L'art du minimalisme et de la sobriété par Kavine Toni Goh
Kavine Toni Goh est un graphiste de 25 ans basé aux Philippines. Ce jeune artiste maîtrise l’art du minimalisme et l’esthétique de la sobriété. Ses photographies d’architecture sont marquées par de superbes contrastes, fruits de l’attrait pour les jeux d’ombres et de lumières du photographe. Adepte de ce style photographique depuis 2016, Kavine Toni nous transporte dans un monde graphique et épuré, sublimé par son objectif.
Minimalisme et contrastes
Kavine Toni découvre l’art de la photographie pendant ses études et adopte ce moyen d’expression comme mécanisme d’adaptation et moyen de canaliser sa créativité. La photographie lui permet alors de s’évader et d’explorer les limites de son côté artistique. En tant qu’artiste philippin et fier de l’être, Kavine Toni s’est trouvé en la photo une véritable passion qu’il aime partager sur son compte Instagram.
Cette approche de la photographie lui est apparue grâce à Instagram et la communauté d’artistes créatifs que nous pouvons y trouver. Le réseau social permet en effet d’élargir sa vision de l’art et d’accéder à de nombreuses inspirations.
Le minimalisme, pour moi, éveille mon côté créatif d’une manière unique. Il évoque un sentiment de silence et d’engagement grâce à l’utilisation d’un espace négatif qui entoure et s’écoule entre les sujets d’une photo. Il y a un pouvoir remarquable dans cette simplicité. En éliminant les éléments inutiles, nous pouvons alors nous concentrer sur ce qui compte vraiment. Je crois que c’est un parallèle avec la vie à bien des égards, n’est-ce pas ? – Kavine Toni Goh
Sujets et compositions
Pour réaliser ses images, Kavine Toni préfère son iPhone à un appareil photo numérique, pour, selon lui, plus de discrétion et moins de prétention. Son smartphone lui permet alors de réaliser des photographies prises au vol, de capturer un instant fugace. Développées grâce à Photoshop et l’application Photoleap, ses images montrent un parfait équilibre entre l’approche de l’inconnu et la mise en valeur de l’architecture géométrique de sa ville.
Les gens sont des étrangers complexes. C’est cette complexité qui m’incite constamment à les inclure comme sujets fascinants dans mes compositions minimalistes. Cela évoque un sentiment de curiosité : où vont-ils et pourquoi sont-ils ici ? Qui sont-ils vraiment ? Quelles sont les pensées qui occupent leur esprit à ce moment précis ? C’est l’élément de mystère qui m’attire. – Kavine Toni Goh
Kavine Toni Goh : Instagram
Spécial Noël : nos idées pour des cadeaux personnalisés
Les fêtes de fin d’année approchent et avec elles le casse-tête des cadeaux de Noël… Alors pour vous donner quelques idées de cadeaux personnalisés nous vous partageons notre petite sélection ! Sous le sapin cette année, exit les cadeaux impersonnels, offrez des objets uniques réalisés spécialement pour vos proches. Outre le côté pratique de ces objets, on vous garantit des émotions lors du déballage des paquets cadeaux. Pour cette sélection, c’est sur le site de Saal Digital que nous sommes allés puiser nos idées. Et on peut vous dire que le choix ne manque pas pour un cadeau original ! Bonus : un petit cadeau vous attend en fin d’article 🎁
Découvrez tout de suite nos idées cadeaux à personnaliser pour un Noël 2023 riche en émotions !
Idées cadeaux pour la maison
Vous aussi parmi vos proches vous avez cette personne qui ne peut pas rentrer dans une boutique de décoration sans ressortir avec deux mugs, un vase original et une énième bougie car « tu comprends, elle sent trop bon celle là ! » ? Nous oui, et on a trouvé l’idée parfaite pour toutes celles et ceux qui aiment les petits objets du quotidien : un cadeau personnalisé, réalisé rien que pour eux. Optez par exemple pour la tasse personnalisée, accompagnée de son sous-verre, et assurez-leur bonne humeur et sourire dès le réveil ! On vous conseille également le porte-clés, une chouette idée cadeau pour permettre à vos proches de vous emporter toujours avec eux.

Idées cadeaux pour le bureau
Qui a dit que le bureau devait être un lieu froid et impersonnel ? Pour leur redonner le sourire au cours d’une longue journée de travail, apportez une touche de bonheur à vos proches en leur offrant un tapis de souris personnalisé avec une belle photo ou encore un Photo Flip ! Ce dernier est idéal pour qu’ils puissent regarder leurs images préférées au gré de leurs envies du jour.

Idées cadeaux pour sortir
Pour aller au bureau, faire du shopping, les courses, ou tout simplement partir en balade, craquez pour un sac personnalisé ! Un sac durable en polyline, fabriqué à partir de matériaux de haute qualité, qui permettra à vos proches d’emporter leur style avec eux. Une photo qu’ils affectionnent particulièrement, transformez-la en sac pratique et stylé !
Idées cadeaux pour s'amuser
Choisissez une photo d’un superbe voyage ou un portrait de famille et hop faites-en le cadeau idéal pour s’amuser seul.e ou à plusieurs ! Vous avez la possibilité de créer votre propre puzzle personnalisé ou construction en briques pour laisser à vos proches le plaisir de rassembler les pièces et recréer une belle image. Une fois assemblés, ceux-ci peuvent également faire un bel objet de décoration ! Et pour ne pas perdre les petites pièces précieuses, créez une boite métallique assortie. Uniques et originaux, ces cadeaux personnalisés feront le bonheur de vos proches ! 😉

Votre album photo personnalisé à glisser sous le sapin pour Noël
Vous cherchez encore une idée cadeau originale à glisser sous le sapin ? Vous vous doutez qu’on ne manque pas d’idées lorsqu’il s’agit de photographie ! Pour combler vos proches et garantir un Noël riche en émotions, imprimer un album photo est l’idéal. Souvenirs, événements marquants, offrez à vos proches l’opportunité de replonger dans les plus beaux instants de leur vie. Fort de son expérience et de son savoir-faire, Cheerz vous garantit un livre photo sur-mesure qui fera de votre Noël 2023 un événement inoubliable (vous pourrez même en faire un album photo l’année prochaine 😉)
Découvrez comment réaliser le cadeau idéal pour elle, pour lui, pour les parents, pour les grands-parents, pour les amis…

