Les portraits de femmes en noir et blanc par Jan Scholz
Jan Scholz, alias micmojo sur internet, est un photographe allemand situé à Bruxelles. Au départ, il commence la photo comme une activité annexe à son travail. Si c’est encore le cas aujourd’hui, la photo a tout de même pris une plus grande place dans la vie de Jan Scholz.
Le photographe touche à tout : portraits, documentaires, photos de mode et paysage, le tout en argentique. Cependant, le thème principal se dégageant de son travail reste ses superbes photographies de femmes.
Découvrez donc ci-dessous ses plus beaux portraits de femmes en noir et blanc. Retrouvez à la fin de l’article une vidéo des coulisses de l’un des shootings du photographe.
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Les incroyables photos de danseurs d'Alexander Yakovlev
Alexander Yakovlev est un photographe basé à Moscou spécialisé dans la photographie de sportifs, plus précisément de danseurs.
Dans la série « Mirage », il photographie en noir et blanc des danseurs réalisant des figures pleines de grâce. Seulement, le photographe ne s’arrête pas là, dans « Mirage », il dynamise les mouvements de ses danseurs avec l’aide de farine. En effet, la poudre blanche crée une fumée soulignant les mouvements du corps et apporte une dimension irréelle aux photos d’Alexander Yakovlev.
Une série à découvrir dans la galerie ci-dessous :
Alexander Yakovlev : Site – Facebook – 500px
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INTERVIEW - Les portraits brumeux et colorés d'Alan Schaller
Alan Schaller est un photographe anglais spécialisé dans la Street Photography, le reportage et le portrait. Il parcourt les rues de Londres dans l’espoir de capturer les moments ordinaires, des scènes humaines dans lesquelles les visages s’expriment et se confrontent, dans lesquelles les regards sourient et se jaugent. C’est en fin observateur qu’Alan réussit à déceler les solitudes urbaines et à les photographier, dans tout ce qu’elles ont de plus vraies, sans tricher.
Si son talent s’exprime généralement en noir et blanc et s’il a l’habitude de nous montrer les visages de ses modèles en détail, c’est ici dans l’ombre des lumières fumeuses de l’installation de l’artiste Ann Veronica, “Yellowbluepink” exposée à Londres, que le photographe anglais a choisi de shooter. Alan Schaller a eu la gentillesse de répondre à quelques unes de nos questions sur cette nouvelle série.
Découvrez ci-dessous notre interview exclusive.
Sur cette série, vous avez collaboré avec l’artiste Ann Veronica Jannssens, comment cette collaboration s’est-elle déroulée ?
Je n’ai pas directement collaboré avec Ann Veronica Jannssens pour cette série. En réalité, j’ai découvert « Yellowbluepink » à la Wellcome Collection de Londres et j’ai beaucoup aimé le concept caché derrière l’installation. « Yellowbluepink » a été faite pour « nous rappeler la richesse de notre évolution avec le monde ». J’ai souhaité, avec un ami, profiter de cette installation pour faire des photos qui se différenciaient de mes clichés habituels (un style street en noir et blanc).
Comment avez-vous travaillé cet effet « brumeux » ? Comment avez-vous réalisé ces portraits ?
L’effet « brumeux » provient d’une épaisse fumée générée artificiellement. Elle remplissait la pièce. Grâce aux lumières disposées autour, ce brouillard se colorait et constituait un cadre intéressant dans lequel les modèles évoluaient. On ne pouvait pas voir au delà de deux mètres, là-dedans. Pour ces portraits, j’ai fait en sorte qu’il soit presque impossible d’identifier les expressions des visages.
La majeure partie de mon travail se concentre sur l’isolement et l’introspection. Je voyais le monde brumeux et coloré de Jannsens, comme séparant les spectateurs de la réalité. Cela ressemblait à la façon dont je concevais la photographie et je me devais d’y aller faire un tour. J’ai souhaité allier mon style et mes concepts avec ceux proposés par l’installation.
Il y a très peu de photos de cette installation, pourquoi cela ?
Je suis surpris par le faible intérêt que portent les photographes à « Yellowbluepink ». C’est une exposition très connue et beaucoup de personnes prennent des selfies ou des vidéos avec leurs téléphones, mais je n’ai pas entendu d’autres photographes dire qu’ils souhaitaient profiter de l’occasion pour faire une série.
Retouchez-vous vos photos ? Si oui, quel logiciel utilisez-vous ?
