“Wansee Lake”, Berlin 2016 © Chiara Mazzocchi

Les poétiques autoportraits de la photographe Chiara Mazzocchi

 

“Concoscienza”, Milan 2013 © Chiara Mazzocchi
“Concoscienza”, Milan 2013 © Chiara Mazzocchi

 

Née en 1978 dans la région de Ligurie, Chiara Mazzocchi est une photographe, cinéaste et interprète italienne. De 2010 à février 2017, elle a vécu et travaillé à Berlin. Son travail a notamment été publié dans Vogue Italie.

Le travail de Chiara Mazzocchi repose essentiellement sur des autoportraits. Elle explore les différents médiums artistiques que sont la photographie, la vidéo et la performance scénique comme une thérapie. Véritable travail d’introspection, ses auto-représentations sondent les profondeurs de l’être humain. C’est lorsqu’elle actionne la télécommande de son appareil, qu’elle se sent enfin connectée à son image intérieure.

Chiara a initialement commencé son processus d’introspection pour des raisons égoïstes, comme une façon de survivre à ses conflits internes personnels et à son sentiment d’inadéquation face au système. Sa recherche est devenue un traitement exclusivement pour elle-même, vers elle-même. Ses intérêts sont aussi dirigés vers l’Homme et les questions sociales qui impliquent l’individu, comme la conscience humaine, l’insécurité de l’existence, l’aliénation, la dépersonnalisation, mais aussi les luttes humaines quotidiennes dans une société qui exige de l’approbation face aux critères établis.

Entre transcendance, conscience, onirisme et éveil, les travaux de Chiara sont profondément conceptuels et humanistes.

Découvrez un aperçu des autoportraits oniriques de la photographe Chiara Mazzocchi :

Retrouvez l’ensemble du travail de Chiara Mazzocchi sur son site officiel, et n’hésitez pas à la suivre sur Instagram et Vimeo !

Et venez découvrir l’art du portrait lors de notre Masterclass Portrait Arnault Joubin ! Dates et inscriptions pour tous nos cours ici !

 

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Coincidences, dans les rues de New-York avec le street photographer Jonathan Higbee

Né en 1981, Jonathan Higbee est un photographe américain qui arpente les rues de New-York depuis une dizaine d'année. Sa spécialité ? La street photography  !

Armé de patience, il parcours la grosse pomme à la recherche de moments insolites. Sa célèbre série Coincidences est, comme son nom l'indique, un condensé de coïncidences où en quelques secondes devant l'objectif de Jonathan deux histoires s'alignent pour n'en faire plus qu'une.

Coincidences est ma lettre d'amour à New-York, et au nombre infini de moments magiques, éphémères et heureux qui font d'elle une ville unique. - Jonathan Higbee

Découvrez en plus sur Jonathan Higbee et sa série Coincidences à l'occasion de notre interview !

Jonathan Higbee - Street photography
© Jonathan Higbee

 

Jonathan Higbee - Street photography
© Jonathan Higbee
  • Pourriez-vous vous présenter, nous dire comment avez-vous commencé la photographie ?

Même si j’ai vécu à Los Angeles, et à présent la majeure partie de ma vie à  New-York City, je reste un gars du Missouri qui a toujours le Midwest dans le cœur. Marié avec un chien (et un bébé en chemin).
À Los Angeles, j’ai eu de la chance de devenir correspondant pour le magazine national l’Instinct. Le boulot de rêve : voyager à travers le monde pour réaliser des photos et écrire sur mes expériences chaque mois pour nos lecteurs ! Même si j’ai débuté ce travail car j’étudiais l’écriture et que je souhaitais en faire ma carrière, je me suis vraiment senti plus passionné par la photographie. Il n’y a pas eu de retour en arrière. Une fois que j’ai eu déménagé à New-York, il y a environ une décennie, mon amour pour la photographie combiné à mon amour pour la ville m’ont poussé vers la street photography !

 

Jonathan Higbee - Street photography
© Jonathan Higbee
  • Pouvez-vous nous dire avec vos mots ce qu’est la Street photography ? 

C’est la question à un million de dollars ! Je pense que la définition de la street photography s’est développé au fil des ans, s’éloignant de la photo documentaire et se rapprochant du conceptualisme, de l’auto-réflexion et de la part artistique. La street photography a eu l’habitude d’être au sujet du monde qui nous entoure.  À présent, elle expose l’âme de l’artiste. Fondamentalement cependant, la street photo a pour sujet le monde que l’humanité a créé. C’est vague et large, mais très inspirant de mon point de vue.
C’est une époque fascinante pour être un street photographer, un fan de street photography, ou simplement un inconnu passant inconsciemment devant l’objectif d’un street photographer.

 

Jonathan Higbee - Street photography
© Jonathan Higbee
  • Comment décririez-vous votre travail ? 

Je pense que mon travail est narratif, conceptuel, profondément moderne, urbain, doux à la surface, mais enrichissant si vous allez plus en profondeur. Mais s’il vous procure un sourire, alors j’ai le sentiment d’avoir fait mon travail.

Jonathan Higbee - Street photography
© Jonathan Higbee
  • Quelles sont vos principales sources d’inspiration ? 

Mon idole de l’âge d’or est Henri Cartier-Bresson. Les artistes plus modernes qui me poussent constamment à travailler plus dur sont des gens comme Matt Stuart, Jesse Marlow, Siegfried Hansen, Alex Webb, Constantine Manos et Trent Parke. Outre le monde de la photographie, je suis un inconditionnel de Wes Anderson et Spike Jonze. Au delà du monde artistique visuel, je suis inspiré par l’esprit de David Sedaris (et sa soeur Amy !).

Jonathan Higbee - Street photography
© Jonathan Higbee
  • Quel matériel utilisez-vous principalement pour réaliser vos photos ?