Avant tout, pour réaliser l’album photo parfait, il faut qu’il vous ressemble et vous plaise (et plaise à la personne à qui vous l’offrirez). Et pour cela, faites place à votre créativité ! Un large choix de formats, de modèles et de possibilités de personnalisation vous attend avec Cheerz. Depuis le site internet ou directement depuis votre smartphone grâce à l’application mobile, créez vos cadeaux photo pour Noël en seulement quelques clics ! Véritable gain de temps, l’application est très simple d’utilisation. Pour ceux qui débutent, l’option « pré-remplir » vous aide à la mise en page. Le plus dur sera de sélectionner les images…
Et pour être certain.e de réaliser le plus beau des albums photo, voici nos petits conseils.
🎁 Soignez l’apparence de votre album photo ! Le moindre détail compte pour faire de ce livre photo un cadeau inoubliable. Premier petit conseil, choisissez un thème : un voyage, un événement, une trame… Vous éviterez ainsi le risque de partir dans tous les sens ! Portez ensuite une attention particulière aux couleurs (en fonction de votre thème ou des préférences de la personne à qui vous l’offrirez par exemple), à la police d’écriture, aux options d’encadrement de vos images (le choix est large !)… Vous avez la possibilité de le personnaliser à 100%, alors ne vous en privez pas !
🎁 Aérez votre album photo ! Plus vous mettrez d’images sur une seule page, moins celles-ci seront mises en valeur. Pour un album agréable à feuilleter et des plus esthétiques, choisissez une image de qualité que vous disposerez sur une double page ! Pensez à la définition de l’image pour que celle-ci ne soit pas pixelisée. Puis variez les mises en page d’une page à l’autre, une image en double page par-ci, deux par-là…
🎁 Glissez-y des petits mots ! Des zones de texte peuvent être ajoutées sur vos pages, alors laissez des jolis mots à vos proches pour accompagner vos photos. Le cadeau n’en sera que plus personnel et touchant. Vous pouvez même créer des sections vous permettant d’organiser et rythmer votre album. Vous décrirez ainsi un souvenir, une anecdote, un événement sur une page entière et vous ajouterez une belle photographie sur l’autre.
Voilà, vous n’avez plus qu’à vous lancer, réaliser le plus beau des albums photo personnalisés et le glisser sous le sapin ! Attendez vous à voir des sourires s’illuminer et des yeux briller.

Votre agenda photo de décembre 2023
Une douce odeur de cannelle, des musiques entêtantes, des marchés de Noël à parcourir, une liste de cadeaux à réaliser… C’est décidément le mois de Décembre qui pointe le bout de son nez glacé… Alors que l’un des mois les plus intenses de l’année est là, offrez-vous des moments de détente et profitez d’expositions photo près de chez vous. Seul.e ou en famille, une exposition photo est toujours l’occasion de s’émerveiller, s’émouvoir, s’informer… Alors entre deux instants plongés dans l’esprit de Noël, évadez-vous un moment !
Découvrez sans plus attendre notre sélection d’événements photo près de chez vous en décembre 2023 !
Les expositions photo
Fugue de Pauline Fargue
Jusqu’au 24 décembre 2023, la galerie Sit Down présente le travail de l’artiste Pauline Fargue. La photographie rythme l’oeuvre de l’artiste qui y mêle dessins, collages, tirages, citations et confidences. En retravaillant ses images, Pauline Fargue joue avec les limites de la photographie et nous emporte dans son univers.
Lieu : Galerie Sit Down, Paris 03


La photographie à tout prix. Une année de prix photographiques à la BNF
Du 12 décembre 2023 au 10 mars 2024, la BnF honore pour la troisième année consécutive les lauréats des prix photographiques dont elle est partenaire. Parmi ces prix, le prix Niépce, décerné à un photographe de moins de 50 ans travaillant en France et le prix Nadar, récompensant un livre photographique français remarquable dont la BnF est partenaire depuis 1955. Depuis 2006, la BnF est également associée depuis 2006 à la Bourse du Talent dont les lauréats français ou internationaux sont exposés et depuis 2020 au prix du tirage photographique collection Florence et Damien Bachelot, porté par le Collège international de photographie du Grand Paris, célébrant l’art du tirage.
Lieu : Bibliothèque François-Mitterrand, Paris 13
PHOSPHOR : Art & Fashion 1990-2023 de Viviane Sassen
Jusqu’au 11 février 2024, la Maison Européenne de la Photographie dévoile la première exposition rétrospective de l’artiste néerlandaise Viviane Sassen. Cette exposition réunit plus de 200 créations et retrace 30 ans de production de l’oeuvre de l’artiste, mêlant photographie avec collage, peinture et vidéo. Retrouvez ainsi des archives inédites, des oeuvres aux techniques mixtes ainsi qu’une sélection de ses photographies de mode.
Lieu : la MEP, Paris 04


I need to live de Juergen Teller
Du 16 décembre 2023 au 9 janvier 2024, profitez de l’exposition consacrée à Juergen Teller au Grand Palais Ephémère, à Paris. Reconnu pour ses portraits de célébrités, éditoriaux et campagnes de mode pour des grands créateurs tels que Saint Laurent et Marc Jacobs, Juergen Teller nous invite à découvrir son oeuvre qui a fait de lui un photographe internationalement reconnu.
Lieu : Grand Palais Éphémère, Paris 07
My Own Space de Kate Barry
Du 15 décembre 2023 au 20 mars 2024, le Quai de la Photo rend hommage à la photographe Kate Barry (1967-2013). L’occasion de découvrir l’étendue du travail de l’artiste à travers 80 photos exposées retraçant ses projets emblématiques et ses thèmes de prédilection. Parmi ceux-ci, retrouvez des paysages mélancoliques, la mode, des portraits et le regard qu’elle portait sur sa famille.
Lieu : Quai de la Photo, Paris 13


