L'univers urbain et minimaliste du photographe Bilal Bustun
Bilal Bustun est un jeune et talentueux photographe français. Son nom ne vous dit sûrement rien, mais retenez le bien ! Vous ne trouverez pas grand chose sur ce photographe, pas de site, pas de page Facebook, seulement un compte Instagram.
Fondateur du groupe Swiss Knife Artist, ce Parisien est de plus en plus présent dans l’univers de la mode. Il a travaillé avec des marques comme Adidas et Pièces Uniques.
Son univers urbain et minimaliste à l’esthétisme recherché a su séduire la planète Instagram, et bien au-delà. Intrépide, ses photos vont des toits de Paris, aux voitures de luxe, en passant par des portraits aux ambiances street. Des compositions travaillées avec une qualité d’image intemporelle, souvent marquée par une teinte rose reconnaissable. Les photographies de Bilal, acidulées et sexy, sont un réel plaisir pour les yeux.
Découvrez un aperçu de l’univers de Bilal Bustun !
Rendez-vous sans attendre sur le compte Instagram de Bilal Bustun !
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Terra Incognita, Juliet Taylor photographie les corps alanguis sur la plage
Interview de la photographe australienne Juliet taylor
Quand les températures augmentent, que l'été est là, les gens foncent se réfugier à la mer. La mer, ses plages, et ses estivants allongés sur le sable pour une sieste ou une séance de bronzage...
Fascinée par ces corps chauffés par le soleil, étendus, paisibles, semblables à des sculptures, Juliet Taylor a pendant 6 mois photographié ces inconnus se dorant la pilule sur la célèbre plage de Bondi, en Australie. Une douce et chaleureuse série en noir et blanc intitulée ironiquement Terra Incognita.
Rendez-vous donc, en terre inconnue pour un bain de soleil avec la photographe Juliet Taylor.
- Pouvez-vous vous présenter ? Comment avez-vous commencé la photographie ?
J'ai passé la plupart de mon temps entre Sydney et les Etats-Unis, mais je vais faire mon retour au Royaume-Uni/Europe en septembre.
- Pouvez-vous nous en dire plus sur cette série Terra Incognita, et quelles ont été vos principales inspirations pour cette série ?
Quand j'avais 13 ans, j'ai passé un mois au Philippines à l'occasion de vacances en famille. Un type m'avait dit "people in the sea are ignorant" (qu'on l'on pourrait traduire par "les gens à la plage sont inconscients") dans un anglais approximatif. Je n'ai jamais su ce qu'il entendait par là, mais c'est resté dans ma tête des années. Il y a quelque chose avec le soleil et le sable qui met les gens dans un état second. Peut-être que c'est ce qu'il voulait dire. J'ai vécu à Bondi et j'avais l'habitude de courir sur la promenade chaque matin. Je voyais ces formes intéressantes sur la plage. Un jour j'ai emmené mon appareil et c'est là que tout a commencé.
Terra Incognita veut dire Terre inconnue en latin, j'ai voulu jouer sur l'ironie : la plage de Bondi est une des plages plus populaires au monde.
"Terra Incognita" :
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Cats & Plants, pas de Photoshop pour les chats de Stephen Eichhorn !
Vous êtes un amoureux de la nature et des animaux, et plus particulièrement des chats ? Vous allez adorer le livre : Cats & Plants de Stephen Eichhorn publié par Zioxla !
Né en 1984 à Chicago dans l’Illinois, Stephen Eichhorn est un américain maître du collage.
Pour ce livre de 152 pages, composé de plus de 200 images, Stephen a joué des ciseaux ! Et non pas de Photoshop mais d’étranges collages de chats mélangés avec des plantes – et parfois même des coquillages et des minéraux – pour créer de toutes nouvelles compositions. D’adorables boules de poiles sur lesquelles l’artiste à collé des cactus, des orchidées etc. Un véritable plaisir des yeux pour les fans d’art et de chats ! Pour réaliser ces photomontages manuels, l’américain utilise des ouvrages de botanique et des revues dans lesquels il découpe minutieusement les éléments qui lui plaisent.
