Patrick Boehler, photographe professionnel à Strasbourg
Découvrez l’interview de Patrick Boehler photographe professionnel qui anime les cours photo Graine de Photographe à Strasbourg !
Passionné de photographie depuis l’enfance, Patrick Boehler a suivi des cours dispensés par Jean-Louis Hess. C’est après des études en communication et en publicité que Patrick décide de faire de la photographie son métier à temps-plein.
Peux-tu te présenter ? Comment as-tu commencé la photographie ?
On était début des années 2000 et ce n’était pas encore l’heure de la photo numérique. Développement de films, chambre noire, agrandisseur, noir et blanc, etc. Je garde de très bons souvenirs de cette période, même si je n’ai plus jamais pratiqué la photo de cette manière ensuite.
J’ai fini par travailler avec Laurent Pécourt fin 2006, un photographe spécialiste du mariage qui m’a appris les ficelles du métier de photographe et du travail en reportage de mariage.
C’est en 2008 que je décide d’ouvrir ma structure de photographie avec Strasbourg Photo. Depuis cette année, je suis photographe indépendant, et la photographie est mon seul gagne pain.
Qu’est-ce que tu préfères en photo ?
Capturer l’instant !
Je m’éclate quand ça bouge devant l’objectif, qu’il faut être réactif et ne pas se rater. J’aime quand la photographie se rapproche d’une chasse et qu’il faut ramener de l’image « qui claque ». Bien entendu, le facteur chance est important, mais il faut savoir le provoquer.
Plusieurs sujets se prêtent vraiment à cette approche photographique : le reportage en général, et le sport en particulier. Ce sont des domaines pour lesquels j’ai le plus d’intérêt, mais ma profession me permet néanmoins de travailler sur une multitude de sujets. Le portrait est forcément quelque chose que j’aime aussi aborder.
Quel matériel préfères-tu utiliser ?
Je suis très à l’aise avec les gros appareils et les focales plutôt longues. Je travail sur du matériel Nikon depuis 2006. Actuellement, j’utilise un D4S dont la robustesse et les performances me conviennent parfaitement.
En ce qui concerne les focales, j’aime utiliser ce qui sert mon propos photographique. Du très grand angle au télé-objectif, tout est utile. Mais il faut avouer que l’objectif que je préfère est le sublime NIKKOR 70-200mm f/2.8E FL ED VR dont la qualité est à mes yeux inégalée à ce jour.
Comment as-tu connu Graine de Photographe ?
C’est en 2014 que Graine de Photographe est venu me proposer de donner des cours de photo à Strasbourg. Le développement des cours en région en était à ses débuts. Strasbourg est ainsi devenue la première ville de province à proposer des cours Graine de Photographe.
J’ai tout de suite accroché avec l’équipe, le concept, la méthodologie. Je suis quelqu’un de carré, et j’ai rencontré des gens carrés et une manière de fonctionner bien ficelée. Graine de photographe s’occupe des fiches de cours, de la gestion des élèves, de la commercialisation des cours, ce qui me permet de me concentrer sur l’essentiel : la pédagogie et l’enseignement.
Qu’est-ce que tu préfères enseigner chez Graine de Photographe ? Pourquoi ?
J’aime la diversité des cours proposés, parce qu’elle permet à des élèves de revenir, de progresser et d’être emmenés vers des pratiques photographiques qu’ils n’envisageaient pas au départ. Les cours techniques sont intéressants pour tous les débutants qui souhaitent s’approprier leur appareil et poser des fondations solides dans leur pratique photo. Les cours créatifs sont géniaux, parce qu’ils permettent à ceux qui maîtrisent un peu mieux la technique d’explorer des domaines variés. Le cours « street photography » est super, parce qu’il me permet d’emmener des groupes dans des lieux définis, de leur donner des consignes précises et qu’on observe ensuite autant de résultats que d’élèves. Parce que chacun a sa sensibilité et voit les choses différemment.
As-tu une anecdote de cours avec Graine de Photographe à nous partager ?
On a eu beaucoup de chance d’accueillir une équipe de BFM TV qui a fait un reportage sympa sur les cours à Strasbourg.
Quels conseils donnerais-tu à quelqu’un qui débute ?
D’apprendre les bases techniques, puis de « bouffer » de l’image sans arrêt pour se faire l’oeil, comprendre la manière de construire de bonnes images. De travailler ses forces, puis ses faiblesses. Et de s’imposer des contraintes ; de la contrainte nait la créativité.