Le Japon en couleurs. Photographies du XIXe siècle
Jusqu’au 31 décembre 2023, le Musée des Arts Décoratifs met à l’honneur le Japon du XIXe siècle à travers une exposition photo. Au programme : des images produites au Japon du début des années 1860 jusqu’au XXe siècle dévoilant les paysages, les monuments, les villes anciennes, des scènes quotidiennes et plus encore. Véritable plongée dans la culture japonaise traditionnelle, découvrez les photographies et le travail impressionnant des coloristes qui donne ainsi vie à l’image.
Lieu : Musée des Arts Décoratifs, Paris 01
Les exilés d'Edith Roux
Du 16 décembre 2023 au 2 mars 2024, la galerie Le Bleu du Ciel à Lyon expose l’artiste Edith Roux et sa série Les Exilés. Ce projet fait suite à son travail Les Dépossédés, réalisé dans la région autonome ouïghoure en Chine, paru dans un livre éponyme en 2013. Cette nouvelle série rassemble quant à elle des images de la diaspora ouïghoure prises dans différentes villes, Paris, Munich, La Haye, Istanbul…
Vernissage le samedi 16 décembre 2023 à 18h30.
Lieu : Le Bleu du Ciel, Lyon


Laurence Demaison
Jusqu’au 31 décembre 2023, L’Arsenal à Metz vous propose de découvrir l’univers photographique de Laurence Demaison. L’artiste se consacre exclusivement à l’autoportrait de 1993 à 2010 avant d’intégrer des poupées et des mannequins à son travail. Ses images intriguent et fascinent. Elle a été nommée deux fois au prix Niépce et est lauréate du prix HSBC en 2002.
Lieu : L’Arsenal, Metz
"Nebula Liger / Un fleuve à soi" de Benoit Pinero
Jusqu’au 13 janvier 2024, Benoit Pinero expose son travail « Nebula Liger / Un fleuve à soi » à Strasbourg, au Pôle photographie de Stimultania. Au coeur de ce travail, la Loire, le paysage, le brouillard, le tout formant une atmosphère mystérieuse et déroutante… « La Loire, le fleuve qui traverse la ville où je réside, est la médiatrice et l’opérateur d’une transformation profonde de mon rapport à l’espace et au vivant, dans mon environnement quotidien. » – Benoit Pinero
Lieu : Stimultania Pôle photographie, Strasbourg

PHOT’AIX 2023 – REGARDS CROISÉS / ALGÉRIE
À l’occasion de la 23ème édition du festival photographique d’Aix-en-Provence, PHOT’AIX invite à découvrir la photographie algérienne. Jusqu’au 30 décembre 2023, découvrez le travail de cinq photographes algériens exposés en regard de cinq photographes français à la Galerie de la Manufacture.

Ce que vous pouvez encore voir de nos agendas précédents
- Raymond Depardon – David Burnett Septembre au Chili, 1971/1973 – Galerie Le Château d’Eau
- Inde(s) au pluriel – Galerie Le Réverbère
- Un monde à guérir – Le Lieu Unique
- Bike Trip, USA, 1939 de Ruth Orkin – Fondation Henri Cartier-Bresson
- Ça de Victor Burgin – Le Jeu de Paume
- Capturer la beauté de Julia Margaret Cameron – Le Jeu de Paume
- Océans, l’odyssée immersive de Brian Skerry – L’Atelier des Lumières
- L’Automne à L’Institut – Institut pour la Photographie
- The skeptics study of an optical phenomen de David de Beyter – Institut pour la Photographie
- Le Pis-Aller, Un étrange théâtre immobile – Arrêt sur l’Image
- Noir et Blanc : une esthétique de la photographie – Bibliothèque François Mitterand
- Paris + Klein, William Klein – Polka Galerie
- Sur la route de l’Orient, Marc Riboud & Steve McCurry – Polka Galerie
- Silhouettes de Charles Fréger – La Chambre
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- Nos idées de cadeaux photo pour Noël 2023
- Noir et blanc, une esthétique de la photographie à la BNF
- Aurélien Voldoire signe son premier livre photo avec « LES CHEVEUX LONGS »
Aurélien Voldoire signe son premier livre photo avec "LES CHEVEUX LONGS"
Lauréat du Vincennes Images Festival 2022, Aurélien Voldoire a remporté le 1er prix avec sa série « Été ». C’est aujourd’hui à l’occasion de la sortie de son premier livre photo, « LES CHEVEUX LONGS », que nous avons le plaisir de vous en dire un peu plus sur la concrétisation de ce beau projet. « LES CHEVEUX LONGS » est une ode à l’enfance, à la famille et à l’imaginaire. Mêlant à la perfection les images en couleurs et en noir et blanc, Aurélien nous transporte dans son univers, un monde onirique où ombres et lumières se courtisent et se rencontrent.

Aurélien capture des moments de vie, des instants fugaces et intimes saisis au vol, qu’il dévoile avec pudeur et douceur. Ses plus beaux sujets, ses filles, parfaits symboles de l’enfance. Devant l’objectif du photographe le temps se fige alors. Ces portraits de famille, Aurélien nous les offre. Face à nous, ceux-ci s’éloignent ainsi de leur attribution première et deviennent une véritable oeuvre artistique, touchante et captivante.
Nous avons demandé à Aurélien s’il y avait, parmi cette série, une image lui tenant particulièrement à coeur.
Chaque photographie a son histoire et me rappelle un moment précis ! Ce que je cherche, c’est retranscrire l’évasion, l’absence de contrôle, la fragilité, la sensibilité et la spontanéité de l’enfance, la liberté de vie. Si je devais choisir, l’image du ferry y répond plutôt bien.