En France, vous pourrez trouver le livre chez Colette.
Pour chaque livre acheté, une boîte de nourriture est donnée à une ONG sauvant des chats de refuges pour les placer dans des familles.
Découvrez un aperçu de Cats & Plants de Stephen Eichhorn !
Retrouvez l’ensemble des photomontages dans le livre Cats & Plants et le reste du travail de Stephen Eichhorn sur son site.
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Cyrille Druart photographie le monde en noir et blanc
Le photographe Cyrille Druart est né en 1980 à Paris. Architecte de formation, il focalise son travail sur les grandes villes du monde et leurs habitants. C'est au cours de nombreux voyages, mais aussi à Paris, que ce street photographe parisien réalise la majorité de ses photos.
Le travail de Cyrille Druart se compose quasi exclusivement d'images en noir et blanc. Des photographies argentiques à la composition travaillée, où les jambes des femmes se mêlent à l'architecture urbaine.
Découvrez Cyrille Druart et son travail à l’occasion de notre Interview :
- Quel est votre parcours photographique ?
J'ai toujours aimé regarder des images. Avant même de commencer sérieusement la photographie, vers 23 ans, j'étais très attiré par ce medium et l'idée que je m'en faisais. J'ai commencé par faire du noir et blanc car nous avions des agrandisseurs et du matériel à disposition dans mon école de design (ESAG Penninghen - académie Julian à Paris). J'ai très vite acheté mon propre matériel, ce qui me permettait de travailler à mon rythme et de faire mes expériences.
Depuis, je voyage dans les grandes mégapoles pour faire des images. Je pars en général seul et plusieurs jours. Je me déplace au maximum à pied car c'est la meilleure façon de découvrir une ville à mon sens. Cela permet d'être en contact avec les choses et de travailler à petite échelle. Je compte beaucoup sur le hasard des rencontres. Et je provoque les choses aux maximum. Je me faufile, je fouille et je repars.
Mon travail regroupe mes thèmes de prédilection, mais comme mon sujet reste la vie dans sa totalité, je ne pense pas pouvoir catégoriser mon travail.
- Vos photos sont principalement en noir et blanc, pouvez-vous nous dire ce que vous affectionnez tout particulièrement dans ce rendu ?
Le noir et blanc a quelque chose d'obsédant. Son caractère atemporel en fait un medium de choix pour créer des images fortes et marquantes.
Je me retrouve entièrement dans le noir et blanc, et je ne me pose jamais la question de savoir si ma prochaine image sera monochrome ou non. La part de mystère y est très présente, et c'est quelque chose que je recherche. La symbolique du noir est vieille de plusieurs millénaires, c'est l'inconnu, le gouffre, le vide.
J'aime beaucoup cette imagerie. La pénombre inquiète les enfants, fascine et dérange les adultes. Elle a quelque chose de repoussant et de très attractif. L'ombre retient les détails, ne dévoile pas tout. Elle permet à l'imagination de travailler. C'est peut-être la chose la plus importante pour moi. De cette façon le spectateur devient acteur, il pénètre l'image et en crée sa propre construction.
J'aime particulièrement lorsque quelqu'un regarde mes images et pousse un petit soupir. C'est la plus grande récompense qui soit. Alors l'image est réussie.
- Quelles sont vos inspirations ?
La vie en général. J'aime beaucoup entrer dans l'intimité des gens. Je suis très curieux par nature et j'aime assez donner un côté voyeur à mes images. J'adore voler des instants et les fixer sur la pellicule. En cela, la photographie illustre la vie mais est directement reliée à la mort. C'est un acte romantique et j'aime le voir de cette façon. C'est ce qui fait sa beauté et sa préciosité. Et le fait de travailler en argentique renforce ce sentiment car le film en lui-même devient un objet sensible, qui réagit au temps. Ce n'est pas un medium analytique comme le numérique, qui donne une image directe du réel, sans plus.
A mon sens, la photographie est une des plus grandes inventions de l'Histoire, et si aujourd'hui la technologie est plus démocratisée que jamais et utilisée de façon décomplexée par tous, il ne faut pas sous-estimer son pouvoir. Une image n'a pas de barrière linguistique, si utilisée de façon adéquate, elle transmet instantanément un message similaire à toutes les cultures.