J’essaie vraiment de contrôler mon addiction aux jouets et gadgets (vraiment !). Mais il a quelque chose de vraiment rafraîchissant dans un nouvel appareil photo ou un nouvel objectif, ou le système entier, qui me pousse à voir le monde différemment. Néanmoins, le Leica Q est l’appareil vers lequel je me tourne le plus régulièrement. C’est le boîtier ultime pour la Street ! Je m’amuse avec tout, de l’Hasselblad X1D au Ricoh GR en passant par mon iPhone. Je suis de ceux qui reconnaissent que le matériel que vous utilisez n’est pas ce qui importe le plus pour réussir – mais c’est indéniablement un facteur.

Jonathan Higbee - Street photography
© Jonathan Higbee

 

Jonathan Higbee - Street photography
© Jonathan Higbee

 

Jonathan Higbee - Street photography
© Jonathan Higbee

 

Jonathan Higbee - Street photography
© Jonathan Higbee

 

Jonathan Higbee - Street photography
© Jonathan Higbee

 

Jonathan Higbee - Street photography
© Jonathan Higbee

 

Retrouvez l’ensemle du travail de Jonathan Higbee sur son site, et n’hésitez pas à le suivre sur Instagram


Les sensuels clichés phosphorescents de Slava Semeniuta

Neon Pleasure - slava semeniuta - Local Preacher
Neon Pleasure © Slava Semeniuta

Slava Semeniuta aka Local Preacher est un artiste et photographe russe à l’univers cosmique.

Neon Pleasure, Molecular Erotica, Cyber Goddess… des noms de séries qui évoquent à elles seules l’ambiance sexy et rétro-futuristes des photographies de Slava. Des clichés sensuels où les corps des modèles s’illuminent sous les jeux des lumières.

Pour sublimer et habiller ces corps nus, le photographe russe a su tirer profit de la colorimétrie et de l’esthétisme apportés par les néons. Des photos toutes en courbes et couleurs phosphorescentes !

Découvrez un aperçu du travail de Slava Semeniuta aka Local Preacher :

Retrouvez l’ensemble du travail de Slava Semeniuta sur Behance. N’hésitez pas à le suivre sur Instagram !

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Nuit de Noel 1963 Fondation Cartier pour l’art contemporain Paris

Le Mali Twist de Malick Sidibé à la Fondation Cartier pour l'art contemporain


 

Le photographe Malick Sidibé, surnommé « l’oeil de Bamako », est principalement célèbre pour avoir immortalisé la joie de vivre des nuits de Bamako dans les années 1960-1970. En 2003, il est le premier photographe Africain à recevoir le prix international de la Fondation Hasselblad. Après la disparition de l’artiste, le 16 avril 2016, la Fondation Cartier pour l’art contemporain rend hommage au photographe Malick Sidibé avec la magnifique exposition Mali Twist présentée jusqu’au 25 février 2018.

Une grande rétrospective accompagnée d’un ouvrage, conçus et dirigés par André Magnin, spécialiste de l’art africain et commissaire général de l’exposition, en collaboration avec Brigitte Ollier.

L’exposition réunit pour la première fois ses photographies les plus exceptionnelles et emblématiques ; des tirages d’époque réalisés par lui-même de 1960 à 1980 ; un choix de « chemises » rassemblant ses prises de vue de soirées ainsi qu’un ensemble de portraits inédits d’une beauté intemporelle. Véritable plongée dans la vie de celui qui fut surnommé « l’oeil de Bamako », cet ensemble exceptionnel de photographies en noir et blanc révèle comment Malick Sidibé a su saisir, dès le début des années 1960, la vitalité de la jeunesse bamakoise et imposer son style unique, reconnu aujourd’hui dans le monde entier. – Fondation Cartier pour l’art contemporain

Le titre de l’exposition, Mali Twist, fait référence à la chanson éponyme du chanteur et guitariste malien Boubacar Traoré, sortie en 1963.

 

Malick Sidibé, Mali Twist
à la Fondation Cartier pour l’art contemporain
261, boulevard Raspail 75014 Paris
Du 20 octobre 2017 au 25 février 2018

Ouvert du mardi au dimanche de 11h à 20h, nocturne les mardis jusqu’à 22h
Tarifs : 10,50€, 7€ tarif réduit

 

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Les poétiques burnouts colorés du photographe Simon Davidson

Grainedephotographe - Simon Davidson - Burnout
© Simon Davidson

Qu'est-ce que le burnout ? Le burnout est une technique automobile qui consiste à faire des dérapages pour provoquer beaucoup de fumée et de bruit. Jusqu'ici rien qui laisse à supposer sujet à une série photo ? Et bien détrompez-vous !

Le photographe Simon Davidson armé de son appareil photo, a assisté au cours de ces dernières années à un grand nombre de compétitions de burnout dans le but de réaliser une série poétique et puissante. A bord de ces voitures équipées d'un moteur V8 les pilotes réalisent des sessions de burn, et pas de simples burn. Ces bolides sont équipés de pneus chimiquement traités afin de produire de la fumée de couleur : bleu, rouge, violet, jaune, etc... Une note esthétique et onirique pour une pratique féroce et puissante.

Ce célèbre photographe australien évolue dans le domaine de la publicité et dans l’univers rédactionnel au niveau international. De retour à ses premiers amours photographiques, les voitures, il a réussi à sublimer ces véhicules noyés dans des nuages de fumée. Pour lui, une voiture n'est pas simplement quelque chose qui permet d'aller d'un point à un autre, mais une expression de l'identité : et au-delà de l'émanation de qui nous sommes, la voiture serait l'expression de ce à quoi nous aspirons.