Ce livre photo est l’aboutissement de quatre années de travail et un an et demi de création. Publié aux éditions Escourbiac, il est préfacé par le photographe aux somptueux portraits en noir et blanc Nikos Aliagas. La couverture du livre est fermée par un élastique, rappel du carnet de voyage. Voyage intérieur, voyage temporel, c’est assurément un voyage au coeur de l’univers artistique d’Aurélien Voldoire que nous nous apprêtons à réaliser.
L’ouvrage, dont la période de pré-commande touche à sa fin cette semaine, paraîtra en décembre 2023. Le compte à rebours est alors lancé pour les premiers exemplaires qui seront reçus juste avant les fêtes, de quoi en ravir plus d’un…
>>> Découvrez tout de suite l’ouvrage et ses éditions limitées accompagnées de tirages. <<<

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Créez votre calendrier photo personnalisé pour l'année 2024
La fin d’année approche… Arrive alors la période des fêtes, des résolutions, des bilans et de l’organisation de l’année à venir ! Nous espérons que l’année 2023 a fait de vos projets des réalités et de vos moments de vie de belles photographies ! Maintenant, cap sur 2024 ! Et pour bien préparer cette nouvelle année, quoi de mieux qu’un calendrier photo personnalisé, réalisé spécialement pour vous et vos proches ? En plus, les fêtes de fin d’année approchent, et nous sommes d’avis que ce serait une chouette idée cadeau !
Découvrez les différentes étapes pour réaliser votre calendrier photo personnalisé !

Etape 1 : Choisissez votre thème
Et si vous réalisiez votre calendrier sur un thème précis ? Vous avez récemment fait un voyage inoubliable duquel vous êtes revenus avec de splendides images, faites-en un calendrier pour vous remémorer ces lieux que vous avez tant aimé découvrir. Vos enfants sont vos meilleurs modèles et vos photos de famille vos plus beaux clichés, réalisez le calendrier parfait à offrir à vos proches pour qu’ils vous aient toujours avec eux. Votre appareil photo ne vous quitte jamais et vous avez de belles images pour illustrer chacun des mois de l’année, faites-en un calendrier ! À vous de trouver le thème qui vous correspond.
Etape 2 : Le choix du calendrier photo
Il existe bien des formats de calendriers pour autant de fonctionnalités. Choisissez celui qui répondra au mieux à vos besoins ! Par exemple, chez Saal Digital, vous avez le choix entre des calendriers muraux mensuels, des calendriers de bureaux avec ou sans support en bois, le calendrier familial pour une organisation sans pareil ou encore le fameux Calendrier de l’Avent ! Lequel prendra place dans votre foyer ?

Etape 3 : Le format et le design
Une fois le type de calendrier choisi, faites place à votre créativité et choisissez le format et les finitions que vous désirez. Vous êtes plutôt format portrait ou paysage, 20×30 ou 45×60, papier mat ou brillant ? Un large choix de finitions s’offre à vous. Vous pouvez également choisir la disposition de la galerie photo. Tout est personnalisable !
Etape 4 : Sélectionnez vos photos
Maintenant à vos albums photos et vos archives pour sélectionner les images que vous souhaitez mettre dans votre calendrier ! Habituellement, une photo illustre un mois, alors choisissez bien les photos qui vous accompagneront durant les douze prochains mois. En fonction de la taille de votre calendrier, choisissez des images d’assez bonne qualité pour être agrandies et imprimées.
Etape 5 : Passez à l'impression
Choisissez le labo photo pour imprimer votre calendrier photo. Plusieurs plateformes vous offre ce service, chacune avec des options différentes pour la création. Avec Saal Digital, de la création du projet à la réception en passant par l’impression, tout se passe sur une seule et même plateforme !

Etape 6 : Sous le sapin (ou pas) !
Et hop ! Recevez votre calendrier photo avant de débuter la nouvelle année. Et si vous cherchez une idée de cadeau de Noël personnalisé et unique, mettez-en un ou deux sous la sapin pour vos proches qui apprécieront à coup sûr ce cadeau fait pour eux !
Biarritz après l'été avec le photographe Roberto Badin
Roberto Badin est un photographe d’origine brésilienne qui a posé ses valises à Biarritz en 2019. Depuis, il ne cesse de s’émerveiller de cette ville si vibrante l’été et captivante le reste de l’année. Le défi relevé par le photographe avec son projet Après l’été est de continuer de s’émerveiller de ces choses qui font notre quotidien, l’esthétique de l’ordinaire. Ces éléments que nous voyons tous les jours mais qu’on ne regarde plus vraiment. Ce rayon de soleil qui vient illuminer notre regard sur l’environnement urbain. Roberto transpose son sentiment pour Biarritz en images et le résultat est magnifique. Rues et plages désertées par les touristes, douce lumière de fin d’été, atmosphère fascinante, Après l’été dévoile Biarritz sous un nouveau jour.
Découvrez tout de suite notre interview exclusive.

Pouvez-vous nous en dire plus sur vous et votre parcours ? Comment avez-vous commencé la photographie ?
Je suis né à Rio de Janeiro au Brésil. J’ai eu la chance de savoir que je voulais être photographe depuis l’âge de 14 ans.
J’arrive en France à la fin des années 80. Je travaille d’abord comme photographe de mode au début de ma carrière. Je suis ensuite attiré par la nature-morte. Le reportage et l’architecture m’accompagnent également depuis mes débuts. Mes inspirations viennent essentiellement du cinéma, mais en vérité, l’inspiration vient de partout. L’important est de rester toujours curieux.
Pouvez-vous nous dire quelques mots sur "Après l'été » ? D'où vous est venue l'idée et l'envie de réaliser ce projet photographique ?
Après le succès de mon premier livre Inside Japan, avec près de 1000 exemplaires vendus et 9 expositions à travers la France, dont une présentation au Festival International de la Photographie à Arles et l’invitation du Musée des Arts Asiatiques de Nice; j’ai pris un peu de temps pour réaliser un nouveau projet. En plus, l’ambiance surréaliste des villes vidées de leurs habitants pendant le confinement provoquait une fausse impression qui m’a empêché de continuer à photographier à cette époque.
Contrairement à un voyage où nous arrivons dans un endroit dont le regard est vierge, arpenter les rues autour de chez soi devient un défi. Se confronter quotidiennement aux mêmes détails et aux mêmes ambiances pourrait paraître presque trop banal pour être intéressant ou pour attirer le regard. C’est justement ce challenge qui m’a séduit : la simplicité des choses, la fascinante esthétique de l’ordinaire de tous les jours. Ce qui m’a intéressé dans ce projet est d’attirer l’attention aux détails du quotidien. Ce que Georges Perec disait être “l’infra ordinaire”.
Après l’été est un projet dont le seul objectif est de relater les émotions que ma nouvelle vie me procure sans l’ambition de raconter une autre histoire que celle que chacun peut se faire en regardant les photos. La sujet de ce projet n’est pas exactement le vide, mais plutôt ce qu’il y a autour et à l’intérieur. Il s’agit d’observer un fragment de la réalité telle que je la vois et que je la ressens afin de partager cette magie révélatrice qui consiste à interroger l’habituel. Après L’été est mon deuxième livre.

