L'hôpital d'Ellis Island revisité par JR
JR est un photographe/Street artiste français. Connu pour placarder des portraits d’inconnus aux quatre coins du monde (dont le Panthéon de Paris en rénovation), le photographe s’est rendu cette fois sur Ellis Island aux abords de New-York. Sur cette île se trouve un ancien hôpital datant de 1902 où plus de douze millions d’immigrés ont trouvé refuge jusqu’en 1954.
Le photographe, ayant grandi en banlieue parisienne, s’intéresse à la question de l’immigration qu’il met en scène dans beaucoup de ses travaux. Grâce à ce nouveau projet appelé « Unframed, Ellis Island », il ravive la mémoire de ces immigrés qui étaient envoyés à l’hôpital avant de pouvoir fouler le sol Américain.
C’est en investissant la partie sud de l’île que JR a réalisé un vrai travail de mémoire en collant sur les parois des murs une vingtaines de collages. Ce projet a donné suite au tournage d’un court-métrage intitulé « The ghosts of Ellis Island ».
Visitez l‘exposition de JR en ligne et découvrez l’ensemble de son travail sur son site internet.
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Les portraits génétiques d'Ulric Collette
Ulric Collette est un photographe et designer Québécois. Pour son projet photo intitulé « Portraits génétiques » Ulric Collette s’inspire des ressemblances et divergences génétiques afin de réaliser une série de portraits étonnante. En effet, le photographe a assemblé les portraits de membres d’une même famille; qu’ils soient frère et sœur, cousin-cousine ou encore père et fils, les portraits illustrent les racines familiales de chacun.
Cela fait maintenant plus de sept ans qu’Ulric Collette capture ces portraits hors du commun. Si certaines personnes semblent n’en former qu’une seule, d’autres portrait peuvent être tout à fait déstabilisants.
Découvrez les sept années de travail d’Ulric Collette sur son site internet.
>>> Pour suivre des cours photo c’est par ICI
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Plongez dans l'univers sensible de Giuseppe La Spada
Giuseppe La Spada est un photographe italien né à Palerme en 1974, et ayant grandi à Milan. Reconnu dans le domaine des Arts Visuels, l’institut Européen du Design distingue sa carrière en lui remettant un prix spécial en 2006.
Inspiré par la nature, son mode d’expression favori est de faire plonger ses modèles dans l’eau. Cette sensibilité aux éléments naturels fait de lui l’un des artistes italiens les plus engagés dans les questions environnementales.
Dans ses séries intitulées « Silentium » et « Afleur », le photographe confronte l’être humain à la puissance de la mer et des rochers. Son talent créatif lui permet de travailler un élément aussi difficile que l’eau. Egalement vidéaste (vous trouverez une de ses vidéos en bas de page), il consacre son temps libre à la recherche de nouvelles installations où son amour pour la nature et les éléments pourra prendre tout son sens.
A Fleur – 6min version from giuseppe la spada on Vimeo.
Pour en voir plus, rendez-vous sur le site web de Giuseppe La Spada.
Et rejoignez-nous pour participer au cours Exposition et Mode Manuel ! Dates et inscriptions pour tous nous cours ici !
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Les portraits surréalistes d'Antonio Mora
L’artiste et designer espagnol Antonio Mora dévoile toute sa créativité dans ses portraits photo montages ci-dessous. Il récupère à partir de magazines, de sites internet et de bases de données, des portraits et des paysages qu’il fait fusionner pour ne donner qu’une seule image. On retrouve alors l’association nature/Homme qu’il relie de façon très originale. Il transforme le haut des visages et les cheveux par des paysages. Un réel travail sur les formes et les couleurs qui nous transporte dans l’irréel et trouble la vision.
« Un homme qui fait des cocktails », voilà comment il se qualifie.
Retrouvez tous le travail d’Antonio Mora sur son site.
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Fishlove : Le photographe Denis Rouvre lutte contre la surpêche
Fishlove est un projet organisé par Fishlove et l’association française BLOOM. Dans ce projet différentes personnalités posent nues en compagnie d’un animal marin. Le but de cette campagne est de nous sensibiliser au problème de la pêche intensive dans le monde. Mainsi qu’aux techniques de pêche destructives dans les eaux profondes.
Les fonds marins sont en danger, seuls nous pouvons changer les choses !
Le 10 décembre prochain, le parlement Européen se prononcera sur un nouveau règlement encadrant ces techniques de pêches destructives.
Une pétition a été créée par l’association Bloom afin de dénoncer et d’interdire la destruction de l’écosystème marin. La technique du « chalutage profond » racle les fonds marins et détruit des milliers d’espèces ; dont certaines sont en voie de disparition.
