Biarritz après l'été avec le photographe Roberto Badin
Roberto Badin est un photographe d’origine brésilienne qui a posé ses valises à Biarritz en 2019. Depuis, il ne cesse de s’émerveiller de cette ville si vibrante l’été et captivante le reste de l’année. Le défi relevé par le photographe avec son projet Après l’été est de continuer de s’émerveiller de ces choses qui font notre quotidien, l’esthétique de l’ordinaire. Ces éléments que nous voyons tous les jours mais qu’on ne regarde plus vraiment. Ce rayon de soleil qui vient illuminer notre regard sur l’environnement urbain. Roberto transpose son sentiment pour Biarritz en images et le résultat est magnifique. Rues et plages désertées par les touristes, douce lumière de fin d’été, atmosphère fascinante, Après l’été dévoile Biarritz sous un nouveau jour.
Découvrez tout de suite notre interview exclusive.

Pouvez-vous nous en dire plus sur vous et votre parcours ? Comment avez-vous commencé la photographie ?
Je suis né à Rio de Janeiro au Brésil. J’ai eu la chance de savoir que je voulais être photographe depuis l’âge de 14 ans.
J’arrive en France à la fin des années 80. Je travaille d’abord comme photographe de mode au début de ma carrière. Je suis ensuite attiré par la nature-morte. Le reportage et l’architecture m’accompagnent également depuis mes débuts. Mes inspirations viennent essentiellement du cinéma, mais en vérité, l’inspiration vient de partout. L’important est de rester toujours curieux.
Pouvez-vous nous dire quelques mots sur "Après l'été » ? D'où vous est venue l'idée et l'envie de réaliser ce projet photographique ?
Après le succès de mon premier livre Inside Japan, avec près de 1000 exemplaires vendus et 9 expositions à travers la France, dont une présentation au Festival International de la Photographie à Arles et l’invitation du Musée des Arts Asiatiques de Nice; j’ai pris un peu de temps pour réaliser un nouveau projet. En plus, l’ambiance surréaliste des villes vidées de leurs habitants pendant le confinement provoquait une fausse impression qui m’a empêché de continuer à photographier à cette époque.
Contrairement à un voyage où nous arrivons dans un endroit dont le regard est vierge, arpenter les rues autour de chez soi devient un défi. Se confronter quotidiennement aux mêmes détails et aux mêmes ambiances pourrait paraître presque trop banal pour être intéressant ou pour attirer le regard. C’est justement ce challenge qui m’a séduit : la simplicité des choses, la fascinante esthétique de l’ordinaire de tous les jours. Ce qui m’a intéressé dans ce projet est d’attirer l’attention aux détails du quotidien. Ce que Georges Perec disait être “l’infra ordinaire”.
Après l’été est un projet dont le seul objectif est de relater les émotions que ma nouvelle vie me procure sans l’ambition de raconter une autre histoire que celle que chacun peut se faire en regardant les photos. La sujet de ce projet n’est pas exactement le vide, mais plutôt ce qu’il y a autour et à l’intérieur. Il s’agit d’observer un fragment de la réalité telle que je la vois et que je la ressens afin de partager cette magie révélatrice qui consiste à interroger l’habituel. Après L’été est mon deuxième livre.

Quel matériel utilisez-vous pour photographier ?
Pour ce projet précisément, j’ai travaillé avec un Canon 5DS et parfois l’iPhone. En ce qui concerne mes commandes publicitaires, je travaille avec le Phase One ou le Fuji GFX II, cela dépend du projet, parfois le Canon R5.
Un regard poétique et tendre à l'égard du pays Basque se dégage de vos images. Que ressentiez-vous lors de vos prises de vue de ces lieux désertés par les vacanciers ?
Quand on a grandi face à la mer, le sentiment océanique ne nous quitte jamais. Je me suis installé à Biarritz en 2019. J’ai été saisi par la lumière et les changements d’atmosphère hors saison qui se sont révélés d’une émotion si puissante, que j’ai ressenti le besoin de la retranscrire en image. En plus, ici l’océan et la montagne me rappellent un peu Rio, où je suis né.
Y a -t-il une photo parmi votre série qui vous tient le plus à coeur ? Si oui pour quelle(s) raison(s) ?
Chaque image me rappelle un moment précis, et pour la plupart, découvrir certaines attitudes des personnages à l’intérieur des images était devenu un plaisir quotidien en rentrant d’une journée de prise de vues.
J’ai travaillé comme en argentique, c’est à dire, je ne regardais pas le résultat de mes photos pendant les prises de vues, mais uniquement en rentrant à la maison en fin de journée. Parfois même, j’attendais que les cartes soient pleines avant de les décharger. Cela me permettait d’avoir une certaine distance, comme celle à l’époque où on attendait le dév des films au labo.
Cette démarche permet aussi de redécouvrir les images, une sorte de 2e lecture. Voilà pourquoi je propose le projet d’accrochage avec des tirages au format 13×20, comme des petites fenêtres qui obligent le spectateur à s’approcher des images pour voir certains détails que moi même j’ai découvert lors de l’apparition de l’image à l’écran.
Je pense par exemple à l’image nommée “Ne pleure pas!” dans la double page 134 -135. Il y a une émotion toute particulière qui se dégage, alors que je ne sais pas si le personnage pleure ou pas. J’aime laisser l’interprétation à chacun.
En tous cas, c’est une de mes images préférées du livre Après L’été.

Après l'été de Roberto Badin publié par 37.2

Après un précédent livre photo a succès, Inside Japan, Roberto Badin réalise Après l’été, un livre photo publié aux éditions 37.2 en mars 2023 et a retrouvé directement sur le site web du photographe. Roberto Badin expose également ses images du 6 au 12 novembre 2023 à la Galerie Joseph à Paris. Vous y retrouverez notamment la photographie nommée « Ne pleure pas! ».
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Noir et blanc : une esthétique de la photographie à la BNF
La photographie en noir et blanc vous fascine et vous rapporte aux débuts de la photographie ? Participez à une véritable plongée dans l’univers monochrome de l’art photographique avec une exposition exceptionnelle à la Bibliothèque François-Mitterrand (BNF). Du 17 octobre 2023 au 21 janvier 2024, les chefs-d’oeuvres en noir et blanc des plus grands noms de la photographie sont réunis dans un parcours présentant plus de 300 tirages et retraçant 150 ans d’histoire, du XIXème siècle à nos jours.

