Les sensuels clichés phosphorescents de Slava Semeniuta
Slava Semeniuta aka Local Preacher est un artiste et photographe russe à l’univers cosmique.
Neon Pleasure, Molecular Erotica, Cyber Goddess… des noms de séries qui évoquent à elles seules l’ambiance sexy et rétro-futuristes des photographies de Slava. Des clichés sensuels où les corps des modèles s’illuminent sous les jeux des lumières.
Pour sublimer et habiller ces corps nus, le photographe russe a su tirer profit de la colorimétrie et de l’esthétisme apportés par les néons. Des photos toutes en courbes et couleurs phosphorescentes !
Découvrez un aperçu du travail de Slava Semeniuta aka Local Preacher :
Retrouvez l’ensemble du travail de Slava Semeniuta sur Behance. N’hésitez pas à le suivre sur Instagram !
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Le Mali Twist de Malick Sidibé à la Fondation Cartier pour l'art contemporain
Le photographe Malick Sidibé, surnommé « l’oeil de Bamako », est principalement célèbre pour avoir immortalisé la joie de vivre des nuits de Bamako dans les années 1960-1970. En 2003, il est le premier photographe Africain à recevoir le prix international de la Fondation Hasselblad. Après la disparition de l’artiste, le 16 avril 2016, la Fondation Cartier pour l’art contemporain rend hommage au photographe Malick Sidibé avec la magnifique exposition Mali Twist présentée jusqu’au 25 février 2018.
Une grande rétrospective accompagnée d’un ouvrage, conçus et dirigés par André Magnin, spécialiste de l’art africain et commissaire général de l’exposition, en collaboration avec Brigitte Ollier.
L’exposition réunit pour la première fois ses photographies les plus exceptionnelles et emblématiques ; des tirages d’époque réalisés par lui-même de 1960 à 1980 ; un choix de « chemises » rassemblant ses prises de vue de soirées ainsi qu’un ensemble de portraits inédits d’une beauté intemporelle. Véritable plongée dans la vie de celui qui fut surnommé « l’oeil de Bamako », cet ensemble exceptionnel de photographies en noir et blanc révèle comment Malick Sidibé a su saisir, dès le début des années 1960, la vitalité de la jeunesse bamakoise et imposer son style unique, reconnu aujourd’hui dans le monde entier. – Fondation Cartier pour l’art contemporain
Le titre de l’exposition, Mali Twist, fait référence à la chanson éponyme du chanteur et guitariste malien Boubacar Traoré, sortie en 1963.
Malick Sidibé, Mali Twist
à la Fondation Cartier pour l’art contemporain
261, boulevard Raspail 75014 Paris
Du 20 octobre 2017 au 25 février 2018
Ouvert du mardi au dimanche de 11h à 20h, nocturne les mardis jusqu’à 22h
Tarifs : 10,50€, 7€ tarif réduit
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Les poétiques burnouts colorés du photographe Simon Davidson
Qu'est-ce que le burnout ? Le burnout est une technique automobile qui consiste à faire des dérapages pour provoquer beaucoup de fumée et de bruit. Jusqu'ici rien qui laisse à supposer sujet à une série photo ? Et bien détrompez-vous !
Le photographe Simon Davidson armé de son appareil photo, a assisté au cours de ces dernières années à un grand nombre de compétitions de burnout dans le but de réaliser une série poétique et puissante. A bord de ces voitures équipées d'un moteur V8 les pilotes réalisent des sessions de burn, et pas de simples burn. Ces bolides sont équipés de pneus chimiquement traités afin de produire de la fumée de couleur : bleu, rouge, violet, jaune, etc... Une note esthétique et onirique pour une pratique féroce et puissante.
Ce célèbre photographe australien évolue dans le domaine de la publicité et dans l’univers rédactionnel au niveau international. De retour à ses premiers amours photographiques, les voitures, il a réussi à sublimer ces véhicules noyés dans des nuages de fumée. Pour lui, une voiture n'est pas simplement quelque chose qui permet d'aller d'un point à un autre, mais une expression de l'identité : et au-delà de l'émanation de qui nous sommes, la voiture serait l'expression de ce à quoi nous aspirons.
