Isla de Providencia © Charly Boillot

À la découverte de la Colombie avec le photographe Charly Boillot

Graine de Photographe vous emmène en voyage en Colombie à travers les photographies de Charly Boillot. Depuis ces dix dernières années, le français Charly Boillot a voyagé dans plus de 50 pays à travers le monde. Au fil de ses aventures, il s’est spécialisé dans la photographie de paysages urbains et naturels. De Carthagène à Guatapé en passant par le désert de la Tatacoa et la vallée de Cocora, le photographe Charly Boillot nous fait découvrir la beauté des paysages colorées de ce pays d’Amérique du Sud et nous en dit en plus sur lui au cours d’une courte interview.

Découvrez les photos et notre interview exclusive de Charly Boillot.

Cartagena de Indias © Charly Boillot
Cartagena de Indias © Charly Boillot

Pourriez-vous vous présenter en quelques mots ? Quel est votre parcours ?

Je suis né en 1986 à Pontarlier et j’ai passé toute mon enfance dans le Doubs, à la frontière suisse. J’étais un élève assez moyen, car je me suis toujours senti à l’écart du système éducatif et j’avais le sentiment de perdre mon temps. Aux alentours de mes 18 ans, j’ai travaillé dans une scierie pour me faire un peu d’argent et c’est là que j’ai rencontré un autre jeune homme qui avait passé toute sa jeunesse en Nouvelle Calédonie. Il me parlait sans cesse de cette île, des beautés de sa nature, des merveilles de sa jungle et de la douceur de son climat, à l’opposé de la rudesse de mon Doubs natal. L’idée commença à germer dans mon esprit : j’allais mettre les voiles et découvrir le monde.

Je décidais donc de quitter l’université pour chercher un travail et économiser. Un an plus tard, je partais pour l’Asie du Sud-Est et le virus me contamina. À 32 ans, j’ai désormais visité une cinquantaine de pays sur les cinq continents. J’ai commencé à m’intéresser à la photographie au gré de mes voyages. J’ai débuté avec un petit canon compact, je suis ensuite passé au EOS 400D, EOS 5D, EOS 5D Mark III (que je me suis fait voler) et je possède désormais un EOS 6D.

Je n’ai jamais exposé mes photographies ni participé à des concours, car je considérais ceci comme une passion et non comme un talent que je pouvais exploiter ou mettre en avant. Mais les temps ont changé et je souhaiterais désormais en faire mon métier !

Pouvez-vous nous dire quelques mots sur votre série en Colombie, ce qu’elle représente ?

La Colombie est très importante à mes yeux. Ma compagne est colombienne et je considère ce pays comme ma deuxième maison. Les accords de paix ont amélioré son image, mais de nombreux clichés subsistent sur la violence, les narcotrafiquants, Pablo Escobar, le tourisme sexuel… Sans nier que cette partie obscure est bel et bien présente, il faut aussi mettre en avant la fantastique gentillesse de son peuple et la magnifique diversité de ses paysages. Nous ne sommes plus dans les années 80 et la Colombie est désormais un pays qui a énormément à offrir. C’est ce que je souhaite montrer à travers mes images. Je voudrais que les gens voient mes photos et que ça leur donne envie d’acheter un billet d’avion pour aller visiter les merveilles de La Tierra del café.

Quelles sont vos principales sources d’inspiration ?

Yann Arthus-Bertrand, bien évidemment, qui m’a fait rêver quand j’étais petit avec ses images. Emmanuel Lubezki me fascine également. Il est plus connu dans le milieu du cinéma, mais son travail est sublime.

Quel matériel utilisez-vous principalement ?

J’utilise un Canon EOS 6D. Toutes les photos de ma galerie sur la Colombie ont été prises avec un Canon 24-105mm f/4L et un Canon 85mm f1.8. Je travaille désormais uniquement avec un Zeiss Flektogon 35mm f2.4.

Le photographe Charly Boillot
Le photographe Charly Boillot

Charly Boillot : site


Beach Day Coney Island © Daniel Soares

Déambulation photographique à Coney Island avec Daniel Soares

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Daniel Soares est un artiste new-yorkais aux multiples facettes. Il est à la fois, cinéaste indépendant, photographe et directeur de création. Il enseigne également à la Miami Ad School. Nous vous avions déjà présenté sa série Neon Nights. Une série photo qui sublime les néons des boutiques new-yorkaises une fois la nuit tombée. Le talentueux Daniel Soares nous revient aujourd’hui avec une nouvelle série lumineuse et colorée : Beach Day. Un projet qui se place encore une fois à New-York, mais cette fois-ci en plein jour dans le quartier de Coney Island.

Daniel Soares Beach Day Graine de Photographe
Beach Day © Daniel Soares

Célèbre pour sa plage et son parc d’attraction, Coney Island se situe au sud de Brooklyn. De part sa localisation et de ses activités la péninsule rassemble une population on ne peut plus hétéroclite, loin de la frénésie de Manhattan.

Daniel Soares Beach Day Graine de Photographe
Beach Day © Daniel Soares

Souffrir cinquante semaines par an pour seulement deux semaines de vacances, quand tout ce que vous souhaitez réellement, c’est être dehors et tomber la chemise.