Et puis « devenir un artiste » n’est pas donné à tout le monde. Mais réussir à faire de bonnes photos c’est finalement à la portée de tout un chacun. À condition de beaucoup (beaucoup) bosser !
Patrick Boehler : Site – Instagram
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Michaël Portillo, photographe de l’équipe Graine de Photographe
Installé à Bordeaux, Michael Portillo est un photographe de l’équipe Graine de Photographe. Mais aussi et surtout un grand voyageur ! Avec près de 50 pays traversés, il sillonne le monde dès que l’occasion se présente afin d’en rapporter les plus belles images. Il animera par ailleurs le prochain voyage photo en Slovénie organisé par Graine de Photographe.
Qu’est ce qui t’a amené à la photo ?
Je suis arrivé à la photographie par le voyage. J’ai eu la chance d’explorer près de 50 pays dans le monde. Ces voyages ont eu un énorme impact sur mon développement artistique. Tout est parti de l’envie simple d’immortaliser des instants de voyages. Très vite ces deux univers sont devenus indissociables pour moi. D’ailleurs je dis souvent que : « Je voyage pour photographier au même titre que je photographie pour faire voyager ».
Qu’est ce que tu préfères en photo ?
Si on parle de typologies de photo j’aime forcément tout ce qui touche à la thématique du voyage. J’adore photographier les paysages et la nature, notamment au crépuscule. C’est à ce moment là que les variations de lumière transforment le plus le paysage en un lapse de temps relativement court. Il y a quelque chose de magique mais aussi une (relative) tension car ce joli moment passe vite ! J’aime aussi photographier les populations, notamment en Asie où les gens sont particulièrement ouverts et expressifs. Mais je préfère la sincérité d’un portrait sur le vif au rendu plus « aseptisé » d’un portrait mis en scène. En somme, j’aime l’esthétisme d’une photo de paysage et l’émotion d’un portrait ou d’une scène de vie.
Quel matériel préfères-tu utiliser ?
En boîtier j’ai toujours travaillé avec un Canon, en ce moment le 5DIII. Quand je pars en reportage à l’étranger il y a toujours avec moi au minimum les 3 optiques suivantes : le grand angle Sigma Art 24mm pour son piqué exceptionnel, le Canon 50mm pour la qualité de son bokeh et le Canon série L 24-105mm pour sa grande polyvalence en voyage.
Comme je me déplace souvent, je privilégie toujours du matériel léger, peu encombrant et résistant.
Est-ce que tu as un projet photo perso en cours ?
Il y a des séries que je développe depuis plusieurs années. Par exemple « Portraits d’Asie(s)« , qui regroupe des portraits capturés volontairement en conditions naturelles, sans aucun accessoires de type flash ou réflecteur. Juste les gens dans leurs environnements. Et sinon, le Bangladesh est un pays qui m’attire depuis très longtemps. Il sera un jour ou l’autre le sujet d’un projet photo. Mais je n’en ai pas encore défini les contours.
Comment as-tu connu Graine de Photographe ?
Par un ami photographe qui savait que je cherchais à devenir formateur pour transmettre et partager ma passion de la photo. Et voilà, ça fait un an quasiment jour pour jour maintenant !
Qu’est ce que tu préfères enseigner chez Graine de Photographe ? Pourquoi ?
J’aime bien le cours sur la profondeur de champ. C’est une notion que les élèves assimilent assez vite en général et avec laquelle ils ont des résultats intéressants presque immédiatement. Souvent, je prête aux élèves un objectif avec une très grande ouverture. C’est sympa de voir leurs réactions lorsqu’ils shootent avec ! Les cours de photo de nuit sont très agréables aussi. En effet, il y a une ambiance un peu différente des autres cours. Peut-être plus relax encore. Et pour finir, je dirai les cours d’architecture urbaine, car c’est une discipline assez particulière. Le public est donc souvent passionné et conscient de ses attentes en termes de photo.
Quels sont tes spots photo préférés à Bordeaux? Est-ce que tu as des endroits un peu cachés à nous présenter ?
Bordeaux est une ville qui a beaucoup gagné en intérêt photo grâce aux rénovations qu’elle a subi ces derniers années. Aujourd’hui c’est une des villes les plus attractives de France, à raison !
Côté photo les ponts de Bordeaux offrent plein de possibilités. Il y a notamment un spot sur la rive droite du pont Chaban-Delmas d’où on peut capturer la Cité du Vin avec des vestiges d’anciennes berges en bois au premier plan. Un joli contraste entre ancien et moderne. Sinon, il y a le parc de l’Hermitage Sainte-Catherine. Il permet de voir la ville depuis les hauteurs. Il y également le quartier de Mériadeck pour le côté architecture moderne.
