Les poétiques autoportraits de la photographe Chiara Mazzocchi
Née en 1978 dans la région de Ligurie, Chiara Mazzocchi est une photographe, cinéaste et interprète italienne. De 2010 à février 2017, elle a vécu et travaillé à Berlin. Son travail a notamment été publié dans Vogue Italie.
Le travail de Chiara Mazzocchi repose essentiellement sur des autoportraits. Elle explore les différents médiums artistiques que sont la photographie, la vidéo et la performance scénique comme une thérapie. Véritable travail d’introspection, ses auto-représentations sondent les profondeurs de l’être humain. C’est lorsqu’elle actionne la télécommande de son appareil, qu’elle se sent enfin connectée à son image intérieure.
Chiara a initialement commencé son processus d’introspection pour des raisons égoïstes, comme une façon de survivre à ses conflits internes personnels et à son sentiment d’inadéquation face au système. Sa recherche est devenue un traitement exclusivement pour elle-même, vers elle-même. Ses intérêts sont aussi dirigés vers l’Homme et les questions sociales qui impliquent l’individu, comme la conscience humaine, l’insécurité de l’existence, l’aliénation, la dépersonnalisation, mais aussi les luttes humaines quotidiennes dans une société qui exige de l’approbation face aux critères établis.
Entre transcendance, conscience, onirisme et éveil, les travaux de Chiara sont profondément conceptuels et humanistes.
Retrouvez l’ensemble du travail de Chiara Mazzocchi sur son site officiel, et n’hésitez pas à la suivre sur Instagram et Vimeo !
Et venez découvrir l’art du portrait lors de notre Masterclass Portrait Arnault Joubin ! Dates et inscriptions pour tous nos cours ici !
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Coincidences, dans les rues de New-York avec le street photographer Jonathan Higbee
Né en 1981, Jonathan Higbee est un photographe américain qui arpente les rues de New-York depuis une dizaine d'année. Sa spécialité ? La street photography !
Armé de patience, il parcours la grosse pomme à la recherche de moments insolites. Sa célèbre série Coincidences est, comme son nom l'indique, un condensé de coïncidences où en quelques secondes devant l'objectif de Jonathan deux histoires s'alignent pour n'en faire plus qu'une.
Coincidences est ma lettre d'amour à New-York, et au nombre infini de moments magiques, éphémères et heureux qui font d'elle une ville unique. - Jonathan Higbee
Découvrez en plus sur Jonathan Higbee et sa série Coincidences à l'occasion de notre interview !
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Pourriez-vous vous présenter, nous dire comment avez-vous commencé la photographie ?
À Los Angeles, j’ai eu de la chance de devenir correspondant pour le magazine national l’Instinct. Le boulot de rêve : voyager à travers le monde pour réaliser des photos et écrire sur mes expériences chaque mois pour nos lecteurs ! Même si j’ai débuté ce travail car j’étudiais l’écriture et que je souhaitais en faire ma carrière, je me suis vraiment senti plus passionné par la photographie. Il n’y a pas eu de retour en arrière. Une fois que j’ai eu déménagé à New-York, il y a environ une décennie, mon amour pour la photographie combiné à mon amour pour la ville m’ont poussé vers la street photography !
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Pouvez-vous nous dire avec vos mots ce qu’est la Street photography ?
C’est la question à un million de dollars ! Je pense que la définition de la street photography s’est développé au fil des ans, s’éloignant de la photo documentaire et se rapprochant du conceptualisme, de l’auto-réflexion et de la part artistique. La street photography a eu l’habitude d’être au sujet du monde qui nous entoure. À présent, elle expose l’âme de l’artiste. Fondamentalement cependant, la street photo a pour sujet le monde que l’humanité a créé. C’est vague et large, mais très inspirant de mon point de vue.
C’est une époque fascinante pour être un street photographer, un fan de street photography, ou simplement un inconnu passant inconsciemment devant l’objectif d’un street photographer.
