portrait Patrick Sagnes

Rencontre avec Patrick Sagnes qui animera notre Grainedephoto Academy

Patrick Sagnes, photographe indépendant au sein de Graine de Photographe, animera la prochaine Grainedephoto Academy qui débutera en janvier 2023. C’était donc l’occasion idéale pour qu’il se confie sur son parcours, ses projets, son amour pour la photographie et son attrait pour le transmettre.

La Grainedephoto Academy est une formation longue pour apprendre les bases de la photo à Paris, avec une exposition des photos des élèves à la clé. Vous êtes photographe amateur, débutant ou intermédiaire ? Cette formation de 6 mois s’adresse à vous !

NOUVEAUTÉ ! Recevez un kit d’une valeur de 120€ par notre partenaire EMTEC lors de votre inscription !

C’est avec un immense plaisir que nous organisons ce stage avec Patrick Sagnes, un photographe multifacette qui se plait à partager son savoir et ses techniques en photographie.

Rentrez dans l’univers photographique de Patrick Sagnes :

photo de Sagnes Patrick
© Sagnes Patrick

  • Qu’est ce qui t’a amené à la photo ?

C’était comme une évidence, une vocation que j’ai toujours eu. Certains enfants rêvent d’être pompier, moi c’était l’envie de devenir photographe. À l’âge de 8 ans, j’ai piqué en douce l’appareil de mes parents pour photographier ce qui m’entourait. Au retour de mon 1er film, mes parents ont été étonné de voir des inconnus sur leur pellicule. Étant fils unique, je fus vite démasqué…

photo de Sagnes Patrick
© Sagnes Patrick

  • Qu’est ce que tu préfères en photo ?

J’aime la diversité de manière générale, pour ne pas avoir l’impression de m’ennuyer. Selon mon humeur du moment, je fais du portrait, de la street photography, du paysage, etc. Dans mon travail de photographe pro, j’ai eu plusieurs carrières. Après avoir commencé en studio de Pub, j’ai fait un détour par le travail en laboratoire chez Kodak pro, Picto et Fujifilm. J’ai aussi été photo journaliste pour la presse internationale pendant 15 ans. Ma dernière activité s’est recentrée sur la photo de communication et publicitaire.

photo de Sagnes Patrick
© Sagnes Patrick

Les Grands Boulevards sont des lieux magiques, il y a toujours du monde, des looks incroyables et la lumière est parfois grandiose !

Patrick Sagnes

  • Est-ce que tu as un projet photo perso en cours ?

Je viens de terminer un projet perso nommé « 6 Feet Apart », réalisé essentiellement à la chambre 20×25 et mêlant des portraits et des paysages. Il s’agit d’une réflexion sur le confinement qui a été publié par le magazine Fisheye et sur le site réputé du magazine Ain’t Bad, éditeur indépendant d’art contemporain.

  • Quel matériel préfères-tu utiliser ?

Sans hésitation la chambre 20×25 !

photo de Sagnes Patrick
Paysage de nuit © Sagnes Patrick

  • Quels sont tes spots photo préférés à Paris? Est-ce que tu as des endroits un peu cachés à nous présenter ?

Quand je fais de la photo de rue, les Grands Boulevards sont des repères de prédilection pour moi. Les fantômes d’illustres photographes hantent encore ces endroits (Joel Meyerowitz). Ce sont des lieux magiques, il y a toujours du monde, des looks incroyables et la lumière est parfois grandiose !

photo de Sagnes Patrick
Street © Sagnes Patrick

  • Comment as-tu connu Graine ?

En 2014, nous avons créé avec 9 amis photographes un collectif de Street « Fragment Photo Collective » lors du premier Festival de Street à Paris la « Street Parade », organisé par certains d’entre nous. L’alchimie a pris tout de suite et Thomy Keat, l’un des photographes de Graine, m’a présenté l’équipe.

  • Qu’est ce que tu préfères enseigner chez Graine ? Pourquoi ?

Tous les cours sont inspirants, mais ce qui fait vraiment la force d’un cours c’est la rencontre avec les élèves. Si on arrive à faire passer le courant entre les gens, on vit ensemble un moment précieux. J’aime aussi bien enseigner la technique que la photo de rue, le but étant de s’enlever la pression du débutant pour se faire plaisir avant tout.

Chacun est différent vis à vis de la création […] La curiosité est pour moi le premier pas vers la découverte.

Patrick Sagnes

photo de Sagnes Patrick
© Sagnes Patrick

Concernant la Grainedephoto Academy :

  • Qu’est ce qui te motive à animer la Grainedephoto Academy ?

J’apprécie vraiment le suivi dans l’apprentissage. C’est l’avantage de partager un savoir faire sur le long terme, mais également guider les élèves sur leur propres envies et les sortir de leur zone de confort pour les aider à se dépasser.

  • Pour nos élèves débutants, est ce que selon toi le talent pour la photo peut venir à force d’exercer ou il s’agit de quelque chose qui devrait déjà être en nous ?

Chacun est différent vis à vis de la création. Certains ont besoin de confirmer un bagage technique, d’autres ont besoin de s’en libérer. La curiosité est pour moi le premier pas vers la découverte.

photo de Sagnes Patrick
Portrait © Sagnes Patrick

  • Quels conseils donnerais-tu à quelqu’un qui débute (matériel, techniques…) ?