- Avez-vous des projets à venir ?
Je continue à photographier ce qui m'entoure de façon quasi-quotidienne. Je travaille en flux continu, cela sera donc le projet d'une vie, avec les aléas de la vie elle-même.
Je suis en contact avec plusieurs éditeurs afin de réaliser un livre. Nous avons dû repousser le projet mais je compte bien le concrétiser lorsque nous serons prêts. Je travaille également sur un projet en rapport avec les lieux de cultes. Ce travail s'étalera sur plusieurs années, et évoluera donc au fur et à mesure. En parallèle, mon galeriste (Galerie Philia) s'occupe de la vente de mes tirages et de la relation au marché de l'art.
Cyrille Druart : Site - Instagram - Facebook
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L'univers magique et onirique de la photographe Luisa Azevedo
Né en 1998, Luisa Azevedo est une jeune photographe portugaise qui étudie les Beaux-Arts à l’Université de Lisbonne.
Toute petite, elle aimait déjà se servir de l’art pour créer et façonner son monde imaginaire. C’est donc tout naturellement vers la photographie, le dessin et les arts numériques qu’elle s’est tournée en grandissant. Autodidacte, cette jeune prodige à l’univers surréaliste a appris à utiliser Photoshop à l’aide d’Internet.
Forte de son succès, elle a commencé à répondre à des commandes dès l’âge de 17 ans.
Contrairement à ce que l’on pourrait supposer, ses compositions poétiques sont réalisées uniquement à partir de photos réelles. La nature, la mer et les animaux sont des sujets récurrents dans les créations de la jeune artiste.
Elle déclare avoir trouvé dans la photographie et les montages photo un challenge quotidien pour déconstruire et reconstruire sa propre réalité, qu’elle poste sur son compte Instagram.
Découvrez l’univers magique et onirique de Luisa Azevedo :
« Simplicity is the ultimate sophistication » 💙
Une publication partagée par Luisa Azevedo (@hey.luisa) le
« At some point we all look up and realize we are lost in a maze. » 💕
Une publication partagée par Luisa Azevedo (@hey.luisa) le
New species of flamingos 🌹 Collaboration with dear Corinne @_nomadicmom ✨ . OP: @_nomadicmom
Une publication partagée par Luisa Azevedo (@hey.luisa) le
Today’s thought: sometimes you just need to chill and think about flamingos 🌹
Une publication partagée par Luisa Azevedo (@hey.luisa) le
Luisa Azevedo : Instagram – son site – Facebook
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Conseils de pro pour faire de belles photos de paysage
Il y a des paysages qui déclenchent un réel coup de cœur. On sort alors l’appareil photo pour immortaliser les lieux. Mais quand on regarde les clichés, on se rend compte qu’ils ne rendent pas toujours hommage à la beauté du paysage en question. Grainedephotographe.com vous offre des conseils pour capturer des paysages à la manière d’un pro.
1 – Observer pour comprendre
Une photo réussie ne résulte aucunement du hasard. Vous devez faire preuve de patience et prendre le temps de “faire parler” le décor. Restez immobile quelques instants pour déterminer d’où vient la lumière naturelle, de quel côté le vent souffle… Pensez à revenir au même endroit à différentes périodes de la journée pour apprécier la métamorphose du paysage et ainsi définir la meilleure tranche horaire pour shooter.
2 – Bouger pour mieux cerner
N’hésitez pas à changer de place aussi souvent que possible pour identifier les meilleurs points de vue. Est-il plus indiqué de s’allonger dans l’herbe ou de se hisser au sommet d’un promontoire ? De quel côté d’un rocher le paysage est-il plus fascinant ? Ce sont autant de questions à se poser avant d’enclencher l’appareil photo.
3 – Ne pas craindre les intempéries
Quand un orage menace d’éclater, c’est généralement une excuse pour laisser tomber un projet photo. Et si, au contraire, les nuages gris, les éclairs qui déchirent le ciel et les trombes d’eau qui se déversent en pleine nature permettaient de donner une âme à un paysage donné ? Evidemment, il faudra vous protéger et protéger votre matériel pour ne pas ruiner vos efforts.
