L'exposition de la Grainedephoto Academy dans notre galerie de l'île Saint-Louis
Nos sommes très heureux de vous convier à l'exposition de la Grainedephoto Academy qui se déroulera dans notre galerie de l'île Saint-Louis (Paris 4) du 21 mars au 21 mai 2023

Chaque participante de cette 16ème promotion de notre formation longue 6 mois a su cultiver son talent et développer sa créativité autour du thème de l'Eau. Encadrées et conseillées pour les deux photographes professionnelles Sabrina Budon et Myriam Tirler elles ont pu explorer leur propre univers artistique.
VERNISSAGE
Jeudi 23 mars 2023 à 18H30
14 Quai de Béthune 75004 Paris
La Grainedephoto Academy, c’est 6 mois de formation pour débutants et d’apprentissage de l’ensemble des bases techniques de la photographie. Mais c’est également l’occasion de développer sa créativité grâce à différentes thématiques :
Nouveau : en 2023, Emtec est partenaire de notre GrainedePhoto Academy et équipe nos nouveaux élèves d'un kit composé de 2 cartes micro SD 64Go UHS-I U3, d'un lecteur de cartes et d'un disque dur SDD 256Go.
Toutes les photos sont exposées à la galerie grainedephotographe.com, sur l’île Saint-Louis à Paris
du 21 mars au 21 mai 2023
14 Quai de Béthune 75004 Paris
(Visites sur demande les lundi, mercredi et vendredi, de 10h à 18h.
Veuillez nous contacter au 09 80 39 42 35 pour prévoir votre venue).
Voici une sélection de ce que vous pourrez observer sur nos murs très prochainement :








À LIRE AUSSI :
- Agenda Photo Mars 2023
- Doppelgänger ou l’inquiétante étrangeté saisi par Myriam Tirler
Agenda Photo Mars 2023
A cours d’idée de sortie ce week-end ? Laissez-vous guider par notre agenda photo mars 2023 !
Il y en a pour tous les goûts ! De la promenade des Anglais avec les portraits de célébrités de Sacha Goldberger, à la rétrospective Elliott Erwitt au Musée Maillol, en passant par l’appel à candidatures de Médecins du Monde.
Les expositions photo à Paris en mars 2023
Julia Pirotte, photographe et résistante
Jusqu’au 30 août 2023, le Mémorial de la Shoah vous invite à découvre la vie et les travaux de cette artiste engagée dont les photographies témoignent de sa sensibilité sociale et politique.
Lieu : Mémorial de la Shoah – Entrée gratuite


PAUL STRAND OU L'ÉQUILIBRE DES FORCES
Jusqu’au 23 avril 2023, la Fondation Henri Cartier Bresson porte un nouveau regard sur l’œuvre du photographe américain Paul Strand (1890-1976) à partir des collections de la Fundación MAPFRE, Madrid. Souvent célébré comme le pionnier de la straight photography (ou photographie directe), cette exposition revient également sur la dimension profondément politique de son travail.
Lieu : Fondation Henri Cartier-Bresson – Entrée : de 6 à 10€
Retrospective Elliott Erwitt
L’exposition Elliott Erwitt rend hommage à l’un des photographes les plus importants du 20e siècle, membre de Magnum Photos depuis 1953. A découvrir jusqu’au 15 août 2023
Lieu : Musée Maillol – Entrée : de 12 à 16€

Votre exposition photo du mois de mars à Bordeaux

Bernard Plossu
Ranchos de Taos / Vivre au Nouveau Mexique
La galerie bordelaise Arrêt sur l’image galerie et le laboratoire photographique et édition la Chambre noire vous invitent à découvrir jusqu’au 25 mars l’exposition « Bernard Plossu, Ranchos de Taos » : portfolios de photographies et dessins accompagnés des textes de Stuart Alexander et de Guillaume Cassegrain.
Lieu : Arrêt sur l’image galerie – Entrée Gratuite
Votre sortie photo du mois à Metz
Nouveaux souvenirs
Une exposition solo du photographe Olivier Christinat, lauréat du prix Alfred Latour 2021
Lieu : Galerie Vis-à-Vis – Entrée Gratuite