Daniel Soares Beach Day Graine de Photographe
Beach Day © Daniel Soares

Avec cette série de street photography, Daniel Soares a souhaité se concentrer sur les personnages étonnants que l’on peut trouver à Coney Island. Des portraits d’inconnus atypiques à la peau trop chauffée par le soleil.
Beach Day
est une déambulation sur la promenade à travers des images colorées, entre ombre et lumière.

Je suis obsédé par les gens, leurs bizarreries, leurs passions, leurs rêves. Plus c’est bizarre, mieux c’est !

Daniel Soares : Site officielInstagram

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©Pierrot Men

Madagascar en noir et blanc par le photographe Pierrot Men

©Pierrot Men
©Pierrot Men

Originaire de Madagascar, le photographe Pierrot Men vit et travaille à Fianarantsoa où il dirige le plus grand laboratoire photo de la ville, le "Labo Men". Ses liens avec la photographie débutent en 1974 lorsqu'il ouvre son premier labo. En 1994, il est lauréat du concours Mother Jones - San Francisco, dont la récompense est un appareil Leica qui ne l’a plus quitté depuis.

Son travail est profondément lié à sa terre natale, comme le prouvent les photographies qu'il expose actuellement à Paris. Des clichés en noir et blanc qui documente la vie de la Grand île. A mi-chemin entre la photo d'auteur et le reportage, son oeuvre - qui s'étend bien au delà de Madagascar - est empreinte d'humanisme. Déclarant lui-même qu'il ne photographie jamais aussi bien que ce qu'il connait, c'est tout naturellement qu'il immortalise depuis toujours l'île Rouge, ses habitants et capture par ses images l’âme de son pays.

Parrain de l’association Zazakely Sambatra (enfants heureux) qui fait beaucoup pour les enfants malgaches, il projette de réaliser un livre pour 2019 mettant en lumière la jeunesse malgache et les ambitieux projets portés par l’association.

A l'occasion de l'exposition Madagascar. Arts de la Grande île Pierrot Men expose 18 de ses photographies au Musée du quai Branly - Jacques Chirac, du 18 septembre 2018 au 1er janvier 2019. Toujours à Paris, vous pourrez également admirer certaines de ses oeuvres à la galerie Argentic jusqu'au 27 octobre 2018.

Il nous parle aujourd’hui de son travail et de Madagascar dans une courte interview.

 

©Pierrot Men
©Pierrot Men
©Pierrot Men
©Pierrot Men
©Pierrot Men
©Pierrot Men
  • Pourriez-vous vous présenter ; comment avez-vous commencé la photographie ?

Je suis né à Madagascar à Midongy du Sud. Fils d'une mère franco malgache et d'un père chinois.
A 16 ans je faisais déjà de la photo mais qui me servait uniquement de support pour mes peintures. J’ai été peintre en copiant mes images pendant une quinzaine d’années jusqu’au jour où une amie m’a fait comprendre que ma peinture était mauvaise et que mes photographies sont beaucoup plus intéressantes.  Dur dur, je croyais vraiment être un bon peintre, mais c’était décidé. J’ai arrêté la peinture.

 

©Pierrot Men
©Pierrot Men
©Pierrot Men
©Pierrot Men
  • Vous exposez actuellement dans plusieurs espaces à Paris. Pourriez-vous nous dire quelques mots sur ces photos à Madagascar ? Que cherchez-vous à montrer à travers ces images ?

Ce sont juste des images des petites choses de la vie quotidienne des Malgaches. A travers ces photos j’essaye de saisir leur geste, leur dignité, leur âme…. dans ce qu’ils ont de plus fier et de plus noble. Qu’à travers mes images les Malgaches se sentent compris et aimés.

©Pierrot Men
©Pierrot Men
©Pierrot Men
©Pierrot Men
  • Parmi les photos exposées actuellement à Paris, quelle est la photo dont vous êtes le plus fier ou qui vous tient le plus à coeur ? 

Chaque photo m’a fait vibrer à la prise de vue. Je les aime toutes. L’image est là, elle ne m’appartient plus. Je laisse à chacun de s’y retrouver.

 

©Pierrot Men
©Pierrot Men
©Pierrot Men
©Pierrot Men
©Pierrot Men
©Pierrot Men
  • Avec quel matériel travaillez-vous principalement ?

Je reste toujours fidèle à mon Leica M. Pour d’autres images, j’utilise aussi Olympus et Nikon.

©Pierrot Men
©Pierrot Men
©Pierrot Men
©Pierrot Men
  • Quel(s) conseil(s) donneriez-vous à un.e photographe débutant.e ?

Le même conseil que je me suis donné : se donner inlassablement à sa passion.

 

©Pierrot Men
©Pierrot Men
©Pierrot Men
©Pierrot Men
©Pierrot Men
©Pierrot Men

 

 

Pierrot Men - son site - Instagram - Facebook

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La tendresse ©️ Jean-Michel Landon (Linstable photographie)

Au cœur des quartiers populaires avec le photographe Jean-Michel Landon

Jean-Michel Landon, alias Linstable est un photographe originaire de Créteil dans le Val-de-Marne. C’est en 2012 qu’il se lance dans la photographie. Le déclic se fait à l’époque où il travaille comme acteur social dans un quartier sensible de Créteil. Qui de mieux placé pour retranscrire la vie de cette cité objectivement si ce ne sont ses habitants et ses acteurs de terrain ?