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Comment décririez-vous votre travail ?
Je pense que mon travail est narratif, conceptuel, profondément moderne, urbain, doux à la surface, mais enrichissant si vous allez plus en profondeur. Mais s’il vous procure un sourire, alors j’ai le sentiment d’avoir fait mon travail.
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Quelles sont vos principales sources d’inspiration ?
Mon idole de l’âge d’or est Henri Cartier-Bresson. Les artistes plus modernes qui me poussent constamment à travailler plus dur sont des gens comme Matt Stuart, Jesse Marlow, Siegfried Hansen, Alex Webb, Constantine Manos et Trent Parke. Outre le monde de la photographie, je suis un inconditionnel de Wes Anderson et Spike Jonze. Au delà du monde artistique visuel, je suis inspiré par l’esprit de David Sedaris (et sa soeur Amy !).
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Quel matériel utilisez-vous principalement pour réaliser vos photos ?
J’essaie vraiment de contrôler mon addiction aux jouets et gadgets (vraiment !). Mais il a quelque chose de vraiment rafraîchissant dans un nouvel appareil photo ou un nouvel objectif, ou le système entier, qui me pousse à voir le monde différemment. Néanmoins, le Leica Q est l’appareil vers lequel je me tourne le plus régulièrement. C’est le boîtier ultime pour la Street ! Je m’amuse avec tout, de l’Hasselblad X1D au Ricoh GR en passant par mon iPhone. Je suis de ceux qui reconnaissent que le matériel que vous utilisez n’est pas ce qui importe le plus pour réussir – mais c’est indéniablement un facteur.
Retrouvez l’ensemle du travail de Jonathan Higbee sur son site, et n’hésitez pas à le suivre sur Instagram
Les sensuels clichés phosphorescents de Slava Semeniuta
Slava Semeniuta aka Local Preacher est un artiste et photographe russe à l’univers cosmique.
Neon Pleasure, Molecular Erotica, Cyber Goddess… des noms de séries qui évoquent à elles seules l’ambiance sexy et rétro-futuristes des photographies de Slava. Des clichés sensuels où les corps des modèles s’illuminent sous les jeux des lumières.
Pour sublimer et habiller ces corps nus, le photographe russe a su tirer profit de la colorimétrie et de l’esthétisme apportés par les néons. Des photos toutes en courbes et couleurs phosphorescentes !
Découvrez un aperçu du travail de Slava Semeniuta aka Local Preacher :
Retrouvez l’ensemble du travail de Slava Semeniuta sur Behance. N’hésitez pas à le suivre sur Instagram !
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Le Mali Twist de Malick Sidibé à la Fondation Cartier pour l'art contemporain
Le photographe Malick Sidibé, surnommé « l’oeil de Bamako », est principalement célèbre pour avoir immortalisé la joie de vivre des nuits de Bamako dans les années 1960-1970. En 2003, il est le premier photographe Africain à recevoir le prix international de la Fondation Hasselblad. Après la disparition de l’artiste, le 16 avril 2016, la Fondation Cartier pour l’art contemporain rend hommage au photographe Malick Sidibé avec la magnifique exposition Mali Twist présentée jusqu’au 25 février 2018.
Une grande rétrospective accompagnée d’un ouvrage, conçus et dirigés par André Magnin, spécialiste de l’art africain et commissaire général de l’exposition, en collaboration avec Brigitte Ollier.
L’exposition réunit pour la première fois ses photographies les plus exceptionnelles et emblématiques ; des tirages d’époque réalisés par lui-même de 1960 à 1980 ; un choix de « chemises » rassemblant ses prises de vue de soirées ainsi qu’un ensemble de portraits inédits d’une beauté intemporelle. Véritable plongée dans la vie de celui qui fut surnommé « l’oeil de Bamako », cet ensemble exceptionnel de photographies en noir et blanc révèle comment Malick Sidibé a su saisir, dès le début des années 1960, la vitalité de la jeunesse bamakoise et imposer son style unique, reconnu aujourd’hui dans le monde entier. – Fondation Cartier pour l’art contemporain
Le titre de l’exposition, Mali Twist, fait référence à la chanson éponyme du chanteur et guitariste malien Boubacar Traoré, sortie en 1963.