Exposition photo à découvrir en mars à Nantes

Amabilia
Jusqu’au 25 mars venez découvrir pour la première fois l’ensemble de travail de la photographe d’origine vénézuélienne Claudia Bertou : portraits réalisés en studio, compositions de natures mortes et images botaniques.
Lieu : Espace 18 – Entrée Gratuite
Exposition sur la promenade à Nice
Portraits croisés
Sacha Goldberger
Jusqu’au 22 mars, profitez d’une belle balade sur la promenade des Anglais pour admirer le travail du talentueux Sacha Goldberger.
« Portraits croisés », transforme des personnalités issues du cinéma, de la chanson, du théâtre ou de la littérature, en des figures emblématiques de la culture, réels ou fictives, actuels ou historiques.
Lieu : Promenade des Anglais – Entrée Gratuite

Concours photo
L’ONG Médecins du monde lance un concours d’art à l’échelle nationale dans le cadre dans le cadre du Festival des Gros Maux. Ce festival d’art urbain se déroulera début novembre à Paris.
A travers cet évènement, Médecins du monde souhaite mettre en lumière ses grands combats pour l’accès aux soins, aux droits, et à la santé de toutes les personnes en précarité afin de réaffirmer l’esprit militant et plaidoyer de l’ONG auprès du grand public.
Le thème de ce concours d’art à l’échelle nationale ouvert à tous à partir de 16 ans est le suivant : « Transformez en oeuvres d’art les MOTS qui dénoncent les MAUX de la société ».
Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 31 avril sur lesgrosmauxfestival.com À vos boîtiers !
Festival photo
À partir du 25 mars et jusqu’au 21 mai 2023, le Centquatre présente sa nouvelle édition du festival Circulation(s) . Au programme de ce festival de la jeune photographie européenne : des expositions, des tables rondes, des projections…

Ce que vous pouvez encore voir de nos agendas précédents
Si vous voulez les voir, c’est le moment ou jamais !
- Frans Krajcberg, le militant (Paris)
- Une histoire photographique des femmes au XXème siècle (Paris)
- Marc Riboud, 100 photographies pour 100 ans (Lyon)
- Le bégaiement de l’histoire – Thomas Demand (Paris)
- Der Sonnenstich – Katinka Bock (Paris)
- Cédrine Scheidig de la mer à la terre (Paris)
- Zanele Muholi (Paris)
Voyage photo au Brésil : Nordeste, São Luís, Lençóis et Amazonie
Ô Gente do Brasil et Graine de Photographe vous invitent pour un voyage photo au Brésil de l’Amazonie au Nordeste Brésilien !
Envolez-vous pour une aventure exceptionnelle de 17 jours du 16 juin au 2 juillet 2023 ! Entre nature, culture et folklore, faites vos bagages et partez à l’aventure au fil de l’eau.
Au programme : remontez l’Amazone et le Rio Negro de Santarém à Manaus en bateau ; explorez le coeur de l’Amazonie ; découvrez São Luís et son célèbre carnaval Bumba-meu-boi ; puis terminez votre séjour par une marche au coeur du Parc national des Lençóis Maranhenses, désert unique au monde de dunes et de lagunes d’eau douce.
Au cours de ce voyage de 15 jours sur place, vous serez accompagné par un guide francophone et un photographe professionnel qui vous délivrera ses conseils et astuces sur des thèmes aussi variés que le reportage, la photo animalière, la photo de paysage ou encore d’architecture.
Envie de connaître tous les détails de votre périple au Brésil ? Retrouvez le programme et l’itinéraire de votre voyage sur GPLab !
Prendre des cours photo à Lille avec Graine de Photographe
Les cours Graine de Photographe sont aussi à Lille !
Lille fait partie des villes où il est désormais possible de suivre l’un de nos stages avec la team grainedephotographe.com !
Découvrez nos cours photo techniques et créatifs
Notre équipe de photographes professionnels – Pidz et Romuald Maginot – proposent des cours techniques (vitesse et mouvement, profondeur de champ, exposition et mode manuel), mais également des cours créatifs (noir et blanc, architecture urbaine, street photography, photo de nuit et portrait) dans le centre de Lille pour améliorer pas à pas sa pratique de la photo et observer autrement sa ville.
Les cours photo à Lille sont divisés en 3 parties, avec comme seul objectif de permettre à chacun de shooter comme un pro :
– théorie sur la base du support de cours fourni
– exercices photos dirigés dans la ville
– analyse des photos des élèves sur l’ordinateur du photographe
Depuis 2018, Graine de Photographe propose également des cours de photo smartphone !
À Lille, retrouvez les cours Photo Smartphone Découverte et Photo Smartphone Créatif pour prendre en main les fonctionnalités de l’appareil photo de votre smartphone et libérer votre créativité lors d’une balade photo dans les rues du centre de Lille.
NOUVEAUTÉ 2023 : PHOTO ARGENTIQUE – DÉCOUVERTE
Destiné à toutes celles et ceux qui souhaitent découvrir ou redécouvrir leur appareil photo argentique et ses spécificités par rapport à la photo numérique, ce cours se déroule en deux parties :
- une première partie théorique lors de laquelle vous sera présenté le matériel, son fonctionnement ainsi que les différents procédés propres à la photographie argentique
- une seconde partie pratique durant laquelle vous réaliserez des prises de vue en noir et blanc. Vous apprendrez alors à régler votre appareil photo argentique : ouverture du diaphragme, vitesse de l’obturateur, ASA, mise au point, cellule, etc.