As-tu une anecdote de cours avec Graine de Photographe ?
À chaque début de cours il y a une partie présentation pour apprendre à se connaître. Ce jour là, je bloque sur le visage d’un des participants. J’étais certain de le connaître, mais impossible de me rappeler d’où. Lui non plus ne voyant pas, ce n’est qu’à la fin du cours que j’ai réalisé qu’il s’agissait d’un photographe professionnel que j’avais rencontré quelques jours auparavant dans la box « presse » d’un tournoi de tennis que nous couvrions tous les deux. Comme quoi, les photographes de tous niveaux sont les bienvenus chez Graine de Photographe !
Quels conseils donnerais-tu à quelqu’un qui débute ?
Il me semble que le plus important en photo est de se faire plaisir ! Nombreux sont les photographes obnubilés par le besoin de faire LA photo. Celle qui connaîtra le succès sur les réseaux sociaux, au point d’en oublier que photographier est avant tout un loisir. Ensuite, pour progresser, le mot d’ordre c’est de shooter ! Il n’y a pas de secret, il faut pratiquer et emmagasiner de l’expérience. Bien sûr, apprendre les bases techniques auprès d’un professionnel est un plus et permet d’acquérir les bons réflex.
Au sujet du voyage photo en Slovénie, comment l’idée de partir là-bas
t’est-elle venue ?
Ça a commencé par l’envie de transmettre ma passion pour l’univers du voyage et de la photo au travers d’une seule expérience. Je trouvais passionnant le concept de pouvoir progresser en photo dans un cadre magnifique et inédit. Quant au choix de la Slovénie comme destination ce fut un long cheminement. Il y a sept ans, j’étais en Inde lorsque j’ai rencontré un grand voyageur qui, après avoir traversé tous les pays d’Europe, avait conclu que la Slovénie était le plus beau pays du continent ! C’est resté gravé dans un coin de ma tête. Après y être allé moi-même, je dois bien admettre qu’il avait sûrement raison !
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Troisième biennale des photographes du Monde Arabe contemporain
Initiée en 2015 par l’Institut du Monde Arabe et la Maison Européenne de la Photographie, la Biennale revient pour une troisième édition.
La troisième Biennale des photographes du Monde Arabe Contemporain aura lieu du 11 septembre au 24 novembre. Cet événement se déroulera simultanément dans neuf lieux parisiens : l’IMA, la MEP, la Cité internationale des arts, la Mairie du 4e, la Galerie Clémentine de la Féronnière, la Galerie Agathe Gaillard, la Galerie XII, la Galerie Basia Embiricos et dans nos locaux, chez Graine de photographe.
A l'occasion de cette troisième édition, l'Institut du Monde Arabe met la scène libanaise à l'honneur, en proposant des oeuvres réalisées au cours de la dernière décennie et en restant fidèle à ses valeurs principales: mettre en avant des artistes de toutes origines, porter un regard sur le monde arabe contemporain tout en privilégiant la démarche artistique et garantir la richesse et la diversité de l'événement en s'installant au sein de plusieurs lieux.
De son côté, la Maison Européenne de la Photographie donne carte blanche à l'artiste marocain Hassan Hajjaj, en retraçant plusieurs années de son travail à travers de nombreuses séries photographiques.
Dans le cadre de cet évènement, Karen Assayag exposera à la galerie Graine de Photographe sa série "Ain Diab ou la source des loups".
Piko Paseos photographie les gangs de Manille aux Philippines
Piko Paseos a découvert la photographie lors d’un tour du monde muni de son appareil photo. Il a, par ailleurs, photographié les gangs de Manille aux Philippines.
C’est lors de son tour du monde en 2014, que Piko Paseos découvre les Philippines pour la première fois. Une réelle fascination émerge pour ce pays, et notamment pour les parties plus populaires de la ville, en périphérie. Il décide d’y retourner en 2019, après avoir gardé des contacts locaux, afin de réaliser une série de photographies.
Piko Paseos nous fait voyager dans la capitale des Philippines, la deuxième ville la plus peuplée du pays et la ville la plus dense du monde: Manille. A travers cette série de photographies intégralement en noir et blanc, nous partons à la rencontre des gangs de la ville, installés dans la banlieue, dans les quartiers de Santa Mesa et Taguig.