Découvrez un aperçu de la série Burnouts :

Grainedephotographe - Simon Davidson - Burnout
© Simon Davidson

 

Grainedephotographe - Simon Davidson - Burnout-12
© Simon Davidson

 

Grainedephotographe - Simon Davidson - Burnout
© Simon Davidson

 

Grainedephotographe - Simon Davidson - Burnout
© Simon Davidson

 

Grainedephotographe - Simon Davidson - Burnout
© Simon Davidson

 

Grainedephotographe - Simon Davidson - Burnout
© Simon Davidson

 

Grainedephotographe - Simon Davidson - Burnout
© Simon Davidson

 

Grainedephotographe - Simon Davidson - Burnout
© Simon Davidson

Retrouvez l'ensemble du travail de Simon Davidson sur son site, et n'hésitez pas à le suivre sur Instagram !

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Les lauréats des Hasselblad Masters Award 2018 ont été annoncés !

HasselbladMastersAward2018

Le fameux concours bisannuel de la célèbre marque d'appareils photo Hasselblad vient d'annoncer les noms de ses 11 lauréats 2018.

Le concours Hasselblad Masters est l'une des compétitions photographiques professionnelles les plus prestigieuses du monde. Il est ouvert aux photographes professionnels avec un minimum de 3 ans d'expérience, à l'exception de la catégorie moins de 21 ans.

Les photographes du monde entier ont été invités à soumettre trois images (réalisées avec l'appareil de leur choix) qui démontrent le mieux leur capacité photographique. Près de 31 500 soumissions ont été comptabilisées pour pas moins de 11 catégories, dont la catégorie photographie aérienne qui est une nouveauté cette année.

Le jury des Hasselblad Masters 2018 est composé de vainqueurs de précédentes éditions, de journalistes et de photographes reconnus tels que Martin Hausler, Tim Flach, Kevin Then, Blair Bunting, Mads Nissen et Tom Oldham. Ce dernier à d'ailleurs déclaré :

J’ai été frappé de constater à quel point la plupart des travaux soumis cette année étaient progressistes et à quel point les participants ont été enclin à se dépasser. Ce sont ces photographes qui ont attiré mon attention : des preneurs de risques qui n'ont pas froid aux yeux, qui font des photos convaincantes et qui refusent d’être ignorés. Je suis fier d’avoir aidé à mettre ce superbe prix entre leurs mains ; leurs images le méritent.

La remise des prix se fera lors du festival Photokina 2018 à Cologne en septembre. En plus d'obtenir le titre de "Hasselblad Master", les gagnants de cette édition vont recevoir un tout nouveau Hasselblad moyen format et verront, dans un le cadre d'un projet collaboratif avec Hasselblad, leurs images publiées dans le livre Hasselblad Masters.

Découvrez les gagnants des Hasselblad Masters 2018 :

Lauréat catégorie Street / Urbain : Ben Thomas, Kyneton, Australie 

HASSELBLAD MASTERS AWARD 2018 Street Urban Category Winner Ben Thomas, Kyneton, Australia 2
© Ben Thomas - Lauréat catégorie Street / Urbain Hasselblad Masters Award 2018

► Découvrez notre article sur le photographe Ben Thomas et ses villes polychromées ◄

© Ben Thomas - Lauréat catégorie Street / Urbain Hasselblad Masters Award 2018

 

© Ben Thomas - Lauréat catégorie Street / Urbain Hasselblad Masters Award 2018

 

Lauréat catégorie photographie aérienne : Jorge de la Torriente, Miami, USA

© Jorge De La Torriente - Lauréat catégorie photographie aérienne Hasselblad Masters Award 2018

 

© Jorge De La Torriente - Lauréat catégorie photographie aérienne Hasselblad Masters Award 2018

 

HASSELBLAD MASTERS AWARD 2018 Aerial Category Winner Jorge De La Torriente, Miami, USA
© Jorge De La Torriente - Lauréat catégorie photographie aérienne Hasselblad Masters Award 2018

 

 

Lauréate catégorie architecture : Kamilla Hanapova, St Petersbourg, Russie

HASSELBLAD MASTERS AWARD 2018 Architecture Category Winner Kamilla Hanapova, St. Petersburg, Russia 2
© Kamilla Hanapova - Lauréate catégorie architecture Hasselblad Masters Award 2018

 

HASSELBLAD MASTERS AWARD 2018 Architecture Category Winner Kamilla Hanapova, St. Petersburg, Russia 2
© Kamilla Hanapova - Lauréate catégorie architecture Hasselblad Masters Award 2018

 

HASSELBLAD MASTERS AWARD 2018 Architecture Category Winner Kamilla Hanapova, St. Petersburg, Russia 2
© Kamilla Hanapova - Lauréate catégorie architecture Hasselblad Masters Award 2018

Lauréate catégorie art : Mária Švarbová, Bratislava, Slovaquie

 

HASSELBLAD MASTERS AWARD 2018 Art Category Winner Maria Svarbova, Bratislava, Slovakia 2
© Maria Svarbova - Lauréate catégorie art Hasselblad Masters Award 2018

► No Diving, la série photo minimaliste et colorée de Mária Švarbová ◄

HASSELBLAD MASTERS AWARD 2018 Art Category Winner Maria Svarbova, Bratislava, Slovakia 2
© Maria Svarbova - Lauréate catégorie art Hasselblad Masters Award 2018

► Les Snow Pool colorées et minimalistes de la photographe Mária Švarbová ◄

HASSELBLAD MASTERS AWARD 2018 Art Category Winner Maria Svarbova, Bratislava, Slovakia 2
© Maria Svarbova - Lauréate catégorie art Hasselblad Masters Award 2018

Lauréat catégorie Projet moins de 21 ans : Nabil Rosman, Kota Bharu, Malaisie

HASSELBLAD MASTERS AWARD 2018 Project 21 Category Winner Nabil Rosman, Kota Bharu, Malaysia 2
© Nabil Rosman - Lauréat catégorie projet moins de 21 ans Hasselblad Masters Award 2018

 