Parmi les artistes dont vous pourrez admirer les photographies, vous retrouverez Ansel Adams, Diane Arbus, Robert Frank, William Klein, Nadar, Man Ray ou encore Valérie Belin et bien d’autres… À travers la photographie en noir et blanc, les artistes mettent l’accent sur le graphisme et la matière.
Bien que la photographie en couleur soit devenue plus courante que le noir et blanc ces dernières décennies, la photographie monochrome incarne aujourd’hui l’essence même de la photographie, par sa dimension intemporelle, son esthétisme et ses contrastes.
Du 17 octobre 2023 au 21 janvier 2024
Bibliothèque François-Mitterrand (BNF)
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Luminar Neo : logiciel de retouche photo de pointe basé sur l'IA
De la prise de vue aux dernières retouches, la photographie requiert les bons outils. Et pour vous aider dans votre étape de post-traitement, voici un logiciel qui pourrait bien attirer votre attention. Les logiciels de retouche et de post-traitement sont là pour vous aider à libérer toute votre créativité et obtenir le résultat que vous désirez. Luminar Neo, moins connu que ses homologues Lightroom et Photoshop mais tout aussi performant, présente des outils innovants pour sublimer vos images. À l’occasion du lancement de leur toute nouvelle technologie, laissez-nous vous dire quelques mots à propos de ce logiciel de retouche photo de pointe qui n’a pas fini de vous surprendre.
Luminar Neo s’impose comme le logiciel de retouche photo parmi les plus rapides du marché basé sur l’intelligence artificielle. Rendant l’expérience accessible à tous, l’IA permet aux amateurs comme aux professionnels de gommer les limites entre la photo et la créativité. Tel une baguette magique, le logiciel transforme vos idées en images.
Pour quelles raisons devriez-vous tester (et adopter !) Luminar Neo ? Laissez-nous vous donner notre avis. En plus, un petit cadeau vous attend à la fin de l’article…

Pour les amateurs qui débutent, Luminar Neo vous accompagne dans vos premiers pas grâce à des préréglages et des technologies d’IA pour éditer vos portraits et vos paysages. Pour les photographes plus expérimentés, les meilleurs outils sont là pour appliquer vos envies !
Parmi ceux-ci, Noiseless AI vous permet de réduire le bruit de vos images, Sharpen AI peut rendre vos images plus ou moins floues, Landscape AI ajoute une atmosphère à vos images en recréant par exemple la Golden Hour de vos rêves, Portrait AI peut facilement supprimer tous les artefacts de l’image et réaliser des portraits étonnants, Panorama vous permet de réaliser des panoramas à partir de vidéos ou de photos et de conserver les sujets en mouvement dans une image… Les possibilités de retouche et d’amélioration d’image sont alors infinies !
GenErase : la nouveauté de Luminar Neo
En ce 26 octobre, Luminar Neo lance GenErase, un outil d’effacement IA qui vous aidera à supprimer et à récupérer n’importe quelle partie d’une photo ! L’innovation de cet outil vous permet non seulement de supprimer les éléments indésirables de votre image mais également de remplacer intelligemment ces zones à l’aide d’outils d’IA tenant compte du contenu de votre photographie. Grâce à cet outil, vous pouvez dire au revoir en toute simplicité aux déchets, panneaux de signalisation, poteaux électriques, graffitis, et bien plus encore qui ne seraient pas les bienvenus sur votre photographie. Très facile d’utilisation, plus besoin d’être un expert en retouche d’images pour utiliser un outil d’effacement !

L'avis du professionnel
Notre photographe professionnel a testé pour vous et voici son avis :
J’avais testé il y a quelques années sans trop utiliser le logiciel par la suite. Quand j’ai appris les nouveaux outils mis en place et le développement autour de l’intelligence artificielle, je me suis dis que j’allais tester à nouveau ! Et en effet, ça a complètement changé. L’ergo est bien plus user friendly que par le passé. Je recommande tout de même l’utilisation sur ordinateur plutôt que sur tablette. Je suis plutôt agréablement surpris ! Sans avoir regardé les tutos, j’ai pu faire toutes les corrections que je voulais sur une image. Le logiciel permet de revenir sur chacune des modifications effectuées. En revanche, les variations de réglages sont hyper sensibles, on a vite fait d’avoir une correction excessive. Les réglages mériteraient de pouvoir être plus progressifs, plus souples. Mais rien qui entrave le développement de l’image et qui ne peut être maîtriser avec un peu de pratique. Tout est une question d’habitude !
Choisissez l'option qui vous convient !
Pour celles et ceux qui ne souhaitent pas souscrire un abonnement pour pouvoir utiliser le logiciel de retouche mais préfèrent acheter la licence, c’est possible avec Luminar Neo ! L’abonnement annuel est tout de même proposé, de cette manière chacun y trouve son compte. Vous retrouvez ainsi une offre tarifaire à partir de 89€ par an, soit 7,42€ par mois ! De plus le logiciel est disponible sur toutes les plateformes et vous avez la possibilité d’incorporer le plugin dans un logiciel que vous utilisez déjà, tels que Lightroom ou Photoshop.
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Article sponsorisé
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Le regard monochrome de Dominic Dähncke
Entre ombres et lumières, Dominic Dähncke se joue de notre regard. Le photographe, originaire des Iles Canaries, s’est trouvé dans la photographie après avoir eu diverses expériences professionnelles. La photographie lui permet d’exprimer de manière visuelle ce qu’il ressent. Pour cette série photo en noir et blanc, Dominic a profité de l’isolement dû au COVID pour explorer sa créativité ainsi que son côté sombre, un « imposteur » qui serait en lui, par le biais des ombres. Prises sur le toit de son immeuble, seule ouverture sur le monde extérieur durant cette période, ces photographies apparaissent comme une passerelle entre la réalité et l’imaginaire.
Découvrez tout de suite notre interview exclusive.

Pouvez-vous nous en dire plus sur vous et sur ce qui vous a amené à la photographie ?
Je suis né sur l’île de La Palma (îles Canaries) en 1982. J’y suis né parce que ma mère et ma grand-mère (toutes deux allemandes) sont tombées amoureuses de l’île après des vacances et ont tout laissé derrière elles pour y commencer une nouvelle vie. Ma grand-mère est mycologue et elle avait toujours des appareils photo avec elle pour documenter toutes ses découvertes de champignons. Cela a certainement aidé ma mère et moi à hériter d’un appareil photo et d’un hobby, la photographie.
Devenu adulte, j’ai étudié l’informatique, je suis devenu entraîneur de football, entre autres expériences, et l’appareil photo était toujours avec moi. C’est en 2014 que j’ai décidé d’écouter mon enfant intérieur et de me lancer en tant que photographe professionnel. J’ai quitté mon emploi de formateur et je suis devenu photographe indépendant.
Avec le temps, j’ai réalisé que rien ne m’a amené à la photographie. J’ai l’impression que la photographie a toujours été en moi. C’est difficile à expliquer. Mais c’est ainsi. Je pense que mon seul mérite est d’avoir écouté cette énergie accumulée en moi. Tout le reste a été un processus naturel.
D'où vous est venue l'idée de cette série ? Que représente-t-elle pour vous ?
Cette série a vu le jour pendant le confinement du COVID. Je vis dans un immeuble, le toit est donc devenu mon espace de respiration. Il y avait (et il y a toujours) une vieille chaise qu’un voisin avait laissée là il y a des années. Inconsciemment, j’ai commencé à jouer avec mon ombre sur la chaise et la première photo est celle où je suis assis dessus. C’est à partir de là qu’ont émergé les autres photos sur le toit. L’enfermement a été très long et j’étais ravi.
Cette série m’a permis de réaliser que nous, photographes, avons tendance à nous saboter nous-mêmes en nous disant que pour faire de bonnes photos, il faut aller loin, dans des endroits exotiques. Dans mon cas, j’aime la photographie de rue et conceptuelle, je pensais qu’il fallait partir loin (New York, Inde ou Paris) pour pouvoir faire de la photographie qui en valait la peine. Grâce au COVID et à mon toit, j’ai découvert que ce n’était pas nécessaire.