Un matériel simple avec une prise en main rapide est souvent la clé de la réussite : au plus vite on se libère de la contrainte technique, au plus vite on va vers la création et le plaisir de faire de la photographie. Il faut savoir être au fait de ce que l’on aime faire en photo ; le choix du matériel en découle naturellement ensuite.

photo de Sagnes Patrick
© Sagnes Patrick

Patrick Sagnes : Instagram Facebook

portrait Patrick Sagnes
Patrick Sagnes

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un porc vient d'être tué : tras los muros par Aitor Garmendia

Tras Los Muros : la dénonciation par l’image de la souffrance animale

Photographe documentaire et activiste, Aitor Garmendia lutte à travers ses projets photographiques et audiovisuels pour la libération animale.

Récompensé en 2018 par l’International Photography Grant pour son documentaire Slaughter House, le photographe Basque a poursuivi son infiltration dans l’industrie de l’exploitation animale. A travers son projet photographique Tras Los Muros, il nous emmène entre les murs des fermes et des abattoirs, lieux aussi secrets que controversés.

Découvrez dans notre interview ce projet personnel et engagé :

© Aitor Garmendia

Pouvez-vous vous présenter ? Comment avez-vous commencé la photographie ?

J’ai commencé à m’intéresser à la photographie à la fin des années 90, lorsque j’ai démarré mon diplôme d’Arts à l’université, que j’ai arrêté au bout de deux ans. Quelques temps après, je me suis engagé dans différentes organisations de défense des animaux où j’ai simplement pris des photos aux moments opportuns, sans aspirations professionnelles, juste pour capturer des évènements ou des investigations. Lorsqu’il est devenu évident pour moi que la photographie serait mon principal outil de travail, j’ai lancé ce projet.

© Aitor Garmendia

Comment vous est venue l’idée de réaliser votre projet Tras Los Muros ?

Elle est survenue de manière plus ou moins organique, lorsque – à la suite d’une série de désaccords – j’ai quitté le militantisme dans les organisations dans lesquelles j’étais engagées. A ce moment là, j’ai commencé un projet qui m’a permis d’acquérir plus d’autonomie mais conçu à partir d’une approche collective : j’ai mis mes images à la disposition de ceux qui travaillaient en faveur des droits des animaux tout en présentant leurs activités politiques. Au-delà de ca, j’étais toujours dans la perspective d’être l’un des maillons de ce grand réseau de personnes préoccupées par l’exploitation et les violences subies par les animaux. Au fil des années, j’aspire d’ailleurs à créer un essai graphique sur le rôle historique que nous avons assigné aux animaux.

© Aitor Garmendia

Pouvez-vous nous en dire plus à propos des endroits dans lesquels vous avez pris ces photos ?

J’ai dépeint différents secteurs de l’exploitation animale, mais en grande partie, l’accent a été mis sur ceux qui sont les plus invisibles et où les animaux souffrent en plus grand nombre, comme l’industrie alimentaire par exemple. Ces dernières années, j’ai principalement eu accès aux fermes et aux abattoirs.

Avez-vous rencontré des difficultés pour y accéder, ou bien une fois présent làbas ?

Oui, bien sûr. Ce sont des lieux très hermétiques. J’ai eu accès à environ 80 abattoirs et ce toujours avec de fausses identités. Concernant l’entrée dans les fermes, je l’ai fait principalement de nuit, clandestinement, avec des équipes de recherche. J’ai récemment été en Suède et en Italie pour accompagner deux organisations pour les droits des animaux.

© Aitor Garmendia
  • Quel matériel avez-vous utilisé pour réaliser Tras Los Muros ?

En ce moment, j’utilise le Nikon D850, qui me permet de travailler en très basse lumière. Dans les fermes par exemple, le travail doit être fait très rapidement et je ne peux pas transporter beaucoup de matériel photographique car si on nous voit, si une alarme se déclenche ou si un imprévu se produit, nous devons nous enfuir immédiatement. J’y utilise principalement le Nikon 24-70mm f/2.8 et je l’accompagne généralement d’un 24mm f/1.8. Pour les plans vidéo, je le combine avec un trépied. J’utilise également une échelle télescopique de 4 mètres pour capturer l’envergure des hangars à bétail, qui sont généralement énormes. Je reste toujours connecté à un talkie-walkie et j’ai aussi un projecteur à LED.

  • Quelle est votre photo préférée de ce projet ? Pouvez-vous nous raconter l’histoire derrière celle-ci (si il y en a une) ?

Si je devais choisir la photo qui exprime le mieux l’horreur de l’abattage industriel des animaux, celle-ci serait sans doute l’une de mes préférées.

© Aitor Garmendia

Je l’ai réalisée dans un abattoir situé en Espagne, quelques instants avant qu’on applique un choc électrique à ce porc. Je pense que son regard traduit la peur que beaucoup d’animaux ressentent pendant le processus d’abattage. Cependant, si je devais choisir celle qui exprime le mieux le monde auquel nous aspirons, ce serait celle-ci, dont je garde un souvenir particulier.