HASSELBLAD MASTERS AWARD 2018 Project 21 Category Winner Nabil Rosman, Kota Bharu, Malaysia 2
© Nabil Rosman - Lauréat catégorie projet moins de 21 ans Hasselblad Masters Award 2018

 

HASSELBLAD MASTERS AWARD 2018 Project 21 Category Winner Nabil Rosman, Kota Bharu, Malaysia 2
© Nabil Rosman - Lauréat catégorie projet moins de 21 ans Hasselblad Masters Award 2018

Lauréat catégorie vie sauvage : Karim Ilya, Haiku, USA

HASSELBLAD MASTERS AWARD 2018 Wildlife Category Winner Karim Iliya, Haiku, USA 2
© Karim Iliya - Lauréat catégorie vie sauvage Hasselblad Masters Award 2018

► Amoureux des fonds marins ? Découvrez le photographe Joe Bunni, impressionniste de l'océan◄

HASSELBLAD MASTERS AWARD 2018 Wildlife Category Winner Karim Iliya, Haiku, USA 2
© Karim Iliya - Lauréat catégorie vie sauvage Hasselblad Masters Award 2018

 

HASSELBLAD MASTERS AWARD 2018 Wildlife Category Winner Karim Iliya, Haiku, USA 2
© Karim Iliya - Lauréat catégorie vie sauvage Hasselblad Masters Award 2018

 

Lauréat catégorie paysage : Benjamin Everett, Lopez Island, USA

HASSELBLAD MASTERS AWARD 2018 Landscape Category Winner Benjamin Everett, Lopez Island, Usa 2
© Benjamin Everett - Lauréat catégorie paysage Hasselblad Masters Award 2018

 

HASSELBLAD MASTERS AWARD 2018 Landscape Category Winner Benjamin Everett, Lopez Island, Usa 2
© Benjamin Everett - Lauréat catégorie paysage Hasselblad Masters Award 2018

 

HASSELBLAD MASTERS AWARD 2018 Landscape Category Winner Benjamin Everett, Lopez Island, Usa 2
© Benjamin Everett - Lauréat catégorie paysage Hasselblad Masters Award 2018

 

Lauréate catégorie portrait : Tina Signesdottir Hult, Torvastad, Norvège 

HASSELBLAD MASTERS AWARD 2018 Portrait Category Winner Tina Signesdottir Hult, Torvastad, Norway 2
© Tina Signesdottir Hult - Lauréate catégorie portrait Hasselblad Masters Award 2018

 

HASSELBLAD MASTERS AWARD 2018 Portrait Category Winner Tina Signesdottir Hult, Torvastad, Norway 2
© Tina Signesdottir Hult - Lauréate catégorie portrait Hasselblad Masters Award 2018

 

HASSELBLAD MASTERS AWARD 2018 Portrait Category Winner Tina Signesdottir Hult, Torvastad, Norway 2
© Tina Signesdottir Hult - Lauréate catégorie portrait Hasselblad Masters Award 2018

Lauréat catégorie produit : Marcin Gizycki, Varsovie, Pologne 

HASSELBLAD MASTERS AWARD 2018 Product Category Winner Marcin Gizycki, Warszawa, Poland 2
© Marcin Gizycki - Lauréat catégorie produit Hasselblad Masters Award 2018

 

HASSELBLAD MASTERS AWARD 2018 Product Category Winner Marcin Gizycki, Warszawa, Poland 2
© Marcin Gizycki - Lauréat catégorie produit Hasselblad Masters Award 2018

 

HASSELBLAD MASTERS AWARD 2018 Product Category Winner Marcin Gizycki, Warszawa, Poland 2
© Marcin Gizycki - Lauréat catégorie produit Hasselblad Masters Award 2018

 

Lauréat catégorie mariage : Victor Hamke, Leipzig, Allemagne

HASSELBLAD MASTERS AWARD 2018 Wedding Category Winner Victor Hamke, Leipzig, Germany 2
© Victor Hamke - Lauréat catégorie mariage Hasselblad Masters Award 2018

 

HASSELBLAD MASTERS AWARD 2018 Wedding Category Winner Victor Hamke, Leipzig, Germany 2
© Victor Hamke - Lauréat catégorie mariage Hasselblad Masters Award 2018

 

HASSELBLAD MASTERS AWARD 2018 Wedding Category Winner Victor Hamke, Leipzig, Germany 2
© Victor Hamke - Lauréat catégorie mariage Hasselblad Masters Award 2018


Lauréat catégorie beauté et mode : Michal Baran, Trim, Irlande

HASSELBLAD MASTERS AWARD 2018 Beauty & Fashion Category Winner Michal Baran, Trim, Ireland 2
© Michal Baran - Laureat catégorie beauté et mode Hasselblad Masters Award 2018

 

HASSELBLAD MASTERS AWARD 2018 Beauty & Fashion Category Winner Michal Baran, Trim, Ireland 2
© Michal Baran - Laureat catégorie beauté et mode Hasselblad Masters Award 2018

 

HASSELBLAD MASTERS AWARD 2018 Beauty & Fashion Category Winner Michal Baran, Trim, Ireland 2
© Michal Baran - Laureat catégorie beauté et mode Hasselblad Masters Award 2018

 

Le site officiel Hasselblad

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Lasse Bech Martinussen - The Bait Shop -2

Exploration du désir et de la tentation avec le photographe Lasse Bech Martinussen

Lasse Bech Martinussen - The Bait Shop -2
The Bait Shop © Lasse Bech Martinussen

Depuis 3 ans, le photographe danois Lasse Bech Martinussen parcourt le monde pour son projet documentaire "The Bait Shop". Une exploration de la tentation et du désir à travers une série d'images subtiles et indépendantes les unes des autres, qui sans un mot, nous racontent toute une histoire.
Désir de réussir, d'acquérir quelque chose, désir physique... ces désirs qui parlent à chaque individu dans une société où nous sommes cernés par les tentations.