En regardant ces photographies, on suppose qu'il s'agit d'autoportraits. Si c'est le cas, ce choix a-t-il une signification particulière pour vous ?
Cette série représente pour moi mon côté sombre, mon imposteur. Ce personnage qui vit en moi et qui me déteste, qui me dit toujours que je fais mal les choses, que ce que je fais n’en vaut pas la peine. C’est mon côté « haineux ». D’une certaine manière, j’utilise cette série pour rendre ce côté détestable visible et ridicule.

Pourquoi photographiez-vous en noir et blanc pour cette série ?
Je reviens au concept de processus naturel. L’édition de ces photos en noir et blanc n’a pas vraiment d’intention spécifique. C’est juste quelque chose qui s’est fait naturellement. J’évite les concepts répétitifs qui prétendent que le noir et blanc « nettoie » tout ce qui détourne l’attention de la photo. Lorsque j’édite les photos sur mon téléphone portable, je fais un test en couleur et un autre en noir et blanc. Et pour cette série, c’est toujours la version en noir et blanc qui l’emporte. Il y a quelque chose dans mon subconscient qui ne m’aide pas à l’expliquer logiquement. Mais en résumé, je pense que c’est parce que l’ombre prend le dessus.
Comment construisez-vous vos images ? Quel est votre processus artistique et créatif ?
Mon seul processus est d’être ouvert à ce que je rencontre. 90% de mes photos sont des situations trouvées, et puis il y a 10% où j’ai influencé (placer un masque pour créer une ombre, incliner un balai en diagonale…). Je ne fais pas de croquis, je n’ai pas d’idée préconçue. Je suis finalement plus un pêcheur qu’un créateur. Il est vrai que parfois je rencontre une situation (une certaine lumière sur un certain objet ou une certaine personne) et, dans le cas où j’aurais l’occasion de revenir à une autre heure ou un autre jour, j’imagine une heure exacte pour que la lumière du soleil ait un certain angle, par exemple.
Je dois avouer que j’aimerais être plus créatif. J’ai peu de références photographiques, mais l’une d’entre elles est Chema Madoz, et j’aimerais un jour avoir cette capacité à créer des métaphores à partir de natures mortes.

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Votre agenda photo d'octobre 2023
Que représente le mois d’octobre 2023 pour vous ? L’arrivée de l’Automne, de nouveaux projets, le fameux Halloween peut-être ? Laissez-nous vous parler un peu de notre mois d’octobre… Pour nous, ce mois rime avant tout avec photographie ! Tout d’abord, le Salon de la Photo 2023 viendra animer ce début de mois pour notre plus grand plaisir. Puis les différentes expositions et événements complèteront le programme et nous offriront notre dose d’évasion et de découvertes ! Comme le partage est un de nos principes chez Graine de photographe, nous avons le plaisir de vous dévoiler notre sélection pour un mois au rythme de la photographie.
Découvrez tout de suite notre sélection d’événements photo près de chez vous en octobre 2023 !
Les expositions photo
Un Monde à Guérir - 160 ans de la photographie à travers les collections de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge
À partir du vendredi 27 octobre 2023, Le Lieu Unique à Nantes exposera les collections de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, présentant des images datant de 1850 à nos jours. Le coeur de cette exposition : l’image humanitaire, omniprésente dans l’actualité. Derrière les photographies exposées, des grands photographes représentés notamment par l’agence Magnum Photos tels que Werner Bischof, Susan Meiselas ou encore Raymond Depardon. L’exposition présente également des images prises par des collaborateurs.trices du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge et des personnes directement affectées par les crises.
Lieu : Le Lieu Unique, Nantes


Inde(s) au pluriel
Du 16 septembre au 30 décembre 2023, la galerie Le Réverbère présente six photographes, tous dévoilant leur regard sur un même pays : l’Inde. Découvrez ainsi une vision kaléidoscopique de ce pays à travers les images de William Klein, Bernard Plossu, Marc Riboud, Denis Roche, Françoise Nuñez et Raghu Rai.
Lieu : Galerie Le Réverbère, Lyon
La couleur de la Grenade d'Alexandre Bagdassarian
À partir du 6 octobre 2023, Alexandre Bagdassarian présente son projet photographique documentaire au long cours « La couleur de la Grenade » à la galerie Le Bleu du Ciel, à Lyon. Réalisé en Arménie entre 2022 et 2023, ce projet est né de la question : y a-t-il un demain au demain ?
« Une dérive guidée par le regard vibrant d’une jeunesse née dans les décombres de l’Arménie, héritière d’une Histoire dont la complexité et la violence insondable continue de résonner aujourd’hui. » – Alexandre Bagdassarian
Lieu : Galerie Le Bleu du Ciel, Lyon


4807 de Bernard Pesce et Bernard Tartinville
Jusqu’au 10 novembre 2023, la Galerie Parallax expose les images de deux artistes, Bernard Pesce et Bernard Tartinville. D’un côté, les images de Bernard Pesce évoquent la verticalité, la lumière, jusqu’à l’effacement de son sujet : le Queyras ! De l’autre, les images de Bernard Tartinville nous transportent au sommet du Mont Blanc, avec des panoramiques dévoilant toute la beauté de la montagne.
Lieu : Galerie Parallax, Aix-en-Provence
Carnets de voyages Tokyoïtes
Du 14 septembre au 28 octobre 2023, la Galerie Écho 119 présente l’exposition collective Carnets de voyages Tokyoïtes. Retrouvez les images de Toberto Badin, Greg Girard, Bruno Labardère, Miguel Leache et Michel Vermare. Découvrez la capitale nippone et ses habitants à travers le regard de plusieurs photographes non japonais.
Lieu : Galerie Écho 119, Paris 03


Bike Trip, USA, 1939 de Ruth Orkin
Du 19 septembre 2023 au 14 janvier 2024, la Fondation Henri Cartier-Bresson présente, pour la première en France, une exposition entièrement consacrée à la photographe américaine Ruth Orkin (1921-1985). Ces images sont le résultat d’un projet avant-coureur réalisé en 1939 : la traversée des États-Unis d’Ouest en Est à vélo, seule et à 17 ans. Traversant les grandes distances en voiture ou en train, son vélo sera son compagnon de route pour visiter les villes qu’elle rencontre : Chicago, Philadelphie, Washington, Nex York, Boston et San Francisco. L’exposition vous fera découvrir une quarantaine de photographies et documents d’archives issus de ces quatre mois d’aventure en solitaire.
Lieu : Fondation Henri Cartier-Bresson, Paris 03
North Light de Christian Poncet
Jusqu’au 22 octobre 2023, la galerie Mind’s Eye présente la nouvelle exposition du photographe Christian Poncet, « North Light ». Le photographe a capturé principalement des images dans le nord de la France et le sud de l’Angleterre, jouant ainsi avec la lumière, les contrastes et des personnages ou des structures isolées.
Lieu : Mind’s Eye / Galerie Adrian Bondy, Paris 05