Découvrez un aperçu des photographies de Jean-Michel Landon aux coeur des quartiers populaires :

Voir la vie du bon angle © ©️ Jean-Michel Landon (Linstable photographie)
Voir la vie du bon angle © ©️ Jean-Michel Landon (Linstable photographie)

Appareil à la main, il a donc passé 6 années à documenter le bon comme le mauvais de la vie des quartiers populaires. Loin du sensationnel souvent servi par les médias, le tout avec une approche sociale et humaniste. Son ancienne profession, qu’il a exercée pendant 20 ans, lui a permis d’établir un véritable travail de confiance avec les jeunes et les habitants, un point essentiel pour ce type de photographie, comme cela est le cas également pour le photo reportage.

« Une aventure inattendue »

Son livre, « Une Aventure Inattendue » co-réalisé avec l’écrivain Elpidio Sitti, est l’aboutissement de ce travail de mémoire mettant en avant la vie des résidents de cette ville de la banlieue sud de Paris. La vie en bas des blocs, les rires, la police, l’amitié… Une série d’images en noir et banc pleines d’émotions.

Jean-Michel Landon voit la photographie sociale comme un engagement. C’est donc tout naturellement qu’en parallèle à ce projet, il travaille avec les réfugiés et les sans-abris à qui il reverse systématiquement 50% du prix de chaque photo vendue qui les représente par le biais de son association « un p’tit peu beaucoup ».

« Une Aventure inattendue », allie un travail de mémoire photographique réalisé sans mise en scène au cœur de deux quartiers populaires de la ville de Créteil, mais aussi une histoire. Celle de Claude Martin, un homme qui se retrouve plongé dans l’univers de la banlieue et auquel il est totalement étranger. – Jean-Michel Landon

Retrouvez le travail de Jean-Michel Landon alias Linstable sur son site internet et n’hésitez pas à le suivre sur Instagram !


L'univers sensuel et onirique de la photographe Arianna Lago

Sensuel, délicat, coloré, onirique… tant de termes pour qualifier l’univers de la talentueuse Arianna Lago. Toujours à la recherche de la beauté et de la singularité dans le quotidien, ses photographies vont du portrait à la nature morte. Elle maîtrise la composition et l’esthétisme de ses images avec brio. Jouant avec une réelle sensibilité avec les couleurs et la lumière, ses clichés sont empreints d’une véritable fraîcheur. Italienne de naissance, Arianna Lago a passé la moitié de sa vie au Royaume-Uni. Vogue Italia, Sleek, Monocle, Metal, Roksanda, IIUVO, About Arianne Shoes, et Truss font parti de ses clients réguliers. Elle utilise son premier appareil photo lors d’un voyage au cours duquel elle prend un grand nombre de photos. Le hic ? Lorsqu’elle l’emmène pour le faire développer, il s’avère qu’elle n’avait pas chargé la pellicule correctement et qu’il y a donc zéro photo. Une bien triste erreur de débutant !

« C’était une véritable déception … mais dans ma tête les images que j’avais prises avaient l’air top ! » – Arianna Lago

Découvrez en plus sur Arianna Lago et ses travaux au cours d’une courte interview : 

© Arianna Lago

Comment avez-vous commencé la photographie ?

Depuis mon adolescence, j’étais attirée par la photographie, mais j’avais un énorme manque d’expérience et de confiance en moi pour me réussir à me convaincre que c’était la bonne voie pour moi. Quand j’ai commencé à travailler après mon diplôme en arts sonores et design, j’ai pris des cours de photographie à temps partiel pour apprendre la photo de studio, la chambre noire et m’épanouir avec quelques projets de photo documentaire. J’ai par la suite commencé à faire des photos lors de mes voyages et mes observations de la vie de tous les jours. Progressivement, j’ai commencé à prendre un peu plus de contrôle, pourtant, j’ai tenu à garder ces éléments spontanés et ordinaires, qui je pense font mon style !

Quels sont vos principales sources d'inspirations ?

Je puise mon inspiration dans les sentiments, les émotions, la vie… les rêves, les aspirations, la musique, les films. Je trouve l’inspiration dans la façon qu’a mon cerveau réagir face à une phase spécifique de ma vie que je traverse. L’inspiration ne me vient pas nécessairement des autres photographes, bien que … j’aime beaucoup entendre Roger Ballen parler 🙂

Avec quel matériel travaillez-vous habituellement ?

Mon matériel varie en fonction de mes travaux…. Je pense que cela dépend de la mission, mais mon Nikon F1000 est celui sur lequel je m’appuyais le plus. Il est cassé à présent, je vais devoir trouver une solution de rechange.

Arianna Lago : SiteInstagram

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France : Nouveau regard sur les centres commerciaux nouvelles générations

"Le centre des loisirs" du photographe Benjamin Le Brun

Une fois un diplôme en urbanisme en poche, Benjamin Le Brun, né en 1981 en Bretagne, décide de se lancer dans la photographie. Fortement inspiré par la ville et son environnement, ses travaux vont de l’architecture à la mise en scène. Diffusé par l’agence Sipa Press, il mène de front ses projets personnels, les commandes photographiques et sa carrière d’urbaniste.