Malick Sidibé, Mali Twist
à la Fondation Cartier pour l’art contemporain
261, boulevard Raspail 75014 Paris
Du 20 octobre 2017 au 25 février 2018
Ouvert du mardi au dimanche de 11h à 20h, nocturne les mardis jusqu’à 22h
Tarifs : 10,50€, 7€ tarif réduit
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Les poétiques burnouts colorés du photographe Simon Davidson
Qu'est-ce que le burnout ? Le burnout est une technique automobile qui consiste à faire des dérapages pour provoquer beaucoup de fumée et de bruit. Jusqu'ici rien qui laisse à supposer sujet à une série photo ? Et bien détrompez-vous !
Le photographe Simon Davidson armé de son appareil photo, a assisté au cours de ces dernières années à un grand nombre de compétitions de burnout dans le but de réaliser une série poétique et puissante. A bord de ces voitures équipées d'un moteur V8 les pilotes réalisent des sessions de burn, et pas de simples burn. Ces bolides sont équipés de pneus chimiquement traités afin de produire de la fumée de couleur : bleu, rouge, violet, jaune, etc... Une note esthétique et onirique pour une pratique féroce et puissante.
Ce célèbre photographe australien évolue dans le domaine de la publicité et dans l’univers rédactionnel au niveau international. De retour à ses premiers amours photographiques, les voitures, il a réussi à sublimer ces véhicules noyés dans des nuages de fumée. Pour lui, une voiture n'est pas simplement quelque chose qui permet d'aller d'un point à un autre, mais une expression de l'identité : et au-delà de l'émanation de qui nous sommes, la voiture serait l'expression de ce à quoi nous aspirons.
Découvrez un aperçu de la série Burnouts :
Retrouvez l'ensemble du travail de Simon Davidson sur son site, et n'hésitez pas à le suivre sur Instagram !
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Les lauréats des Hasselblad Masters Award 2018 ont été annoncés !
Le fameux concours bisannuel de la célèbre marque d'appareils photo Hasselblad vient d'annoncer les noms de ses 11 lauréats 2018.
Le concours Hasselblad Masters est l'une des compétitions photographiques professionnelles les plus prestigieuses du monde. Il est ouvert aux photographes professionnels avec un minimum de 3 ans d'expérience, à l'exception de la catégorie moins de 21 ans.
Les photographes du monde entier ont été invités à soumettre trois images (réalisées avec l'appareil de leur choix) qui démontrent le mieux leur capacité photographique. Près de 31 500 soumissions ont été comptabilisées pour pas moins de 11 catégories, dont la catégorie photographie aérienne qui est une nouveauté cette année.
Le jury des Hasselblad Masters 2018 est composé de vainqueurs de précédentes éditions, de journalistes et de photographes reconnus tels que Martin Hausler, Tim Flach, Kevin Then, Blair Bunting, Mads Nissen et Tom Oldham. Ce dernier à d'ailleurs déclaré :
J’ai été frappé de constater à quel point la plupart des travaux soumis cette année étaient progressistes et à quel point les participants ont été enclin à se dépasser. Ce sont ces photographes qui ont attiré mon attention : des preneurs de risques qui n'ont pas froid aux yeux, qui font des photos convaincantes et qui refusent d’être ignorés. Je suis fier d’avoir aidé à mettre ce superbe prix entre leurs mains ; leurs images le méritent.
La remise des prix se fera lors du festival Photokina 2018 à Cologne en septembre. En plus d'obtenir le titre de "Hasselblad Master", les gagnants de cette édition vont recevoir un tout nouveau Hasselblad moyen format et verront, dans un le cadre d'un projet collaboratif avec Hasselblad, leurs images publiées dans le livre Hasselblad Masters.