4 – Se servir d’un trépied pour magnifier le paysage
On se dit que de par sa nature, un paysage ne risque pas de bouger. Du coup, le trépied est inutile. C’est pourtant une erreur car l’utilisation de cet accessoire optimise la stabilité de l’appareil et du cliché réalisé. Assurez-vous de bien cadrer le paysage, sans aucune précipitation. De préférence, placez l’horizon sur la ligne supérieure pour bien structurer la photo. L’utilisation de filtres polarisants peut s’avérer utile afin d’accentuer le bleu du ciel ou de mieux apercevoir le fond d’une étendue d’eau, par exemple.
5 – Les imprimer pour en profiter
Faire des photos, c’est bien, mais les imprimer, c’est encore mieux. Après tout, ne sont-elles pas faites pour être admirées ? Vous pouvez réaliser des tirages photo, sur du papier premium de préférence, pour révéler toute leur beauté, mais aussi sublimer vos plus beaux clichés sur des toiles ou des posters. L’occasion de créer une déco vraiment unique, que vous ne retrouverez nulle part ailleurs.
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Urbex - Roman Robroek photographie des escaliers abandonnés
Né en 1987 dans le sud des Pays-Bas, Roman Robroek est un photographe spécialisé dans l’urbex. Ses photographies uniques de lieux abandonnés lui ont déjà valu la reconnaissance de ses pairs, et plusieurs prix.
Passionné d’architecture urbaine, Roman a su, le jour où il est tombé sur des bâtiments abandonnés, que la photographie urbex était le domaine dans lequel il allait s’épanouir. Son portfolio se compose uniquement de photographies d’intérieurs et d’extérieurs de ces bâtisses en ruines. Pour immortaliser ces lieux, le photographe néerlandais ne travaille qu’à la lumière naturelle.
La photographie n’est pas seulement un hobby pour moi. Immortaliser le bon moment, la bonne atmosphère et émotion, chercher la composition parfaite. C’est une passion – ma passion. Roman Robroek
La série que nous vous présentons aujourd’hui, est uniquement composée d’escaliers abandonnés. Ces photos ont été prises à travers l’Europe au cours des trois dernières années. Avec son Canon 650D et l’aide de ses objectifs Sigma 10-20mm et Canon 10-18mm, Roman a su immortaliser la beauté de ces escaliers laissés à l’abandon. France, Belgique, Italie… Il est impressionnant de voir les différences d’architecture d’un pays à l’autre. Du plus simple au plus travaillé, en bois sculpté avec précision ou en béton, les formes de ces escaliers nous hypnotisent. Comme le souligne le photographe, un escalier est une partie très importante dans un bâtiment, il connecte les étages les uns aux autres. Souvent au centre, il est le cœur de l’édifice.
Découvrez les magnifiques photos d’escaliers abandonnés de Roman Robroek :
Retrouvez l’ensemble du travail de Roman Robroek sur son site, et n’hésitez pas à le suivre sur Instagram et Facebook !
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Les photos sexy de Matt Adam alias Come feel me
La photographe Matt Adam est né et a grandi à Toronto. Ce jeune canadien rencontre un véritable succès dans le monde de la photographie, et principalement sur la toile.
Come feel me, c’est sous ce nom-là qu’il fait découvrir ses photos à ses abonnés. « Come feel me » que l’on pourrait traduire en français par « viens, touche moi », est une véritable invitation à ressentir, à « toucher » au-delà de simplement regarder le travail de ce photographe subversif.
Le sujet de prédilection de Matt Adam, ce sont les femmes. Des portraits intimes, très intimes, de femmes, qu’il semble connaître depuis toujours. Les photos de Matt sont brutes, réelles, physiques. C’est par ce qu’il prend beaucoup de plaisir dans ce qu’il fait, et qu’il sait mettre en confiance ses modèles, que ses photos sont si naturelles. Pour lui, pas de Photoshop, ce qu’il aime c’est le naturel, c’est mettre en avant la beauté de ses modèles (en argentique ou en numérique).