Découvrez un aperçu de la série Burnouts :
Retrouvez l'ensemble du travail de Simon Davidson sur son site, et n'hésitez pas à le suivre sur Instagram !
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Les lauréats des Hasselblad Masters Award 2018 ont été annoncés !
Le fameux concours bisannuel de la célèbre marque d'appareils photo Hasselblad vient d'annoncer les noms de ses 11 lauréats 2018.
Le concours Hasselblad Masters est l'une des compétitions photographiques professionnelles les plus prestigieuses du monde. Il est ouvert aux photographes professionnels avec un minimum de 3 ans d'expérience, à l'exception de la catégorie moins de 21 ans.
Les photographes du monde entier ont été invités à soumettre trois images (réalisées avec l'appareil de leur choix) qui démontrent le mieux leur capacité photographique. Près de 31 500 soumissions ont été comptabilisées pour pas moins de 11 catégories, dont la catégorie photographie aérienne qui est une nouveauté cette année.
Le jury des Hasselblad Masters 2018 est composé de vainqueurs de précédentes éditions, de journalistes et de photographes reconnus tels que Martin Hausler, Tim Flach, Kevin Then, Blair Bunting, Mads Nissen et Tom Oldham. Ce dernier à d'ailleurs déclaré :
J’ai été frappé de constater à quel point la plupart des travaux soumis cette année étaient progressistes et à quel point les participants ont été enclin à se dépasser. Ce sont ces photographes qui ont attiré mon attention : des preneurs de risques qui n'ont pas froid aux yeux, qui font des photos convaincantes et qui refusent d’être ignorés. Je suis fier d’avoir aidé à mettre ce superbe prix entre leurs mains ; leurs images le méritent.
La remise des prix se fera lors du festival Photokina 2018 à Cologne en septembre. En plus d'obtenir le titre de "Hasselblad Master", les gagnants de cette édition vont recevoir un tout nouveau Hasselblad moyen format et verront, dans un le cadre d'un projet collaboratif avec Hasselblad, leurs images publiées dans le livre Hasselblad Masters.
Découvrez les gagnants des Hasselblad Masters 2018 :
Lauréat catégorie Street / Urbain : Ben Thomas, Kyneton, Australie
► Découvrez notre article sur le photographe Ben Thomas et ses villes polychromées ◄
Lauréat catégorie photographie aérienne : Jorge de la Torriente, Miami, USA
Lauréate catégorie architecture : Kamilla Hanapova, St Petersbourg, Russie
Lauréate catégorie art : Mária Švarbová, Bratislava, Slovaquie
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Lauréat catégorie Projet moins de 21 ans : Nabil Rosman, Kota Bharu, Malaisie
Lauréat catégorie vie sauvage : Karim Ilya, Haiku, USA
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Lauréat catégorie paysage : Benjamin Everett, Lopez Island, USA
Lauréate catégorie portrait : Tina Signesdottir Hult, Torvastad, Norvège
Lauréat catégorie produit : Marcin Gizycki, Varsovie, Pologne
Lauréat catégorie mariage : Victor Hamke, Leipzig, Allemagne
Lauréat catégorie beauté et mode : Michal Baran, Trim, Irlande
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Exploration du désir et de la tentation avec le photographe Lasse Bech Martinussen
Depuis 3 ans, le photographe danois Lasse Bech Martinussen parcourt le monde pour son projet documentaire "The Bait Shop". Une exploration de la tentation et du désir à travers une série d'images subtiles et indépendantes les unes des autres, qui sans un mot, nous racontent toute une histoire.
Désir de réussir, d'acquérir quelque chose, désir physique... ces désirs qui parlent à chaque individu dans une société où nous sommes cernés par les tentations.
Découvrez Lasse Bech Martinussen et son projet The Bait Shop dans notre courte interview :
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Pourriez-vous vous présenter, nous dire comment avez-vous commencé la photographie ?
Je suis un photographe indépendant installé à Copenhague. Je travaille aussi bien dans le domaine éditorial et commercial, que sur des projets personnels. J'ai un master en étude des médias de l'université d'Aarhus. Avant de me tourner vers la photographie à plein temps, j'ai travaillé dans les domaines de la communication et du design. Vers l'âge de 20 ans, j'ai commencé à faire des photos afin de documenter les voyages que je faisais à l'époque. Quelques années plus tard, j'ai travaillé pour une agence à New-York où j'ai eu la chance de collaborer étroitement avec différents photographes qui m'ont permis de voir la photographie comme un art.