France : Nouveau regard sur les centres commerciaux nouvelles générations benjamin le brun
Le centre des loisirs ©️ Benjamin Le Brun

A une époque où notre société est en constante surconsommation, Benjamin Le Brun cherche à mettre en lumière la mutation des centres commerciaux en France à travers une série pleine d’humour :  Le centre des loisirs. Des « super » centres commerciaux qui – à l’instar des « Malls » américains et des nouveaux « Retail Parks » –  intègrent la dimension « loisirs » à leur offre pour attirer plus de clients. Passant ainsi d’un simple lieu de vente, à lieu de vie pour vous donner l’envie de passer votre journée entière en leur sein. Chute libre indoor, piscine à vagues, accrobranches, pistes de ski, discothèques, parc d’attractions… sont de plus en plus intégrés à ces centres commerciaux « nouvelle génération ».

« Le centre des loisirs » esquisse ainsi les nouveaux comportements des consommateurs à qui il est promis plus de plaisir et moins de contraintes. – Benjamin Le Brun

France : Nouveau regard sur les centres commerciaux nouvelles générations
Le centre des loisirs ©️ Benjamin Le Brun

Débuté en 2015, « Le centre des loisirs » est un projet de mises en scène absurdes, dans un décor bien précis, celui des zones commerciales périurbaines – actuelles, anciennes ou en friche. Benjamin Le Brun met en scène des modèles jouant le rôle de consommateurs « décomplexés » dans des clichés burlesques aux couleurs pop et acidulés. A travers des images à la composition et à l’esthétique léchées, le photographe breton se joue des codes et de la logique : des espaces déserts dans lesquels des modèles pratiquent des activités improbables, tels qu’un surveillant de baignade ou des femmes en train de bronzer dans un parking vide.

« Au fil des ans et des travaux, ma démarche me conduit de façon déterminante vers la mise en scène. J’aime reconstituer une image comme je pourrais composer une peinture. » – Benjamin Le Brun

Le photographe Benjamin Le Brun © Olivier Touron / Divergence
Le photographe Benjamin Le Brun © Olivier Touron / Divergence

Benjamin Le Brun : Site officiel


Underwater Realm © Anuar Patjane

La faune sous-marine en noir et blanc par le photographe Anuar Patjane

Anuar Patjane - Underwater Realm - A Family Portrait - Diving with a humpback whale and her new born calf while they cruise around Roca Partida Island, in Revillagigedo, Mexico.
Underwater Realm © Anuar Patjane

C’est avec une bouteille de plongée sur le dos et un appareil dans les mains qu’Anuar Patjane a réalisé une magnifique série photo en noir et blanc sur la faune sous-marine.

Anthropologue et photographe originaire de Mexico, Anuar Patjane cherche à ce que chaque cliché soit unique et figé à tout jamais.
Constamment à la recherche d’images dépeignant de fortes significations et émotions, Anuar tente d’éviter à tout prix les stéréotypes dans ce qu’il créer. Scientifique de formation, ce photographe mexicain tente de capturer l’instant et la réalité afin de créer des histoires visuelles suscitant de l’empathie en attirant l’attention des spectateurs vers des endroits et des moments qui, d’ordinaire, seraient passés inaperçus.

Anuar Patjane - Underwater Realm - Tornado (aleph) Silver jacks forming a tornado shape in Cabo Pulmo, Mexico
. Park ranger Leonardo, never gets tired of the silver jacks. This is what we call a tornado shape swarm and is not a common sight, but that day the clarity of the water was excellent, the depth ideal and there were lots of jacks, so the tornado shape appeared and the water was amazingly clear so I finally got this scene that I have envisioned for so long. Cabo Pulmo is a unique example of the power of preserving marine hot spots, or what Sylvia Earle calls Hope Spots; by selecting and protecting strategic marine areas, the biomass of the ocean can increase rapidly and improve the overall health of the oceans.
Underwater Realm © Anuar Patjane

Underwater Realm

Son magnifique projet Underwater Realm a pour vocation d’alerter la société de l’importance de la conservation et de la protection des océans.

La conservation et la protection des océans est devenue un sujet urgent, mais trop peu de gouvernements et d’ONG font réellement et activement quelque chose à cet égard. A travers cette série j’essaie d’attirer l’attention sur la beauté des océans : nous sommes en train de les vider brutalement avec la surpêche. Nous voyons et nous nous soucions des forêts qui disparaissent, car elles sont visibles de tous ; mais nous ne voyons pas à quel point nous détruisons la vie sous-marine […] Cela doit changer rapidement afin que nous puissions inverser le cours des choses.

C’est donc ce que tente de faire Anuar Patjane à travers son art et ses splendides clichés. Les requins, baleines, raies ou encore les immenses bancs de poissons présents sur ses photos viennent nous rappeler combien la vie océanique est riche et belle ; tandis que les plongeurs, jamais bien loin de ces créatures, viennent quant eux souligner la petitesse de l’homme dans ce monde si mystérieux et si fragile.

portrait noir et blanc du photographe anuar patjane
Le photographe Anuar Patjane

Retrouvez l’ensemble des travaux d’Anuar Patjane sur son site et n ‘hésitez pas à le suivre sur Instagram !