Un ton qui a séduit l’univers de la mode. Fort de son succès, Matt a récemment réalisé un shooting avec le modèle Dajana Rads pour le célèbre C-Heads magazine
Enfant des 90’s, on ressent l’influence de cette période sur son travail. Underground, il a évolué dans l’univers du street-art et du skate. Provocantes et désinvoltes, ses photos très sexy dégagent une véritable authenticité.
Découvrez sans attendre un aperçu du travail de Matt Adam !
Matt Adam : Tumblr – Instagram
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EXPOSITION « Les mains au travail » par la Grainedephoto Academy
Graine de Photographe est fier de vous présenter le travail des élèves de la Grainedephoto Academy.
Après 6 mois de travail pendant lesquels ils ont appris toutes les techniques et astuces de la photographie, nos élèves sont prêts à vous accueillir pour une exposition de leurs projets.
Après 6 mois de travail pendant lesquels ils ont appris toutes les techniques et astuces de la photographie, nos élèves sont prêts à vous accueillir pour une exposition de leurs projets.
Le thème de cette promotion sous la supervision du photographe Sébastien Mathé : Les mains au travail. Le photographe Omar Reda, fasciné par le rôle de la main dans le travail et la survie de l’homme, a également réalisé une série photo sur ce sujet trivial souvent sous-estimé. Pour mener à bien ce projet, nos graines de photographes ont dû aller à la rencontre de différents métiers, au plus près de ces personnes qui travaillent avec leurs mains.
À raison d’un cours par semaine pendant 6 mois, nos élèves ont beaucoup appris. Ils ont débuté par les bases techniques de la photographie, puis ils ont appris développer leur créativité grâce à nos différentes thématiques de cours photo :
En plus de Sébastien Mathé, trois autres photographes professionnels de notre équipe sont intervenus : Yonathan Kellerman et Christophe Rabinovici.
Boulanger, ébéniste, peintre… découvrez les portraits de ces mains au travail :
Les photos sont exposées à la galerie Graine de Photographe , sur l’Ile Saint-Louis à Paris
du 3 juillet au 15 septembre 2017
14 Quai de Béthune 75004 Paris
(visites du lundi au vendredi, de 10h à 18h)
Vous êtes photographe ?
Amateur, débutant ou intermédiaire, Grainedephoto Academy s’adresse à vous.
Grainedephoto Academy, c’est 6 mois de formation globale pour accroître ou approfondir vos connaissances en photographie au sein de notre studio à Paris.
Un cours par semaine, pendant 6 mois, et une exposition de vos photos dans notre galerie sur l’île St Louis au cœur de Paris à la fin du stage.
Pour rappel, la galerie est ouverte du lundi au vendredi de 10h30 à 18h30. Les visites le weekend se font sur rendez-vous uniquement.
Attention, à l’occasion des congés annuels d’été 2017, la galerie sera fermée du 29 juillet au 15 août inclus.
Vous êtes photographe ?
Amateur, débutant ou intermédiaire, Grainedephoto Academy s’adresse à vous.
Grainedephoto Academy, c’est 6 mois de formation globale pour accroître ou approfondir vos connaissances en photographie au sein de notre studio à Paris.
Un cours par semaine, pendant 6 mois, et une exposition de vos photos dans notre galerie sur l’île St Louis au cœur de Paris à la fin du stage.
Pour rappel, la galerie est ouverte du lundi au vendredi de 10h30 à 18h30. Les visites le weekend se font sur rendez-vous uniquement.
Attention, à l’occasion des congés annuels d’été 2017, la galerie sera fermée du 29 juillet au 15 août inclus.
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Un monde qui se noie par le photographe Gideon Mendel
Né en 1959 à Johannesburg, en Afrique du Sud, le photographe Gideon Mendel a débuté sa carrière dans les années 80 en photographiant les dernières années de l’apartheid. Au début des années 1990, il s’installe à Londres où il continue de documenter les grands enjeux mondiaux, tel que le sida avec sa série HIV. Depuis 2007, ce photographe engagé travaille sur la série Drowning world / Un monde qui se noie. Ce projet lui vaut plusieurs prix, dont le Jackson Pollock Prize for Creativity en 2016.