Découvrez les gagnants des Hasselblad Masters 2018 :
Lauréat catégorie Street / Urbain : Ben Thomas, Kyneton, Australie
► Découvrez notre article sur le photographe Ben Thomas et ses villes polychromées ◄
Lauréat catégorie photographie aérienne : Jorge de la Torriente, Miami, USA
Lauréate catégorie architecture : Kamilla Hanapova, St Petersbourg, Russie
Lauréate catégorie art : Mária Švarbová, Bratislava, Slovaquie
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Lauréat catégorie Projet moins de 21 ans : Nabil Rosman, Kota Bharu, Malaisie
Lauréat catégorie vie sauvage : Karim Ilya, Haiku, USA
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Lauréat catégorie paysage : Benjamin Everett, Lopez Island, USA
Lauréate catégorie portrait : Tina Signesdottir Hult, Torvastad, Norvège
Lauréat catégorie produit : Marcin Gizycki, Varsovie, Pologne
Lauréat catégorie mariage : Victor Hamke, Leipzig, Allemagne
Lauréat catégorie beauté et mode : Michal Baran, Trim, Irlande
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Exploration du désir et de la tentation avec le photographe Lasse Bech Martinussen
Depuis 3 ans, le photographe danois Lasse Bech Martinussen parcourt le monde pour son projet documentaire "The Bait Shop". Une exploration de la tentation et du désir à travers une série d'images subtiles et indépendantes les unes des autres, qui sans un mot, nous racontent toute une histoire.
Désir de réussir, d'acquérir quelque chose, désir physique... ces désirs qui parlent à chaque individu dans une société où nous sommes cernés par les tentations.
Découvrez Lasse Bech Martinussen et son projet The Bait Shop dans notre courte interview :
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Pourriez-vous vous présenter, nous dire comment avez-vous commencé la photographie ?
Je suis un photographe indépendant installé à Copenhague. Je travaille aussi bien dans le domaine éditorial et commercial, que sur des projets personnels. J'ai un master en étude des médias de l'université d'Aarhus. Avant de me tourner vers la photographie à plein temps, j'ai travaillé dans les domaines de la communication et du design. Vers l'âge de 20 ans, j'ai commencé à faire des photos afin de documenter les voyages que je faisais à l'époque. Quelques années plus tard, j'ai travaillé pour une agence à New-York où j'ai eu la chance de collaborer étroitement avec différents photographes qui m'ont permis de voir la photographie comme un art.
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Comment décririez-vous votre travail ?
Pour mes travaux personnels, je me concentre principalement sur la photographie documentaire, mais je réalise également des portraits, des street photos, des photos de paysages et des instants présent. Si je devais décrire mon travail, je suppose que ce serait coloré et pris sur le vif. J'aime aussi les photographies ambiguës, qui laissent place à votre interprétation personnelle.
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Où et quand avez-vous réalisé The Bait Shop ?
The Bait Shop est un projet personnel sur lequel je travaille depuis 3 ans, et qui est toujours en cours. Cette série a été réalisée dans différents lieux des Etats-Unis, ainsi qu'à Nairobi, Dubaï, Marrakech et aux Portugal.
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Pourquoi ce nom : The Bait Shop ?
The Bait Shop est une exploration de la tentation et du désir. J'ai vu ce nom, The Bait Shop [littéralement magasin d’appâts], sur la devanture d'un magasin de pêche aux Etats-Unis, je l'ai tout de suite perçu comme étant une métaphore des thèmes abordés dans le projet, et c'est en ça qu'il m'a plu. On utilise des appâts afin de tenter quelque chose ou quelqu'un, dans le but de l'attraper, d'en faire une prise, d'en tirer une forme de récompense. C'est comme ça que je vois les choses. C'est l’habilité à créer du désir dont il est ici question, qu'il soit sexuel, religieux ou matériel. C'est la dynamique de pouvoir avec en vue cette possible prise, ce gain potentiel, que je trouve fascinant. Les images de la série jouent toutes plus ou moins sur ces thèmes - certaines d'une manière plus abstraite que d'autres, je l'admets.
