corps et de l’existence au vide à travers ses portraits. Attirée par la Russie depuis ses études (son mémoire portait sur la photographie russe des années 20), elle consacre une partie de son travail photographique à l’évolution du pays. Aujourd’hui, Lise Sarfati vit et travaille aux Etats-Unis.
Ellen von Unwerth
Allemagne
Photographe allemande dont la spécialité est la photographie de charme. Elle débute en tant que mannequin avant de devenir photographe. C’est avec le portrait de Claudia Schiffer que les photos d’Ellen von Unwerth deviennent célèbres. Elle est publiée dans Vogue, Vanity Fair ou encore The Face. ellenvonunwerth.com
Cindy Sherman
USA
Principalement connue pour ses autoportraits. Elle est considérée comme l’une des pionnières de la photographie postmoderne. Ses photos critiquent la société contemporaine mais également l’image et la place de la femme américaine type des années 1960-1970 à travers des autoportraits mis en scène.
Nan Goldin
USA
Elle puise son inspiration dans son entourage et débute la photographie en choisissant le noir et blanc. Elle évolue vers la couleur et les lumières artificielles plus tard dans sa carrière. Sa célèbre oeuvre « The Ballad of Sexual Dependency » voit le jour après 16 années d’exploration. Celle-ci aborde des thèmes tels que la violence, la fête ou encore la mort.
Bettina Rheims
France
Fortement inspirée par Diane Arbus, elle réalise des portraits de femmes qu’elle rassemble dans sa série Female Trouble en 1989. Elle exploite la question du genre dans ses séries Modern Lovers, les Espionnes et Kim.
Sally Mann
USA
Connue principalement pour ses photographies en noir et blanc à la chambre 20×25 qu’elle développe dans son laboratoire personnel. Ses travaux sont facilement reconnaissables par ses contrastes très creusés. C’est avec sa série « Immediate Family » qu’elle se réapproprie la photo de famille, créant au passage une controverse due aux thèmes sombres abordés (mort, violence). sallymann.com
Brigitte Lacombe
France
Portraitiste spécialisée en photos de célébrités. Elle immortalise notamment Leonardo DiCaprio, Mick Jagger, Meryl Streep ou encore Cate Blanchett. Vit et travaille à New York.
Annie Leibovitz
USA
Photographe spécialisée en portraits de célébrités. Elle est connue notamment pour sa série sur les stars version Disney. Récemment, elle a photographié des femmes au naturel pour l’édition 2016 du calendrier Pirelli.
► Découvrez l’ensemble de nos articles sur Annie Leibovitz
Jane Atwood
USA
Photographe de reportage américaine basée en France depuis 1971. Durant 10 ans, elle travaille sa série la plus connue, Women in Prison qui documente la vie de femmes incarcérées. Ses autres travaux majeurs sont tournés autour de thématiques sociales telles que les prostituées, les aveugles ou les malades du sida.
Linda McCartney (1941-1998)
USA
Photographe américaine spécialisée dans le rock. Mariée au Beatles Paul McCartney et mère de leurs trois enfants : Stella, Mary et James.
Mary Ellen Mark (1940-2015)
USA
Photo reporter américaine spécialisée dans le portrait social. Son intérêt porta sur les « left-behind », les exclus de la société. maryellenmark.com
Vivian Maier (1926-2009)
USA
Photographe américaine d’origine française spécialisée dans les photos de rue. Son oeuvre fut découverte après sa mort et compte plus de 120 000 photos de rue.
Diane Arbus (1923-1971)
USA
Elle a beaucoup apporté au monde de la photographie. Documentant sa vision des États-Unis dans les années 60, ses travaux en noir et blanc ont influencé tout un mouvement, jusqu’à la réalisation même du film Shining, directement inspiré de son célèbre cliché « Identical Twins ».
Helen Levitt (1913-2009)
USA
Photographe américaine autodidacte spécialisée dans le documentaire et les portraits. C’est en photographiant les dessins d’enfants réalisés à la craie dans la rue qu’elle connût un réel succès.
Elizabeth Lee Miller (1907-1977)
USA
Photographe et mannequin américaine. Elle a par ailleurs été le modèle de Picasso. Ayant documenté la seconde guerre mondiale, ses photos de reportage sont publiés dans le magasine Life. La photographe fut en effet l’une des premières à révéler l’existence des camps de concentration avec ses photos de cadavres entassés.