Et rejoignez nous pour un cours photo Noir et Blanc ! Dates et inscriptions pour tous nous cours ici !


Justin Peters

Les photomontages surréalistes et oniriques de Justin Peters

« Tout ce que vous pouvez imaginer est réel », cette citation du célèbre peintre Pablo Picasso définit l’état d’esprit créatif de Justin Peters.

A seulement 22 ans, Justin Peters – graphiste de profession – est un artiste numérique surréaliste allemand qui fait de plus en plus parler de lui avec ses incroyables photomontages.

C’est à l’été 2016 qu’il se lance dans le montage photo. A l’aide de photographies issues de banques d’images et de Photoshop, il fait fusionner la réalité avec son imagination débordante. Donnant ainsi naissance à son propre monde imaginaire où tout est possible par le biais de photomontages uniques et oniriques. Des paysages fantastiques peuplés d’astronautes qui font du manège dans l’espace, où l’on surfe sur les nuages, avant de partir faire un tour de lune-montgolfière.

Justin Peters maitrise l’art du collage à l’ère du numérique. Pour des créations magiques et poétiques !

Il espère qu’à travers son travail, les gens découvrent un monde nouveau et différent, dans lequel ils peuvent plonger. Pour prouver que tout est possible lorsque l’on ouvre son esprit !

Découvrez un aperçu des magnifiques photomontages de Justin Peters où tout est possible ! 

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Shanghai la série du photographe Erwin Olaf

Erwin Olaf est un photographe néerlandais né en juin 1959 à Hilversum. Il vit et travaille à Amsterdam depuis les années 1980. Son style raffiné et soigné l’a rendu célèbre mondialement. Exposé à travers le monde et primé à de nombreuses reprises, Erwin Olaf a su s’inscrire de son vivant dans l’héritage culturel néerlandais. En 2018, il a notamment réalisé les portraits officiels de la famille royale néerlandaise. Depuis 2012, Erwin Olaf travaille sur le projet en trois séries : Shifting Metropolises. Après la série Berlin, il s’attaque à la ville de Shanghai pour le second chapitre de ce triptyque. Une série de magnifiques portraits picturaux dans une ville continuellement en changement.

Découvrez en plus sur Erwin Olaf et sa série Shanghai au cours de notre interview ci-dessous. 

Shanghai 2017 – Fu1088, The trinity ©️ Erwin Olaf

Pourriez-vous vous présenter ? Comment avez-vous commencé la photographie ?

En 1977, à l’âge de 18 ans, j’ai quitté la maison pour aller étudier le journalisme à Ultrecht. Pour être tout à fait honnête, ce n’était pas mon intention de devenir un journaliste dans un premier temps, bien que j’aie adoré la super mentalité libre « flower power » lorsque j’ai visité l’école lors d’une journée portes ouvertes. C’est comme si le grand monde m’attendait. Lors de ma première année d’études, il s’est avéré que l’écriture n’était pas ma véritable passion, même si j’appréciai cela. L’un des photographes enseignant m’a vu lutter entre l’écriture et la découverte de ma toute nouvelle liberté à tout juste 18 ans. Il m’a alors proposé de rejoindre sa classe de photographie pour débutants.

Dès la première leçon, je suis tombé amoureux de ce medium. Le poids et le contact froid du métal peint en noir du Nikon FM et des objectifs. Le grain romantique de la pellicule Kodak TRI-X Pan à 400 ou poussé à 1600 ASA. L’odeur de la chambre noire, la lumière verte/jaune, la magie quand le papier touchait le liquide et que l’image commençait à apparaître. J’ai aimé chaque aspect. Mais ce qui m’a fasciné le plus c’était le pouvoir du recadrage, le choix du point de vue, le mouvement figé dans le temps et la beauté de révéler toutes les palettes de couleurs jusqu’à l’essentiel noir et blanc et toutes les sortes de gris au milieu.

Comment vous est venue l’idée de cette série ? Quelle type de relation entretenez-vous avec la ville de Shanghai ?

Shanghai me rappelle un jeune adolescent, confiant, rempli d’une énergie illimitée, convaincu de son propre pouvoir et faisant tout ce qu’il faut pour atteindre son potentiel. Cette puissance s’affirme par l’immense silhouette de la ville et de sa banlieue qui germent, grandissent et changent presque chaque mois. Il peut être effrayant de voir à quelle vitesse la puberté a transformé cette ville en un jeune adulte obèse, son coeur battant de plus en plus vite dans une atmosphère étouffante de réaménagement impitoyable. Pour moi, Shanghai incarne le pouvoir explosif d’expansionnisme que le continent asiatique mène depuis ces dix dernières années.

Cette métropole est, à une échelle macro, fortement agitée. Pourtant au niveau micro c’est le contraire, l’énormité se perd lorsque l’on joint les innombrables microcosmes qui font que Shanghai est si riche. Et je veux, à travers mon travail, unir ces extrêmes apparemment incompatibles. Il y a, par exemple, la sérénité qui se dégage dans une grande partie de l’ancienne concession française avec ses avenues bordées d’arbres. Il y a les danses impromptues et les démonstrations de gymnastique sur les places publiques, et l’effervescence enjouée dans les ruelles, des quartiers en déclin et surpeuplés où les résidents attendent souvent leur déménagement forcé avant la démolition définitive.