![I Wait [J'attends], 1872, Tirage albuminé. © Collection de la Royal Photographic Society au V&A, acquise avec l'aide généreuse du National Lottery Heritage Fund et de l'Art Fund. Museum no. RPS.1297-2017 agenda photo graine de photographe octobre 2023](https://blog.grainedephotographe.com/wp-content/uploads/2023/09/Capture-decran-2023-09-28-a-14.39.16.jpg)
Capturer la beauté par Julia Margaret Cameron
À partir du 10 octobre 2023, le Jeu de Paume présente une retrospective de la photographe Julia Margaret Cameron. C’est la première de cette ampleur qui lui est consacrée en France depuis 40 ans. Vous découvrirez ses premières expérimentations et compositions historiques, littéraires ou allégoriques figuratives ainsi qu’une impressionnante galerie de portraits de ses contemporains.
Lieu : Le Jeu de Paume, Paris 01
Ça de Victor Burgin
Du 10 octobre 2023 au 28 janvier 2024, le Jeu de Paume vous fait découvrir les travaux de Victor Burgin. L’exposition couvre son activité artistique sur plus de cinquante ans. Elle comprend des oeuvres conceptuelles de jeunesse, des oeuvres phototextuelles des années 1970 et 1980 ainsi que des oeuvres vidéo réalisées entre 2006 et 2023.
Lieu : Le Jeu de Paume, Paris 01


Océans, l'odyssée immersive de Brian Skerry
Du 20 octobre 2023 jusqu’au 7 janvier 2024, l’Atelier des Lumières vous plonge au coeur des océans. Immersion assurée grâce aux photographies sous-marines de Brian Skerry. Photographe de renom pour National Geographic depuis 1998, il a été primé onze fois au concours Wildlife Photographer of the Year. À travers cette exposition immersive, Brian Skerry nous fait découvrir les merveilles de la mer avec un nouveau regard et met en lumière les problèmes environnementaux qui menacent celle-ci.
Lieu : L’Atelier des Lumières, Paris 11
Les Mondes de Jill Freedman
Du 28 septembre au 2 décembre 2023, la première exposition personnelle en France de la photographe Jill Freedman (1939-2019) prend place à La Galerie Rouge. Faisant partie des plus importantes photographes américaines de la deuxième moitié du XXème siècle, Jill Freedman aime photographier les personnes aux vies marginales. Elle est attirée par les sociétés et communautés dites « fermées ». S’immergeant totalement dans la vie de ses sujets, la photographe nous offre de magnifiques images. Les trois mondes représentés sont les rues de New York, la Marche des pauvres sur Washington organisée à la suite de l’assassinat de Martin Luther King en 1968 et la vie d’un cirque itinérant dans le Sud-Est des Etats-Unis dans les années 1970.
Lieu : La Galerie Rouge, Paris 04

Le Salon de la Photo 2023
Le Salon de la Photo revient bientôt pour votre plus grand plaisir (et le nôtre aussi) ! Débutants et amateurs, curieux et passionnés, ne manquez pas l’occasion de rencontrer les professionnels du milieu et d’échanger ensemble autour d’une passion commune. Et cerise sur le gâteau, Graine de photographe aura son stand au coeur du salon cette année encore ! Installé dans la Grande Halle de la Villette, à Paris, le Salon de la Photo 2023 ouvrira ses portes du 5 au 8 octobre 2023. Alors à vos agendas, bloquez la date et préparez votre venue !
Téléchargez votre invitation gratuite ici.

Les Rencontres Photographiques du 10e
Du 28 septembre au 28 octobre 2023, partez à la rencontre de la photographie émergente au coeur de Paris. Cette année, la biennale de photographie du 10ème arrondissement célèbre ses 10 ans ! Au programme : des expositions, projections, ateliers, soirées… Vous découvrirez les 8 projets lauréats de cette édition ainsi que les projets photographiques exposés dans différents lieux satellites.
En savoir plus ici.
Ce que vous pouvez encore voir de nos agendas précédents
- Reflets par The Anonymous Project – Gallifet
- Un air de vacances de Simon Roberts – Sit Down Galerie
- Raymond Depardon – David Burnett Septembre au Chili, 1971/1973 – Le Château d’Eau
- Biarritz Paradiso de Claude Nori – Galerie Arrêt sur L’image
- Cathédrale par Jean-Marc Caimi et Valentina Piccinni – La Chambre
- Festival photo Les Photaumnales
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- Les photographies de paysages nocturnes du Queyras de Jean-François Gely
- Turbulences, Ben Thouard photographie la légendaire vague de Teahupo’o
- Votre invitation gratuite pour le Salon de la Photo 2023
Les fenêtres vues par le photographe Marcus Cederberg
Le photographe Marcus Cederberg vit en Suède avec sa famille et ses deux chiens. Adepte du minimalisme, sa série photographique WINDOWS reprend parfaitement les codes de ce style artistique. Marcus porte un intérêt particulier aux fenêtres, celles-ci jouant avec la curiosité du photographe, l’invitant à exprimer sa créativité. Ses images colorées et épurées nous encouragent à explorer notre propre imagination en rêvant le monde alentour dans lequel ces fenêtres prennent place.

La photographie comme hobby
Fils d’un père journaliste et lui-même photographe, Marcus a plus ou moins grandi dans les chambres noires. Bien qu’il soit directeur informatique, la photographie a occupé une grande place dans sa vie, devenant un passe-temps amusant. Son déclic photographique a été l’apparition du premier iPhone, lui offrant un compagnon de tous les instants pour l’aider à capturer le monde. Il se lance sur Instagram en 2014, et découvre que ses photos minimalistes plaisent à plus d’une personne. Son aventure commence…

"WINDOWS"
Adepte d’un style épuré et minimaliste, Marcus voit en la photo d’architecture le moyen d’exprimer et explorer toute sa créativité. Le sujet de sa série photo ? Les fenêtres. Pour certains dénuées d’intérêt, pour d’autres sources d’inspiration, les fenêtres dévoilent toute leur photogénie devant l’objectif du photographe. Marcus fait partie de ces personnes qui voient en une fenêtre ouverte un aperçu sur le monde, un monde dont il ignore tout mais qu’il serait curieux de découvrir. Alors il les photographie et laisse son imagination faire le reste.
« J’adore les fenêtres ! Je pense qu’elles peuvent exprimer beaucoup de choses, principalement sur les personnes qui y vivent, mais aussi sur le bâtiment, l’architecture, etc. Et pour moi, une fenêtre ouverte me rend quelque peu curieux et je veux en savoir plus sur ce qu’ils font à l’intérieur, quelle vie ils mènent, etc. De plus, de nombreuses fenêtres représentent l’écart que je recherche dans une photo minimaliste avec beaucoup d’espace négatif. » – Marcus Cederberg
Le minimalisme est un style artistique reconnu pour son esthétisme et sa capacité à procurer sentiment de calme et satisfaction visuelle. Pour Marcus, au-delà de l’esthétique de l’image, le minimalisme lui procure un effet apaisant. Son expérience sur Instagram a montré au photographe que ses images minimalistes résonnaient de la même manière chez de nombreuses personnes.
« Depuis, j’ai eu beaucoup de retours de la part de mes followers qui m’ont dit qu’ils ressentaient exactement la même chose, qu’ils éprouvaient un sentiment de calme, presque de méditation, lorsqu’ils les regardaient. J’aime beaucoup cela. J’aime aussi le minimalisme dans ma vie de tous les jours, pas de manière extrême, mais lorsqu’il s’agit de décoration intérieure, je préfère les espaces épurés avec le moins d’objets possible. » – Marcus Cederberg