Lisette Model, Elise Amélie Felicie Stern (1901-1983)
USA
Photographe d’origine autrichienne spécialisée dans les photos de rue de New York dans les années 40. Parmi les célébrités qu’elle photographia, nous pouvons citer Frank Sinatra et Georges Simenon. Elle fut l’enseignante en photographie de Diane Arbus et Eva Rubinstein.
Berenice Abbott (1898-1991)
USA
Photographe américaine qui fît les portraits d’Angré Gide, Jean Cocteau ou de James Joyce entre autres. Pour elle : « Le rythme de la ville n’est ni celui de l’éternité ni celui du temps qui passe mais de l’instant qui disparaît. C’est ce qui confère à son enregistrement une valeur documentaire autant qu’artistique. » La photographie repose sur ce rapport au temps. ► Découvrez notre article sur Berenice Abbott
Imogen Cunningham (1883-1976)
USA
Photographe américaine dont l’oeuvre (plus de 70 ans de carrière) est au panthéon de la photographie américaine du XXème siècle. Pour elle : « la photographie est un art ou une profession où hommes et femmes ont les mêmes droits ».
Dorothea Lange (1895-1965)
USA
Photographe américaine ayant réalisé ses travaux les plus connus lors de la Grande Depression. Nous lui devons la photo célèbre « Migrant Mother ».
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30 idées cadeaux à offrir à un passionné de la photo
Après notre première édition « idées cadeaux de noël » de l’année dernière, nous sommes repartis à la recherche des cadeaux les plus insolites, les plus utiles ou les plus originaux à offrir aux passionnés de photo ! Sans plus attendre voici notre petite sélection exclusive :
1. « Human », le livre photo de Yann Arthus-Bertrand
Ce livre basé sur le film « Human » de Yann Arthus-Bertrand est bien plus qu’un « making of ». « Human » propose une manière inédite, humaine, de découvrir le monde tel qu’il est et de comprendre celles et ceux qui l’habitent.
Livre « Human » aux éditions de la martinière, par la fondation GoodPlanet et Yann Arthus-Bertrand disponible sur le site des éditions de la martiniere. Prix : 25€
2. Un livre pour apprendre la photographie aux enfants par Anne-Laure Jacquart
Le nouveau livre d’Anne-Laure Jacquart aux éditions Eyrolles pour les enfants mais aussi pour leurs parents afin d’apprendre la photographie en famille ! Commander le sur le site des éditions Eyrolles. Prix : 16,90€
3. Le livre Lightroom 6/CC du photographe Gilles Théophile
Devenez un pro du logiciel Lightroom avec ce guide de 65 exercices, pour apprendre à maîtriser Lightroom 6/CC par la pratique ! Disponible sur le site des éditions Eyrolles. Prix: 28€
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22. Polaroid SX70 restauré
Shootez vos portraits avec le mythique Polaroid SX-70 d’Andy Warhol. En vente chez Photojojo. Prix : $610
23. Une flasque en forme d’appareil photo
Avec cette flasque en forme d’appareil photo vous pourrez boire n’importe où en toute discrétion ! Disponible sur Etsy. Prix : 14,50€
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24. Un minuteur en forme d’objectif pour vos oeufs à la coque !
Avec ce minuteur vous n’oublierez plus rien sur le feu ! En vente chez Lovinpix. Prix : 13,90€
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25. Des moules à gateaux en forme d’appareil photo
Pour les plus gourmands d’entre-vous, réalisez des pâtisseries en forme d’appareil photo ! En vente sur Lovinpix. Prix : 18€
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26. Un poivrier et une salière en forme de pellicule photo
Revenons dans la cuisine, avec cette salière et ce poivrier ! Attention à ne pas confondre avec vos vraies pellicules ! En vente chez Photojojo. Prix : $15
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27. Un mug objectif
Profitez d’un bon café/thé/chocolat dans ce très beau mug en forme d’objectif. En vente chez Photojojo. Prix : $15
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28. Offrez un repas dans un restaurant à Tel Aviv avec un concept de food photography
Dans ce restaurant à Tel Aviv, vos plats sont servis dans des assiettes design pour faciliter la prise de photo de votre repas avec votre smartphone. Plus d’informations ici.
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29. Un mini studio portable pour smartphones
Soyez prêts à tout moment à prendre la plus belle photo de votre vie avec ce mini studio portable. En vente chez Photogear. Prix : $94,99
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30. Du papier toilette avec photos imprimées
Animez vos toilettes avec ces rouleaux de papier « album photo », disponible chez LovinPix au prix de 19,60€. Les Polaroll est en vente chez Amazon. Prix : 19,50€
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Les sublimes nus aquatiques d'Harry Fayt
Né à Charleroi en 1979, Harry Fayt est un jeune photographe belge. À travers ses nus aquatiques, son travail se concentre principalement sur la recherche esthétique liée à la thématique de l’eau. Comme pour beaucoup d’artistes, c’est la figure féminine, quintessence de la beauté, qui l’influence et le guide dans son univers artistique. Il a choisi de la capturer dans l’eau, tout simplement.