En tant que ville internationale, Shanghai est également considérée par beaucoup comme une oasis de liberté relative et d'émancipation dans un pays avec un régime à parti unique.

De ce fait, la position de beaucoup de jeunes femmes ici est également exceptionnelle. Elles sont vues comme très indépendantes et affirmées, avec de hautes positions sociales impossibles à obtenir dans les zones plus traditionnelles conservatrices. J’ai travaillé et appris de certains d’entre elles ces dernières années. Et il est apparu suite à de nombreuses conversations que la distance entre elles et la plupart des hommes restent grande. C’est dans ce gouffre que la solitude et l’aliénation se cachent souvent. La distance et le chagrin silencieux deviennent donc un thème de la série, exprimée particulièrement dans six courtes vidéos.

Par rapport à ces impressions et à beaucoup de rencontres personnelles au cours de divers voyages à Shanghai, j’ai décidé de chercher des emplacements avec une histoire et un sujet. Cela n’a pas toujours été facile. Shanghai a été reconstruite, renouvelée et rafraîchie à une allure rapide. J’ai dû arriver dans ces lieux avant que le forgeron ait abaissé son marteau ou qu’une malencontreuse restauration ai tout détruit. Dans beaucoup de ces lieux, il y a eu un anonyme sensible qui a gêné la progression. Et bien sûr il y a le veto invisible et incontestable du gouvernement.

Pendant et après cette quête, nourrie par tant d’entretiens et d’observations, je me suis fait à l’idée que mon travail devait également être à propos du changement, du départ et des adieux. Dans une société où l’on considère que trop afficher ses sentiments est inapproprié, j’ai voulu me concentrer sur les émotions qui surgissent face à ces changements et les façons dont ils sont traités.

Shanghai 2017 – 1933, The letter ©️ Erwin Olaf

Comment travaillez-vous la lumière de vos images ? Et avec quel matériel travaillez-vous habituellement ?

En visualisant et en prenant le temps approprié pour éclairer quelqu’un ou quelque chose. Vous utilisez vos yeux et apprenez en faisant des essais et des erreurs. J’ai toujours utilisé mon Hasselblad avec un dos Phase One.

Quelles sont vos principales sources d'inspiration ?

Mon inspiration vient principalement de mes expériences de la vie et des choses qui arrivent quotidiennement dans le monde. Une grande inspiration vient donc de l’actualité. C’est principalement grâce à cela que me viennent les idées que je veux explorer et ainsi de suite jusqu’à ce que nous commencions à shooter. Je discute mon idée avec les stylistes, le coiffeur, le maquilleur et le scénographe.

Mes plus grandes références viennent de peintres comme : Rembrandt, Vermeer, Otto Dix et Norman Rockwell. À côté de cela, je suis inspiré par des films comme : Le Casanova de Fellini de Federico Fellini, Blow-up de Michelangelo Antonioni et Les yeux de Laura Mars d’Irvin Kershner. Des photographes comme Robert Mapplethorpe, Helmut Newton and Joel Peter Witkin sont des références importantes dans mon travail personnel.

Avez-vous des projets en cours ?

Depuis 6 ans je travaille sur un projet qui s’intitule « Shifting Metropolises« . Shanghai est le second chapitre de ce triptyque.

Jamais les villes n’ont été aussi peuplées qu’elles le sont actuellement. Cette gravitation vers les villes a suscité de grands changements de la vie urbaine à travers le monde, qui non seulement a eu d’énormes conséquences pour la société dans son ensemble, mais aussi pour l’individu. Shifting Metropolises est une exploration intense de ces conséquences, fournissant une perspective fortement nécessaire sur la rapide transformation actuelle de la vie urbaine. Cette année je photographierai et filmerai une nouvelle série aux Etats-Unis, qui sera présentée en association avec mes deux autres séries : la première Berlin, et la plus récente Shanghai. Ensemble elles formeront une installation unique, aboutissant à plusieurs triptyques multi-couches qui explorent le coeur même de la société urbaine à une époque où cela est plus pertinent que jamais.

Ce triptyque est le seul projet que j’ai shooté sur place plutôt que dans un studio. Néanmoins, j’ai réalisé les photographies et films de ces trois séries dans le style qui m’a rendu célèbre. Des images caractérisées par un éclairage pictural, cheveux et maquillage impeccables, et des réglages qui créent une ambiance pleine de charme et de sérénité. Toutefois, une photographie que je prends n’est jamais qu’une simple photographie. Derrière la surface impeccable, se cache toujours une histoire exceptionnelle, abordant des questions sociales, des tabous sociaux et la politique. Dans le cas de Shifting Metropolises, cela a mené à un travail qui est non seulement visuellement stupéfiant et captivant, mais aussi admirablement complexe, féroce et brutalement critique. Shifting Metropolises est la vraie vie sur scène : l’imaginaire transpercé par une réalité mordante.