Le vieux Lille, la Grand Place, la Forteresse Vauban et tant d’autres lieux connus ou insolites de Lille n’auront plus aucun secret pour nos élèves grâce aux stages proposés par des photographes professionnels résidant à Lille ou dans la métropole lilloise.
Allez sur notre site grainedephotographe.com et sélectionnez Lille pour consulter l’agenda des cours disponibles !
Si aucune date ne vous convient, vous pouvez également nous faire une proposition selon vos disponibilités. Les cours particulier, entièrement sur-mesure, sont bien entendu également disponibles !
Retrouvez l’ensemble de nos dates et inscrivez-vous pour tous nos cours ici !
Pour Noël offrez des cours photo !
Ce Noël offrez des cours photo avec un chèque cadeau ! Valable 1 an et envoyé immédiatement par e-mail, une super idée cadeau à offrir à sa famille ou à ses amis !
Cours, ateliers ou stages, techniques ou créatifs, en studio ou en extérieur, masterclass, pour les enfants ou les adultes, notre offre couvre une très large déclinaison de possibilités pour découvrir la photographie ou se former à de nouvelles techniques.
Disponible sur le site grainedephotographe.com, à partir de 49€ !
Noël approche à grands pas et vous êtes à court d’idées cadeaux pour vos proches et vous-même ? Chez Graine de Photographe, on a eu envie, comme tous les ans, de vous donner un petit coup de pouce en vous proposant 20 idées de cadeaux qui ravirons aussi bien les passionnés les plus aguerris que les photographes en herbe.
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Comment le style artistique affecte les jeux vidéo ?
Dans la société dans laquelle nous vivons, tous acceptent le fait que les jeux vidéo représentent une industrie florissante. Cela est tout à fait normal, étant donné que ce marché effleure aujourd’hui les 200 milliards de dollars. Néanmoins, il y a un aspect qui est souvent négligé : c’est qu’il s’agit par-dessus tout, d’un art. Sachez qu’une œuvre artistique n’est pas limitée à l’impressionnisme d’un tableau ni à une vision romantique. On le retrouve désormais dans l’univers gaming. Comment le style artistique affecte-t-il le monde du jeu vidéo ? Nous vous expliquons tout dans cet article.
L’évolution du concept d’œuvre d’art à travers le temps
Par définition, on entend par œuvre d’art, tout objet jouissant d’une valeur tant esthétique que conceptuelle. Si celle-ci a toujours fait référence à une sculpture en pierre ou à une toile de peinture, on peut aujourd’hui y associer les images photographiques, l’architecture ainsi que le dessin. Elles évoqueraient ainsi un ouvrage façonné par des artistes, ayant fait appel à des techniques précises dans leurs créations respectives. Il faut cependant noter que ce concept tend à évoluer en permanence. L’art moderne touche plus de domaines qu’on ne le pense généralement. On parlera ainsi du cinéma, d’art de la scène, de musique ou de pixel art, que l’on retrouve notamment dans l’univers des jeux vidéo.
L’esthétique dans les jeux vidéo
En jeux vidéo, un ouvrage design se rapporte communément à des titres comme Flower, Ico ou encore Shadow of the Colossus. Cela est donc légitimé par un graphisme réussi. Le Pixel Art y trouve également sa place. Si le pixel n’est pas nouveau dans le monde de l’informatique, son association avec le côté artistique est plutôt récent. Les images sont alors traitées au pixel près, ce qui requiert une puissance de calcul élevée en plus d’un logiciel performant.