Série après série, de nouveaux éléments sont intégrés et chaque séance inspire la prochaine. Le spectateur est immédiatement conscient de la maîtrise technique et artistique que démontrent les photographies de l’artiste, avant même d’en saisir les intentions esthétiques.
Dans ses portraits nus aquatiques, il recherche la beauté, la pureté d’un certain angélisme. Il aime sublimer le corps féminin et le faire évoluer sans aucune pression extérieure, aucune résistance.
- Comment avez-vous débuté la photo ?
J’ai su vers 14 ans que je voulais devenir photographe. Je suis entré dans une école de photo en Belgique à l’âge de 17 ans. J’ai ensuite fait de la photographie de concert pendant 5 ans et j’ai ouvert mon studio photo en 2005.
- D’où vous est venue l’idée de prendre des photos sous l’eau ?
À l’époque, je réalisais beaucoup de photos de bébés et d’enfants. Mon amour pour l’eau m’a amené à faire des tests avec des bébés nageurs, mais ça n’a pas tourné comme je l’ai souhaité. Plus tard, je me suis entrainé sur des copines, ce qui m’a amené où j’en suis maintenant.
- Comment choisissez-vous vos modèles ?
Tout dépend du projet. Je ne cherche pas les mêmes types de modèles pour mes nus que pour mes portraits. Grâce à des petits castings je sélectionne précisément qui j’ai besoin.
- Où prenez-vous vos photos ?
Essentiellement dans des piscines publiques car j’ai besoin d’espace et de profondeur. Elles changent suivant l’importance du projet.
- Comment préparez-vous vos séries ?
Actuellement, pour mes nouvelles séries, je pars d’une peinture qui m’inspire que j’adapte aux milieux aquatiques.
J’essaie de rassembler les éléments essentiels puis j’y ajoute ma touche personnelle. Ensuite, je réfléchis au fond, à la lumière, parfois le projet peut être inspiré par le visage d’un modèle mais le schéma en général reste le même.
- Avec quel matériel travaillez-vous ? Comment retouchez-vous vos photos ?
J’ai mon boitier réflex dans un caisson de plongée Nauticam, ce qui me permet de plonger en toute sécurité. Au niveau de l’éclairage, j’ai des flashs sur générateur puissant Broncolor et des flashs sous-marins qu’on utilise en plongée en mer. Parfois, j’ai un équipement de plongée qui me permet d’être plus précis pour des projets plus importants.
En ce qui concerne la retouche, la première étape se passe dans Capture One où je retouche les couleurs, car dans l’eau le rouge disparaît très vite. Je règle les contrastes et les niveaux. À ce moment, on a déjà une idée beaucoup plus précise du visuel final.
Ensuite la phase Photoshop, qui prend pas mal de temps. Je n’ajoute en général aucun élément, tout ce qui se trouve dans mes photos l’étaient au départ. Je retouche essentiellement les bulles, les particules en suspension, les accessoires utilisés pour la photo (comme des poids, des flotteurs, des fils, des câbles, etc.). Cela peut donc prendre une journée complète. Souvent j’y reviens même plus tard, car avec le recul on s’aperçoit toujours d’autres petits défauts !
- Quels artistes vous inspirent ?
Il y en a beaucoup ! J’aime les photographes qui recréent des univers grâce au matériel et à la lumière : David Lachapelle, Tim Walker, Rancinant, Tim Richardson, Gregory Crewdson, Solve Sundsbo, Recuenco, Erwin Olaf, etc.
Sinon, je suis fasciné par le pop surréalisme avec les artistes comme Mark Ryden, Nicoletta Ceccoli ou encore Ray Caesar.
J’aime ce paradoxe entre les images au couleurs joyeuses et le coté sombre, un peu comme la musique de Stromae. Joyeuse au premier abord, triste et inquiétante si on gratte un peu.
Harry Fayt : Site Internet – Instagram
Observez la réalisation des nus aquatiques d’Harry Fayt en vidéo :
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Les créations photographiques numériques d'Erik Johansson
Le photographe suédois Erik Johansson vivant à Berlin est un photographe réputé pour ses capacités en retouche. Selon ses propres mots « il ne capture pas les instants mais des idées ». C’est pourquoi une de ses photos peut en contenir une centaine d’autres sous la forme de petits éléments qu’il assemble comme un puzzle.