C’est lorsqu’il se retrouve à photographier, en l’espace de quelques semaines, des lieux victimes d’inondations en Inde et en Angleterre que Gideon Mendel décide de se lancer dans ce projet. Il est frappé par l’impact de ces inondations sur ces habitants aux vies à jamais bouleversées. Il constate, d’une région à l’autre, une vulnérabilité commune face au réchauffement climatique. Depuis la naissance de ce photo-reportage, Gideon Mendel a documenté à ce jour des inondations dans 13 pays.: Haïti (2008), Pakistan (2010), Australie (2011), Thaïlande (2011), Nigeria (2012), Allemagne (2013), Philippines (2013), Royaume-Uni (2014), Inde (2014), Brésil (2015), Bangladesh (2015), États-Unis (2015)…
Drowning World / Un monde qui se noie, sera exposée du 3 juillet au 24 septembre à l’occasion des Rencontres de la photographie 2017 à Arles.
Cet incroyable projet se divise en trois séries photo :
La série Submerged portraits / Portraits submergés, se compose de portraits des victimes de ces inondations. Des portraits intimistes, des regards qui interpellent, les pieds dans l’eau, dos à leurs maisons ravagées. Un même sentiment, une même fragilité, émergent de ces portraits par-delà les frontières géographiques et culturelles.
La deuxième série, Floodlines / Ligne de crue , s’intéresse aux marques laissées par les eaux dans les espaces domestiques. Elle illustre cette impression d’ordre et de calme au beau milieu du chaos.
Et pour finir, Watermarks / Traces d’eau consiste en des agrandissements de clichés personnels abîmés par les inondations. Il s’agit aussi bien de photographies anonymes pêchées dans l’eau ou bien données par leurs propriétaires.
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Thibaud Poirier photographie les plus belles bibliothèques d'Europe
Thibaud Poirier, un autodidacte talentueux
Spécialiste de la photographie d'architecture urbaine, le photographe Thibaud Poirier a tout appris par lui-même. Ce Parisien a souvent été expatrié. En effet, il a vécu à Montréal, Buenos Aires, Houston, Tokyo... C'est dans ces grandes villes qu'il a développé son amour et sa fascination pour les paysages urbains. A noter que, dans sa démarche photographique, il affectionne tout particulièrement la photo de nuit.
Le style de ce jeune photographe se démarque par ses images d'une symétrie et d'une beauté à couper le souffle. Pour sa série Libraries, il a donc mis en commun son âme de globe-trotteur et son amour pour une architecture symétrique. Cette série sur les bibliothèques est le fruit d'un an et demi de recherches et de voyages à travers l'Europe.
"La lecture est solitude"
Inspiré par la citation "La lecture est solitude" d' Italo Calvino, il a réalisé la majorité de ces photos le matin, armé de son Sony A7R, avant que ces édifices remplis de savoirs n'ouvrent leurs portes aux érudits en soif de connaissances. Ces bibliothèques, pour la plupart à la renommée internationale, se présentent ainsi à nous totalement vides.
La série "Libraries" met en image cette sensation de solitude, de recueillement, lorsqu'une personne est plongée dans sa lecture. La qualité des images prises par Thibaud Poirier mettent parfaitement en avant la beauté de ces bâtiments. Leur symétrie et leur perspective provoquent une immersion totale, nous sommes comme absorbés dans ces rayonnages.
Découvrez un aperçu des plus belles bibliothèques du monde avec la série "Libraries" de Thibaud Poirier.
Retrouvez l’ensemble du travail de Thibaud Poirier sur son site ! Et suivez son actualité sur Facebook, Instagram et Twitter !
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Brad Wilson réalise d'incroyables portraits d'animaux en studio
Depuis 2010, le photographe américain Brad Wilson travaille sur une impressionnante et magnifique série photo animalière : Affinity. Ce projet, qui se décline aujourd'hui en 3 parties, met en avant la beauté et la force de ces animaux, mais également l'amour de ce photographe pour le milieu naturel. Afin de mener à bien son travail, il collabore fréquemment avec des zoos et des sanctuaires américains. Du chimpanzé, à l'éléphant d'Afrique, en passant par les vipères, Brad a réalisé une multitude de portraits. Ses portraits d'animaux sont apparus et apparaissent encore dans un grand nombre de médias, que ce soit la presse ou des entreprises comme Microsoft ou Sony.