Ici, c’est le photographe français Denis Rouvre qui réalise une nouvelle série de photographie pour le projet Fishlove. Gillian Anderson, interprète de l’agent Scully dans la série X-Files a accepté de jouer le jeu ; tout comme d’autres stars dont certaines sont françaises. Vous pouvez reconnaitre le chanteur Thomas Dutronc, l’actrice Mélanie Bernier ou encore le créateur japonais Kenzo.
Deux autres campagnes de photographies Fishlove ont été réalisées avant celle de Denis Rouvre . L’une par le photographe Rankin et l’autre par le photographe Alan Gelati. Dans ces campagnes d’autres personnalités ont bien voulu poser nues pour réaliser un portrait en studio comme l’actrice française Mélanie Laurent.
Découvrez les superbes photographies de Denis Rouvre pour la nouvelle campagne Fishlove :
Fishlove par Denis Rouvre – Association BLOOM – La Pétition
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Arne Svenson a espionné et photographié ses voisins
« The Neighbors » est une série de photographie réalisée par le photographe américain Arne Svenson.
Dans un quartier de New-York, Arne Svenson a eu l’idée de photographier ses voisins à leur insu dans leur luxueux appartement. Pour cela le photographe utilise un téléobjectif.
De plus, l’artiste ne s’est pas arrêté là et a choisi d’exposer ses meilleurs clichés dans la galerie Julie Saul à New York.
Une série originale qui n’a pas que des adeptes. En effet, quelques photographes critiquent le voyeurisme de l’artiste et certains voisins songent à porter plainte.
Même si sa série est très controversée elle rencontre un franc succès et certains clichés ont été vendus 7500$.
Arne Svenson : Site
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Les paysages culinaires du photographe Carl Warner
Carl Warner est un artiste-photographe anglais basé à Londres connu notamment pour ses « Foodscape », des paysages culinaires conçus à partir d’ingrédients variés comme des fruits, des légumes, de la viande, du fromage, du poisson ou encore des bonbons.
Pendant plus de 25 ans, il travaille dans le domaine de la publicité. Alors que son travail est de moins en moins créatif, il réfléchit à un concept innovant mettant en avant son intérêt pour la photographie. C’est en achetant des champignons ressemblant à des arbres que l’inspiration lui vient. En y ajoutant du riz et des haricots, il réalise ainsi son premier « Foodscape ».
A la fois réaliste et étonnant, on s’attarde sur chaque élément qui compose ces paysages merveilleux : des arbres en brocolis, du pain pour faire des montagnes, une gousse d’ail en guise de montgolfière, une mer d’endive mais aussi une maison faite de nougat et de guimauve… On se croirait dans le monde imaginaire d’Alice aux pays des merveilles.
Son travail est à la fois long et minutieux tant dans la conception que dans la retouche afin de mettre en scène ses « Foodscape » appétissants. Attention, pas de gaspillage, puisque la nourriture encore mangeables n’est pas jetée.
Découvrez les photos de la série Foodscape dans la galerie ci-dessous
Découvrez le making of :
Découvrez les oeuvres appétissantes de Carl Warner sur son site internet ainsi que sa page Facebook
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Street photography dans l'Amérique des 50's avec la mystérieuse Vivian Maier
Vivian Maier est née en 1926. Nounou professionnelle travaillant pour des familles aisées, elle est décédée en 2009 à l’âge de 83 ans en laissant derrière elle plusieurs dizaine de milliers de photos de rue, non développées.
Voici l’histoire de la découverte de cette photographe à la trajectoire hors du commun qui représente l’ambiance des années 50 et 60 comme aucun autre.
De parents français et américains, Vivian Maier a essentiellement vécu dans les villes de New-York et Chicago. Souvent comparée à Mary Poppins elle avait pour habitude durant ses loisirs, de prendre quelques photographies avec un Rolleiflex toujours pendu à son cou. Elle achète des livres de photographes contemporains, mais trouve son propre style dans la street photography. Dans cette pratique, tout peut être un sujet : la ville, les bâtiments, les objets, les gens, les relations entre ces derniers, elle-même souvent. Elle parvient parfaitement à représenter l’ambiance des villes américaines des années 50 et 60.
Ses 120 000 photos et ses 150 films sont restés stockés pendant une vingtaine d’années dans un garde-meuble. En 2007, John Maloof, alors âgé de 25 ans, recherche des photos d’époque pour l’écriture de son livre sur le quartier de « Potage Park » à Chicago. Lors d’une enchère, il acquiert les caisses contenant 30 000 pellicules non développées. Intrigué, il mènera son investigation pour trouver l’auteur de toutes ses photos et remontera jusqu’à la nounou, seulement trois jours après sa mort.
Plongez au coeur de l’Amérique des années 50 au travers des fabuleuses photographies de rue de la photographe Vivian Maier dans la galerie ci-dessous !