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Comment décririez-vous votre travail ?
Pour mes travaux personnels, je me concentre principalement sur la photographie documentaire, mais je réalise également des portraits, des street photos, des photos de paysages et des instants présent. Si je devais décrire mon travail, je suppose que ce serait coloré et pris sur le vif. J'aime aussi les photographies ambiguës, qui laissent place à votre interprétation personnelle.
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Où et quand avez-vous réalisé The Bait Shop ?
The Bait Shop est un projet personnel sur lequel je travaille depuis 3 ans, et qui est toujours en cours. Cette série a été réalisée dans différents lieux des Etats-Unis, ainsi qu'à Nairobi, Dubaï, Marrakech et aux Portugal.
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Pourquoi ce nom : The Bait Shop ?
The Bait Shop est une exploration de la tentation et du désir. J'ai vu ce nom, The Bait Shop [littéralement magasin d’appâts], sur la devanture d'un magasin de pêche aux Etats-Unis, je l'ai tout de suite perçu comme étant une métaphore des thèmes abordés dans le projet, et c'est en ça qu'il m'a plu. On utilise des appâts afin de tenter quelque chose ou quelqu'un, dans le but de l'attraper, d'en faire une prise, d'en tirer une forme de récompense. C'est comme ça que je vois les choses. C'est l’habilité à créer du désir dont il est ici question, qu'il soit sexuel, religieux ou matériel. C'est la dynamique de pouvoir avec en vue cette possible prise, ce gain potentiel, que je trouve fascinant. Les images de la série jouent toutes plus ou moins sur ces thèmes - certaines d'une manière plus abstraite que d'autres, je l'admets.
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Quelles sont vos principales sources d'inspiration ?
Je pense que beaucoup de choses qui m'entourent m'inspirent. Le travail d'autres photographes bien évidemment, et plus particulièrement certains pionners de la photographie (couleur) américaine du 20e siècle. Mais je suis aussi très fortement inspiré de la même façon par des films et des artistes.
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Quel matériel utilisez-vous principalement pour réaliser vos photos ?
J'ai un appareil de voyage, un Fujifilm Xpro2, qui est compact, discret et un réel plaisir à manipuler. L'objectif d'origine est super également. J'ai réalisé la plupart des photos de The Bait Shop avec le Xpro2. Cet appareil me donne envie de sortir et de prendre des photos, et j'aime la façon dont les gens réagissent face à lui. J'imagine qu'à cause de la nostalgie de son design et sa taille modeste, les gens réagissent très positivement quand je m'approche d'eux avec le Fuji. Pour mes autres types de travaux, j'utilise mon Nikon D810
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Avez-vous des projets pour le futur ?
Je travaille toujours sur mon projet The Bait Shop. Depuis décembre et jusqu'à fin janvier je suis en Afrique du Sud. Je suis vraiment inspiré par les histoires, les gens et les paysages que l'on peut rencontrer dans ce magnifique pays. Peut-être qu'un jour ces expériences se transformerons en un projet.
Retrouvez l'ensemble du travail de Lasse Bech Martinussen sur son site, et n'hésitez pas à le suivre sur Instagram !
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Success story grainedephotographe.com : Sophie Loustau photographe culinaire !
Originaire de la région de Toulouse, la photographe Sophie Loustau réside en région parisienne depuis plus de 20 ans (sans avoir perdu son accent !). Spécialisée dans la photographie culinaire, ses images savoureuses et gourmandes éveillent nos papilles et nos pupilles ! Son travail personnel, toujours lié au monde du culinaire, est régulièrement exposé.
En 2012, elle a poussé les portes de Graine de photographe pour y suivre plusieurs cours.
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Ses débuts en photo
C’est avec un Nikon D5000, qu’elle utilise encore aujourd’hui, que Sophie Loustau a débuté.
La photographie a toujours fait partie de sa vie. Gamine déjà, elle adorait photographier les animaux et les réunions de famille. A l’adolescence, un peu de mannequinat la pousse à découvrir l’après shooting. Mais c’est à l’âge de 40 ans que le grand virage se produit. Elle retourne à l’école, par correspondance, chez « Lignes et Formation » où elle apprend les techniques et l’histoire de la photographie. Et passe en 2012 son CAP Photo.