© Aitor Garmendia

Elle montre Laura, la responsable du Santuario Vegan, situé à Madrid, un lieu où l’on offre une nouvelle vie aux animaux qui étaient prisonniers de l’élevage. La truie qui se trouve à côté d’elle s’appelle Hart.

Y a-t-il quelque chose que vous aimeriez ajouter que nous n’avons pas abordé ? Un autre projet en cours peut-être ?

Dans quelques jours, je vais publier un projet dans lequel je suis plongé depuis l’année dernière. J’ai eu accès à 32 élevages de porcs avec une équipe de recherche composée d’activistes anonymes.

© Aitor Garmendia

Tras Los Muros : Site – Instagram – Facebook

 

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gennaro bassolino blood line mumbai train

Blood Lines : des instants authentiques capturés dans les trains de Mumbai

Fervent pratiquant de street photographyGennaro Bassolino s’est aventuré sur les lignes des chemins fer de Mumbai, ville dans laquelle il a posé ses valises lors d’un voyage en 2019.

Bien connue pour ses trains bondés aux heures de pointe, la ville indienne a été perçu comme une mine d’or pour le photographe américain. Il y a vu l’occasion de capturer les émotions sur le vif des habitants, lors d’un moment bien particulier et parfois éprouvant : le voyage en transport en commun.

Voyagez tout droit vers l’Asie en découvrant l’histoire de la série Blood Lines :

gennaro bassolino blood line mumbai train
© Gennaro Bassolino

Pouvez-vous vous présenter ? Comment avez-vous commencé la photographie ?  

Je m’appelle Gennaro Bassolino et je suis un photographe originaire de Floride, aux États-Unis. Je suis marié depuis 15 ans avec l’amour de ma vie, une vie de grande aventure. Il y a environ 12 ans, ma femme et moi avons déménagé dans l’État du Michigan. Nous y avons rencontré un couple merveilleux de photographes de mariage. J’étais fasciné par leur travail et je parlais avec eux pendant des heures de photographie.

Gagnants d’un concours de photo, ils avaient reçu un reflex numérique d’entrée de gamme, le Nikon D5000. Ils me l’ont donné, et je l’ai emmené en voyage en Chine où j’ai pris des milliers de photos. Peu de temps après, ma femme et moi avons déménagé en Malaisie. Les gros appareils photos numériques m’ont découragé d’une utilisation quotidienne. J’ai ainsi laissé tomber la photo pendant quelques années. Il y a environ trois ans, j’ai repris un Fujifilm X100 d’occasion, et c’est là que ma passion pour la photographie s’est ravivée.

 

gennaro bassolino blood line mumbai train
© Gennaro Bassolino

Que préférez-vous le plus dans la street photography ?

Sans hésitation, les personnes ! Au cours de nos dix années passées à l’étranger, ma femme et moi avons appris trois langues pour mieux nous acclimater au pays. Ces langues nous ont permis d’avoir une vision plus large des gens et de leur culture. Bien que chaque personne ait des problèmes qui lui sont propres, on constate que tous les gens désirent être heureux. Lorsque vous vous rendez compte que nous sommes vraiment tous pareils, cela vous fait aimer les autres et vice versa. Donc les gens, c’est ce que j’aime dans la photographie de rue.

 

gennaro bassolino blood line mumbai train
© Gennaro Bassolino

Quelles sont vos principales inspirations et influences dans votre travail ?

Avant de réellement m’intéresser à la photographie , je regardais occasionnellement le National Geographic et d’autres publications. Je sais maintenant que beaucoup des photos qui m’ont marqué au fil du temps ont été prises par Steve McCurry. Quand j’ai réalisé que la street photography était le genre qui m’attirait vraiment, je suis tombé sur le compte Instagram @heroesforsale. J’ai vraiment aimé son point de vue sur la ruela façon dont il se concentre sur les gens et les moments individuels, en présentant toujours les gens sous un jour digne et élégant. Il m’inspire vraiment. Je ne suis pas vraiment attiré par la photographie de rue « chaotique ». J’aime que le sujet soit isolé, que la personne raconte une histoire, ou son histoire.

 

gennaro bassolino blood line mumbai train
© Gennaro Bassolino

Quel a été le processus de réalisation de votre série Blood Lines ?

Lorsque nous sommes allés en Inde en 2019, nous avons eu l’occasion de nous rendre à Mumbai car nous avions des amis dans la région. Tout le monde m’a dit de rester loin des trains locaux de Mumbai, car cela peut être oppressant pour un étranger. Mais j’aime les trains et j’ai toujours rêvé de vivre dans un endroit avec un vrai système ferroviaire. Il y avait une gare près de l’endroit où nous logions, et c’est comme ça que j’ai pu monté. Je ne sais pas si vous le savez, mais les trains locaux de Mumbai ont des portes qui ne ferment jamais. Vous pouvez donc juste rester à côté des portes ouvertes et profiter de tout l’environnement, pendant que le train gronde sur les rails. Je ne m’assois presque jamais quand je suis dans le train.

 

gennaro bassolino blood line mumbai train
© Gennaro Bassolino

Après cette première fois dans le train, je trouvais n’importe quelle excuse ou, si j’avais le temps, je prenais mon appareil photo et mon sac photo, et je me contentais de prendre des photos dans le train. Je parlais avec les gens, les Indiens sont très amicaux avec les étrangers, donc c’était une expérience tellement agréable.