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Quelles sont vos principales sources d'inspiration ?
Je pense que beaucoup de choses qui m'entourent m'inspirent. Le travail d'autres photographes bien évidemment, et plus particulièrement certains pionners de la photographie (couleur) américaine du 20e siècle. Mais je suis aussi très fortement inspiré de la même façon par des films et des artistes.
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Quel matériel utilisez-vous principalement pour réaliser vos photos ?
J'ai un appareil de voyage, un Fujifilm Xpro2, qui est compact, discret et un réel plaisir à manipuler. L'objectif d'origine est super également. J'ai réalisé la plupart des photos de The Bait Shop avec le Xpro2. Cet appareil me donne envie de sortir et de prendre des photos, et j'aime la façon dont les gens réagissent face à lui. J'imagine qu'à cause de la nostalgie de son design et sa taille modeste, les gens réagissent très positivement quand je m'approche d'eux avec le Fuji. Pour mes autres types de travaux, j'utilise mon Nikon D810
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Avez-vous des projets pour le futur ?
Je travaille toujours sur mon projet The Bait Shop. Depuis décembre et jusqu'à fin janvier je suis en Afrique du Sud. Je suis vraiment inspiré par les histoires, les gens et les paysages que l'on peut rencontrer dans ce magnifique pays. Peut-être qu'un jour ces expériences se transformerons en un projet.
Retrouvez l'ensemble du travail de Lasse Bech Martinussen sur son site, et n'hésitez pas à le suivre sur Instagram !
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Success story grainedephotographe.com : Sophie Loustau photographe culinaire !
Originaire de la région de Toulouse, la photographe Sophie Loustau réside en région parisienne depuis plus de 20 ans (sans avoir perdu son accent !). Spécialisée dans la photographie culinaire, ses images savoureuses et gourmandes éveillent nos papilles et nos pupilles ! Son travail personnel, toujours lié au monde du culinaire, est régulièrement exposé.
En 2012, elle a poussé les portes de Graine de photographe pour y suivre plusieurs cours.
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Ses débuts en photo
C’est avec un Nikon D5000, qu’elle utilise encore aujourd’hui, que Sophie Loustau a débuté.
La photographie a toujours fait partie de sa vie. Gamine déjà, elle adorait photographier les animaux et les réunions de famille. A l’adolescence, un peu de mannequinat la pousse à découvrir l’après shooting. Mais c’est à l’âge de 40 ans que le grand virage se produit. Elle retourne à l’école, par correspondance, chez « Lignes et Formation » où elle apprend les techniques et l’histoire de la photographie. Et passe en 2012 son CAP Photo.
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Sa formation avec Graine de Photographe
Après son CAP photo en poche, le doute s’installe. Ne connaissant personne dans le milieu, elle recherche des stages à effectuer afin d’approfondir ses connaissances et découvre Graine de Photographe. Son premier cours sera la photographie de nuit avec Marc Lavaud l’un des fondateurs de grainedephotographe.com. Un coup de cœur. Elle nous dit avoir tout de suite aimé « l’ambiance et le déroulement très professionnel du cours ». Suivront ensuite d’autres cours : notre atelier Studio avec Didier Bizos, Street photography, photo au flash et objet en studio avec Christophe Rabinovici, le cours studio mobile strobist avec Thomy Keat, et une masterclass Lightroom
« Chacun de ces cours m’a toujours apporté un petit « plus » mais surtout une meilleure assurance. Je me suis senti grandir à côté d’eux. J’ai surtout réalisé ce que je souhaitais réellement photographier. Des sujets qui me parlent, qui me correspondent. » – Sophie Loustau
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De la passion à la reconnaissance
Adolescente, elle passait ses journées à cuisinier en rêvant de devenir une grande Chef … Aujourd’hui, elle cuisine toujours avec autant de passion mais seulement pour ses proches. En revanche les grand Chefs et artisans des métiers de bouche se tournent à présent vers elle et son Nikon D500
« Je les photographie avec cette impression d’avoir atteint une partie de mes rêves. » – Sophie Loustau
Pour ses travaux personnels elle aime associer ses sujets et apporter un peu d’elle dans chacune de ses compositions. Pour sa série Saveurs & Fleurs elle a su mêler avec douceur aliments bruts et fleurs, mais aussi femmes nues et aliments dans une série drôle et gourmande.