La taille augmentée a toujours été une contrainte pour les concepteurs. Ces derniers ne pouvant réaliser que des jeux gratuits de guerre aux allures très simplistes, ils trouvaient tout de même un moyen de créer un univers magique et magnifique, capable de marquer les esprits. La venue des équipements plus performants a ensuite permis le rapetissement des pixels, ce qui est à l’origine de la qualité d’image dont on bénéficie actuellement.
La rétrogaming aux devants de la scène
Le créateur de jeu vidéo dispose aujourd’hui de plus de choix. Ainsi, malgré les améliorations certaines sur le plan graphique, le gros pixel trouve encore ses adeptes. Parmi les titres les plus connus, nous avons par exemple Towerfall, Minecraft, Broforce ou Dead Cells. Bien que l’industrie des jeux se développe, ces anciens designs restent très prisés pour leur originalité. Car oui, il s’agit d’une initiative volontaire dont le but est de donner du cachet, que ce soit à travers un gameplay ou un détail en particulier. L’avènement d’Internet n’a fait qu’accélérer cette tendance. En effet, de nombreux joueurs d’un certain âge s’impatientent à découvrir les remakes des jeux qui leur ont profondément marqué, du style Megaman ou Final Fantasy 17.
Un style défini pour se démarquer
Le nombre de pixel étant une contrainte, les artistes pixel art se retrouvent dans l’impossibilité de peaufiner les détails de leurs personnages. Cette limitation a poussé leur créativité au summum. On remarque effectivement que chaque personnage est conçu artistiquement : assez simpliste mais évocateur d’une idéologie. On soulignera, ici, le héros italien du jeu Super Mario. Au lieu de dessiner des cheveux ou une bouche, le créateur a misé sur une simple casquette ainsi qu’une moustache pour se conformer à la limite des 16 pixels sur 12.
Trouver un concept marquant dans cette simplicité relève de tout un art dans la mesure où en plus de s’ancrer dans l’esprit, il garantit la fluidité du gameplay. D’ailleurs, il faut souligner que même si les années ont passé, ces apparences ont été préservées ou très légèrement modifiées. C’est le cas par exemple de la Saga Meta Slug, dont les animations en 2D font parler d’elle, au même titre que son chara design. Ce style artistique a été conservé, et ce, depuis 1996. Cela témoigne du caractère intemporel de ces designs.
Les créations vidéoludiques sont accessibles à tous
Le pixel art ne lasse pas les concepteurs de jeux vidéo. De plus, il faut noter que cette pratique n’est pas réservée à une poignée de game artists. Il ne faut pas oublier que le but est de présenter un résultat minimaliste, mais qui saura séduire les fans. Cela dit, avoir une maîtrise des techniques de dessin sera d’une grande aide. Cela amènera certainement le style artistique adapté aux jeux vidéo à un cran supérieur.
Conseils : Comment faire un album photo de qualité ?
Comment réaliser un album photo ? Voici une des grandes questions des adeptes de la photographie ! Après avoir déclenché maintes et maintes fois votre appareil, les photos de vos proches et voyages se perdent sur votre carte mémoire ou téléphone.
Il n’y a pas de secret, pour valoriser vos images ; et éviter qu’elles ne disparaissent en même temps que votre disque dur qui vient de rendre l’âme sans raison ; ils faut les imprimer !
Alors, pour sublimer une belle image, un tirage c’est bien, mais pour partager une expérience un album c’est l’idéal !