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Sa formation avec Graine de Photographe
Après son CAP photo en poche, le doute s’installe. Ne connaissant personne dans le milieu, elle recherche des stages à effectuer afin d’approfondir ses connaissances et découvre Graine de Photographe. Son premier cours sera la photographie de nuit avec Marc Lavaud l’un des fondateurs de grainedephotographe.com. Un coup de cœur. Elle nous dit avoir tout de suite aimé « l’ambiance et le déroulement très professionnel du cours ». Suivront ensuite d’autres cours : notre atelier Studio avec Didier Bizos, Street photography, photo au flash et objet en studio avec Christophe Rabinovici, le cours studio mobile strobist avec Thomy Keat, et une masterclass Lightroom
« Chacun de ces cours m’a toujours apporté un petit « plus » mais surtout une meilleure assurance. Je me suis senti grandir à côté d’eux. J’ai surtout réalisé ce que je souhaitais réellement photographier. Des sujets qui me parlent, qui me correspondent. » – Sophie Loustau
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De la passion à la reconnaissance
Adolescente, elle passait ses journées à cuisinier en rêvant de devenir une grande Chef … Aujourd’hui, elle cuisine toujours avec autant de passion mais seulement pour ses proches. En revanche les grand Chefs et artisans des métiers de bouche se tournent à présent vers elle et son Nikon D500
« Je les photographie avec cette impression d’avoir atteint une partie de mes rêves. » – Sophie Loustau
Pour ses travaux personnels elle aime associer ses sujets et apporter un peu d’elle dans chacune de ses compositions. Pour sa série Saveurs & Fleurs elle a su mêler avec douceur aliments bruts et fleurs, mais aussi femmes nues et aliments dans une série drôle et gourmande.
Ses photographies culinaires sont régulièrement publiés dans des livres comme par exemple celui de Gérard Depardieu et du Chef Laurent Audiot « A pleine dents » pour lequel elle a réalisé les photographies des recettes du Chef.
Sa prochaine exposition « L’art d’en faire un plat » aura lieu du 15 mars au 14 avril 2018
Retrouvez tout le travail de Sophie Loustau sur son site et abonnez-vous sans plus attendre à ses comptes Instagram et Facebook !
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10 conseils de pro en photo d’architecture
La ville est un formidable terrain de jeu photographique. Petite maison intimiste ou gratte ciel impressionnant, style ancien ou moderne, design haussmannien ou épuré : les sujets sont nombreux et vous donnerons largement de quoi travailler votre œil dans votre propre ville. Graine de Photographe vous dévoile 10 conseils de pro en photo d’architecture, suivez le guide !
1 : Gérez la lumière
Soyez attentifs aux contrastes, aux ombres, aux textures ainsi qu’aux reflets que produisent la lumière sur un bâtiment. Testez plusieurs expositions et appliquez celle qui vous semble la plus intéressante. Pour les plus curieux, faites du bracketing : prenez la même photo à différents expositions et réalisez pour les fusionner dans Lightroom.
2 : Utilisez un fish-eye
Un fish-eye ou un grand-angle est idéal pour ce genre de sujet : il permet d’avoir le bâtiment dans son intégralité, sans risquer d’en couper une partie. De même, la prise de vue panoramique peut se révéler utile pour shooter une skyline (ligne de grattes-ciel).
3 : En intérieur, prenez un trépied
Dans les bâtiments anciens (de type châteaux et maisons traditionnelles), vous serez souvent confrontés à des sujets manquant cruellement de lumière naturelle. Privilégiez la longue exposition et éventuellement l’utilisation d’un filtre ND (filtre à densité neutre) pour réduire la luminosité donc allonger le temps de pose et profiter de temps d’exposition plus longs pour une lumière qui va « enrober » le sujet.
4 : Faites des couchers de soleil
Lors de la tombée de la nuit, la ville change de visage et offre une nouvelle forme d’expression photographique. Utilisez une longue exposition, une grande ouverture et des ISO faibles. Jouez avec les ombres des derniers rayons du soleil et créez votre atmosphère. L’heure bleue ou golden hour est idéale en été pour une lumière surnaturelle.