Quel matériel utilisez-vous pour photographier ?
Pour ce projet précisément, j’ai travaillé avec un Canon 5DS et parfois l’iPhone. En ce qui concerne mes commandes publicitaires, je travaille avec le Phase One ou le Fuji GFX II, cela dépend du projet, parfois le Canon R5.
Un regard poétique et tendre à l'égard du pays Basque se dégage de vos images. Que ressentiez-vous lors de vos prises de vue de ces lieux désertés par les vacanciers ?
Quand on a grandi face à la mer, le sentiment océanique ne nous quitte jamais. Je me suis installé à Biarritz en 2019. J’ai été saisi par la lumière et les changements d’atmosphère hors saison qui se sont révélés d’une émotion si puissante, que j’ai ressenti le besoin de la retranscrire en image. En plus, ici l’océan et la montagne me rappellent un peu Rio, où je suis né.
Y a -t-il une photo parmi votre série qui vous tient le plus à coeur ? Si oui pour quelle(s) raison(s) ?
Chaque image me rappelle un moment précis, et pour la plupart, découvrir certaines attitudes des personnages à l’intérieur des images était devenu un plaisir quotidien en rentrant d’une journée de prise de vues.
J’ai travaillé comme en argentique, c’est à dire, je ne regardais pas le résultat de mes photos pendant les prises de vues, mais uniquement en rentrant à la maison en fin de journée. Parfois même, j’attendais que les cartes soient pleines avant de les décharger. Cela me permettait d’avoir une certaine distance, comme celle à l’époque où on attendait le dév des films au labo.
Cette démarche permet aussi de redécouvrir les images, une sorte de 2e lecture. Voilà pourquoi je propose le projet d’accrochage avec des tirages au format 13×20, comme des petites fenêtres qui obligent le spectateur à s’approcher des images pour voir certains détails que moi même j’ai découvert lors de l’apparition de l’image à l’écran.
Je pense par exemple à l’image nommée “Ne pleure pas!” dans la double page 134 -135. Il y a une émotion toute particulière qui se dégage, alors que je ne sais pas si le personnage pleure ou pas. J’aime laisser l’interprétation à chacun.
En tous cas, c’est une de mes images préférées du livre Après L’été.

Après l'été de Roberto Badin publié par 37.2

Après un précédent livre photo a succès, Inside Japan, Roberto Badin réalise Après l’été, un livre photo publié aux éditions 37.2 en mars 2023 et a retrouvé directement sur le site web du photographe. Roberto Badin expose également ses images du 6 au 12 novembre 2023 à la Galerie Joseph à Paris. Vous y retrouverez notamment la photographie nommée « Ne pleure pas! ».
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Noir et blanc : une esthétique de la photographie à la BNF
La photographie en noir et blanc vous fascine et vous rapporte aux débuts de la photographie ? Participez à une véritable plongée dans l’univers monochrome de l’art photographique avec une exposition exceptionnelle à la Bibliothèque François-Mitterrand (BNF). Du 17 octobre 2023 au 21 janvier 2024, les chefs-d’oeuvres en noir et blanc des plus grands noms de la photographie sont réunis dans un parcours présentant plus de 300 tirages et retraçant 150 ans d’histoire, du XIXème siècle à nos jours.

Parmi les artistes dont vous pourrez admirer les photographies, vous retrouverez Ansel Adams, Diane Arbus, Robert Frank, William Klein, Nadar, Man Ray ou encore Valérie Belin et bien d’autres… À travers la photographie en noir et blanc, les artistes mettent l’accent sur le graphisme et la matière.
Bien que la photographie en couleur soit devenue plus courante que le noir et blanc ces dernières décennies, la photographie monochrome incarne aujourd’hui l’essence même de la photographie, par sa dimension intemporelle, son esthétisme et ses contrastes.
Du 17 octobre 2023 au 21 janvier 2024
Bibliothèque François-Mitterrand (BNF)
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Luminar Neo : logiciel de retouche photo de pointe basé sur l'IA
De la prise de vue aux dernières retouches, la photographie requiert les bons outils. Et pour vous aider dans votre étape de post-traitement, voici un logiciel qui pourrait bien attirer votre attention. Les logiciels de retouche et de post-traitement sont là pour vous aider à libérer toute votre créativité et obtenir le résultat que vous désirez. Luminar Neo, moins connu que ses homologues Lightroom et Photoshop mais tout aussi performant, présente des outils innovants pour sublimer vos images. À l’occasion du lancement de leur toute nouvelle technologie, laissez-nous vous dire quelques mots à propos de ce logiciel de retouche photo de pointe qui n’a pas fini de vous surprendre.
Luminar Neo s’impose comme le logiciel de retouche photo parmi les plus rapides du marché basé sur l’intelligence artificielle. Rendant l’expérience accessible à tous, l’IA permet aux amateurs comme aux professionnels de gommer les limites entre la photo et la créativité. Tel une baguette magique, le logiciel transforme vos idées en images.
Pour quelles raisons devriez-vous tester (et adopter !) Luminar Neo ? Laissez-nous vous donner notre avis. En plus, un petit cadeau vous attend à la fin de l’article…