Voici donc nos quelques conseils pour réaliser un album photo de qualité :
- Définir le sujet de son album photo
- Trier ses photos
- Bien choisir son outil de création
- Personnaliser son album photo

Définir le sujet de son album photo
Réaliser un livre photo, c’est raconter une histoire. C’est garder le souvenir de ce voyage, cet évènement en famille… Consacrez votre album à une période ou un événement particulier. Il vous sera ainsi plus facile et plaisant de vous replonger dans ce souvenir !
Trier ses photos
Surement la partie la plus fastidieuse dans la création d’un livre photo. Sur le moment vous avez adoré immortaliser ces instants ; mais une fois devant votre ordinateur, force est de constater que vous avez en tout 1250 images ; dont 50 de ce sublime coucher de soleil sur la dune !

Bien choisir son outil de création
Si le tri des photos est une part importante du travail, le choix de l’outil pour créer votre album photo est tout aussi essentiel. En effet, vous allez passer du temps sur celui-ci. Il est donc important de bien le choisir. La marque CEWE – leader européen de l’impression photo et spécialisé dans les objets photo personnalisés – propose un large choix de format d’album photo. Son logiciel de création, que vous pouvez télécharger sur votre ordinateur ou utiliser directement sur le site ou depuis l’application, est vraiment simple d’utilisation.
Personnaliser son album photo
Maintenant à vous de jouer ! Avec CEWE vous pouvez tout personnaliser de A à Z ! Le format, les couleurs, le papier, la couverture, la reliure… Créer l’album qui vous ressemble en tous points et qui correspond au souvenir que vous voulez garder.