5 : Photographiez par tous temps
Vent, pluie, neige, grand soleil : tous ces éléments donnent un nouveau visage à votre ville. N’hésitez pas à sortir malgré un temps pluvieux car des atmosphères saisissantes peuvent s’y dessiner. Entraînez –vous à photographier le même bâtiment sous diverses conditions météo. Equipez vous et tout est possible. Les meilleures photographes sont des baroudeurs qui shootent quelles que soient les conditions de prise de vue.
6 : Déformez les bâtiments
Les milieux urbains regorgent de surfaces réfléchissantes comme les fenêtres, les flaques, les rues mouillée ou même des lunettes de soleil. Jouez sur ces reflets et déformez les bâtiments. Le résultat peut être étonnant.
7 : Documentez-vous sur leur histoire
En connaissant quelques détails historiques ou des anecdotes sur les bâtiments, de nombreuses idées photographiques vous viendront à l’esprit. Les bénéfices de vos recherches se verront sur vos photos qui seront plus parlantes expressives.
8 : Utilisez la distorsion
Chacun se sent minuscule fasse à la grandeur d’un paysage urbain! Ainsi, les grands bâtiments seront difficiles à photographier et seront souvent déformés. Utilisez cette distorsion pour créer des points de vue impressionnants en accentuant cette impression de grandeur. Jouez sur la perspective et l’ouverture.
9 : Suivez le mouvement
La photographie d’architecture n’est pas seulement un ensemble de lignes droites et d’angles rectilignes. Au contraire, elle offre aussi des rondeurs, du dynamisme et du mouvement. Suivez les courbes de vos sujets architecturaux, décelez les cercles qui se dessinent sous vos yeux et « ramollissez » la structure.
10 : Mêlez le vivant et les bâtiments
Ne vous limitez pas à photographier des façades : shootez le reste du paysage, les passants, les végétaux, etc. Mettez en scène la ville avec ses différents acteurs, mêlez vos sujets pour donner plus de force à vos photos.
Il ne vous reste plus qu’une chose à faire : prendre votre appareil et sortir dans la rue !
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La palette chromatique de l’architecture turque révélée par le photographe Yener Torun
Nous n'avons donc pas résisté à l'envie de lui poser quelques questions au cours d'une courte interview afin qu'il nous parle de son parcours et de ses travaux.
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Pouvez-vous présenter, comment avez-vous commencé la photographie ?
Mes premières photographies étaient principalement des photos de rues en noir et blanc, mais avec le temps, j'ai adopté une approche minimaliste et j'ai commencé à construire mon propre style.
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Comment décririez-vous votre travail ? Si vous deviez choisir trois mots pour le décrire, quels seraient-ils ?
Les 3 mots que je choisirais sont : vibrant, simple et rêveur.
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Qu'aimez-vous dans la photographie d'architecture et le minimalisme ?
J'aime l'architecture, car je suis un architecte de métier. Depuis mon adolescence, j'ai toujours voulu être architecte. Et en tant que graphiste, j'ai presque toujours préféré la simplicité à la complexité. En photographie, je trouve également que les images simples ont plus d'impact que les autres. Le message est plus direct et explicite. Je vois la photographie comme un moyen de m'exprimer et je considère vraiment mes photos comme des œuvres très personnelles. La majorité de mes travaux représentent visuellement mon monde intérieur - du moins les parties de mon monde intérieur que je préfère montrer. De plus, j'aime vraiment développer une ambiance positive de façon générale. Toutes ces couleurs simples et lumineuses sont la manière la plus parfaite pour mettre en avant ce côté personnel, rêveur, drôle et optimiste que j'aime révéler dans ces histoires. Le minimalisme comme style visuel est la façon la plus direct de raconter ces histoires. Du moins, c'est mon point de vue.
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Quel est votre endroit préféré pour faire des photos, et pourquoi ?
Récemment, j'ai découvert un parking à étages dans le district de Bayrampasa à Istanbul. Plus particulièrement son toit qui est super pour faire des photos avec ses murs et ses escaliers colorés. Et puisque c'est un toit, les conditions d'éclairage sont toujours adaptées pour une bonne séance. J'ai déjà posté de nombreuses photos prises à cet endroit.