Pour les amateurs qui débutent, Luminar Neo vous accompagne dans vos premiers pas grâce à des préréglages et des technologies d’IA pour éditer vos portraits et vos paysages. Pour les photographes plus expérimentés, les meilleurs outils sont là pour appliquer vos envies !
Parmi ceux-ci, Noiseless AI vous permet de réduire le bruit de vos images, Sharpen AI peut rendre vos images plus ou moins floues, Landscape AI ajoute une atmosphère à vos images en recréant par exemple la Golden Hour de vos rêves, Portrait AI peut facilement supprimer tous les artefacts de l’image et réaliser des portraits étonnants, Panorama vous permet de réaliser des panoramas à partir de vidéos ou de photos et de conserver les sujets en mouvement dans une image… Les possibilités de retouche et d’amélioration d’image sont alors infinies !
GenErase : la nouveauté de Luminar Neo
En ce 26 octobre, Luminar Neo lance GenErase, un outil d’effacement IA qui vous aidera à supprimer et à récupérer n’importe quelle partie d’une photo ! L’innovation de cet outil vous permet non seulement de supprimer les éléments indésirables de votre image mais également de remplacer intelligemment ces zones à l’aide d’outils d’IA tenant compte du contenu de votre photographie. Grâce à cet outil, vous pouvez dire au revoir en toute simplicité aux déchets, panneaux de signalisation, poteaux électriques, graffitis, et bien plus encore qui ne seraient pas les bienvenus sur votre photographie. Très facile d’utilisation, plus besoin d’être un expert en retouche d’images pour utiliser un outil d’effacement !

L'avis du professionnel
Notre photographe professionnel a testé pour vous et voici son avis :
J’avais testé il y a quelques années sans trop utiliser le logiciel par la suite. Quand j’ai appris les nouveaux outils mis en place et le développement autour de l’intelligence artificielle, je me suis dis que j’allais tester à nouveau ! Et en effet, ça a complètement changé. L’ergo est bien plus user friendly que par le passé. Je recommande tout de même l’utilisation sur ordinateur plutôt que sur tablette. Je suis plutôt agréablement surpris ! Sans avoir regardé les tutos, j’ai pu faire toutes les corrections que je voulais sur une image. Le logiciel permet de revenir sur chacune des modifications effectuées. En revanche, les variations de réglages sont hyper sensibles, on a vite fait d’avoir une correction excessive. Les réglages mériteraient de pouvoir être plus progressifs, plus souples. Mais rien qui entrave le développement de l’image et qui ne peut être maîtriser avec un peu de pratique. Tout est une question d’habitude !
Choisissez l'option qui vous convient !
Pour celles et ceux qui ne souhaitent pas souscrire un abonnement pour pouvoir utiliser le logiciel de retouche mais préfèrent acheter la licence, c’est possible avec Luminar Neo ! L’abonnement annuel est tout de même proposé, de cette manière chacun y trouve son compte. Vous retrouvez ainsi une offre tarifaire à partir de 89€ par an, soit 7,42€ par mois ! De plus le logiciel est disponible sur toutes les plateformes et vous avez la possibilité d’incorporer le plugin dans un logiciel que vous utilisez déjà, tels que Lightroom ou Photoshop.
Lancez-vous dans l’aventure Luminar Neo et bénéficiez 10% de réduction grâce à notre offre promotionnelle en utilisant le code GDP10
Article sponsorisé
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Le regard monochrome de Dominic Dähncke
Entre ombres et lumières, Dominic Dähncke se joue de notre regard. Le photographe, originaire des Iles Canaries, s’est trouvé dans la photographie après avoir eu diverses expériences professionnelles. La photographie lui permet d’exprimer de manière visuelle ce qu’il ressent. Pour cette série photo en noir et blanc, Dominic a profité de l’isolement dû au COVID pour explorer sa créativité ainsi que son côté sombre, un « imposteur » qui serait en lui, par le biais des ombres. Prises sur le toit de son immeuble, seule ouverture sur le monde extérieur durant cette période, ces photographies apparaissent comme une passerelle entre la réalité et l’imaginaire.
Découvrez tout de suite notre interview exclusive.

Pouvez-vous nous en dire plus sur vous et sur ce qui vous a amené à la photographie ?
Je suis né sur l’île de La Palma (îles Canaries) en 1982. J’y suis né parce que ma mère et ma grand-mère (toutes deux allemandes) sont tombées amoureuses de l’île après des vacances et ont tout laissé derrière elles pour y commencer une nouvelle vie. Ma grand-mère est mycologue et elle avait toujours des appareils photo avec elle pour documenter toutes ses découvertes de champignons. Cela a certainement aidé ma mère et moi à hériter d’un appareil photo et d’un hobby, la photographie.
Devenu adulte, j’ai étudié l’informatique, je suis devenu entraîneur de football, entre autres expériences, et l’appareil photo était toujours avec moi. C’est en 2014 que j’ai décidé d’écouter mon enfant intérieur et de me lancer en tant que photographe professionnel. J’ai quitté mon emploi de formateur et je suis devenu photographe indépendant.
Avec le temps, j’ai réalisé que rien ne m’a amené à la photographie. J’ai l’impression que la photographie a toujours été en moi. C’est difficile à expliquer. Mais c’est ainsi. Je pense que mon seul mérite est d’avoir écouté cette énergie accumulée en moi. Tout le reste a été un processus naturel.
D'où vous est venue l'idée de cette série ? Que représente-t-elle pour vous ?
Cette série a vu le jour pendant le confinement du COVID. Je vis dans un immeuble, le toit est donc devenu mon espace de respiration. Il y avait (et il y a toujours) une vieille chaise qu’un voisin avait laissée là il y a des années. Inconsciemment, j’ai commencé à jouer avec mon ombre sur la chaise et la première photo est celle où je suis assis dessus. C’est à partir de là qu’ont émergé les autres photos sur le toit. L’enfermement a été très long et j’étais ravi.
Cette série m’a permis de réaliser que nous, photographes, avons tendance à nous saboter nous-mêmes en nous disant que pour faire de bonnes photos, il faut aller loin, dans des endroits exotiques. Dans mon cas, j’aime la photographie de rue et conceptuelle, je pensais qu’il fallait partir loin (New York, Inde ou Paris) pour pouvoir faire de la photographie qui en valait la peine. Grâce au COVID et à mon toit, j’ai découvert que ce n’était pas nécessaire.