► John Maloof s’est donné pour mission de faire reconnaitre le talent remarquable de Vivian Maier par un livre, un site internet et un documentaire !
Voici le teaser du documentaire qui retrace l’histoire de la photographe ainsi que de la trouvaille de Mr Maloof en cliquant juste ici .
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Silent World : un monde vide de ses habitants par Lucie et Simon
Une française, un allemand et voilà un couple d’artistes aux multiples récompenses. Lucie et Simon travaillent ensemble depuis 2005 et leur collaboration fonctionne plutôt bien, notamment avec cette série de photographies de grandes villes totalement vides.
Récompensés par le prix de la Fondation Bleustein-Blanchet Marcel, « Silent World » réalisé entre 2009 et 2012, nous montre des villes comme nous ne les verrons jamais : vides de toute vie humaine. Un véritable travail sur les couleurs et la lumière est opéré dans cette série photo donnant à ces photographies une impression étrange mais reposante dans ce tumulte urbain que nous ne connaissons que trop bien.
Le duo s’est rencontré au sein d’un laboratoire. Tout de suite sur la même longueur d’ondes, ils proposent de nouveaux projets tous les deux ans et rencontrent un franc succès à la vue de leurs nombreux prix. Le couple franco-allemand trouble les frontières entre la réalité et la fantaisie, faisant sans cesse des références aux rêves et au cinéaste David Lynch.
Lucie et Simon : Site – Facebook
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William Eggleston, le pionnier de la couleur en photographie
William Eggleston est l’un des plus grands photographes couleur de notre temps.
Né en 1939, il expose dans les plus grands musées du monde. Rencontre avec ce photographe américain spécialisé dans la photo de rue et véritable précurseur de la couleur dans la photographie.
Né au sein d’une famille aisée, sur les bords du fleuve du Mississipi, William Eggleston découvre la photographie à l’âge de 19 ans.
Quelques années plus tard, alors que le noir et blanc est de rigueur, il se distingue par ses photographies en couleurs alors réservées aux publicités commerciales.
Décrié, William Eggleston trouvera aussi ses adeptes, tant et si bien qu’il exposera au Musée des Arts Modernes de New-York (MOMA) en 1974 avec sa série « 14 pictures ». Il a alors 35 ans.
En 2009, il expose, sur commande, à la Fondation Cartier pour l’art contemporain à Paris. Depuis, il a exposé à New-York, Londres, Berlin, Los Angeles pour le plus grand plaisir des amateurs de la photographie du monde entier.
Couleurs saturées, scènes de vie quotidienne ou objets communs, et angles de vue inhabituels. Voilà ce qu’est la photographie de ce pionnier de la couleur.
Pas d’engagement social ni politique dans ses clichés ; mais bien une réelle volonté de faire ressortir toute la beauté et le réalisme du banal. Ses prises de vues sont souvent effectuées à « l’heure magique ou golden hour ». Lorsque la lumière se fait plus douce : au lever ou au coucher du soleil.
Sa région d’origine, le Mississipi, est aussi son principal lieu de prise de vue. Tout peut faire office de sujet pour William Eggleston. Sa vision de la routine est à la fois personnelle et universelle.
William Eggleston : Site
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Marc Lavaud photographie le Savon d'Alep
A la découverte du savon d’Alep, avec le photographe Marc Lavaud qui s’est rendu en 2008 et 2009 en Syrie à la rencontre de ce savoir-faire artisanal millénaire.
Dans le cadre de la 16ème édition de La Route des Contes qui mettra en lumière la Syrie et sa diversité culturelle, nous vous invitons à redécouvrir les magnifiques images du photographe Marc Lavaud et sa série sur le Savon d’Alep.
Pilote de paramoteur et de drone, Marc Lavaud maitrise la photographie aérienne qu’il a apprise aux côtés de Yann Arthus-Bertrand pendant 5 ans, notamment pour le projet « la Terre vue du Ciel » .
Après une formation à l’école photo EFET, il a assisté des photographes de reportage, de mode et de publicité tel qu’Arnault Joubin, avant de devenir indépendant. Marc Lavaud collabore également avec des magazines de décoration d’intérieure. Il réalise sur commande des images pour des groupes touristiques et de grandes sociétés font appel à ses services pour des portraits corporate.
En parallèle de ses travaux de commande, il réalise un travail autour de l’industrie des oléagineux et du savon dans le monde. Pour éviter la routine il aime se plonger dans des sujets toujours différents et surprendre dans des domaines où on ne l’attend pas.
Depuis bientôt une dizaine d’années, Marc travaille sur son projet du savon à travers le monde. Le thème de ses clichés dans ce livre : le savon d’Alep. Suivez Marc en Syrie pour tout connaître sur ce savon légendaire dans l’ouvrage « L’âme du savon d’Alep » par Françoise Cloarec.
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