La série « Blood Lines » est née de cet amour que j’avais pour les trains et les gens qui montent à bord. Lorsque vous voyez à quel point le train est bondé le matin et le soir et quelle expérience c’est de voyager à ces heures-là, vous n’avez rien d’autre que de l’admiration pour les habitants qui font ce voyage 6 fois par semaine, deux fois par jour. Ces trains sont la vie de Mumbai, ils sont les lignes de sang.

 

gennaro bassolino blood line mumbai train
© Gennaro Bassolino

Quelle est votre photo préférée de cette série ? Pouvez-vous nous raconter l’histoire qui se cache derrière ?

Celle avec une femme qui se tient à son mari. Quand le train est bien rempli, j’aime regarder dans les petits espaces, entre les gens, et voir s’il se passe quelque chose d’intéressant. J’ai vu ce couple et la femme tenait la tête de son mari contre son épaule pendant qu’il dormait. Elle regardait au loin, on aurait dit qu’ils avaient fait le voyage en train le plus long de leur vie. On pourrait dire que parfois, la vie est comme un voyage en train épuisant, mais que tout ira bien si vous êtes avec quelqu’un que vous aimez et qui a une épaule sur laquelle vous pouvez vous appuyer. J’ai pris de nombreuses photos ce jour-là, car le train était en mouvement constant. Les espaces entre les gens s’ouvraient et se fermaient constamment, mais cela en valait la peine.

 

gennaro bassolino blood line mumbai train
© Gennaro Bassolino

Quels conseils donneriez-vous à un débutant qui n’ose pas photographier des inconnus dans la rue ?

J’ai d’abord commencé par prendre en photo des personnes que je connaissais. Cela m’a aidé à me familiariser avec le fait de photographier des gens. Un des exercices que je faisais au début était de trouver un banc dans un endroit très fréquenté, et de rester immobile en laissant les gens entrer et sortir de mon cadre. Puisqu’ils allaient quelque part, ils semblaient moins faire attention à moi et ainsi je me sentais moins gêné. C’était un petit exercice de mise en confiance, juste pour m’aider à m’entrainer.

Après cela, il suffit de foncer. Si vous restez calme et détendu, cela aide les gens autour de vous à l’être également. Soyez gentil, poli et souriez avec les gens quand vous en avez l’occasion. Essayez de ne pas donner une impression négative. Traitez les gens comme vous voulez être traité. Je n’ai jamais eu d’objection à ce que les gens me prennent en photo, donc ça ne me dérange pas de prendre en photo les autres.

 

gennaro bassolino blood line mumbai train
© Gennaro Bassolino

Actuellement, je présente ma série photo « Blood Lines » sur mon compte Instagram @a_taker_of_faces.

Pour ceux qui veulent connaître la genèse de ce nom, il est tiré de la traduction grecque originale de la bible Actes 10:34. À l’origine, il disait « Now I know that God is not a taker of faces ». Dans la traduction moderne, il serait traduit comme « Dieu n’est pas partial ». Ce verset de la Bible me rappelle, à moi qui suis photographe de rue, que tous les gens sont importants pour Dieu et doivent être traités comme tels.

Gennaro Bassolino : Instagram

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photo série monuments benoit lapray Star Wars Tour Eiffel

Monuments : quand les personnages de la culture populaire s’invitent dans le paysage urbain

Après avoir mis en lumière les dinosaures dans sa série The Wildlife, dont nous vous avions parlé dans un précédent article, Benoit Lapray rend cette fois hommage à plusieurs personnages célèbres de la pop culture.

En reprenant le même fil conducteur de réalisation, il a crée sa série en trois temps. Muni de son appareil photo, il a d’abord arpenté les rues pour photographier des lieux mythiques de la capitale. Ensuite, il s’est rendu en studio pour immortaliser les sujets choisis. La dernière étape a été la fusion des deux éléments grâce à des logiciels de retouche.

Dans notre interview, découvrez l’histoire et tous les secrets de réalisation de la série Monuments :

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© Pizza Eater 1984 – Benoit Lapray

Pouvez-vous vous présenter ? Comment avez-vous commencé la photographie ?

Je m’appelle Benoit Lapray, j’ai 40 ans et je suis photographe publicitaire indépendant, retoucheur et artiste à Paris. J’ai commencé la photographie à l’âge de 20 ans. C’était juste un hobby au départ. Après quelques années et quelques écoles (en Arts Appliqués et en Communication Journalistique), j’ai décidé de m’y atteler sérieusement et d’en faire mon métier. Au départ, j’ai fait de l’alternance dans le service photo d’un musée à Lyon, puis dans un studio de photographie publicitaire. Après quelques années comme salarié dans 2 studios différents (un en Haute-Savoie et l’autre à Lyon), j’ai décidé de venir tenter ma chance à Paris et de me lancer à mon compte.

photo série monuments benoit lapray dark vador
Lord of the Empire 1977 -Benoit

Comment vous est venue l’idée de réaliser Monuments ? Souhaitiez-vous faire passer un message à travers cette série ?