En regardant ces photographies, on suppose qu'il s'agit d'autoportraits. Si c'est le cas, ce choix a-t-il une signification particulière pour vous ?
Cette série représente pour moi mon côté sombre, mon imposteur. Ce personnage qui vit en moi et qui me déteste, qui me dit toujours que je fais mal les choses, que ce que je fais n’en vaut pas la peine. C’est mon côté « haineux ». D’une certaine manière, j’utilise cette série pour rendre ce côté détestable visible et ridicule.

Pourquoi photographiez-vous en noir et blanc pour cette série ?
Je reviens au concept de processus naturel. L’édition de ces photos en noir et blanc n’a pas vraiment d’intention spécifique. C’est juste quelque chose qui s’est fait naturellement. J’évite les concepts répétitifs qui prétendent que le noir et blanc « nettoie » tout ce qui détourne l’attention de la photo. Lorsque j’édite les photos sur mon téléphone portable, je fais un test en couleur et un autre en noir et blanc. Et pour cette série, c’est toujours la version en noir et blanc qui l’emporte. Il y a quelque chose dans mon subconscient qui ne m’aide pas à l’expliquer logiquement. Mais en résumé, je pense que c’est parce que l’ombre prend le dessus.
Comment construisez-vous vos images ? Quel est votre processus artistique et créatif ?
Mon seul processus est d’être ouvert à ce que je rencontre. 90% de mes photos sont des situations trouvées, et puis il y a 10% où j’ai influencé (placer un masque pour créer une ombre, incliner un balai en diagonale…). Je ne fais pas de croquis, je n’ai pas d’idée préconçue. Je suis finalement plus un pêcheur qu’un créateur. Il est vrai que parfois je rencontre une situation (une certaine lumière sur un certain objet ou une certaine personne) et, dans le cas où j’aurais l’occasion de revenir à une autre heure ou un autre jour, j’imagine une heure exacte pour que la lumière du soleil ait un certain angle, par exemple.
Je dois avouer que j’aimerais être plus créatif. J’ai peu de références photographiques, mais l’une d’entre elles est Chema Madoz, et j’aimerais un jour avoir cette capacité à créer des métaphores à partir de natures mortes.

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Votre agenda photo d'octobre 2023
Que représente le mois d’octobre 2023 pour vous ? L’arrivée de l’Automne, de nouveaux projets, le fameux Halloween peut-être ? Laissez-nous vous parler un peu de notre mois d’octobre… Pour nous, ce mois rime avant tout avec photographie ! Tout d’abord, le Salon de la Photo 2023 viendra animer ce début de mois pour notre plus grand plaisir. Puis les différentes expositions et événements complèteront le programme et nous offriront notre dose d’évasion et de découvertes ! Comme le partage est un de nos principes chez Graine de photographe, nous avons le plaisir de vous dévoiler notre sélection pour un mois au rythme de la photographie.
Découvrez tout de suite notre sélection d’événements photo près de chez vous en octobre 2023 !
Les expositions photo
Un Monde à Guérir - 160 ans de la photographie à travers les collections de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge
À partir du vendredi 27 octobre 2023, Le Lieu Unique à Nantes exposera les collections de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, présentant des images datant de 1850 à nos jours. Le coeur de cette exposition : l’image humanitaire, omniprésente dans l’actualité. Derrière les photographies exposées, des grands photographes représentés notamment par l’agence Magnum Photos tels que Werner Bischof, Susan Meiselas ou encore Raymond Depardon. L’exposition présente également des images prises par des collaborateurs.trices du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge et des personnes directement affectées par les crises.
Lieu : Le Lieu Unique, Nantes


Inde(s) au pluriel
Du 16 septembre au 30 décembre 2023, la galerie Le Réverbère présente six photographes, tous dévoilant leur regard sur un même pays : l’Inde. Découvrez ainsi une vision kaléidoscopique de ce pays à travers les images de William Klein, Bernard Plossu, Marc Riboud, Denis Roche, Françoise Nuñez et Raghu Rai.
Lieu : Galerie Le Réverbère, Lyon
La couleur de la Grenade d'Alexandre Bagdassarian
À partir du 6 octobre 2023, Alexandre Bagdassarian présente son projet photographique documentaire au long cours « La couleur de la Grenade » à la galerie Le Bleu du Ciel, à Lyon. Réalisé en Arménie entre 2022 et 2023, ce projet est né de la question : y a-t-il un demain au demain ?
« Une dérive guidée par le regard vibrant d’une jeunesse née dans les décombres de l’Arménie, héritière d’une Histoire dont la complexité et la violence insondable continue de résonner aujourd’hui. » – Alexandre Bagdassarian
Lieu : Galerie Le Bleu du Ciel, Lyon


4807 de Bernard Pesce et Bernard Tartinville
Jusqu’au 10 novembre 2023, la Galerie Parallax expose les images de deux artistes, Bernard Pesce et Bernard Tartinville. D’un côté, les images de Bernard Pesce évoquent la verticalité, la lumière, jusqu’à l’effacement de son sujet : le Queyras ! De l’autre, les images de Bernard Tartinville nous transportent au sommet du Mont Blanc, avec des panoramiques dévoilant toute la beauté de la montagne.
Lieu : Galerie Parallax, Aix-en-Provence
Carnets de voyages Tokyoïtes
Du 14 septembre au 28 octobre 2023, la Galerie Écho 119 présente l’exposition collective Carnets de voyages Tokyoïtes. Retrouvez les images de Toberto Badin, Greg Girard, Bruno Labardère, Miguel Leache et Michel Vermare. Découvrez la capitale nippone et ses habitants à travers le regard de plusieurs photographes non japonais.
Lieu : Galerie Écho 119, Paris 03