Découvrez Lasse Bech Martinussen et son projet The Bait Shop dans notre courte interview :

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The Bait Shop © Lasse Bech Martinussen

 

  • Pourriez-vous vous présenter, nous dire comment avez-vous commencé la photographie ?

Je suis un photographe indépendant installé à Copenhague. Je travaille aussi bien dans le domaine éditorial et commercial, que sur des projets personnels. J'ai un master en étude des médias de l'université d'Aarhus. Avant de me tourner vers la photographie à plein temps, j'ai travaillé dans les domaines de la communication et du design. Vers l'âge de 20 ans, j'ai commencé à faire des photos afin de documenter les voyages que je faisais à l'époque. Quelques années plus tard, j'ai travaillé pour une agence à New-York où j'ai eu la chance de collaborer étroitement avec différents photographes qui m'ont permis de voir la photographie comme un art.

 

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The Bait Shop © Lasse Bech Martinussen
  • Comment décririez-vous votre travail ? 

Pour mes travaux personnels, je me concentre principalement sur la photographie documentaire, mais je réalise également des portraits, des street photos, des photos de paysages et des instants présent. Si je devais décrire mon travail, je suppose que ce serait coloré et pris sur le vif. J'aime aussi les photographies ambiguës, qui laissent place à votre interprétation personnelle.

  • Où et quand avez-vous réalisé The Bait Shop ? 

The Bait Shop est un projet personnel sur lequel je travaille depuis 3 ans, et qui est toujours en cours. Cette série a été réalisée dans différents lieux des Etats-Unis, ainsi qu'à Nairobi, Dubaï, Marrakech et aux Portugal.

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The Bait Shop © Lasse Bech Martinussen

 

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The Bait Shop © Lasse Bech Martinussen
  • Pourquoi ce nom : The Bait Shop ? 

The Bait Shop est une exploration de la tentation et du désir. J'ai vu ce nom, The Bait Shop [littéralement magasin d’appâts], sur la devanture d'un magasin de pêche aux Etats-Unis, je l'ai tout de suite perçu comme étant une métaphore des thèmes abordés dans le projet, et c'est en ça qu'il m'a plu. On utilise des appâts afin de tenter quelque chose ou quelqu'un, dans le but de l'attraper, d'en faire une prise, d'en tirer une forme de récompense. C'est comme ça que je vois les choses. C'est l’habilité à créer du désir dont il est ici question, qu'il soit sexuel, religieux ou matériel. C'est la dynamique de pouvoir avec en vue cette possible prise, ce gain potentiel, que je trouve fascinant. Les images de la série jouent toutes plus ou moins sur ces thèmes - certaines d'une manière plus abstraite que d'autres, je l'admets.

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The Bait Shop © Lasse Bech Martinussen

 

  • Quelles sont vos principales sources d'inspiration ? 

Je pense que beaucoup de choses qui m'entourent m'inspirent. Le travail d'autres photographes bien évidemment, et plus particulièrement certains pionners de la photographie (couleur) américaine du 20e siècle. Mais je suis aussi très fortement inspiré de la même façon par des films et des artistes.

 

  • Quel matériel utilisez-vous principalement pour réaliser vos photos ?

J'ai un appareil de voyage, un Fujifilm Xpro2, qui est compact, discret et un réel plaisir à manipuler. L'objectif d'origine est super également. J'ai réalisé la plupart des photos de The Bait Shop avec le Xpro2. Cet appareil me donne envie de sortir et de prendre des photos, et j'aime la façon dont les gens réagissent face à lui. J'imagine qu'à cause de la nostalgie de son design et sa taille modeste, les gens réagissent très positivement quand je m'approche d'eux avec le Fuji. Pour mes autres types de travaux, j'utilise mon Nikon D810

 

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The Bait Shop © Lasse Bech Martinussen

 

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The Bait Shop © Lasse Bech Martinussen

 

  • Avez-vous des projets pour le futur ?

Je travaille toujours sur mon projet The Bait Shop. Depuis décembre et jusqu'à fin janvier je suis en Afrique du Sud. Je suis vraiment inspiré par les histoires, les gens et les paysages que l'on peut rencontrer dans ce magnifique pays. Peut-être qu'un jour ces expériences se transformerons en un projet.

 

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The Bait Shop © Lasse Bech Martinussen

 

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The Bait Shop © Lasse Bech Martinussen

 

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The Bait Shop © Lasse Bech Martinussen

 

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The Bait Shop © Lasse Bech Martinussen

 

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The Bait Shop © Lasse Bech Martinussen

 

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The Bait Shop © Lasse Bech Martinussen

 

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The Bait Shop © Lasse Bech Martinussen

 

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The Bait Shop © Lasse Bech Martinussen

 

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The Bait Shop © Lasse Bech Martinussen

 

Le photographe Lasse Bech Martinussen
Le photographe Lasse Bech Martinussen

Retrouvez l'ensemble du travail de Lasse Bech Martinussen sur son site, et n'hésitez pas à le suivre sur Instagram !

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© Sophie Loustau – Les savoureuses

Success story grainedephotographe.com : Sophie Loustau photographe culinaire !

© Sophie Loustau
Les Savoureuses © Sophie Loustau

Originaire de la région de Toulouse, la photographe Sophie Loustau réside en région parisienne depuis plus de 20 ans (sans avoir perdu son accent !). Spécialisée dans la photographie culinaire, ses images savoureuses et gourmandes éveillent nos papilles et nos pupilles ! Son travail personnel, toujours lié au monde du culinaire, est régulièrement exposé.
En 2012, elle a poussé les portes de Graine de photographe pour y suivre plusieurs cours.