Monuments est dans la continuité de mes précédents travaux. J’ai commencé à intégrer des personnages de Pop Culture dans mon travail personnel il y a un petit moment déjà ; mais il est vrai que Monuments va encore plus loin. Cette série est un véritable hommage à la culture populaire, à tous ces Héros fictifs et à leurs créateurs, qui ont nourri notre imaginaire depuis des décennies. Cependant, il n’y a pas véritablement de message dans ce travail. C’est juste une manière de mettre sur un piédestal des personnages iconiques qui m’ont marqué, et de les élever au rang de « monuments ». Preuve qu’ils font aujourd’hui partie intégrante du patrimoine culturel mondial.

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Billionaire vigilante 1939 © Benoit Lapray

Quelles ont été les différentes étapes du processus de réalisation ?

Tout d’abord, il faut savoir que le processus est très long. Je commence par toute la partie repérage des lieux et sélection des décors. Ensuite vient le choix et l’achat des figurines. Il faut trouver les personnages qui s’accordent le mieux possible avec tel ou tel décor. C’est une partie très longue et pas très amusante, mais indispensable pour la suite. Après ça, il y a toute la partie prises de vues qui est l’étape la plus sympa, bien que pas évidente lorsque l’on doit photographier une ville comme Paris où tout bouge constamment. Il faut réussir à venir le bon jour, quand la lumière est bonne et qu’il n’y a pas d’éléments perturbateurs dans le champ de prise de vue.

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Servant of the Princess 1986 © Benoit Lapray

Une fois les images de décors réalisées, le travail est encore loin d’être fini car il faut « scanner » chacune des figurines avec le procédé de photogrammétrie, que je pratique dans mon studio. Je donne ensuite ces images à mes collaborateurs 3D, qui sont le studio 95 Magenta et la graphiste 3D Emmanuelle Vonck sur ce projet. Ils se chargent de modéliser chaque personnage pour ensuite modifier leur texture et les transformer en statues.

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Cartoon couple 1988 © Benoit Lapray

Et combien de temps l’ensemble de ce processus a-t-il pris ?

Le processus de réalisation aura pris 2 ans pour obtenir 13 visuels. Si c’est aussi long, c’est parce que chacun d’entre nous travaille au quotidien pour des clients. Il faut donc trouver le temps à côté pour accomplir ce type de projet. Mais ça en valait la peine ! Je suis assez content du résultat final, très proche de ce que j’avais en tête. Je remercie mes deux collaborateurs pour leur travail et leur confiance sur ce projet.

photo série monuments benoit lapray hulk
Angry man 1962 © Benoit Lapray

Quel matériel avez-vous utilisé pour réaliser ces photographies ?

J’ai d’abord commencé à travailler en numérique sur ce projet, avec mon Sony A7R III. Non content des rendus obtenus, j’ai décidé de revenir à mon premier amour : la photographie argentique. Je me suis dit que c’était tout à fait cohérent par rapport au concept global de la série. J’avais envie de mélanger les techniques pour voir un peu ce qui allait en ressortir. J’ai donc acheté 2 appareils moyen formats : un Pentax 67II (pour les photos à main levée) et une chambre folding Horseman 6×9 pour les photos plus posées.

L’intérêt de chacun de ces boîtiers est que l’un se prête bien à la photo de paysage car il est en 6×9 homothétique au 24×36 avec un format plus allongé, et l’autre en 6×7 se prête plus au portrait, mais il permet pour certains décors de resserrer un peu l’image et d’être plus focalisé sur le personnage. Pour finir, j’ai scanné tous les négatifs en très haute définition.

photo série monuments benoit lapray shrek
Kind ogre & his companion 1990 © Benoit Lapray

« J’aimerais beaucoup rajouter une multitude d’autres personnages à cette série si le temps me le permet. Il y a tant d’autres personnages que j’aimerais mettre en avant. » Benoit Lapray

  • Quelle est votre photo préférée de cette série ? Pouvez-vous nous raconter l’histoire derrière sa réalisation ?

Je pense que si je devais choisir ma photo préférée, ce serait celle que j’ai prise sur la place du Trocadéro, avec la Tour Eiffel en arrière-plan. C’est la photo la plus rapide que j’ai réalisée, car je me suis rendu sur les lieux qu’une seule fois et la lumière était parfaite. Pour la petite anecdote, ce jour-là tout le monde est venu me parler. En effet, j’ai fait cette photo avec ma chambre Horseman et comme elle a un style vraiment « old school », les gens sont souvent fascinés par cet objet incroyable.

photo série monuments benoit lapray Star Wars Tour Eiffel
Troops of the Empire 1977 © Benoit Lapray

Habituellement les gens viennent au Trocadéro se prendre en photo avec leur smartphone. Cependant, voir quelqu’un qui fait la même chose que vous avec un gros appareil ancien posé sur un trépied, ça fait son effet ! C’est un peu comme rouler dans une voiture de collection, les gens vous sourient en passant et trouvent ça très « cool ». Voilà pourquoi j’aime cette photo : elle me rappelle ce moment sympa où j’ai discuté avec plein de gens, majoritairement des touristes, qui venaient du monde entier.

Avez-vous prévu d’illustrer d’autres personnages dans une nouvelle série ? Et si oui, comptez-vous photographier d’autres villes que Paris ?