Shanghai 2017 – Huai Hai 116, Self Portrait ©️ Erwin Olaf

Erwin Olaf : SiteInstagramFacebook

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Margherita Charlotte Mano Portraire Graine de Photographe-6

Portraire : les portraits picturaux de la photographe Charlotte Mano

Diplômée de l’école des Gobelins, Charlotte Mano ; photographe parisienne d’adoption ; est spécialisée dans l’art du portrait.

Ses travaux s’articulent autour de plusieurs thématiques : le corps, l’espace, l’obscurité. Ils questionnent le pouvoir de représentation et de transparence de l’image. C’est le cas de sa série Portraire que nous vous présentons aujourd’hui. Des portraits semblables à des peintures, où les modèles sont sublimés par une ambiance bleutée et vaporeuse, le tout sans manipulations numériques.

Découvrez en plus sur cette talentueuse photographe et sa magnifique série à travers notre interview.

Pourriez-vous vous présenter ; comment avez-vous commencé la photographie ?

Je m’appelle Charlotte Mano, j’ai 28 ans et je vis et travaille à Paris. La photographie est arrivée assez tard dans ma vie. J’ai grandi au grand air dans un milieu rural du sud-ouest de la France, pas de télé, pas de cinéma, très peu de culture. Je me suis beaucoup ennuyée jusqu’à l’arrivée d’un caméscope à la maison. J’ai tout de suite été fascinée par l’idée de la capture, de la sauvegarde, de pouvoir revoir une image, observer… Ce caméscope m’a vite été confisqué suite à une cassette où je me suis naïvement filmée nue telle une nymphe des bois… Ce fut le choc pour mes parents et l’interdiction totale. J’ai eu beaucoup de mal à comprendre ce que j’avais pu faire de mal. Puis, à mes 18 ans mon frère m’offrait mon premier appareil photo.

Charlotte Mano Portraire Graine de Photographe-9
Portraire © Charlotte Mano

Comment décririez-vous votre style, l'esthétique qui compose votre travail ?

Ma sensibilité me pousse naturellement vers l’humain, l’intime et plus largement la représentation. Je photographie ma famille, mes amis, moi-même, en studio (lieu neutre) ou dans mon village d’enfance. Je ne considère pas la photographie comme le réel, mais bien comme un médium de déréalisation. Ce que je mets en forme ce sont des images mentales, des souvenirs, des apparitions. Voilà pourquoi on retrouve une esthétique vaporeuse, fantomatique ou parfois ésotérique.

J’essaie de troubler le spectateur, de changer le propre de la photographie qui est de montrer : mes personnages ne nous regardent pas (portraire), je photographie dans le noir (visions scotopiques) ou encore il faut parfois poser ses mains sur la photo pour révéler les portraits intimes (blind visions). Un ami m’a fait remarquer que l’anagramme d’image était « magie », c’est ce que je tente d’appliquer plus ou moins.

Vos projets personnels sont souvent très proches de la peinture, et c'est également le cas dans Portraire. Pouvez-vous nous dire quelques mots sur vos techniques ? Quelles sont les étapes pour réaliser une photographie comme celles issues de la série Portraire ?

La peinture n’est qu’une représentation de la réalité, idem pour ma vision de la photographie, voilà pourquoi j’aime ce côté pictural. « Portraire » vient de l’ancien français et signifie simplement « dépeindre quelqu’un », ici mes amis, distants, pudiques, vaporeux. Pour cela, je mets un point d’honneur à tout faire à la prise de vue, j’aime l’expérience et user d’artefacts pour arriver à mes fins sans manipulation numérique. Ici dans Portraire ce sont des voilages blancs très fins posés entre le modèle et moi qui aplatissent l’image et donnent cette sensation d’artificialité. Quand la série est exposée, elle est tirée en grand format sur du papier japonais, qui termine de mettre le doute au spectateur : photographie ou peinture ? Personne n’est certain à moins de lire le cartel…

Quelles sont vos influences ?

Mes études de Lettres m’influencent pas mal, surtout la littérature fantastique du XIXeme siècle, un courant qui m’a beaucoup marqué et dont on retrouve des indices dans certaines séries : le doute, l’étrangeté, l’apparition, le fantôme…

Les spectacles vivants (danse, opéra, théâtre, musique) sont une grande source d’inspiration car ils laissent le champ libre à l’imagination et véhiculent des émotions personnelles soudaines, fortes et incontrôlées. Je ne suis pas cinéphile et je n’ai pas de photographe favori, peut-être un comble pour une photographe…

Avez-vous un message ou un conseil pour les personnes qui souhaiteraient se lancer dans la photo ?

Si vous avez la conviction viscérale que ce médium vous anime, foncez !

Mes parents ont toujours été réticents à l’idée que je fasse ce métier qu’ils ne considèrent d’ailleurs pas comme tel. Je suis heureuse d’avoir fait l’école des Gobelins et de me battre tous les jours pour vivre de ma passion. Ce n’est pas tous les jours marrant mais je ne regrette rien. Car attention, il ne faut pas se leurrer, la photographie n’est pas une voie simple, il faut s’armer de patience et de persévérance !