J’en retouche un peu pour faire ressortir la lumière et les couleurs et que j’ai capturées mais rien de fou. J’utilise Lightroom et Colour Efex Pro de Nix Effects.
Quel équipement utilisez-vous ?
J’utilise un Sony A7RII, un Voiglander 15mm et un Leica 50mm Summilux Asph.
Alan Schaller : son site internet ou son flickr
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L’Atlas de la Beauté : les superbes portraits de femmes à travers le monde
Mihaela Noroc est une photographe originaire de Roumanie qui a passé les deux dernières années à parcourir le monde avec son sac à dos et son appareil photo. C’est ainsi qu’elle se met à photographier des centaines de femmes, au naturel, imprégnées de leur culture. C’est de ces portraits qu’est composé son projet « The Atlas of Beauty ».
Ce projet met en avant la diversité de notre planète et des différentes cultures. « La beauté est partout, ce n’est pas une affaire de maquillage ou de taille, mais plutôt d’être soi-même » affirme la photographe.
Les médias et les tendances actuelles uniformisent la beauté, cependant, Mihaela Noroc souligne que ce sont nos différences qui font cette beauté.
La photographe dit vouloir continuer de prendre des portraits de femmes à travers le monde afin de faire de cet atlas de la beauté un miroir de notre société, célébrant la diversité de chacun et inspirant l’authenticité.
Mihaela Noroc : Facebook – Instagram
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Des photographes posent avec leurs photos les plus célèbres !
Tim Mantoani est un photographe publicitaire américain. Ses clients sont de grandes marques telles que Coca-Cola, EA Sports ou Oakley.
Récemment, le photographe a fait le pari de réunir tous les photographes derrières les plus grands clichés de l’histoire dans son livre « Behind Photographs ».
Dans cette série de portrait nous retrouvons donc des photos que nous avons tous vu, sans connaître le photographe qui en était l’auteur.
Son livre regroupe des photos ayant créée l’histoire telles que celle de Mohamed Ali après avoir mis un KO à son adversaire, les tours du World Trade Center le 11 septembre ou encore de la jeune Afghane ayant fait la une du National Geographic.
Ces clichés, parfois accompagnés d’une petite note du photographe, permettent de mettre un visage sur leurs auteurs grâce à cette superbe série.
Tim Mantoani : Site
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Les nus érotiques du photographe Harri Peccinotti
Harri Peccinotti est un photographe anglais connu pour ses photos érotiques ainsi que pour les deux calendriers Pirelli qu’il a shooté en 1968 et 1969.
Sa manière d’aborder les photos érotiques excluant toute forme de vulgarité le place en tant que référence dans l’univers de la photographie. Son style reconnaissable comporte souvent des très gros plans de femmes, de parties de leurs visages ou corps. Ses photos sont suggestives et sensuelles sans tomber dans la pornographie.
Photographe d’art et de mode, il débute sa carrière comme directeur artistique et photographe du magazine anglais Nova lors de son lancement en 1965. Par la suite, Harri Peccinotti dirige des magasines tels que Flair, Vanity Fair, Vogue ou encore Rolling Store avant d’abandonner la direction artistique pour se consacrer à la photographie à plein temps.
En 2009, il publie « HP » , une retrospective de ses années de photographie.
Vivant aujourd’hui à Paris, le photographe continue de collaborer avec des magazines tels que Vogue France, 10 Magazine ou encore Vogue Russie qui lui valent quelques récompenses en Angleterre et aux Etats-Unis.
Suivez les actualités d’Harri Peccinotti sur sa page Facebook
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Silver : des femmes nues en statues métalliques par le photographe Guido Argentini
Guido Argentini est un photographe italien spécialisé dans la photographie de mode et de beauté. Il est régulièrement publié dans des magasines tels que Marie Claire, Vogue et Playboy. Son attirance pour la beauté des corps féminin se matérialise par sa série photo « Silver ». Ayant eu recourt à la peinture corporelle, Guido Argentini recouvre les corps de ses modèles couleur argent avant de les shooter en studio.
Le résultat, confondant corps et sculpture, est pour le moins saisissant. Les corps athlétiques mis en scène se voient sublimés par le reflet de cette peinture et ses modèles, danseurs gymnastes et acrobates, se transforment en véritables statues argentées. Ce projet s’étant étalé sur plusieurs années, ces photos sont à présent regroupées dans son livre « Argentum » dont vous retrouverez la vidéo making of ci-dessous.