Oui, j’aimerais beaucoup rajouter une multitude d’autres personnages à cette série si le temps me le permet. Il y a tant d’autres personnages que j’aimerais mettre en avant. Cependant c’est un travail qui demande beaucoup de temps et pas mal d’investissement financier, donc je verrais si je réussis à poursuivre ça dans les années à venir. Et oui j’aimerais beaucoup réaliser les prochaines images dans d’autres grandes villes du monde, j’ai d’ailleurs déjà pas mal d’idées. Mais pour ça il faudrait d’abord qu’on en finisse avec cette pandémie alors… wait and see !

photo série monuments benoit lapray Dragon Ball Z
Martial arts champion 1984 © Benoit Lapray

Quels conseils donneriez-vous à une personne qui débute dans la photographie ?

Je ne sais pas si je suis à même de donner des conseils. Cependant, je pense qu’un photographe qui débute doit tout d’abord se donner à fond dans sa passion. Il faut explorer toutes les facettes de la photographie et du métier de photographe pour trouver son propre style et les sujets qui nous inspirent. Je pense qu’il ne faut pas se laisser entraîner dans des modes. Il faut se nourrir de tout ce qu’on voit chez les autres artistes et finir par trouver sa propre utilisation du médium photo. C’est cette originalité qui vous fera sortir du lot et qui fera qu’on s’intéressera à vous. Enfin, tout cela n’est que mon humble avis.

photo série monuments benoit lapray Gandalf Seigneur des anneaux
Grey pilgrim 1937 © Benoit Lapray

Selon moi, il y a également quelque chose de très important de nos jours, c’est de savoir s’adapter aux évolutions des techniques. Tout évolue tellement vite depuis quelques années, c’est important de ne pas être enfermé dans une technique particulière. Il faut sans cesse se remettre en question et accepter les évolutions de la pratique photographique.

 

photo série monuments benoit lapray PIkachu et Sacha Pokémon
Pocket monster & its trainer 1996 © Benoit Lapray

 

photo série monuments benoit lapray Wonder Woman
Amazon Princess 1941 © Benoit Lapray

 

Le photographe Benoit Lapray
Le photographe Benoit Lapray

 

Benoit Lapray : Site – Instagram – Facebook

 

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20 idées cadeaux de Noël à mettre sous le sapin en 2020

Graine de Photographe vous a une fois de plus concocté une sélection de 20 idées cadeaux de Noël pour gâter vos proches, ou tout simplement vous faire plaisir. De quoi remplir le pied du sapin de tous les passionnés de photographie !

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7. Un Masterclass Photo de Paysage au Bassin d’Arcachon

Workshop Bassin d'Arcachon, l'un des cadeaux de noël idéal pour les passionnés de photo

Surprenez vos proches avec une Masterclass Photo de Paysage de 3 jours au Bassin d’Arcachon ! Une merveilleuse occasion pour les passionnés de la photo de développer leur créativité et leur technique, accompagnés par notre photographe professionnel Michael Portillo.
Au programme : composition d’un paysage, pose longueastrophotographieediting, etc. Le tout dans un environnement à couper le souffle !

Une opportunité unique à saisir sur GrainedePhotographe.com au prix de 499€

8. Un tirage par jet d’encre pigmentaire réalisé par Parisgraphie

Tirage photo Parigraphie

Vous avez envie de donner une autre dimension à vos photos ? Labo photo spécialisé dans le Fine Art, Parisgraphie propose des tirages par jet d’encre pigmentaire personnalisé et de haute qualité. Un tirage 40x60cm équivaut à un format A2.

A retrouver sur Parisgraphie.com à partir de 37€

9. Un livre photo à créer sur Mon Album Photo

Livre Photo Monalbumphoto

Le Livre Photo permet d’organiser ses photos tout en y ajoutant une touche personnelle et artistique, une superbe idée cadeau pour offrir de l’émotion à vos proches !

Créez facilement votre livre photo sur le site MonAlbumPhoto.fr à partir de 24,99€

10. Une formation photo longue : la Grainedephoto Academy

Grainedephoto Academy avec Graine de Photographe, l'un des cadeaux de noël idéal pour les passionnés de photo

La GrainedephotoAcademy c’est une formation de 6 mois pour construire ou approfondir vos connaissances en photographie : un cours par semaine, 40 heures de cours au total et une exposition photo à la clé ! Photographe amateur, débutant ou intermédiaire ? Ce stage longue durée s’adresse à vous !

Infos et inscription sur GrainedePhotographe.com !

11. Un trépied universel et facile à transporter  

trépied patti aluminium universel

Pouvoir poser et stabiliser son appareil photo est une aubaine pour réaliser certains clichés, le trépied est donc un incontournable du matériel photo ! Universel et pliablele trépied PATTI et sa rotule AirHed Mini bleue possède entre autre un blocage de sections par clip, une colonne amovible et des pieds interchangeables.

Offrez ce trépied disponible sur MMF-Pro.com et entrez notre code GDP3LTNoel pour en bénéficier à 99 € au lieu de 119,99 € (la remise s’applique également sur les frais de port).