Ses photographies culinaires sont régulièrement publiés dans des livres comme par exemple celui de Gérard Depardieu et du Chef Laurent Audiot « A pleine dents » pour lequel elle a réalisé les photographies des recettes du Chef.
Sa prochaine exposition « L’art d’en faire un plat » aura lieu du 15 mars au 14 avril 2018
Retrouvez tout le travail de Sophie Loustau sur son site et abonnez-vous sans plus attendre à ses comptes Instagram et Facebook !
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10 conseils de pro en photo d’architecture
La ville est un formidable terrain de jeu photographique. Petite maison intimiste ou gratte ciel impressionnant, style ancien ou moderne, design haussmannien ou épuré : les sujets sont nombreux et vous donnerons largement de quoi travailler votre œil dans votre propre ville. Graine de Photographe vous dévoile 10 conseils de pro en photo d’architecture, suivez le guide !
1 : Gérez la lumière
Soyez attentifs aux contrastes, aux ombres, aux textures ainsi qu’aux reflets que produisent la lumière sur un bâtiment. Testez plusieurs expositions et appliquez celle qui vous semble la plus intéressante. Pour les plus curieux, faites du bracketing : prenez la même photo à différents expositions et réalisez pour les fusionner dans Lightroom.
2 : Utilisez un fish-eye
Un fish-eye ou un grand-angle est idéal pour ce genre de sujet : il permet d’avoir le bâtiment dans son intégralité, sans risquer d’en couper une partie. De même, la prise de vue panoramique peut se révéler utile pour shooter une skyline (ligne de grattes-ciel).
3 : En intérieur, prenez un trépied
Dans les bâtiments anciens (de type châteaux et maisons traditionnelles), vous serez souvent confrontés à des sujets manquant cruellement de lumière naturelle. Privilégiez la longue exposition et éventuellement l’utilisation d’un filtre ND (filtre à densité neutre) pour réduire la luminosité donc allonger le temps de pose et profiter de temps d’exposition plus longs pour une lumière qui va « enrober » le sujet.
4 : Faites des couchers de soleil
Lors de la tombée de la nuit, la ville change de visage et offre une nouvelle forme d’expression photographique. Utilisez une longue exposition, une grande ouverture et des ISO faibles. Jouez avec les ombres des derniers rayons du soleil et créez votre atmosphère. L’heure bleue ou golden hour est idéale en été pour une lumière surnaturelle.
5 : Photographiez par tous temps
Vent, pluie, neige, grand soleil : tous ces éléments donnent un nouveau visage à votre ville. N’hésitez pas à sortir malgré un temps pluvieux car des atmosphères saisissantes peuvent s’y dessiner. Entraînez –vous à photographier le même bâtiment sous diverses conditions météo. Equipez vous et tout est possible. Les meilleures photographes sont des baroudeurs qui shootent quelles que soient les conditions de prise de vue.
6 : Déformez les bâtiments
Les milieux urbains regorgent de surfaces réfléchissantes comme les fenêtres, les flaques, les rues mouillée ou même des lunettes de soleil. Jouez sur ces reflets et déformez les bâtiments. Le résultat peut être étonnant.
7 : Documentez-vous sur leur histoire
En connaissant quelques détails historiques ou des anecdotes sur les bâtiments, de nombreuses idées photographiques vous viendront à l’esprit. Les bénéfices de vos recherches se verront sur vos photos qui seront plus parlantes expressives.