Guido Argentini : Site
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365 parisiens, le projet du photographe Constantin Mashinskiy
Constantin Mashinskiy est un photographe russe vivant à Paris, spécialisé dans le web design et le graphisme. Il y a environ un an, un inconnu lui demande une cigarette dans la rue. Le photographe lui demande alors une photo en échange. L’inconnu accepte. La série 365 parisiens voit ainsi le jour.
Le projet est simple : chaque jour, Constantin Mashinskiy part à la recherche d’une personne à photographier dans la capitale.
Passionné de street photography, il rencontre des inconnus tous les jours. Il discute quelques minutes avec chacun d’eux avant de prendre leurs portraits. Toujours en noir et blanc, ses clichés racontent une histoire. Si les gens ne regardent pas toujours l’objectif, les photos sont néanmoins uniques et pleines de caractère.
Le 26 décembre, le photographe poste sa 365e photo avec pour légende « PS: This is the last photo from this series » (« Ceci est la dernière photo de cette série »).
Retrouvez à la fin de l’article une vidéo dans laquelle il parle de sa série 365 Parisiens et de ses portraits en noir et blanc.
Constantin Mashinskiy : Tumblr – Facebook
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Nicholas Nixon photographie 4 soeurs pendant 40 ans
Lors de l’été 1975, Nicholas Nixon est pris d’une soudaine impulsion et demande à sa femme et à ses sœurs s’il peut les prendre en photo.
Un an après, la famille est réunie pour fêter l’obtention du diplôme d’une des sœurs. Nicholas Nixon, sur le point de prendre celle-ci en photo, suggère que les sœurs se placent de la même manière qu’un an plus tôt.
Une fois la photo développée, le photographe décide de renouveler cette expérience chaque année et demande l’avis des sœurs qui semblent partantes.
Cette série de photos aura duré 40 ans et fait le tour du monde avant d'atterrir au Museum of Modern Art, à New York. L'exposition de cette série de photos coincide avec la publication du livre : "The Brown Sisters : Forty Years" (Les sœurs Brown : 40 ans).
On ne connaitra de ces quatre sœurs que leurs prénoms (de gauche à droite) : Heather, Mimi, Bebe et Laurie. Bebe étant la femme de Nicholas Nixon.
A travers ces portraits nous pouvons cependant voir ces femmes évoluer dans le temps, nous nous habituons à leurs traits et une certaine intimité s’installe sans pour autant qu’on en sache plus sur ces sœurs. Cette sensation d’intimité est créée principalement par le fait que le choix des poses reste naturel, sans réelle intention de plaire.
Quant au photographe, si au départ on ne voit de Nicholas Nixon que son ombre projetée sur ses photos en 1981, 1983 et 1984, cette envie de faire partie de cette bande de sœurs est matérialisée quelques années plus tard, dans le regard changeant des sœurs. En effet, nous pouvons également noter le changement d’intensité du regard au long des années qui se veut plus confiant et affectueux envers le photographe.
Nicholas Nixon a en effet joué un rôle important durant ces années mais a toujours laissé la priorité aux sœurs, notamment dans le choix des clichés pris.
Le photographe Ren Hang expose ses nus à Paris
Ren Hang est un jeune photographe Chinois issu d’une famille plutôt conservatrice. Pourtant, ce sont les nus qu’il aime prendre en photo. Armé de son Minolta argentique, il commence en photographiant ses amis. Les corps entrelacés d’hommes et femmes confondus passent devant l’objectif du photographe pour un résultat très coloré.
Maniant avec perfection la mise en scène de ces corps, chacun de ses clichés est unique et porte la signature de l’originalité du photographe. Pas le moins du monde obscènes, ses photos relèvent même un certain humour dans la mise en scène. Ses sujets témoignent de l’enthousiasme de Ren Hang lors des shootings.
Sans jamais montrer ses clichés de nus à ses parents, il parvient à se faire remarquer par des galeries. Cependant ses clichés ne restent pas exposés très longtemps dans les galeries de Chine, à cause de la forte censure présente dans le pays. Ren Hang s’est parfois fait suivre par la police durant ses shootings. Cela ne freine en rien son ascension. En effet, si Ren Hang est un jeune photographe plutôt timide, il est déjà comparé aux plus grands du métiers tels que Ai Wei Wei et Shuji Terayam. Quant à ses inspirations il les puise dans les travaux des japonais Takato Yamamoto, Nobuyoshi Araki plus poussés dans l’érotisme.
RETROUVEZ REN HANG dans son exposition à Paris
du 26 septembre au 1er octobre
ANATOMY OF THE IMAGE
Galerie 104
104 Avenue Kléber 76116 Paris
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