Le photographe aime participer à des conférences afin de partager sa passion et expliquer sa démarche créative. On le voit ici à l’Adobe MAX conference de Los Angeles en 2013 où il décortique étape par étape certaines de ses images sur Photoshop.
Le photographe autodidacte, aussi bien en photographie qu’en retouche, s’est fixé comme défi de créer des images aussi réalistes que possible.
Les 3 principales étapes de la création de ses images sont les suivantes :
– D’abord trouver un concept : il faut réfléchir aux différentes problématiques, trouver les endroits à photographier et rassembler le matériel.
– Ensuite faire plusieurs photos : afin de collecter tous les éléments nécessaires à la réalisation de son projet (il ne réutilise jamais les anciennes photos). Son astuce dans cette étape est d’utiliser une perspective et une lumière similaire pour les différents éléments afin d’obtenir le rendu le plus réaliste.
– Enfin assembler les différents éléments : cela peut prendre de quelques jours à plusieurs semaines. Cette partie est comme un « puzzle ».
Le matériel qu’il utilise :
- Boitier : Hasselblad H5D-40, Canon 5d mark II
- Objectif : Hasselblad 35-90mm, Hasselblad 24mm
Canon 24-70, Canon 70-200, Canon 17-40. - Flash : Elinchrom RX600 and Canon speedlites
- Logiciel : Adobe Photoshop CC & Adobe Lightroom
Découvrez ses photos dans la galerie ci-dessous
Retrouvez le reste du travail d’Erik Johansson sur son site, son instagram, son facebook et son twitter. Découvrez également le making of de ses créations sur sa chaîne Youtube.
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Hommage à Mary Ellen Mark
Le 25 mai 2015 Mary Ellen Mark, célèbre photographe américaine, s’est éteinte à l’âge de 75 ans. Son travail photographique proposait une vision du monde aussi beau et rude soit-il depuis 1963. Une humanité aux multiples visages, tiraillée par la vie et la mort. Pendant des décennies, elle a sillonné le monde à la recherche de ce qui fait un être humain unique, qu’il soit marginal, atteint par la folie ou tout simplement étonnant.
Son travail aussi riche et varié soit-il s’étend de la photographie de cinéma pour des films tels que Vol au-dessus d’un nid de coucou ou encore Apocalypse Now, à de véritables photo-reportages menés au sein d’un hôpital psychiatrique pour femmes ou encore d’une maison close en Inde.
Rendez-vous sur le site de Mary Ellen Mark pour voir l’ensemble de son travail.
Et rejoignez nous pour un cours Noir & Blanc ! Dates et inscriptions pour tous nous cours ici !
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Immersion totale au Groenland avec Sébastien Tixier
Sébastien Tixier est un photographe français vivant à Paris. Passionné par le photo-reportage, Sébastien Tixier livre dans la série Allanngorpoq un véritable travail documentaire sur ce pays en pleine mutation. Son voyage entre 67° et 77° parallèle entreprit en 2013 concrétise 18 mois de préparation (documentation, prise de contacts, apprentissage de la langue) et d’immersion totale au Groenland.
Premièrement, comment décririez-vous le Groenland à des personnes qui ne sont pas du tout familières avec ce grand pays ? Quel a été le principal intérêt de réaliser ce travail photographique ?
Quel matériel photographique avez-vous utilisé pendant ce voyage ? Vos paysages sont réalisés au grand angle montrant alors toute l’étendue du paysage associé à une certaine solitude humaine. Était-ce le but ?
Le travail est réalisé avec un appareil moyen format argentique, le Mamiya RZ 67, avec deux focales (une « normale » et une plus grand angle). Le film utilisé est essentiellement de la Fuji Pro à contraste faible, et un peu de Kodak Portra. En réalité, à quelques exceptions près, la majorité de ces photos sont réalisées avec l’objectif 110mm (équivalent 50-55mm).
Avez-vous des artistes ou photographes qui vous inspirent dans votre travail ?
Comme tout le monde, mon travail est marqué par d’autres photographes dont j’admire le travail. J’aime le cadrage et les images de Nadav Kander, qui est sans doute une de mes plus grandes inspirations sur cette série même si les esthétiques sont très différentes. Je regarde continuellement des images et le travaux d’autres photographes connus ou inconnus, dans les magazines, sur internet, au grès de tumblrs… Toutes ces images m’influencent certainement directement ou indirectement.
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