Il a photographié deux gangs appelés « Payaso » et « BNRP » (Born And Raised Pinoy) ainsi que les enfants vivant dans les tombes du cimetière de Navotas, en périphérie de Manille.
Habituellement muni de son Canon 7D, il a décidé de réaliser cette série exclusivement en argentique ( Canon AV1 avec un 50mm et un 24mm). C’était l’occasion, selon lui, de découvrir ce vieux boitier. Il a d’ailleurs été séduit par cette nouvelle approche de la photo, dans laquelle il prenait plus le temps pour réfléchir à ses cadrages, à attendre le bon sujet.
« En voyage, la photo me permet de briser la timidité que je peux avoir au premier abord, et m’ouvre les portes du quotidien des gens que je rencontre, remplis d’authenticité ! » Piko Paseos
Piko, de retour en France, prépare actuellement son prochain voyage, qui sera en Thaïlande, où il aimerait prolonger son travail de photographie des gangs locaux.
Piko Paseos : Instagram – Facebook
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Inception, les paysages renversants du collectif Lestnica
Dans ce projet intitulé Inception, le collectif utilise une technologie dite « ladder » (échelle), autrement dit, ce sont des prises de vue à plusieurs niveaux. Ce procédé permet de « plier » les paysages, cela offre une manière de voir la ville sous plusieurs angles à la fois.
Lestnica est un studio de production basé dans la ville de Vladimir en Russie.
Inspiré par le film éponyme Inception réalisé par Christopher Nolan en 2010, cette série de photographies atypique met en scène différentes villes Russes de manière inédite.
C’est un projet qui nécessite beaucoup de travail et d’organisation. En effet, il faut d’abord étudier attentivement les lois de la perspective et dessiner une analyse de la future photo. De plus, la prise de vue se déroule en mode semi-automatique basé sur son propre algorithme, et il faut en moyenne 12h de travail pour obtenir la photo souhaitée et un millier de photos test.
Chaque image est centrée sur une caractéristique architecturale de la ville: un monument, une place, une église… Comme par exemple ci-dessous, la colonne d’Alexandre, le point central de la place du Palais à Saint-Pétersbourg.
Ces photos nous offrent l’impression de dominer la ville, de par l’effet courbé et la hauteur des prises.
Lestnica : Instagram – Twitter
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Les photos d’architecture de David Cardelús à Barcelone
Particulièrement fasciné par les lumières, les formes et les couleurs, David Cardelús voyage dans le monde entier afin de photographier des architectures diverses et variées. Nous vous présentons ici sa série de photographies de la Casa Vicens, site inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO à Barcelone.
Construite de 1883 à 1888 par l’architecte Antoni Gaudí, la Casa Vicens est un bâtiment pionnier du mouvement moderniste européen, présentant de nombreux motifs architecturaux orientaux et des couleurs vives, apportant de l’énergie et du cachet à toutes les parties de cette maison.
David Cardelús se définit comme un observateur de la ville, capable de regarder tous les éléments visibles en silence. Il attend ensuite la lumière adéquate afin de révéler la photo précise qu’il avait au préalable visualisé mentalement.
Son but principal est de partager avec les gens la fascination qu’il a pour sa ville. Selon David Cardelús, la photographie architecturale est une manière d’interpréter la réalité devant lui.
Inspiré par le photographe américain Ezra Stoller, il est fasciné par sa manière simple et déterminée de se rendre à l’essence d’un bâtiment.
Toute photographie est toujours un dialogue, un échange continu de regards du photographe avec la ville et du spectateur avec l’architecture représentée sur une photo. Ma mission en tant que photographe est de commencer une conversation et de la rendre intéressante: si toutes les personnes impliquées dans cette conversation ont l’occasion d’apprendre quelque chose de nouveau sur ce qu’ils envisagent, alors mon objectif sera accompli
– David Cardelús
Pour les photographes novices, David conseille de ne pas se précipiter, d’éduquer son style et de rester ouvert à la surprise. Pour lui, toutes les influences sont possibles : peinture, cinéma, voyages, nourriture…
La technique est juste une langue que chacun de nous parle avec un accent particulier : la différence est dans le regard !
– David Cardelús
David Cardelús : Linkedin – Twitter – Site
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Magic Realism, par Geert Weggen
Geert Weggen est un photographe d’origines Suédoise et Néerlandaise, reconnu à l’international pour ses photos de nature.
En 2013, il est devenu photographe à temps plein. Son objectif actuel est de photographier des écureuils sauvages de manière unique et souvent fantaisiste. Son portfolio comprend également des paysages, des prises de vue macro, des intérieurs et des personnages.