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Quelles sont vos principales sources d'inspiration ?
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Quel matériel utilisez-vous principalement pour réaliser vos photos ?
Je travaille avec un Samsung NX1 et plusieurs téléobjectifs, et où que j'aille je prends mon trépied avec moi.
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Avez-vous des projets en cours ?
Oui, je travaille actuellement sur 3 futurs projets. Ils sont tous les trois un peu différents de ce que je fais actuellement. Certains des éléments clé de mon style seront présents à coup sur, mais ces séries sont plus conceptuelles que ce que j'ai l'habitude de faire. De plus, l'une de ces trois séries sera uniquement composée de photographies aériennes. Je reste patient et je ne partagerai pas d'images avant que ces projets soient achevés.
Retrouvez l’ensemble du travail de Yener Torun sur son site et suivez-le sur Instagram et Facebook !
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Voyage photographique sur les routes de la Gaspésie avec Julia Laffaille
Installée à proximité de Lyon, Julia Lafaille est une photographe passionnée par les voyages et la nature. Après des études en cinéma et photographie, elle s’installe à Paris où elle travaille comme photographe freelance dans des studios de mode parisiens, tout en voyageant et réalisant des reportages en parallèle. Aujourd’hui, elle se consacre à temps plein à ce travail de reportage et elle a déjà réalisé plusieurs séries dont la plupart traitent du rapport entre l’Homme et la Nature.
En 2017, Julia Laffaille part avec 3 amis et son appareil photo argentique, pour deux semaines sur la fameuse route 132 à la découverte de la Gaspésie. Elle est partite à la rencontre de la péninsule québécoise et elle nous a rapporté de son voyage une série douce et intimiste : Gaspésie Sauvage.
Gaspésie sauvage est une série photographique réalisée en octobre 2017 lors d’un road trip à travers toute la péninsule de la Gaspésie, au Québec.
J’ai été tout de suite conquise par l’ambiance qui règne sur ces terres balayées par le vent. Une ambiance de bout du monde. Le ciel y est souvent gris, les pittoresques villages de pêcheurs souvent vides et, pourtant, grâce l’hospitalité des habitants, on s’y sent comme chez soi.
Là-bas, la nature y est reine et le silence est roi. Cette série se veut donc autobiographique puisque j’ai souhaité retranscrire à travers ces images le sentiment de quiétude et de sérénité que j’ai pu ressentir durant ce périple. – Julia Laffaille
Découvrez un aperçu de ce road-trip de Julia Laffaille en Gaspésie :
Retrouvez l’ensemble du travail de Julia Laffaille sur son site et son blog, mais aussi sur Instagram et Facebook !
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Under-Bikes, des vélos photographiés du dessous par Andrius Burba !
Nous vous avions déjà présenté le surprenant travail du photographe lituanien Andrius Burba, un concept à la fois simple et original : photographier les animaux par-dessous à travers une plaque de verre. Après le succès phénoménal des séries Under-Cats, Under-Dogs et Under-Horse, le projet Underlook a laissé de côté les animaux et s’est tourné vers l’un des artefacts les plus communs de culture hollandaise : la bicyclette !
Chaque jour, des milliers de vélos traversent les rues des Pays-Bas, mais peu de personnes se demandent à quoi ils ressemblent vue du dessous.
En partant de cette idée, Andrius Burba et son équipe ont réalisé ces images de toutes sortes de vélos en les photographiant vue du dessous. C’est dans la Church Mansion de Groningue – un ancien monastère qui est maintenant une maison d’étudiants – que l’équipe de l’Underlook a installé son studio provisoire. Ce projet réalisé en collaboration avec LEBLK Apparel et Bikes in Groningen, a duré 3 jours et a donné naissance à 43 incroyables portraits de vélos !
Vous découvrirez, un peu plus bas, une vidéo des dessous d’une de ces séances photos on ne peut plus originale !
Retrouvez tout le travail d’Andrius Burba et de son équipe Underlook sur leur site internet, leur page Facebook, leur compte Instagram et sur leur compte Youtube.