Vous manquez parfois d’inspiration pour gâter vos proches ? Anniversaires, Pâques, fête des mères, fête des amis… Et si vous optiez pour l’originalité et la personnalisation de vos cadeaux ? Nous sommes prêts à parier qu’un album photo d’un souvenir en commun, d’un voyage entre amis, d’une réunion de famille ; sera le cadeau inoubliable qui comblera vos proches !
CEWE c’est aussi un large choix de supports pour imprimer vos plus belles photos ! Une tasse de café pour penser à vos proches dès le matin, une coque de téléphone pour les avoir toujours avec vous, un puzzle de votre paysage préféré… Et bien plus encore selon votre créativité !
Plus qu’un objet, un album photo, ce sont des souvenirs et des émotions !
À LIRE AUSSI :
- Photo smartphone – 10 conseils pour shooter comme un(e) pro !
- La Street Photography : définitions & conseils
- 10 conseils de pro en photo d’architecture
Photographier la ville, chercher la créativité par la série
Extrait du livre « Serial Photographer » d’Éric Forey, publié aux éditions Eyrolles
En photographie, comme dans toutes les disciplines artistiques, s’imposer des contraintes techniques peut se révéler un carburant incroyable pour la créativité. Travailler en série également, car la série permet d’aiguiser son regard, de passer du stade de la rencontre fortuite avec son sujet à celui de la recherche, laquelle vous emmènera ailleurs, plus loin. Le milieu urbain est pour cela un formidable terrain de jeu.
Mais est-il possible de faire une série à partir d’un seul et même sujet, par exemple un élément architectural unique ? Et comment faire ?
Cela faisait un moment que je souhaitais me rendre à Genève pour photographier un escalier de parking public, d’une superbe couleur jaune. J’en avais déjà vu quelques photos, et l’idée était bien entendu de ne pas faire les mêmes. Tant d’attente avait aussi fait naître en moi l’envie de réaliser une série – envie assez floue, car je ne connaissais des lieux que quelques fragments repérés sur de rares images, et je ne savais pas encore si j’allais créer une série autour de cet escalier ou l’intégrer dans une série de photos d’escaliers déjà en cours.
Une fois sur place et après plusieurs prises de vue, j’ai réalisé qu’à cause de la configuration des lieux il était compliqué d’obtenir des photos vraiment différentes les unes des autres, avec toujours cette contrainte d’essayer d’éviter de refaire celles des autres photographes. Le jaune vif et uni des murs allait m’apporter la solution : je savais qu’il me serait assez facile, sur de telles surfaces, de changer les couleurs au post-traitement sans que cela n’apparaisse trop artificiel.
J’ai donc varié quelque peu les angles (dans la mesure du possible), puis utilisé mon logiciel de post-traitement pour sélectionner toute la partie jaune et jouer sur les couleurs. J’ai facilement obtenu de l’orangé, du vert et du rouge ; ces couleurs très tranchées m’ont permis d’enrichir la diversité des prises de vue de base. J’avais matière à continuer quelques approches colorimétriques supplémentaires, mais j’ai estimé que, compte tenu de la vibrance des couleurs utilisées, quatre photos seraient suffisantes pour cette série, sous peine d’overdose.
D’autres approches sont envisageables, et très faciles à aborder en milieu urbain. Pour la série suivante, le sujet est un ensemble de deux gymnases dans une ville de Haute-Savoie. Il y a là une possibilité d’alterner les angles plus aisément. Je me suis donc attaché à réaliser une série de quelques photos en changeant nettement les points de vue. De surcroît, la personnalité de ces bâtiments est assez forte pour supporter des variations d’environnement météorologique, je suis donc revenu photographier ce bâtiment à plusieurs reprises pour pouvoir profiter de ciels très différents, du ciel estival le plus parfaitement bleu jusqu’au ciel d’orage, en passant par diverses palettes. Ici, je n’ai pas trouvé la fantaisie dans le traitement de mes photos mais dans les angles de prise de vue et la diversité climatologique – ce qui, vous en conviendrez, aurait été plus difficile à appliquer pour un escalier intérieur… Cette plus grande variété permet d’inscrire davantage de photos dans la série que pour la série précédente.
Article extrait de l’ouvrage « Serial Photographer » d’Éric Forey, paru aux éditions Eyrolles
Editions Eyrolles : Site – Eric Forey : Site
Eric Forey est un photographe urbain à l’univers très graphique et coloré. Régulièrement exposé dans toute la France, son travail est régulièrement publié dans la presse spécialisée et récompensé de prix prestigieux. Il partage ses travaux sur son site et à travers des conférences et des stages dédiés à la photo urbaine, à la photo d’architecture et aux séries photographiques.
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- À la conquête des paysages urbains avec Chris Hytha
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"Les secrets de la photo lifestyle" de Baptiste Dulac, publié aux éditions Eyrolles
En photographie de portrait, « appuyer au bon moment », certes, c’est important, mais ce n’est pas suffisant. Appuyer au bon moment lorsqu’il s’agit de saisir des émotions est loin d’être si évident, car non seulement les émotions sont imprévisibles, mais on ne sait pas non plus à quel instant, elles seront le plus « photogéniques ».

L’émotion est très palpable. Le sourire, les plis du nez et la forme des yeux ne trompent pas : Jessica vit une belle émotion. Et j’aime à croire que cette émotion est contagieuse, qu’en regardant cette image vous allez ressentir ne serait-ce qu’un peu de son bonheur.
35 mm, f/1,4, 1/250 s, 125 ISO
La base du lifestyle, c’est la confiance ; pour l’émotion, c’est également vrai. La confiance est le socle sur lequel vous allez pouvoir bâtir votre séance photo, une confiance suffisamment grande pour que vos modèles se sentent à l’aise avec vous jusqu’à vous oublier petit à petit, vivre leur vie et libérer leurs émotions comme si vous n’étiez pas là.
Mais la plus grosse difficulté en portrait lifestyle ne se trouve pas ici. Pour capter des émotions, il va falloir que vos modèles se sentent suffisamment en confiance pour se laisser aller à vivre pleinement l’instant présent, qu’ils se sentent suffisamment en confiance pour oublier votre regard sur eux, leur peur d’être jugés (« je ne suis pas photogénique ») et s’autorisent à montrer leurs sentiments, et pour le dire plus franchement à se lâcher ! Car oui, il va falloir qu’ils laissent libre cours à leurs émotions. S’ils sont timides et réservés dans la vie, la séance va leur demander un petit travail sur eux-mêmes, et il va falloir les aider. Et croyez-moi, dans tous les cas, ce n’est pas une mince affaire !