Le travail de Geert a été publié dans de nombreux pays, journaux, magazines. Il est l’auteur de 8 livres de photos sur les écureuils, publiés en 4 langues différentes.
Dans cette série de photographies, le photographe néerlandais met en scène des écureuils, traversant son jardin quotidiennement, de manière très réaliste. Il a nommé cette série « Magic Realism » car selon lui, la plupart des gens ne se doutent pas que ce sont de vrais écureuils.
Geert Weggen créer des scènes pour les écureuils et attend qu’ils y prennent part d’eux-même, afin de les prendre en mouvement.
Ses sources d’inspiration principales sont issues de ses centres d’interêt personnels, comme la pratique de la voile, la nature, la musique… Il se considère comme un rêveur et son but à travers cette série est de rendre réelles les mises en scène qu’il a imaginé au préalable.
Selon lui, il n’y a pas de technique particulière pour attirer les écureuils. Il y en a 6 à 10 qui traversent son jardin quotidiennement, mais il est rare d’en avoir deux en même temps dans le viseur. Ces techniques varient en fonction des périodes : il peut autant s’intéresser minutieusement aux détails, qu’au bokeh et à la profondeur de champ.
Le photographe met en avant sa créativité et son originalité avant tout. Il a pour objectif de proposer des projets jamais vus, issus de ses propres idées. C’est d’ailleurs le conseil qu’il donnerait à un photographe novice : travailler sur ce que l’on aime, être unique et ne pas hésiter à exploiter la profondeur de ses idées.
Geert Weggen : Instagram – Site
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Elie Kauffmann vous fait découvrir le Sri Lanka
Elie Kauffmann, 34 ans et Parisien d’origine, est un adepte des voyages. C’est lors d’un voyage à Los Angeles, muni de son premier appareil photo et de son pancake 40mm, qu’il se plonge profondément dans la photographie.
Il parcourt depuis énormément de pays, du Mexique à l’Australie en passant par la Namibie, mais reste fidèle à Paris. En effet, son « terrain de jeu quotidien » est la ville lumières où il a grandi. Il trouve toujours quelque chose à photographier : une lumière, une ambiance, le regard des touristes, un charme… Paris propose un choix infini de situations, monuments, quartiers, personnages et d’ambiances qui font d’elle une ville idéale pour la photographie.
Aujourd’hui, nous avons toutefois décidé de vous faire découvrir une de ses séries de photographies, réalisée au Sri Lanka.
Street photographer, Elie Kauffmann se concentre sur les lumières, les couleurs, les regards et les expressions de visage des habitants qu’il rencontre lors de ses voyages. Les clichés de son voyage au Sri Lanka n’y échappent pas et son à découvrir sans plus attendre !
Elie Kauffmann : Instagram– Tumblr – Kay 400
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Istanbul - Vers la ville, par Pierre Belhassen
Actuellement basé à Marseille, Pierre Belhassen est un photographe français passionné par les voyages et la photo en argentique.
La passion pour la photographie de Pierre Belhassen débute en 2005 lors d'un voyage à New-York. Muni de son premier appareil photo, celui-ci arpente les rues de cette immense métropole. Il proposera sa première série photographique à l'issue de ce voyage.
Cette expérience à constitué une forte révélation pour Pierre Belhassen. Désormais photographe à plein temps, partagé entre travaux de commandes et travaux d’auteur, dont la série Istanbul – Vers la ville fait parti.
Fasciné par la photo de rue, il aime les jeux de lumières et de couleurs, la création de contrastes et de mystères… Pierre Belhassen est adepte de ce travail d’observation, d’anticipation et de surprise que lui permet la street photography.
Cette série de photographies reflète Istanbul, ses aspects traditionnels et cosmopolites ainsi que ses habitants. L’ambition première de Pierre Belhassen est de rendre ses photographies vivantes. A l'aide de ses appareils fétiches, un Leica M7 et Leica M240, il parcourt les rues de cette ville à la recherche de spontanéité.
« Ce sont ces détails que j'accumule dans ces photographies pour peu à peu esquisser un dessin fragile, portrait éphémère d'une rencontre lumineuse entre l'homme et la ville. »- Pierre Belhassen
Aussi doué avec les photos qu'avec les mots, Pierre Belhassen accompagne toujours ses photos de descriptions poétiques et pleines de sensibilité.