8 : Utilisez la distorsion
Chacun se sent minuscule fasse à la grandeur d’un paysage urbain! Ainsi, les grands bâtiments seront difficiles à photographier et seront souvent déformés. Utilisez cette distorsion pour créer des points de vue impressionnants en accentuant cette impression de grandeur. Jouez sur la perspective et l’ouverture.
9 : Suivez le mouvement
La photographie d’architecture n’est pas seulement un ensemble de lignes droites et d’angles rectilignes. Au contraire, elle offre aussi des rondeurs, du dynamisme et du mouvement. Suivez les courbes de vos sujets architecturaux, décelez les cercles qui se dessinent sous vos yeux et « ramollissez » la structure.
10 : Mêlez le vivant et les bâtiments
Ne vous limitez pas à photographier des façades : shootez le reste du paysage, les passants, les végétaux, etc. Mettez en scène la ville avec ses différents acteurs, mêlez vos sujets pour donner plus de force à vos photos.
Il ne vous reste plus qu’une chose à faire : prendre votre appareil et sortir dans la rue !
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La palette chromatique de l’architecture turque révélée par le photographe Yener Torun
Nous n'avons donc pas résisté à l'envie de lui poser quelques questions au cours d'une courte interview afin qu'il nous parle de son parcours et de ses travaux.
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Pouvez-vous présenter, comment avez-vous commencé la photographie ?
Mes premières photographies étaient principalement des photos de rues en noir et blanc, mais avec le temps, j'ai adopté une approche minimaliste et j'ai commencé à construire mon propre style.
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Comment décririez-vous votre travail ? Si vous deviez choisir trois mots pour le décrire, quels seraient-ils ?
Les 3 mots que je choisirais sont : vibrant, simple et rêveur.
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Qu'aimez-vous dans la photographie d'architecture et le minimalisme ?
J'aime l'architecture, car je suis un architecte de métier. Depuis mon adolescence, j'ai toujours voulu être architecte. Et en tant que graphiste, j'ai presque toujours préféré la simplicité à la complexité. En photographie, je trouve également que les images simples ont plus d'impact que les autres. Le message est plus direct et explicite. Je vois la photographie comme un moyen de m'exprimer et je considère vraiment mes photos comme des œuvres très personnelles. La majorité de mes travaux représentent visuellement mon monde intérieur - du moins les parties de mon monde intérieur que je préfère montrer. De plus, j'aime vraiment développer une ambiance positive de façon générale. Toutes ces couleurs simples et lumineuses sont la manière la plus parfaite pour mettre en avant ce côté personnel, rêveur, drôle et optimiste que j'aime révéler dans ces histoires. Le minimalisme comme style visuel est la façon la plus direct de raconter ces histoires. Du moins, c'est mon point de vue.
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Quel est votre endroit préféré pour faire des photos, et pourquoi ?
Récemment, j'ai découvert un parking à étages dans le district de Bayrampasa à Istanbul. Plus particulièrement son toit qui est super pour faire des photos avec ses murs et ses escaliers colorés. Et puisque c'est un toit, les conditions d'éclairage sont toujours adaptées pour une bonne séance. J'ai déjà posté de nombreuses photos prises à cet endroit.
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Quelles sont vos principales sources d'inspiration ?
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Quel matériel utilisez-vous principalement pour réaliser vos photos ?
Je travaille avec un Samsung NX1 et plusieurs téléobjectifs, et où que j'aille je prends mon trépied avec moi.
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Avez-vous des projets en cours ?
Oui, je travaille actuellement sur 3 futurs projets. Ils sont tous les trois un peu différents de ce que je fais actuellement. Certains des éléments clé de mon style seront présents à coup sur, mais ces séries sont plus conceptuelles que ce que j'ai l'habitude de faire. De plus, l'une de ces trois séries sera uniquement composée de photographies aériennes. Je reste patient et je ne partagerai pas d'images avant que ces projets soient achevés.