Marie est une jeune maman d’un naturel timide et réservé. Passer devant l’objectif n’était pas si simple. Et pourtant, s’amusant avec Amélia, elle semble m’avoir complètement oublié. C’est exactement ce que je cherche à obtenir dans mes séances.
35 mm, f/1,4, 1/640 s, 100 ISO
En tant que photographe plaçant les émotions au cœur de ses images, je n’ai pas le pouvoir de les créer. En commandant un sourire « ouistiti », je peux obtenir un sourire coincé ; en demandant un rire, une bouche déformée ; en demandant des larmes de joie, un air décontenancé, dubitatif et que sais-je encore… Non, décidément, les émotions ne se commandent pas ! Elles appartiennent aux gens qui acceptent ou non de les montrer. Mon rôle, parce que mon but est de saisir ces divers ressentis, va être de créer un cadre dans lequel les gens se sentent suffisamment bien pour les exprimer.
Pour établir ce cadre, je vais recourir à différentes astuces :
- Avant la séance, j’envoie un questionnaire à mes modèles. Les réponses apportées seront autant d’éléments susceptibles de m’aider à créer un climat de confiance et à mener la séance.
- Pendant la séance, je m’intéresse sincèrement et profondément à eux. Je leur pose (encore) des questions et rebondis par exemple sur des informations données via le questionnaire – ils voient ainsi que je m’intéresse sincèrement à eux et que j’ai pris soin de préparer la séance.

J’avais demandé à Soizic et Loïc de se remémorer un souvenir heureux.
35 mm, f/1,4, 1/320 s, 125 ISO
- De la musique. Dans le questionnaire, je leur demande quelle(s) musique(s) ils aiment (y compris les enfants) de manière à les passer pendant la séance.
- Shooter, shooter et shooter ! Mais vraiment beaucoup. Il m’arrive lors d’une séance de 2 heures de déclencher 1 500 fois. Parfois, on a l’impression qu’il ne s’est rien produit et quand on regarde les photos à tête reposée, on se rend compte d’un détail, d’un geste, qui vient souligner une émotion.
5. Proposer des interactions qu’ils sont tout à fait libres de refuser… Des interactions à découvrir dans la suite de l’ouvrage..

Nora et Cyril se sont mis à jouer… Cyril voulait porter Nora de façon romantique, sauf qu’ils n’y arrivaient pas, et ils sont partis dans un énorme fou rire. La photo fonctionne à merveille. S’ils n’avaient pas été en confiance avec moi et si j’avais été trop directif, ils ne se seraient sans doute pas amusés comme cela. Les laisser libres m’a permis d’obtenir cette image.
35 mm f/1,4,1/2 000 s, 100 ISO
Article extrait de l’ouvrage « Les secrets de la photo lifestyle » de Baptiste Dulac, paru aux éditions Eyrolles