Pierre Belhassen: Site - Facebook - Instagram
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Tiempos Muertos, par Sonia Madrigal
Sonia Madrigal est une photographe originaire du Mexique. Celle-ci débute la photographie après des études en informatique, aux côtés du photographe Mark Powel.
Cette série de street photorgraphy de Sonia retrace les longs trajets en transport en commun effectués par les habitants de la région métropolitaine de Mexico. Ce phénomène social est connu sous le nom de « population flottante« . Il est caractéristique des grandes métropoles, notamment celles de certains pays d’Amérique latine. Les fortes inégalités sociales présentes dans cette région en sont la cause.
Ces images reflètent l’ordinaire et l’attitude des gens dans les transports en communs. Le temps de ces longs trajets en bus, train ou encore métro sont utilisés par les voyageurs pour lire, étudier, manger, dormir, etc.
Pour Sonia, lors de ces déplacements quotidiens de la population, la lumière et la temporalité deviennent des protagonistes. Son travail lors de la création de cette série de photographies est donc d’appréhender aux mieux ces deux éléments, afin de donner vie aux « Tiempos Muertos » (Temps Morts).
Soucieuse de chaque détail, Sonia photographie les usagers des transports publics tout en passant un message social et politique. Celle-ci a eu l’opportunité d’exposer son travail en Europe, en Amérique Latine et aux Etats-Unis.
Sonia Madrigal: Site – Instagram – Vimeo
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- Middle East, par Fabien Voileau
Middle East, par Fabien Voileau
Fabien Voileau est un photographe français passionné par les paysages et les portraits intimes. Pour sa série Middle East, il se rend en Israël et en Palestine.
Elevé dans la région Nantaise, aux abords de l’Atlantique, Fabien Voileau a toujours désiré garder une proximité avec l’océan. Cela l’a d’ailleurs mené à travailler sur la côte basque, en Australie et en Californie. Voyageur dans l’âme, il a eu la chance de pouvoir exposer son travail à Paris, à Tokyo et à Byron Bay.
Graine de Photographe vous propose ainsi de découvrir une des séries de photographies de Fabien Voileau : Middle East. Ces magnifiques clichés nous transportent au Moyen-Orient, entre la Palestine et Israël.
Son travail reflète parfaitement le désir de découverte du monde des jeunes actuels. Partir à la découverte de nouveaux paysages, de nouvelles communauté, de nouvelles cultures… tous ces aspects sont visibles dans ces photographies et celles-ci nous offrent en quelque sorte la possibilité de voyager avec lui.
Il travaille principalement sur des portraits extérieurs, alimentés par des prises de vues fuyantes. A travers ses photographies, nous pouvons ressentir une émotion, un moment, une atmosphère. C’est de cette manière que le photographe français parvient à nous faire vivre les moments capturés.
Fabien Voileau est membre depuis 2017 de l’agence Hans Lucas et il est également membre de la communauté « Changemakers » de Patagonia, un réseau mondial d’entrepreneurs sociaux.
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Les autoportraits abstraits de Tom Fish
Introspection, la nouvelle série photographique de Tom Fish est une série à qualité exutoire, faite pour que chaque personne soit en mesure de s’y identifier.
Ce travail constitue une série d’autoportraits graphiques et contemporains. L’ambition principale du travail de Tom Fish est de refléter qui il est, ses émotions et sa vie. Bien plus qu’un simple reflet, cette manière de mettre ses émotions ainsi que ses comportements en image lui permet de se comprendre lui-même et de comprendre le monde.
Son travail est toujours en cours, car selon lui, se connaître prend beaucoup de temps.
#9: Cette photo exprime les situations complexes de la vie, les problèmes, parfois difficiles à démêler.
Cette série photographique contient une certaine visée philosophique et spirituelle. En effet, les paragraphes descriptifs dédiés à chaque photo permettent au public de réellement comprendre le sens de celle-ci et de s’y identifier, car chaque photo retrace une émotion parfaitement humaine.
#13: « Être une seule personne mais avoir plusieurs visages, plusieurs facettes ».
Tom Fish puise son inspiration pour cette série de photographies dans son entourage, dans ses douleurs passées, dans ses moments de joie…
Il a également pris la décision de poser lui-même sur ces photos. En effet, il désirait créer un personnage fictif qui représenterait en quelque sorte son porte-parole, afin d’être en mesure d’exprimer ses sentiments et émotions.
#16: Avoir des rêves plein la tête, savoir s’évader dans ses pensées et ses aspirations personnelles.
Tom Fish : Site – Instagram
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