Découvrez les secrets de cette série photo dans notre interview de Brad Wilson et également une vidéo en fin d'article.
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Pouvez-vous vous présenter ? Comment avez-vous commencé la photographie ?
Je suis un photographe professionnel d'art et je travaille également en tant que photographe dans la publicité. Je vis actuellement à Santa Fe, Nouveau Mexique aux Etats-Unis. C'est lors de ma dernière année universitaire (vers mes 21 ans) que j'ai commencé à m'intéresser plus sérieusement à la photographie. Je savais que je souhaitais évoluer dans une profession créative, et j'avais déjà suivi plusieurs cours en studio et en histoire de l'art. Quand j'ai commencé à explorer la photographie, tous ces cours ont eu une nouvelle signification pour moi et ils m'ont aidé à transformer ma vision.
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Pouvez-vous m'en dire plus sur ce projet ? Quelles sont vos principales inspirations pour cette série ?
Tous les animaux ont été photographiés en studio - que je loue ou que je crée sur place dans le sanctuaire ou le zoo où ils vivent. La lumière, les appareils, et les ordinateurs sont tous soigneusement installés à l'avance puis chaque sujet est emmené individuellement. Un emplacement est créé où les animaux sont en sécurité et où ils ont ainsi de l'espace pour pouvoir se déplacer. Ce qui arrive après est toujours un peu mystérieux et imprévisible. Je peux seulement vous décrire le processus d'un shooting comme une sorte de méditation au milieu d'un chaos organisé.
Les animaux se balladent n'importe où pendant 1 à 3h chacun. Si j'ai 1 à 3 minutes de bonnes avec eux durant ce laps de temps, je suis heureux. En général, j'attends juste patiemment qu'un moment rare arrive - un moment où quelque chose de plus profond se révèle. Pour moi, cette connexion est aussi évasive qu'éphémère, mais c'est très inspirant de poursuivre ce but.
Ma principale inspiration pour la série, ce sont les animaux eux-mêmes. Pour moi, ils représentent un monde que nous, en tant qu'humains, avons largement abandonné - un lieu d'instinct, d'intuition et de conscience du moment présent - un monde entièrement naturel, distinct des paysages qui nous entoure et qui sont de plus en plus urbanisés et numérisés. Au milieu de notre civilisation humaine moderne, avec toutes ses complexités technologiques, les animaux restent les symboles profonds d'une région sauvage perdue et d'une vie plus simple. Peut-être que mes images peuvent se présenter comme un testament de cet autre monde qui décline, et nous rappeler, malgré le sentiment d'isolement prononcé qui caractérise trop souvent notre existence contemporaine, que nous ne sommes pas seuls, nous ne sommes pas séparés - nous faisons partie d'une diversité merveilleusement riche et connectée de la vie.
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Combien de temps avez vous mis pour réaliser la série complète ?
Cela fait à présent 7 ans que je travaille sur la série Affinity. Le projet est toujours en cours. Je veux encore enrichir la série et me pencher vers de nouvelles directions créatives de travail.
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Quel équipement avez-vous utilisé pour cette série ?
J'utilise un appareil photo argentique Hasselblad H1 avec un dos numérique Phase One P65+. Tous les systèmes d'éclairage sont Profoto.
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Pouvez-vous nous parler de votre travail de post-production ?
J'effectue un gros travail de retouche sur Photoshop - habituellement plusieurs heures (ou plus) par image. Principalement, je retire la saleté, les particules de nourriture, et d'autres choses comme les poils ou plumes flottants afin que celui qui regarde l'image puisse voir l'animal sans aucune distraction. Ce qui permet de créer une connexion plus forte et direct avec chaque sujet.
Brad Wilson est représenté par les galeries Photo Eye à Santa Fe et Doinel Gallery à Londres
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