Retrouvez l’ensemble du travail de Yener Torun sur son site et suivez-le sur Instagram et Facebook !
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Le New-York de Michele Palazzo à travers son exposition
Diplômé en architecture, Michele Palazzo est un photographe italien vivant à New-York. Son but est de combiner l’architecture et la street photography. A travers son travail, il explore la combinaison de la nature, et de la dimension humaine avec l’architecture. Son désir est de montrer comment le temps et l’espace influent sur la perception de récits tissés à travers les actions et les émotions des gens.
Nous vous avions déjà présenté sa série Street durant la tempête de neige Niko qui s’est abattue sur la ville de New-York le 9 février 2017
Ses photographies d’architecture et de vie dans la ville ont reçu de grands éloges, particulièrement sa série prise pendant la tempête de neige Jonas en 2016 pour lequel il a reçu entre autres : un Fine Arts Photography Awards, et un International Photographer of the Year 2015. Il a également rassemblé ses plus belles photos de New-York sous la neige dans un livre « Magic New-York in the snow« , que l’on peut retrouver sur son site.
Aujourd’hui, le street photographer Michele Palazzo nous revient avec sa première exposition personnelle : Where the world begins à la galerie Still à Milan. Une exposition qui présentera, jusqu’au 12 janvier 2018, 20 images de New-York. Commissaires de l’exposition : Denis Curti et Maria Vittoria Baravelli.
Le titre de l’exposition est une référence directe aux jeunes écritures de Truman Capote, récemment découvertes à la New York Public Library. Where the world begins de Capote, ce sont des fragments d’histoires qui en quelques pages, nous projettent dans la vie et les sentiments de personnages inconnus.
Tous comme les écrits, les photographies de Michele Palazzo, qui sont uniques et pleines de sensibilité, nous livrent des instants de la vie des New-Yorkais. Nous laissant face à notre imagination et notre empathie. Un homme qui nous regarde dans le wagon d’un métro, une femme pleurant au téléphone… C’est une exquise et complexe mosaïque humaine que nous présente le photographe italien.
Voyage photographique sur les routes de la Gaspésie avec Julia Laffaille
Installée à proximité de Lyon, Julia Lafaille est une photographe passionnée par les voyages et la nature. Après des études en cinéma et photographie, elle s’installe à Paris où elle travaille comme photographe freelance dans des studios de mode parisiens, tout en voyageant et réalisant des reportages en parallèle. Aujourd’hui, elle se consacre à temps plein à ce travail de reportage et elle a déjà réalisé plusieurs séries dont la plupart traitent du rapport entre l’Homme et la Nature.
En 2017, Julia Laffaille part avec 3 amis et son appareil photo argentique, pour deux semaines sur la fameuse route 132 à la découverte de la Gaspésie. Elle est partite à la rencontre de la péninsule québécoise et elle nous a rapporté de son voyage une série douce et intimiste : Gaspésie Sauvage.
Gaspésie sauvage est une série photographique réalisée en octobre 2017 lors d’un road trip à travers toute la péninsule de la Gaspésie, au Québec.
J’ai été tout de suite conquise par l’ambiance qui règne sur ces terres balayées par le vent. Une ambiance de bout du monde. Le ciel y est souvent gris, les pittoresques villages de pêcheurs souvent vides et, pourtant, grâce l’hospitalité des habitants, on s’y sent comme chez soi.
Là-bas, la nature y est reine et le silence est roi. Cette série se veut donc autobiographique puisque j’ai souhaité retranscrire à travers ces images le sentiment de quiétude et de sérénité que j’ai pu ressentir durant ce périple. – Julia Laffaille
Découvrez un aperçu de ce road-trip de Julia Laffaille en Gaspésie :
Retrouvez l’ensemble du travail de Julia Laffaille sur son site et son blog, mais aussi sur Instagram et Facebook !
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