© Sophie Loustau
© Sophie Loustau

  • Ses débuts en photo

C’est avec un Nikon D5000, qu’elle utilise encore aujourd’hui, que Sophie Loustau a débuté.
La photographie a toujours fait partie de sa vie. Gamine déjà, elle adorait photographier les animaux et les réunions de famille. A l’adolescence, un peu de mannequinat la pousse à découvrir l’après shooting. Mais c’est à l’âge de 40 ans que le grand virage se produit. Elle retourne à l’école, par correspondance, chez « Lignes et Formation » où elle apprend les techniques et l’histoire de la photographie. Et passe en 2012 son CAP Photo.

© Sophie Loustau
© Sophie Loustau

  • Sa formation avec Graine de Photographe

Après son CAP photo en poche, le doute s’installe. Ne connaissant personne dans le milieu, elle recherche des stages à effectuer afin d’approfondir ses connaissances et découvre Graine de Photographe.  Son premier cours sera la photographie de nuit avec Marc Lavaud l’un des fondateurs de grainedephotographe.com. Un coup de cœur. Elle nous dit avoir tout de suite aimé « l’ambiance et le déroulement très professionnel du cours ». Suivront ensuite d’autres cours : notre atelier Studio avec Didier Bizos, Street photography, photo au flash et objet en studio avec Christophe Rabinovici, le cours studio mobile strobist avec Thomy Keat, et une masterclass Lightroom

« Chacun de ces cours m’a toujours apporté un petit « plus » mais surtout une meilleure assurance. Je me suis senti grandir à côté d’eux. J’ai surtout réalisé ce que je souhaitais réellement photographier. Des sujets qui me parlent, qui me correspondent. » – Sophie Loustau

© Sophie Loustau
© Sophie Loustau – Saveurs et fleurs

  • De la passion à la reconnaissance

Adolescente, elle passait ses journées à cuisinier en rêvant de devenir une grande Chef … Aujourd’hui, elle cuisine toujours avec autant de passion mais seulement pour ses proches. En revanche les grand Chefs et artisans des métiers de bouche se tournent à présent vers elle et son Nikon D500

« Je les photographie avec cette impression d’avoir atteint une partie de mes rêves. » – Sophie Loustau

Pour ses travaux personnels elle aime associer ses sujets et apporter un peu d’elle dans chacune de ses compositions. Pour sa série Saveurs & Fleurs elle a su mêler avec douceur aliments bruts et fleurs, mais aussi femmes nues et aliments dans une série drôle et gourmande.
Ses photographies culinaires sont régulièrement publiés dans des livres comme par exemple celui de Gérard Depardieu et du Chef Laurent Audiot « A pleine dents » pour lequel elle a réalisé les photographies des recettes du Chef.

Sa prochaine exposition « L’art d’en faire un plat » aura lieu du 15 mars au 14 avril 2018

Retrouvez tout le travail de Sophie Loustau sur son site et abonnez-vous sans plus attendre à ses comptes Instagram et Facebook !

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La ville est un formidable terrain de jeu photographique. Petite maison intimiste ou gratte ciel impressionnant, style ancien ou moderne, design haussmannien ou épuré : les sujets sont nombreux et vous donnerons largement de quoi travailler votre œil dans votre propre ville. Graine de Photographe vous dévoile 10 conseils de pro en photo d’architecture, suivez le guide !

1 : Gérez la lumière

Soyez attentifs aux contrastes, aux ombres, aux textures ainsi qu’aux reflets que produisent la lumière sur un bâtiment. Testez plusieurs expositions et appliquez celle qui vous semble la plus intéressante. Pour les plus curieux, faites du bracketing : prenez la même photo à différents expositions et réalisez pour les fusionner dans Lightroom.

10 conseils de pro en photo d’architecture
2 : Utilisez un fish-eye

Un fish-eye ou un grand-angle est idéal pour ce genre de sujet : il permet d’avoir le bâtiment dans son intégralité, sans risquer d’en couper une partie. De même, la prise de vue panoramique peut se révéler utile pour shooter une skyline (ligne de grattes-ciel).

3 : En intérieur, prenez un trépied

Dans les bâtiments anciens (de type châteaux et maisons traditionnelles), vous serez souvent confrontés à des sujets manquant cruellement de lumière naturelle. Privilégiez la longue exposition et éventuellement l’utilisation d’un filtre ND (filtre à densité neutre) pour réduire la luminosité donc allonger le temps de pose et profiter de temps d’exposition plus longs pour une lumière qui va « enrober » le sujet.


4 : Faites des couchers de soleil

Lors de la tombée de la nuit, la ville change de visage et offre une nouvelle forme d’expression photographique. Utilisez une longue exposition, une grande ouverture et des ISO faibles. Jouez avec les ombres des derniers rayons du soleil et créez votre atmosphère. L’heure bleue ou golden hour est idéale en été pour une lumière surnaturelle.

5 : Photographiez par tous temps

Vent, pluie, neige, grand soleil : tous ces éléments  donnent un nouveau visage à votre ville. N’hésitez pas à sortir malgré un temps pluvieux car des atmosphères saisissantes peuvent s’y dessiner. Entraînez –vous à photographier le même bâtiment sous diverses conditions météo. Equipez vous et tout est possible. Les meilleures photographes sont des baroudeurs qui shootent quelles que soient les conditions de prise de vue.

6 : Déformez les bâtiments

Les milieux urbains regorgent de surfaces réfléchissantes comme les fenêtres, les flaques, les rues mouillée ou même des lunettes de soleil. Jouez sur ces reflets et déformez les bâtiments. Le résultat peut être étonnant.

10 conseils de pro en photo d’architecture
7 : Documentez-vous sur leur histoire

En connaissant quelques détails historiques ou des anecdotes sur les bâtiments, de nombreuses idées photographiques vous viendront à l’esprit. Les bénéfices de vos recherches se verront sur vos photos qui seront plus parlantes expressives.