Charlotte Mano : siteInstagram

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Pools, la série photo aérienne de Stephan Zirwes

Pools, la série photo aérienne de Stephan Zirwes

Pools © Stephan Zirwes
Pools © Stephan Zirwes

 

Né en Allemagne en 1967, le photographe Stephan Zirwes vit et travaille à Stuttgart. C'est à l'âge de 15 ans qu'il débute la photographie. En 2003, il commence à louer des hélicoptères pour réaliser des photographies vue du ciel. En 2011, il construit son premier drone.
Lauréat du Sony World Photography Award (3e place) dans la catégorie architecture en 2016 et du Hasselblad Masters Award en 2010, Stephan Zirwes explorepar le biais de ses photos des sujets politiques et sociaux. Sa série Pools, minimaliste et esthétique, aborde justement l'un de ces thèmes.

 

C'est équipé d'un Hasselblad H4D-50, à plusieurs mètres au dessus du sol, que Stephan Zirwes a réalisé sa série Pools. Contrairement à ce que ce titre laisse entendre, le sujet principal de cette série aérienne n'est pas la piscine, mais l'une des ressources vitales les plus précieuses de notre planète : l'eau.

Sa démarche artistique a pour but de mettre en avant le contraste alarmant entre l'importance de cette ressource pour l'humanité et une consommation dans le but du divertissement, entrainant de surcroît un incroyable gâchis d'eau potable. Il pointe du doigt non seulement l'utilisation pour des piscines privées, mais il dénonce avant tout la tendance à privatiser ce qui est un bien public et son utilisation à des fins commerciales. Pour lui, les piscines publiques peuvent toujours être symbole de l'importance de la gratuité et l'accessibilité pour tous à l'eau.

 

A présent armé d'un drone équipé d'un Nikon D800E et également d'un drone DJI Inspire Stephan Zirwes continue ses projets engagés. Il travaille depuis 2 ans sur le projet Covered Glaciers dont vous pouvez découvrir un aperçu sur cette vidéo. Une série qui dénonce le réchauffement climatique et la fonte des glaces. Les glaciers représentent 70 % des ressources en eau sur la terre. Dans une tentative désespérée d'empêcher le processus rapide et en cours de fonte, certaines personnes ont décidé de couvrir les glaciers. Un projet à découvrir prochainement sur le blog.

Découvrez un aperçu de la série Pools : 

Pools © Stephan Zirwes
Pools © Stephan Zirwes

 

Pools © Stephan Zirwes
Pools © Stephan Zirwes

 

Pools © Stephan Zirwes
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Pools © Stephan Zirwes
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Pools © Stephan Zirwes
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Pools © Stephan Zirwes
Pools © Stephan Zirwes

 

Pools © Stephan Zirwes
Pools © Stephan Zirwes

 

Stephan Zirwes : Site - Instagram

 

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concours photo ratp 2018 les 50 gagnants

Les lauréats 2018 du concours photo de la RATP !

concours photo ratp 2018 les 50 gagnants
La troisième édition du concours photo de la RATP vient d'annoncer ses 50 lauréats.

Acteur de la mobilité urbaine, la RATP a de nouveau choisi pour 2018 un sujet qui met en valeur la ville. Après "La ville qui bouge" et "La ville dans toutes ses couleurs", c'est le thème "Ma ville, mon quartier" qui a été choisi pour le concours Instagram #photogRATPhie

La compétition qui a eu lieu du 2 avril au 1er mai 2018 a cette année eu le droit à un jury exceptionnel en la présence du photographe mondialement connu : Martin Parr.

Célèbre street photographer et membre de Magnum Photos, Martin Parr est connu pour son regard plein d'humour sur la société. Son approche documentaire du tourisme de masse à tout particulièrement fait parler de lui ses dernières années. L'univers de Martin Parr est coloré, brut, drôle et sans filtre ! Des caractéristiques parfaites pour sélectionner les 50 gagnants de cette édition qui ont su poser un regard nouveau sur la ville.

J’ai apprécié l’énorme variété d’images qu’a généré ce concours. Je suis émerveillé par le nombre de scènes et de techniques différentes, du smartphone au format 6x6 des vieux appareils argentiques, que j’ai vu en recevant les images. Mais ce sont les photos racontant une histoire qui ont fait l’objet de mon attention. - Martin Parr

Depuis 2016, date de sa création, le concours photo #photogRATPhie offre la possibilité à ses gagnants de voir leur photographie exposée en grand format dans le réseau de la RATP.

L'exposition de cette 3ème édition sera visible pour une durée de 3 mois à partir du 4 juillet, dans 13 stations et gares de la RATP dédiées à la photographie : Hôtel de Ville (ligne 1), Jaurès (ligne 2), La Chapelle (ligne 2), Saint-Michel (ligne 4), Bir-Hakeim (ligne 6), Saint-Denis - Porte de Paris (ligne 13), Luxembourg (RER B), Gare de Lyon, Madeleine, Pyramides (ligne 14), Nanterre Université (RER A), Massy-Palaiseau (RER B) et Châtelet (ligne 1).

Découvrez un aperçu des lauréats de #photogRATPhie 2018 :

 

#photogratphie @ratp

Une publication partagée par Felipe Barbosa (@felipe_barbosa_paris) le

RATP : Site - Instagram

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