Le regard toujours en éveil
En photographie d’architecture comme en photographie de rue, le regard observateur du photographe est toujours en éveil, sans cesse à la recherche d’un sujet à capturer. La difficulté lorsqu’on est photographe minimaliste, est de réussir à extraire le maximum d’éléments à son image, de sorte à aller à l’essentiel et sublimer son sujet.
« Je suis toujours à la recherche de motifs, mon radar est toujours allumé… Parfois, à la surprise de ma famille et de mes amis, je m’arrête soudainement en voiture ou je cesse de marcher et je disparais pour prendre une photo… En tant que photographe minimaliste, j’essaie de faire sortir le plus possible de l’image, contrairement à d’autres qui essaient d’en faire entrer le plus possible dans l’image. » – Marcus Cederberg

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- Entre ombre et lumière, l’architecture minimaliste de Marc Fischer
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Bookfolio - Une plateforme innovante pour des artistes passionnés
Faire de la photographie c’est capturer l’instant, dévoiler son propre regard sur le monde et le partager. Pour faire honneur à vos images et mettre en valeur votre travail, le portfolio est un support idéal. Parfois négligé et pourtant indispensable, il joue le rôle de vitrine pour tout artiste. Le portfolio concentre ce que vous pouvez réaliser de mieux, ce que vous avez à offrir. Pour cela, quoi de mieux qu’une plateforme spécialisée dans la photographie et la création de portfolio en ligne ? Plateforme innovante, Bookfolio offre un espace en ligne exclusif pour les artistes passionnés ainsi que le moyen d’exprimer leur talent et leur créativité. L’objectif est d’aider les artistes à gagner en visibilité et d’accroître l’impact de leur art sur le monde !

Évidemment nous n'allons pas vous parler d'une plateforme sans vous présenter ses spécificités et ses qualités !
Bookfolio est un outil simple et accessible pour les artistes qui ne nécessite pas de compétences techniques sophistiquées pour la création d’un portfolio. À partir de cette plateforme, les utilisateurs peuvent aisément créer leur propre portfolio en ligne, en mettant leurs travaux en avant grâce à une interface chic et modulable.
Une personnalisation complète
Un point que nous apprécions particulièrement : la personnalisation complète ! Bookfolio est dotée d’une gamme de fonctionnalités permettant aux artistes de personnaliser entièrement leur portfolio. Ces fonctionnalités incluent la modification de l’adresse du portfolio, la création de titres, l’utilisation de l’IA pour générer une biographie, l’ajout de contenu sur chaque page du portfolio, le réglage de l’affichage des photos, la gestion de la messagerie interne, l’optimisation du référencement naturel de chaque page du portfolio, la gestion des commentaires, l’ajout de mots-clés et crédits photo, et bien plus encore.
Un modèle économique attrayant
Bookfolio propose avant tout un accès gratuit, permettant à tous les artistes de bénéficier d’un espace en ligne pour exposer leur travail. Pour encore plus de fonctionnalités et une expérience plus riche, un système d’abonnement permet d’accéder à la formule Pro. Pour 2,30€ par mois, les utilisateurs peuvent accéder à une panoplie d’options supplémentaires, pour une personnalisation et une gestion optimales de leur portfolio.

Découvrez les clés pour trier vos photos
Les vacances sont terminées et la période estivale nous offre ses derniers jours. Période de voyages, d’expériences, de moments entourés de proches, celle-ci nous laisse souvent avec des centaines (et plus pour certains !) d’images. Même si elle peut apparaître interminable et fastidieuse, l’étape du tri est indispensable pour qui veut profiter et partager ses superbes photographies. C’est un moment que nous avons tendance à repousser ! Alors pour vous aider à sauter le pas, nous vous dévoilons les clés pour vous faciliter la tâche et réussir votre sélection. Et pour celles et ceux qui souhaitent en faire profiter plus d’un, nous avons un outil à vous présenter qui vous permettra de stocker, partager et vendre vos photos en toute facilité, que vous soyez professionnels ou amateurs.
Le classement
La première étape consiste à classer vos images. Dans le cadre d’un retour de voyage, vous pouvez par exemple les classer selon les journées, les lieux si vous avez suivi un itinéraire, ou encore les activités que vous avez pratiquées. Si vous souhaitez classer l’ensemble de vos images, nous vous conseillons un tri chronologique : années, mois, jours… Ou encore en fonction de thèmes particuliers (par exemple vos photos en Noir et blanc, vos photos de Street Photography, etc) ou de voyages pour les globe-trotteurs ! Pour vous faciliter cette étape, il existe des logiciels tels que Lightroom, qui permettent de classer et filtrer ses images ainsi que d’apporter d’éventuelles retouches.
La suppression des doublons
Il arrive très souvent que nous prenions plusieurs fois la même photo. Que ce soit par erreur ou parce que nous voulons être sûrs d’en avoir une bonne, on se retrouve avec des images en doublons, triple ou quadruple. Attaquez-vous alors à la suppression des doublons pour ne garder qu’un ou deux exemplaires. Armez-vous de patience pour cette étape qui peut être très longue en fonction du nombre de photos que vous avez !
Le tri technique
Le tri des photos fonctionne en partie en fonction de vos coups de coeur. Il n’y a pas que la technique pour faire d’une photo une « bonne » photo. Parfois une photographie qui ne suit pas toutes les règles peut faire ressentir bien plus d’émotions à celui qui la regarde qu’une photographie parfaite techniquement. Et à partir du moment où une photo provoque une réaction, un sentiment, elle est réussie. Sur cette partie, suivez votre instinct !
En revanche, dans une trop grande mesure, une image peut-être « techniquement mauvaise » et donc ratée. Supprimez alors les images floues, sous-exposées ou surexposées, mal cadrées etc. Lorsqu’ils sont légers, certains aspects peuvent cependant être corrigés à l’étape du développement et de la retouche photo.
Resserrer votre sélection
Une fois un premier tri effectué, nous vous conseillons de refaire un passage pour un tri plus approfondi et affiner davantage votre sélection. Évidemment il n’est pas question de tout supprimer mais de ne garder que les plus belles images et celles qui vous tiennent à coeur !
Et après ?
Vous êtes professionnel.le ou en voie de professionnalisation ? Des outils peuvent vous permettre de stocker, partager et vendre vos images sur une seule et même plateforme ! Le Saal Photo Portal, l’outil de Saal Digital par exemple, offre une solution tout en un pour gagner en visibilité et facilite le partage et la vente de vos images. Vous êtes libres de fixer vos prix et de créer vos propres galeries. Vous pouvez également décider de la commission que vous souhaitez recevoir lorsque vous vendez vos images sur des produits photos tels que les Tableaux Photo et les Fine Art proposés également par Saal Digital. Et pour ceux qui ont réalisé de superbes photos de leurs vacances et qui souhaitent garder un souvenir mémorable, pensez à l’impression de vos images en tirage Fine Art ou à la création d’un livre photo sur le thème de votre voyage !