8 : Utilisez la distorsion

Chacun se sent minuscule fasse à la grandeur d’un paysage urbain! Ainsi, les grands bâtiments seront difficiles à photographier et seront souvent déformés. Utilisez cette distorsion pour créer des points de vue impressionnants en accentuant cette impression de grandeur. Jouez sur la perspective et l’ouverture.

9 : Suivez le mouvement

La photographie d’architecture n’est pas seulement un ensemble de lignes droites et d’angles rectilignes. Au contraire, elle offre aussi des rondeurs, du dynamisme et du mouvement. Suivez les courbes de vos sujets architecturaux, décelez les cercles qui se dessinent sous vos yeux et « ramollissez » la structure.

10 conseils de pro en photo d’architecture

10 : Mêlez le vivant et les bâtiments

Ne vous limitez pas à photographier des façades : shootez le reste du paysage, les passants, les végétaux, etc. Mettez en scène la ville avec ses différents acteurs, mêlez vos sujets pour donner plus de force à vos photos.

 

Il ne vous reste plus qu’une chose à faire : prendre votre appareil et sortir dans la rue !

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La palette chromatique de l’architecture turque révélée par le photographe Yener Torun

FAREWELL-SUMMER Cimkedi / Yener Torun
© Yener Torun - Farewell summer
"Minimalism with a twist" voici comment Yener Torun définit son univers. Si vous êtes un amateur de photographie d'architecture, de minimalisme coloré à la composition léchée, doublé d'un habitué d'Instagram, vous le connaissait certainement sous le nom de Cimkedi. Graine de photographe n'est en tout cas pas resté insensible face à ce talentueux photographe turc qui a su donner une toute nouvelle image à l'architecture turque.
Nous n'avons donc pas résisté à l'envie de lui poser quelques questions au cours d'une courte interview afin qu'il nous parle de son parcours et de ses travaux.

 

  • Pouvez-vous présenter, comment avez-vous commencé la photographie ? 

Je suis Yener Torun, un architecte de 35 ans vivant à Istanbul et reconverti en photographe. J'ai débuté la photographie via Instagram il y a environ 4 ans. J'avais déjà quelques notions de photographies grâce à mes études d’architecture, mais j'ai presque tout appris par moi-même.
Mes premières photographies étaient principalement des photos de rues en noir et blanc, mais avec le temps, j'ai adopté une approche minimaliste et j'ai commencé à construire mon propre style.

 

CAMO Cimkedi / Yener Torun
© Yener Torun - Camo

 

  •  Comment décririez-vous votre travail ? Si vous deviez choisir trois mots pour le décrire, quels seraient-ils ?

Mon travail se base principalement sur la géométrie et les couleurs. Presque toujours, ces deux éléments définissent les bases de mon cadre. La plupart des gens considèrent mon travail comme de la photo d’architecture, mais je ne le vois pas nécessairement comme cela. L'architecture, c'est là où je trouve le plus facilement les éléments clé de mes photos : textures géométriques, motifs, lignes simples et couleurs vives.
Les 3 mots que je choisirais sont : vibrant, simple et rêveur.

 

Double-Or-Nothing Cimkedi / Yener Torun
© Yener Torun - Double or Nothing
  • Qu'aimez-vous dans la photographie d'architecture et le minimalisme ? 

J'aime l'architecture, car je suis un architecte de métier. Depuis mon adolescence, j'ai toujours voulu être architecte. Et en tant que graphiste, j'ai presque toujours préféré la simplicité à la complexité. En photographie, je trouve également que les images simples ont plus d'impact que les autres. Le message est plus direct et explicite. Je vois la photographie comme un moyen de m'exprimer et je considère vraiment mes photos comme des œuvres très personnelles. La majorité de mes travaux représentent visuellement mon monde intérieur - du moins les parties de mon monde intérieur que je préfère montrer. De plus, j'aime vraiment développer une ambiance positive de façon générale. Toutes ces couleurs simples et lumineuses sont la manière la plus parfaite pour mettre en avant ce côté personnel, rêveur, drôle et optimiste que j'aime révéler dans ces histoires. Le minimalisme comme style visuel est la façon la plus direct de raconter ces histoires. Du moins, c'est mon point de vue.

 

Exposé - Yener Torun

 

  • Quel est votre endroit préféré pour faire des photos, et pourquoi ? 

Récemment, j'ai découvert un parking à étages dans le district de Bayrampasa à Istanbul. Plus particulièrement son toit qui est super pour faire des photos avec ses murs et ses escaliers colorés. Et puisque c'est un toit, les conditions d'éclairage sont toujours adaptées pour une bonne séance. J'ai déjà posté de nombreuses photos prises à cet endroit.

DIZZYINGLY-HOT Cimkedi / Yener Torun
© Yener Torun - Dizzyingly

 

  • Quelles sont vos principales sources d'inspiration ? 

Presque tout m'inspire : le graphisme, le cinéma, la peinture, même la littérature. Mais, ma principale source d'inspiration créatrice, c'est la musique. Ceux qui sont attentifs peuvent noter que quelques-unes de mes légendes sont inspirées par la musique
  • Quel matériel utilisez-vous principalement pour réaliser vos photos ?

Je travaille avec un Samsung NX1 et plusieurs téléobjectifs, et où que j'aille je prends mon trépied avec moi.

FEEL-THE-HEAT Cimkedi / Yener Torun
© Yener Torun - Feel the heat

 

  • Avez-vous des projets en cours ? 

Oui, je travaille actuellement sur 3 futurs projets. Ils sont tous les trois un peu différents de ce que je fais actuellement. Certains des éléments clé de mon style seront présents à coup sur, mais ces séries sont plus conceptuelles que ce que j'ai l'habitude de faire. De plus, l'une de ces trois séries sera uniquement composée de photographies aériennes. Je reste patient et je ne partagerai pas d'images avant que ces projets soient achevés.