Éditions Eyrolles – Baptiste Dulac
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- Une masterclass portrait exceptionnelle avec le photographe Arnault Joubin.
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Photo de spectacle, le théâtre et l’opéra
Extrait du livre « Les secrets de la photo de spectacle » de Sébastien Mathé, publié aux éditions Eyrolles.
Photographier le spectacle vivant est globalement difficile, mais certaines disciplines sont un peu plus accessibles que d’autres. Le rythme des pièces de théâtre et d’opéra est assez lent : pour raconter une histoire et pour que les émotions aient le temps de toucher les spectateurs, des respirations sont nécessaires, la difficulté ne sera donc pas tant dans la gestion de la vitesse d’obturation que dans la précision des compositions.
Votre premier atout sera votre capacité à vous concentrer pour déclencher au moment pertinent. À une fraction de seconde près, un regard deviendra fuyant, l’équilibre entre les protagonistes d’un groupe sera rompu. L’idéal est de réussir à suivre l’intrigue pour s’approcher au mieux des émotions des artistes et s’imprégner profondément du rythme de la narration, afin de sentir le moment où il faut déclencher.
Autre difficulté, la taille des salles : un reportage requiert habituellement à la fois des plans larges et des plans serrés pour rendre compte de la scénographie et des émotions qui traversent les personnages. Vous devrez varier souvent les valeurs de cadre en fonction de votre distance à la scène, et apprécierez la souplesse des zooms pour changer de focale sans changer d’objectif (mes 24-70/2,8 et 70-200/2,8 font merveille dans cette spécialité depuis des années).

Attention, se déplacer physiquement et changer de focale joue sur le sentiment d’immersion dans l’image ! Dans les très grandes salles, il pourra s’avérer difficile d’obtenir des portraits serrés, alors que dans les salles plus petites, vous manquerez souvent de recul ; essayez néanmoins d’obtenir un équilibre entre les différentes valeurs de plans, votre reportage n’en sera que plus vivant.
Vous serez aussi confronté à l’obscurité, car l’éclairage scénique peut parfois devenir très faible. La mise au point et l’arrêt des mouvements (absence de filé) pourront alors être difficiles à réaliser, les collimateurs autofocus auront du mal à détecter le sujet et vous serez contraint d’opérer avec une vitesse d’obturation basse (demi-seconde dans des cas extrêmes). J’ai ainsi souvenir d’une scène dans laquelle les comédiens étaient éclairés à la bougie (par chance ils bougeaient peu !) et où j’ai dû employer des réglages un peu inhabituels (f/2,8, 1/4 s, 6 400 ISO). Pour ce genre de cas, des optiques fixes encore plus lumineuses peuvent s’envisager (85 mm ouvrant à f/1,4 par exemple, ou 135 mm/1,8), car même une ouverture à f/2,8 sera parfois insuffisante. En environnement (très) sombre, je vous conseille donc vivement l’emploi d’un trépied pour éviter de bouger pendant la prise de vue.
Malgré l’écoulement tranquille du temps qui caractérise le théâtre et l’opéra, n’oubliez pas qu’une image qui donne envie est aussi, souvent, une image perçue comme « vivante », « animée » :
- si un interprète s’arrête puis marche sur scène, déclenchez juste avant que son pied arrière ne décolle du sol : pour l’opéra en particulier, cela redonnera un peu d’allant à vos images, car chanter impose un ancrage au sol fort et donc des positions souvent statiques (plus qu’au théâtre)

70-200 mm à 73 mm, 1 600 ISO, 1/30 s, f/2,8, Canon 5D.
- très important aussi, la bouche des interprètes : fermée, vous perdrez un peu vie, trop ouverte, le résultat sera souvent disgracieux. L’idéal est la position entrouverte, qui symbolise une forme d’étonnement et de sidération très prisée au théâtre. Pour le lyrique, cette position intermédiaire est encore plus essentielle (c’est même la seule option possible), car à pleine voix la bouche des chanteurs est souvent très ouverte, ce qui les dessert visuellement.

70-200 mm à 130 mm, 1 600 ISO, 1/20 s, f/2,8, Canon 5D
Pour maximiser vos chances de saisir l’instant parfait, vous pourrez déclencher en rafale, mais attention au bruit si des spectateurs sont assis à côté de vous… Pour l’art lyrique plus encore que pour les autres types de spectacles, l’arrivée des boîtiers hybrides totalement silencieux est une révolution. Je vous conseille vivement leur achat si vous envisagez de vous spécialiser dans ce domaine.
Article extrait de l’ouvrage « Les secrets de la photo de spectacle » de Sébastien Mathé, paru aux éditions Eyrolles.

Éditions Eyrolles : Site – Sébastien Mathé : Site
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- "Les secrets de la photo lifestyle" de Baptiste Dulac, publié aux éditions Eyrolles
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