Article sponsorisé
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- Voyage, nos conseils pour la photographie de paysage
- Voyage photo au Brésil : Nordeste, São Luís, Lençóis et Amazonie
Agenda photo de la rentrée !
Les vacances touchent à leur fin (sauf peut-être pour quelques chanceux) et la rentrée pointe leu bout de son nez. En ce mois de septembre 2023, il y a ceux pour qui rentrée rime avec déprime et ceux pour qui elle est synonyme de nouveaux objectifs, motivation et projets. Qu’importe de quelle catégorie vous faite partie, il est toujours bénéfique de s’accorder un moment pour se plonger dans l’univers artistique d’un photographe. Une exposition photo c’est une histoire, une rencontre, un moment hors du temps qu’il est bon de s’offrir. Et en cette rentrée, une belle programmation d’expositions vous attend, pour une après-midi, une soirée ou un week-end, seul ou accompagné !
Découvrez tout de suite notre sélection d’événements photo près de chez vous en septembre 2023 !
Les expositions photo
Le rythme des images de Johan van der Keuken
Jusqu’au 17 septembre 2023, le Jeu de Paume dévoile une rétrospective en hommage au photographe et cinéaste néerlandais Johan van der Keuken. Vous y retrouverez la carrière exceptionnelle de l’artiste, de 1955 à 2000, pour qui cinéma et photographie formaient une dualité centrale dans son processus artistique.
Lieu : Jeu de Paume, Paris 01


Paris, le monde, la mode de Frank Horvat
Le Jeu de Paume expose, du 16 juin au 17 septembre 2023, 170 tirages et 70 documents d’archive du photographe Frank Horvat. Cette exposition se concentre sur les quinze premières années de la carrière exceptionnelle de l’artiste, décédé le 21 octobre 2020. Vous pouvez y admirer un ensemble inédit de photographies et de revues de mode, dévoilant le contexte de création des images de l’artiste.
Lieu : Jeu de Paume, Paris 01
Paris Rive droite / Rive gauche. Les bords de Seine entre labeur et loisirs
Jusqu’au 30 septembre 2023, la Galerie Roger Viollet présente une exposition collective consacrée aux rives de la Seine. Admirez les bords de Seine changer au fil du temps à travers de nombreuses photographies. De 1860 à 1960, un siècle de changements. La physionomie des deux rives de la Seine n’a cessé d’évoluer au gré des activités artisanales et commerciales.
Lieu : Galerie Roger Viollet, Paris 06


The Dead Sea de Alexander Bronfer
Jusqu’au 16 septembre 2023, Polka Factory présente la collection The Dead Sea d’Alexander Bronfer. Le photographe s’est rendu pour la première fois autour de la mer Morte, en 2016, puis y est retourné pratiquement chaque week-end, attiré par l’énergie du lieu et fasciné par ceux qui s’y prélassent. En résulte de superbes images aux teintes épurées, des paysages oniriques paraissant se trouver sur une autre planète.
Lieu : Polka Factory, Paris 03
Corps à corps. Histoire(s) de la photographie
À partir du 6 septembre 2023, le Centre Pompidou vous propose d’observer plus de 500 photographies et documents réalisés par environ 120 photographes historiques et contemporains. L’exposition dévoile un regard inédit sur les représentations photographiques du genre humain aux 20e et 21e siècles.
Lieu : Centre Pompidou, Paris 04


Un air de vacances de Simon Roberts
Du 8 septembre au 21 octobre 2023, la Galerie Sit Down expose l’artiste Simon Roberts. Le photographe britannique nous dévoile son regard sur les Français en vacances en Normandie. Capturant les moments en plein air de ces vacanciers, Simon Roberts réalise un panorama de la région normande et expose des scènes de vie s’inscrivant dans une histoire du paysage anglais et français.
Vernissage en présence de l’artiste le jeudi 7 septembre à 18h.
Lieu : Galerie Sit Down – Paris 03
HAB(R)ITER de Bertrand Gaudillère
Jusqu’au 29 septembre 2023, Bertrand Gaudillère et la Fondation Abbé Pierre dévoile un travail photographique visant à rendre visible les conditions de vie des mal logés, au nombre de 4 millions en France. Découvrez ainsi des portraits, des témoignages, et des reportages réalisés dans la région Auvergne Rhône-Alpes. Il y aborde trois axes : l’habitat refuge, les conséquences du confinement sur les ménages en situation d’habitat difficile et comment les collectifs citoyens se mobilisent pour pallier les manquements de l’état en matière de logements.
Lieu : Item l’atelier, Lyon 1er


Raymond Depardon - David Burnett Septembre au Chili, 1971/1973
Du 11 septembre 2023 au 7 janvier 2024, la galerie Le Château d’Eau expose les photographies de Raymond Depardon et David Burnett à l’occasion des 50 ans du coup d’Etat contre le gouvernement populaire au Chili. C’est en 1971, lors du premier anniversaire de l’élection du président Salvador Allende, que se rend pour la première fois au Chili le photographe Raymond Depardon. En 1973, le photographe américain David Burnett couvre quant à lui le coup d’Etat du général Pinochet. Deux grands photographes, deux regards, un reportage collectif qui a remporté la Robert Capa Gold Medal, la plus haute distinction du photojournalisme.
Lieu : Galerie Le Château d’Eau, Toulouse
Biarritz Paradiso de Claude Nori
Du 16 septembre au 28 octobre 2023, la galerie Arrêt sur l’image dévoile une exposition photo de l’artiste Claude Nori consacrée à Biarritz. Le photographe y a retrouvé un peu de la dolce vita italienne en s’y installant en 1999. Biarritz devenant alors Paradiso.
Vernissage le samedi 16 septembre de 14h30 à 18h30 en présence de l’artiste.
Lieu : Arrêt sur l’image galerie, Bordeaux


Cathédrale par Jean-Marc Caimi et Valentina Piccinni
Du 23 septembre au 12 novembre 2023, découvrez les images de Jean-Marc Caimi et Valentina Piccinni à La Chambre. Après un séjour à Strasbourg, les deux artistes ont réalisé une série photo consacrée à la diversité de la métropole alsacienne. Ils sont alors partis à la découverte des différents quartiers, à la rencontre des habitants, explorant leurs ressemblances mais surtout leurs différences.
Lieu : La Chambre, Strasbourg
Festival photo Les Photaumnales
Cette année, le festival photo Les Photaumnales fête ses 20 ans ! Pour l’occasion, le festival va mettre à l’honneur les artistes qui ont été à leurs côtés durant ces deux décennies. Cette édition 2023 se porte sur le thème du sport, en amont des Jeux Olympiques de Paris en juillet 2024. Une programmation riche de quarante expositions en extérieur vous attend du 16 septembre au 31 décembre 2023 sur l’ancienne région Picardie.
Plus d’information ici.

Ce que vous pouvez encore voir de nos agendas précédents
- PRIX PHOTOGRAPHIE & SCIENCES : Manon Lanjouère et Richard Pak – Pôle de photographie Stimultania
- I See You de Rineka Dijkstra – Maison Européenne de la photographie
- Le Rouge – Galerie Graine de Photographe
- Festival photo La Gacilly
- Rachel Fleminger Hudson – Maison Européenne de la photographie
- Catherine Deneuve, Rive Droite, Rive Gauche – Galerie de l’Instant
- La part des choses par Harry Gruyaert – Le Bal
- Reflets par The Anonymous Project – Gallifet
- Life’s a beach de Martin Parr – Quai de la Photo
- I Called her Lisa Marie par Clémentine Schneidermann – Quai de la Photo
- Arles – Les rencontres de la photographie
- Festival photo de Moncoutant-sur-Sèvre
À LIRE AUSSI
- Magnifiques portraits de sans-abris par Jan Banning
- Déjà View par Martin Parr et The Anonymous Project
- Votre invitation gratuite pour le Salon de la Photo 2023
Votre invitation gratuite pour le Salon de la Photo 2023
Le Salon de la Photo revient bientôt pour votre plus grand plaisir (et le nôtre aussi) ! Débutants et amateurs, curieux et passionnés, ne manquez pas l’occasion de rencontrer les professionnels du milieu et d’échanger ensemble autour d’une passion commune. Et cerise sur le gâteau, Graine de photographe aura son stand au coeur du salon cette année encore ! Installé dans la Grande Halle de la Villette, à Paris, le Salon de la Photo 2023 ouvrira ses portes du 5 au 8 octobre 2023. Alors à vos agendas, bloquez la date et préparez votre venue !