12. Un tirage photo rétro réalisé par Cheerz

Un tirage photo rétro réalisé par Cheerz

Si vous aimez plus particulièrement le style photo vintage, le tirage photo rétro proposé par Cheerz pourrait bien vous plaire ! Cette impression inspirée du Polaroid est proposée en deux formats, et vous avez la possibilité de choisir des packs de 20 photos ou plus.

Disponible sur Cheerz.com à partir de 0,19€

13. Un appareil photo de poche à téléobjectif Full HD par Canon

Un téléscope de poche Canon Powershoot Zoom utilisé par un homme

Prendre des photos de haute qualité avec un appareil au zoom ultra puissant et les poster directement sur son smartphone, c’est possible ! Grâce au Powershoot Zoom de Canon, vous pourrez prendre des photos et des vidéos en full HD en appuyant simplement sur un bouton. Il possède un zoom optique allant jusqu’à 400mm, mais également un stabilisateur d’image et un port de charge USB.

Le nouvel appareil ultra portatif de Canon est disponible sur Amazon à 309,99€

14. Un Masterclass Graine de Photographe

masterclass portrait workshop street photography graine de photographe

Masterclass Portrait

En février 2021, suivez une Masterclass exceptionnelle de 2 jours complets avec le photographe de renommée internationale Arnault Joubin, qui vous délivrera ses secrets pour réaliser des portraits comme un pro. Son travail exceptionnel sur la lumière lui a valu entre autre d’être exposé au MoMA​ (Museum of Modern Art) de Chicago et de Houston. De plus, grâce à notre partenaire Profoto, vous pourrez découvrir et tester du matériel de professionnel d’excellence.

Infos et inscription sur grainedephotographe.com

Workshop Street Photography

En avril 2021, suivez un Workshop photo exclusif de 2 jours sur l’art de la street photography animé par le photographe Thomy Keat. Membre des collectifs Fragment et Regards Croisés , et ambassadeur de la marque Ricoh Pentax, Thomy anime régulièrement des conférences et ateliers sur le thème (Salon de le Photo 2018, Vincennes Photo Festival 2018, Cheerz Photo Festival 2019).

Infos et inscription sur grainedephotographe.com

15. Un kit de nettoyage Lenspen

Kit de nettoyage Lenspen DSLR Pro Kit

Vous souhaitez maintenir votre appareil photo propre où que vous soyez ? Alors le kit de nettoyage Lenspen est fait pour vous ! Compatible avec tous les reflex numériques, ces trois stylos pratiques et durables vous permettent notamment de nettoyer votre objectif et votre viseur, afin qu’ils retrouvent toute leur netteté.

Disponible sur boulanger.com à 18,99€

16. Un objectif grand angle à clipper sur son smartphone

Objectig Grand angle Pixter

Pour les adeptes de photographie sur smartphone ou tablette, rien de mieux que les objectifs Pixter avec clip de fixation ! Ces objectifs se fixent sur la caméra avant ou arrière de votre appareil afin d’obtenir des clichés aux angles de vue multipliés, rendus possible grâce à la superposition des lentilles.

Disponible sur darty.com au prix de 29,99€

17. Une clé USB imperméable en forme de mini appareil photo

Clé USB Garrulax en forme de mini appareil photo

Transférer vos données depuis votre ordinateur tout en rappelant à tout le monde votre passion pour la photo, c’est possible avec la clé USB trompe l’œil de chez Garrulax ! Entièrement désigné comme un mini appareil photo, on découvre en détachant l’objectif que ce gadget n’est autre qu’une clé USB imperméable !

Disponible avec une capacité de 8GB16GB et 32GB sur amazon.fr à partir de 8,99 €

18. Un mini trépied de table

Trépied de table Manfrotto

Vous souhaitez faire plaisir à votre photographe vagabond préféré ? Nous vous proposons ce trépied de table ! De petite taille, il est facilement transportable, léger et facile à utiliser, et donc idéal pour les déplacements.

Disponible chez NatureEtDecouvertes.com au prix de 29,90€

19. Un ballon pour faire flotter sa GoPro

Ballon flottable Gopro

Craquez pour cet accessoire original et utile qui permet de faire flotter votre Go Pro ! Idéal pour faire des selfies ou vidéos sous l’eau sans prise en main et repérer votre appareil au milieu des vagues.

Disponible sur Cdiscount.com au prix de 9,67€

20. Un lot exclusif mis aux enchères par la Fondation GoodPlanet

Le photographe et reporter de renom Yann Arthus-Betrand propose cette année encore une vente aux enchères dans le cadre de sa fondation GoodPlanet. Pour cette 3e édition qui se déroulera 100% en ligne, vous aurez par exemple l’occasion d’enchérir* pour remporter un voyage en immersion au Botswana sur le projet de cohabitation entre les humains et les éléphants. L’occasion rêvée de réaliser de magnifiques clichés d’animaux et de la nature !

Retrouvez l’intégralité des lots de cette vente aux enchères en ligne sur Goodplanet.org

*Tous les bénéfices de cette vente caritative contribueront au maintien de la gratuité de la Fondation GoodPlanet et permettront de développer de nouveaux projets de sensibilisation à l’écologie et à la solidarité à destination du public.