 

Frenzy Cimkedi / Yener Torun
© Yener Torun - Frenzy

 

Magnetism Cimkedi / Yener Torun
© Yener Torun - Magnetism

 

ORANGE-IS-THE-NEW-LEMON Cimkedi / Yener Torun
Photo : Yener T. - Orange is the new lemon

 

Orange-Is-the-New-Melon Cimkedi / Yener Torun
© Yener T. - Orange is the new melon

 

Sharper-Than-A-Razor-Eyes-Made-Of-Lasers-Bolder-Than-The-Truth6 Cimkedi / Yener Torun
© Yener T. - Sharper than a razor eyes made of lasers bolder than the truth

 

STRAWBERRY_SEASON Cimkedi / Yener Torun
Cliché de Yener T. - Strawberry Season

 

Street-Hoop2 Cimkedi / Yener Torun
Cliché de Yener T. - Street hoop

 

Suga Cimkedi / Yener Torun
Photo de Yener T. - Suga

 

Sweet-Poison Cimkedi / Yener Torun
Photo de Yener T. - Sweet poison

 

SYMMETRY_ADDICT Cimkedi / Yener Torun
Yener T. - Symmetry addict

 

The-First-Step Cimkedi / Yener Torun
Yener T. - The first step

 

THE-QUEEN-OF-CARROT-FLOWERS Cimkedi / Yener Torun
© Yener T. - The Queen of carrot flowers

 

WHEN-LIFE-GIVES-YOU-LEMONS Cimkedi / Yener Torun
© Yener T. - When life gives you lemons

 

le photographe Yener Torun / Cimkedi
Le photographe Yener Torun

Retrouvez l’ensemble du travail de Yener Torun sur son site et suivez-le sur Instagram et Facebook !

 

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Le New-York de Michele Palazzo à travers son exposition

Diplômé en architecture, Michele Palazzo est un photographe italien vivant à New-York. Son but est de combiner l’architecture et la street photography.  A travers son travail, il explore la combinaison de la nature, et de la dimension humaine avec l’architecture. Son désir est de montrer comment le temps et l’espace influent sur la perception de récits tissés à travers les actions et les émotions des gens.
Nous vous avions déjà présenté sa série Street durant la tempête de neige Niko qui s’est abattue sur la ville de New-York le 9 février 2017

Ses photographies d’architecture et de vie dans la ville ont reçu de grands éloges, particulièrement sa série prise pendant la tempête de neige Jonas en 2016 pour lequel il a reçu entre autres : un Fine Arts Photography Awards, et un International Photographer of the Year 2015. Il a également rassemblé ses plus belles photos de New-York sous la neige dans un livre « Magic New-York in the snow« , que l’on peut retrouver sur son site.

Aujourd’hui, le street photographer Michele Palazzo nous revient avec sa première exposition personnelle : Where the world begins à la galerie Still à Milan. Une exposition qui présentera, jusqu’au 12 janvier 2018, 20 images de New-York. Commissaires de l’exposition : Denis Curti et Maria Vittoria Baravelli.

Le titre de l’exposition est une référence directe aux jeunes écritures de Truman Capote, récemment découvertes à la New York Public Library. Where the world begins de Capote, ce sont des fragments d’histoires qui en quelques pages, nous projettent dans la vie et les sentiments de personnages inconnus.

Tous comme les écrits, les photographies de Michele Palazzo, qui sont uniques et pleines de sensibilité, nous livrent des instants de la vie des New-Yorkais. Nous laissant face à notre imagination et notre empathie. Un homme qui nous regarde dans le wagon d’un métro,  une femme pleurant au téléphone… C’est une exquise et complexe mosaïque humaine que nous présente le photographe italien.


© Julia Laffaille - Gaspésie Sauvage

Voyage photographique sur les routes de la Gaspésie avec Julia Laffaille

© Julia Laffaille - Gaspésie Sauvage

Installée à proximité de Lyon, Julia Lafaille est une photographe passionnée par les voyages et la nature. Après des études en cinéma et photographie, elle s’installe à Paris où elle travaille comme photographe freelance dans des studios de mode parisiens, tout en voyageant et réalisant des reportages en parallèle. Aujourd’hui, elle se consacre à temps plein à ce travail de reportage et elle a déjà réalisé plusieurs séries dont la plupart traitent du rapport entre l’Homme et la Nature.

En 2017, Julia Laffaille part avec 3 amis et son appareil photo argentique, pour deux semaines sur la fameuse route 132 à la découverte de la Gaspésie. Elle est partite à la rencontre de la péninsule québécoise et elle nous a rapporté de son voyage une série douce et intimiste : Gaspésie Sauvage.

Gaspésie sauvage est une série photographique réalisée en octobre 2017 lors d’un road trip à travers toute la péninsule de la Gaspésie, au Québec.
J’ai été tout de suite conquise par l’ambiance qui règne sur ces terres balayées par le vent. Une ambiance de bout du monde. Le ciel y est souvent gris, les pittoresques villages de pêcheurs souvent vides et, pourtant, grâce l’hospitalité des habitants, on s’y sent comme chez soi.
Là-bas, la nature y est reine et le silence est roi. Cette série se veut donc autobiographique puisque j’ai souhaité retranscrire à travers ces images le sentiment de quiétude et de sérénité que j’ai pu ressentir durant ce périple. – Julia Laffaille

Découvrez un aperçu de ce road-trip de Julia Laffaille en Gaspésie :

La photographe Julia Laffaille
La photographe Julia Laffaille

Retrouvez l’ensemble du travail de Julia Laffaille sur son site et son blog, mais aussi sur Instagram et Facebook !

Et rejoignez-nous pour acquérir toutes les bases techniques de la photographie à l’occasion d’un week-end photoDates et inscriptions pour tous nos cours ici !

 

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