Le Salon de la Photo, c’est 4 jours (du jeudi 5 au dimanche 8 octobre 2023) consacrés exclusivement à la photographie.
Au programme : des rencontres, des découvertes, des coups de coeur… Vous rencontrerez des photographes professionnels et passionnés ayant à coeur de partager leur expérience et leur travail. Vous découvrirez toutes les nouveautés et les innovations du monde photographique. Et nous n’avons aucun doute sur le fait que quelques coups de coeur vous attendent !
N’attendez plus et réservez votre invitation gratuite directement sur le site officiel du Salon de la Photo 2023 ! Pour cela, rien de plus simple car nous avons un code invitation rien que pour vous : FFGDP23 ! Ce code est à renseigner dans la section « Vous avez un code invitation ou un code de réduction ? » après avoir sélectionné vos billets.
Il nous tarde de vous retrouver sur notre stand où notre équipe aura le plaisir de vous accueillir et répondre à toutes vos questions !
On se donne rendez-vous au stand B091 très bientôt 😉
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- Votre agenda photo de l’été 2023
- Prendre des cours photo à Lille avec Graine de Photographe
- Voyage photo au Brésil : Nordeste, São Luís, Lençóis et Amazonie
Les voyages du photographe Zay Yar Lin
Le photographe Zay Yar Lin, originaire du Myanmar, partage sa passion pour les voyages et la découverte du monde de la plus belles des manières. Les images colorées et vibrantes du photographe nous transportent à ses côtés alors qu’il voyage à travers le monde. Capitaine de navire, Zay Yar Lin ne manque pas une occasion de partir à l’aventure et à la rencontre de paysages et de cultures fascinants. Plusieurs fois récompensé pour ses images, le photographe joue avec les couleurs et s’amuse de la lumière. Véritables appel du large, nous sommes tombés sous le charme de ses photographies. Curieux d’en apprendre plus sur son parcours et sa vision de la photographie, nous avions quelques questions à lui poser !
Découvrez tout de suite notre interview exclusive du photographe.

Pouvez-vous nous parler de vous et votre parcours ? Comment et pourquoi vous êtes-vous lancé dans la photographie ?
Je suis né à Taungdwingyi, au Myanmar, un pays réputé pour son abondance de lieux exquis. Depuis 2014, ma passion pour la photographie m’a captivé. Tout en travaillant comme capitaine de navire, je consacre mes vacances à l’exploration de diverses destinations. Je me concentre sur la documentation des personnes, des paysages, de la culture et des liens qui les unissent. Je suis particulièrement attiré par la représentation de la vie quotidienne, la capture de portraits et la préservation du patrimoine culturel. Des images qui transmettent des récits profonds sur les individus et l’essence des lieux qu’ils habitent. Ma quête consiste à rechercher le moment parfait et à exploiter les jeux de lumière pour transformer l’ordinaire en extraordinaire.
En tant que photographe, mon objectif est de témoigner de moments importants et de raconter des histoires humaines. Je crois fermement au pouvoir de la photographie pour capturer des récits visuels convaincants, inspirant un changement positif dans notre monde. Je suis membre à vie de la Société photographique du Myanmar. J’ai été honoré à deux reprises en tant que meilleur photographe de l’année au Myanmar. Au fil des ans, j’ai reçu de nombreuses récompenses nationales et internationales, notamment des prix prestigieux décernés par Nikon et Sony. Mon travail a figuré dans les pages de publications prestigieuses telles que National Geographic Magazine, Digital Camera Magazine, ainsi que dans divers livres et magazines internationaux consacrés à la photographie. En outre, j’ai exposé mes photographies dans de nombreuses expositions prestigieuses dans le monde entier. Je prends également plaisir à organiser des voyages photographiques au Myanmar et ailleurs.

Que ressentez-vous en pratiquant la photographie de voyage ?
La photographie de voyage est pour moi une source de joie et d’épanouissement immense. Lorsque je pars à la découverte de nouvelles cultures et de nouveaux paysages, ma passion pour les voyages et les rencontres se traduit magnifiquement à travers l’objectif de mon appareil photo. En capturant ces moments de découverte, je ressens un lien profond avec les lieux que je visite et les personnes que je rencontre. Je crée ainsi des souvenirs durables et des expériences significatives.
Grâce à la photographie, je préserve non seulement l’essence de mes aventures, mais je transmets également les émotions et les histoires qui se cachent derrière chaque image. Le processus de composition des clichés et de capture de la lumière parfaite me remplit d’excitation et d’un sentiment d’expression artistique. Partager mes expériences de voyage par le biais de la photographie me permet d’entrer en contact avec d’autres personnes, en les incitant à explorer le monde, à embrasser des cultures diverses et à apprécier la beauté de paysages différents.
L’acte de capturer des moments fugaces me plonge dans le présent. Cela me rend plus attentif et plus sensible au monde qui m’entoure. Chaque photographie témoigne de l’immensité et de la diversité de notre planète et me laisse une profonde appréciation de sa beauté et de ses merveilles. La photographie de voyage fait désormais partie intégrante de mon parcours, non seulement comme moyen de documentation, mais aussi comme moyen de partager ma passion pour le voyage et d’inspirer d’autres personnes à se lancer dans leurs propres aventures.
Quel équipement utilisez-vous ? Pouvez-vous nous en dire plus sur le processus créatif qui aboutit à la photographie finale ?
J’utilise le Nikon D850 et le Nikon Z7 pour mes photographies. Mon approche de l’édition se concentre sur l’obtention d’un aspect réaliste, et je suis une méthode simple. Avant de capturer des images, je recherche méticuleusement le meilleur point de vue pour garantir des prises de vue optimales. Cela minimise la nécessité de procéder à des retouches approfondies dans Photoshop. Mon processus créatif dans Photoshop consiste à accentuer le sujet, ce qui me permet de transmettre efficacement des messages par le biais de la photographie. Le post-traitement joue un rôle essentiel dans l’affinage des images avant d’aboutir au produit final. Il est essentiel de s’assurer que le post-traitement est exécuté avec précision avant d’exporter la photo dans Photoshop. Lorsque je travaille dans Photoshop, j’utilise exclusivement des calques de réglage pour affiner l’éclairage, la couleur et le contraste, afin d’améliorer l’impact visuel des photos dans la présentation finale.