Pour les gourmands de photo, nous vous proposons une idée cadeau bonus : un nouvel Atelier Thématique Graine de Photographe

Photo de sport – Rugby

Affinez vos réglages et votre œil autour de ce sport dynamique et expressif. Vous photographierez un match de rugby accompagnés par les conseils d’un photographe professionnel spécialisé dans le sport, Yonathan Kellerman.

Infos et inscription sur grainedephotographe.com

Photo de sport – Boxe

Développez de nouveaux réflexes photographiques en apprenant à saisir les mouvements de ce sport très photogénique. Vous photographierez un entraînement de boxe mené par des athlètes professionnels et amateurs, toujours aux côtés du photographe Yonathan Kellerman.

Infos et inscription sur grainedephotographe.com

Portrait – Noir et blanc

Avec ce cours dispensé par le photographe Christophe Rabinovici, vous reviendrez à l’essence même du portrait. Comment imposer sa vision à la manière d’un Richard Avedon, restituer une vie au travers du regard sensible de Raymond Depardon ou tenter de saisir la profondeur de l’humain dans l’œil de Diane Arbu ? Votre approche du portrait n’en sera que plus développée !

Infos et inscription sur grainedephotographe.com


Peter DeVito

La célébration des imperfections par Peter DeVito

Si la société se plaît à établir des standards de beauté éloignés de la réalité, Peter DeVito, lui, en a décidé autrement. Le photographe new-yorkais casse les codes et montre la réalité du corps et de la peau de chacun, sans artifices ni retouches.

Sa série Beauty porte d’ailleurs bien son nom. Le jeune photographe souhaitait faire ressortir la beauté de chaque être humain, sans avoir besoin de la modifier pour qu’elle rentre dans une case. Acné, vitiligo, albinisme… autant de différences que Peter DeVito a voulu célébrer et mettre en lumière à travers ses portraits authentiques.

Décryptage des portraits imparfaits de Peter DeVito dans notre interview :

Peter DeVito
Sarah © Peter DeVito @sruhtaylor

  • Pouvez-vous vous présenter ? Comment avez-vous commencé la photographie ?

Je m’appelle Peter DeVito et je suis un photographe qui vit à New York. J’ai commencé la photographie en 2013, lorsque j’étais dans un programme pré-universitaire à Cooper Union, un collège de New York. Là-bas, on nous a appris à prendre des photos avec un Holga, à développer des pellicules et à travailler dans une chambre noire.

Peter DeVito
April © Peter DeVito @_aprilkae

  • Qu’est-ce qui a déclenché cette envie de mettre en avant les imperfections et les différences à travers vos portraits ?

En 2017, j’ai commencé à photographier des personnes avec de l’acné car j’en avais également, mais surtout car je trouvais qu’elles étaient très peu représentées. Après que j’ai commencé à publier ces photos, des personnes ayant d’autres problèmes de peau ont commencé à me solliciter, me disant qu’elles aimeraient elles aussi voir des photos de personnes qui leur ressemblent. Cela m’a fait réaliser qu’il y avait énormément de gens qui n’étaient pas suffisamment représentés. J’ai donc décidé qu’à travers mes photographies, je voulais essayer de capturer autant de types de personnes différents que possible, afin que chacun d’eux ait de la visibilité.

Peter DeVito
Barcelona © Peter DeVito @nazhayabarcelona

  • Comment avez-vous choisi les modèles qui composent cette série ? Étaient-ils déjà à l’aise avec leur corps lorsqu’ils vous ont rencontré ?

Je connaissais certains modèles de projets antérieurs, mais j’ai trouvé la plupart d’entre eux par le biais d’Instagram. Concernant leur rapport à leur corps, tous les modèles avec lesquels j’ai travaillé étaient à l’aise avec eux-mêmes lors de nos shootings.

 

  • Quel message souhaitez-vous faire passer à travers cette série ?

Mon principal objectif lorsque j’ai commencé à réaliser cette série était de montrer aux gens qu’il y a de la beauté en chacun de nous, et que nos différences y contribuent.

Peter DeVito
Mitch © Peter DeVito @mitchjac

  • Vous n’utilisez pas Photoshop sur la peau et le corps de vos modèles, mais l’utilisez-vous parfois sur vos photos, et si oui dans quel but ?

Bien sûr, j’utilise Photoshop pour ajuster la lumière de mes photos, et parfois modifier leurs couleurs.

 

  • Quelle est votre photo préférée de la série Beauty ? Pouvez-vous nous raconter l’histoire qui se cache derrière (s’il y en a une) ?

Ma photo préférée de cette série change à chaque fois que je fais un nouveau shooting. Actuellement, c’est celle que j’ai prise du modèle enveloppé dans les oiseaux en origami. J’ai pris cette photo dans mon jardin. J’ai mis en place un drap blanc et j’ai fait poser le modèle devant lui pendant qu’il flottait. J’adore la façon dont toutes les images de ce shoot sont sorties.

Peter DeVito
Daniele © Peter DeVito @daniele_lee

  • Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui débute dans la photographie ?

Je leur dirais de produire un travail qui leur semble authentique. Lorsque vous créez des photos dans lesquelles vous vous investissez vraiment, le résultat est toujours meilleur.

Peter DeVito
Storm © Peter DeVito @stormdove

Peter DeVito : SiteInstagramFacebook

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