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Foodstyling, la série culinaire décomposée du photographe Mikkel Jul Hvilshoj
-Le dannois Mikkel Jul Hvilshøj est spécialisé dans la photographie de nature morte. Son travail, qui se compose d’images minimalistes, dynamiques et élégantes, lui a valu en 2016 le GoSee Awards de bronze dans la catégorie nature morte.
Dans sa série Foodstyling, le photographe s’est amusé à mettre en scène de célèbres recettes de cuisine en les décomposant. Un projet réalisé en collaboration avec la marque Eva.
Découvrez notre interview de Mikkel Jul Hvilshøj !
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Pouvez-vous vous présenter ? Comment avez-vous débuté la photographie ?
J’ai 41 ans et cela fait 17 ans que je travaille dans la photo (mes cinq premières années en tant qu’apprenti). A l’université, j’ai tout abord étudié l’économie, mais j’ai très vite réalisé qu’il manquait cette part de créativité. Après quelques années à pratiquer la photographie comme un loisir, j’ai décidé de sauter le pas et de poursuivre mon rêve de devenir photographe.
Aujourd’hui, j’ai un studio à Copenhague, au Danemark, où je réalise toutes sortes de missions éditoriales et publicitaires. J’ai un intérêt tout particulier pour la photographie d’objet et de nature morte. Cela est lié à ma personnalité et mon caractère. Jouer avec la lumière pour faire que n’importe quel produit se détache et ait l’air aussi bon que possible.
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Qu’est-ce que vous aimez dans la photographie culinaire ?
Certaines de mes missions impliquent bien évidemment la nourriture. Je ne dirais pas que parmi toutes les sortes de produits la nourriture est ce que je préfère, mais elle a la particularité de présenter un mélange de diverses textures et substances, ce qui exige un éclairage approprié si vous voulez que les aliments se détachent. C’est la partie technique qui m’attire, et aussi ajuster les petits détails. Ce sont habituellement ces petits ajustements qui s’avèrent nécessaires en photo culinaire pour faire une image vraiment intéressante.
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Quel matériel utilisez-vous habituellement ?
Pour l’éclairage, j’utilise toujours le flash. C’est ainsi plus facile pour moi de contrôler, et vous pouvez l’orienter dans le sens que vous souhaitez. Dur ou doux, mixé avec des réflecteurs et des diffuseurs, tout ce qui peut permettre d’obtenir la bonne ambiance. J’utilise un flash Profoto, et je réalise mes photos avec un Hasselblad V-system avec un dos numérique PhaseOne ou avec un Canon 5DSR.
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Les portraits colorés du photographe Yannis Davy Guibinga
Originaire de Libreville au Gabon, Yannis Davy Guibinga est un talentueux jeune photographe de 22 ans installé à Montréal au Canada.
C’est au lycée que la photographie est dans un premier temps devenue un loisir et une façon de s’exprimer pour Yannis Davy Guibinga. Depuis cette époque, son intérêt, ainsi que son talent indéniable dans la discipline et plus particulièrement dans l’art du portrait, n’ont cessé de grandir. Depuis 2015, la renommée de Yannis s’est considérablement accrue.
Son travail a été exposé à travers le monde : Toronto, Paris, Le Cap, Lagos, Moscou… Il a également été invité a parlé du rôle de la photographie en Afrique lors du TEDxUoft en février 2017. (retrouvez la vidéo à la fin de notre article)
Ce qui m’inspire, c’est la diversité des cultures africaines, l’histoire du continent Africain, et l’aspect esthétique et majestueux que l’on retrouve dans la photographie de mode et d’édition. – Yannis Davy Guibinga
Un sujet central dans son travail, puisque Yanis est membre d’un mouvement de jeunes artistes qui cherchent à redéfinir la façon dont le monde voit et comprend l’Afrique. Et c’est notamment à travers ses portraits que le jeune photographe, armé de son Canon 6D, cherche à faire changer cela. Des portraits modernes et colorés, vrais et esthétiques !
La majorité de mes portraits met en évidence la diversité et la multiplicité des identités africaines, et comment ces identités sont les résultats de différents facteurs comme la culture, le genre, l’orientation sexuelle et le statut socio-économique. – Yannis Davy Guibinga
Découvrez un aperçu du travail de Yannis Davy Guibinga
Yannis Davy Guibinga : Site – Instagram
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