Y a-t-il un pays ou un paysage particulier que vous préférez photographier ?
Tout à fait ! En ce moment, j’ai une grande passion pour les voyages à Seda, au Tibet.
Le monastère de Seda attire énormément les photographes de voyage en raison de ses caractéristiques captivantes et de son environnement pittoresque. En arrivant au monastère, la vue des nombreuses maisons aux toits rouges est absolument stupéfiante. Elle offre une multitude d’opportunités photographiques.
Le monastère de Seda est un centre de richesse spirituelle et culturelle, avec plus de dix mille moines et nonnes qui y résident et y étudient. Il est fascinant de constater que cette communauté diversifiée provient de différentes parties du monde, créant ainsi une expérience véritablement internationale et enrichissante pour les visiteurs.
Y a-t-il une photo qui vous tient particulièrement à cœur ? Pourquoi ou pourquoi pas ?
Certainement. Parmi ma collection de photos préférées, il y en a une qui occupe une place particulière dans mon cœur. Cette image a été prise à bord d’un navire alors qu’un marin nettoyait avec diligence le pont rouge du navire au cours de son voyage en mer. La photo présente un écran partagé saisissant, juxtaposant le pont rouge vibrant à la vaste étendue de l’océan bleu, symbolisant la vie des marins en phase avec les puissantes forces de la nature.
En tant que capitaine de navire et photographe documentaire, j’ai toujours été intrigué par l’idée de capturer des moments uniques et rares représentant les marins au travail pendant la navigation. L’inspiration pour cette prise de vue m’est venue lors d’un de nos voyages. Alors que j’observais la vue captivante du pont rouge du navire contrastant avec la mer bleue tourbillonnante qui nous entourait. Ce contraste visuel saisissant m’a donné l’idée d’une composition en écran partagé.
Un jour, par hasard, j’ai aperçu un marin en train d’essuyer le pont rouge du navire. Mon fidèle iPhone à la main, j’ai saisi l’occasion de figer ce moment poignant dans le temps. Cette photo résume l’essence de la vie d’un marin. Elle marque une étape importante dans mon parcours de photographe, puisqu’elle a été récompensée par de nombreux prix et distinctions.

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L'univers cinématographique du photographe de rue Chris Tzoannou
Le photographe Chris Tzoannou, installé en Suisse, se passionne pour la photographie depuis son plus jeune âge. Il expérimente plusieurs styles avant de trouver le sien et de se consacrer entièrement à la photographie de rue. Il trouve dans cette discipline le moyen de capturer les émotions dont il est témoin. Appareil photo en main, il approche ainsi les personnes qu’il croise, transformant des instants ordinaires en véritable histoire. Il tire ses inspirations à la fois du cinéma, de la musique et de la photographie, créant un univers qui lui est propre. Sur fond d’onirisme et de mystère, ses images nous transportent dans un monde à la fois lointain et commun.
Découvrez notre interview exclusive du photographe Chris Tzoannou !

Tout d'abord, pouvez-vous nous en dire plus sur vous ?
Je suis Chris Tzoannou, un photographe grec basé à Bâle, en Suisse, qui se passionne pour la photographie depuis son plus jeune âge. J’ai expérimenté différents types d’équipements et de styles photographiques. Je suis particulièrement attiré par la photographie de rue, qui permet de capturer des émotions brutes et des perspectives uniques de personnes, et pas seulement, dans leur environnement naturel. J’aime voyager dans de nouvelles villes et faire l’expérience de cultures différentes, ce qui m’inspire pour développer ma vision artistique.
Comment la photographie est-elle venue à vous ?
La photographie est entrée dans ma vie par le biais d’une exploration personnelle. Intrigué par l’art de capturer des moments, je me suis lancé dans un voyage créatif avec mon appareil photo. En expérimentant et en documentant mon environnement, j’ai découvert la joie de m’exprimer visuellement. En outre, ma passion pour la photographie est inspirée par les images et les récits captivants du cinéma. La façon dont les cinéastes utilisent la composition, l’éclairage et le cadrage a profondément influencé mon approche de la photographie. Je m’efforce d’apporter une qualité cinématographique à mes images, en capturant des moments qui racontent une histoire et évoquent des émotions, tout comme une image fixe d’un film.
Pourquoi vous êtes-vous tourné vers la photographie de rue ?
Je me suis tourné vers la photographie de rue en raison de sa capacité unique à capturer l’essence brute de la vie quotidienne et de l’expérience humaine. Les rues sont dynamiques et en constante évolution. Elles sont peuplées de personnages intéressants, de moments spontanés et de la beauté des instants ordinaires. La photographie de rue me permet de documenter ces moments et de raconter des histoires qui reflètent l’énergie, la diversité et les histoires de l’environnement urbain.
Ce qui m’intrigue particulièrement, c’est le défi de capturer des instants fugaces et de trouver l’extraordinaire dans l’ordinaire. Je suis attiré par l’exploration de la réalité non filtrée des rues, où l’on trouve souvent une beauté non conventionnelle et des moments intrigants. En m’aventurant du côté obscur des rues, je cherche à découvrir des récits cachés, à provoquer la réflexion et à remettre en question les perceptions conventionnelles.

Avez-vous des inspirations particulières pour votre style artistique ? D'où vient celui-ci ?
Comme je l’ai mentionné précédemment, je suis fortement influencé par le cinéma et la réalisation de films. Cela façonne mon approche de la composition, de l’éclairage et de la narration photographique. En outre, je m’inspire d’autres photographes, qu’il s’agisse de légendes classiques comme Henri Cartier-Bresson et Joel Meyerowitz, ou de nouveaux talents qui apportent de nouvelles perspectives à la forme d’art.
Outre les influences visuelles, la musique joue un rôle important dans mon processus créatif, en particulier pendant la phase d’édition. Je trouve qu’écouter de la musique en éditant mes photos stimule mon imagination et fait naître de nouvelles idées. Les mélodies, les rythmes et les émotions véhiculées par la musique m’aident à approfondir l’ambiance et l’atmosphère des moments capturés. Ce qui me permet d’améliorer l’aspect narratif de mes images.
Dans l’ensemble, mon style artistique est une fusion de mon amour pour le cinéma, des influences de photographes renommés et de l’inspiration créative que je trouve dans le pouvoir de la musique. Ces diverses sources se rejoignent pour façonner ma perspective et mon approche de la capture et de la transmission d’histoires par le biais de la photographie de rue.
Quel équipement utilisez-vous et quel est votre processus créatif pour obtenir le résultat final de vos images ?
Dans mon parcours photographique, je m’appuie sur un fidèle compagnon, un appareil photo Nikon D750 vieux de 8 ans et une collection d’objectifs Nikon de premier choix. La patience est également un ingrédient clé de mon processus créatif. Car je crois qu’il faut attendre le moment parfait pour capturer l’essence d’une scène ou d’un sujet.
Lorsque je suis dans la rue, selon l’endroit, j’ai souvent mes écouteurs sur les oreilles, me plongeant dans la musique qui alimente mon inspiration créative.

Pour ce qui est du résultat final de mes images, toutes mes retouches se font exclusivement dans Photoshop. Je commence par faire des ajustements de courbe pour affiner la gamme de tons et le contraste. L’étalonnage des couleurs joue un rôle important dans la création de l’ambiance et de l’atmosphère de la photographie. Il m’arrive de manipuler et d’exagérer la lumière et les ombres pour renforcer l’aspect narratif ou évoquer une émotion spécifique. Cependant, mon processus d’édition n’est pas standardisé. Chaque image et chaque photo me guident dans la détermination de l’approche d’édition unique qu’elles requièrent.
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