Bike Trip, USA, 1939 de Ruth Orkin
Du 19 septembre 2023 au 14 janvier 2024, la Fondation Henri Cartier-Bresson présente, pour la première en France, une exposition entièrement consacrée à la photographe américaine Ruth Orkin (1921-1985). Ces images sont le résultat d’un projet avant-coureur réalisé en 1939 : la traversée des États-Unis d’Ouest en Est à vélo, seule et à 17 ans. Traversant les grandes distances en voiture ou en train, son vélo sera son compagnon de route pour visiter les villes qu’elle rencontre : Chicago, Philadelphie, Washington, Nex York, Boston et San Francisco. L’exposition vous fera découvrir une quarantaine de photographies et documents d’archives issus de ces quatre mois d’aventure en solitaire.
Lieu : Fondation Henri Cartier-Bresson, Paris 03
North Light de Christian Poncet
Jusqu’au 22 octobre 2023, la galerie Mind’s Eye présente la nouvelle exposition du photographe Christian Poncet, « North Light ». Le photographe a capturé principalement des images dans le nord de la France et le sud de l’Angleterre, jouant ainsi avec la lumière, les contrastes et des personnages ou des structures isolées.
Lieu : Mind’s Eye / Galerie Adrian Bondy, Paris 05

![I Wait [J'attends], 1872, Tirage albuminé. © Collection de la Royal Photographic Society au V&A, acquise avec l'aide généreuse du National Lottery Heritage Fund et de l'Art Fund. Museum no. RPS.1297-2017 agenda photo graine de photographe octobre 2023](https://blog.grainedephotographe.com/wp-content/uploads/2023/09/Capture-decran-2023-09-28-a-14.39.16.jpg)
Capturer la beauté par Julia Margaret Cameron
À partir du 10 octobre 2023, le Jeu de Paume présente une retrospective de la photographe Julia Margaret Cameron. C’est la première de cette ampleur qui lui est consacrée en France depuis 40 ans. Vous découvrirez ses premières expérimentations et compositions historiques, littéraires ou allégoriques figuratives ainsi qu’une impressionnante galerie de portraits de ses contemporains.
Lieu : Le Jeu de Paume, Paris 01
Ça de Victor Burgin
Du 10 octobre 2023 au 28 janvier 2024, le Jeu de Paume vous fait découvrir les travaux de Victor Burgin. L’exposition couvre son activité artistique sur plus de cinquante ans. Elle comprend des oeuvres conceptuelles de jeunesse, des oeuvres phototextuelles des années 1970 et 1980 ainsi que des oeuvres vidéo réalisées entre 2006 et 2023.
Lieu : Le Jeu de Paume, Paris 01


Océans, l'odyssée immersive de Brian Skerry
Du 20 octobre 2023 jusqu’au 7 janvier 2024, l’Atelier des Lumières vous plonge au coeur des océans. Immersion assurée grâce aux photographies sous-marines de Brian Skerry. Photographe de renom pour National Geographic depuis 1998, il a été primé onze fois au concours Wildlife Photographer of the Year. À travers cette exposition immersive, Brian Skerry nous fait découvrir les merveilles de la mer avec un nouveau regard et met en lumière les problèmes environnementaux qui menacent celle-ci.
Lieu : L’Atelier des Lumières, Paris 11
Les Mondes de Jill Freedman
Du 28 septembre au 2 décembre 2023, la première exposition personnelle en France de la photographe Jill Freedman (1939-2019) prend place à La Galerie Rouge. Faisant partie des plus importantes photographes américaines de la deuxième moitié du XXème siècle, Jill Freedman aime photographier les personnes aux vies marginales. Elle est attirée par les sociétés et communautés dites « fermées ». S’immergeant totalement dans la vie de ses sujets, la photographe nous offre de magnifiques images. Les trois mondes représentés sont les rues de New York, la Marche des pauvres sur Washington organisée à la suite de l’assassinat de Martin Luther King en 1968 et la vie d’un cirque itinérant dans le Sud-Est des Etats-Unis dans les années 1970.
Lieu : La Galerie Rouge, Paris 04

Le Salon de la Photo 2023
Le Salon de la Photo revient bientôt pour votre plus grand plaisir (et le nôtre aussi) ! Débutants et amateurs, curieux et passionnés, ne manquez pas l’occasion de rencontrer les professionnels du milieu et d’échanger ensemble autour d’une passion commune. Et cerise sur le gâteau, Graine de photographe aura son stand au coeur du salon cette année encore ! Installé dans la Grande Halle de la Villette, à Paris, le Salon de la Photo 2023 ouvrira ses portes du 5 au 8 octobre 2023. Alors à vos agendas, bloquez la date et préparez votre venue !
Téléchargez votre invitation gratuite ici.

Les Rencontres Photographiques du 10e
Du 28 septembre au 28 octobre 2023, partez à la rencontre de la photographie émergente au coeur de Paris. Cette année, la biennale de photographie du 10ème arrondissement célèbre ses 10 ans ! Au programme : des expositions, projections, ateliers, soirées… Vous découvrirez les 8 projets lauréats de cette édition ainsi que les projets photographiques exposés dans différents lieux satellites.
En savoir plus ici.
Ce que vous pouvez encore voir de nos agendas précédents
- Reflets par The Anonymous Project – Gallifet
- Un air de vacances de Simon Roberts – Sit Down Galerie
- Raymond Depardon – David Burnett Septembre au Chili, 1971/1973 – Le Château d’Eau
- Biarritz Paradiso de Claude Nori – Galerie Arrêt sur L’image
- Cathédrale par Jean-Marc Caimi et Valentina Piccinni – La Chambre
- Festival photo Les Photaumnales
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- Les photographies de paysages nocturnes du Queyras de Jean-François Gely
- Turbulences, Ben Thouard photographie la légendaire vague de Teahupo’o
- Votre invitation gratuite pour le Salon de la Photo 2023
Les fenêtres vues par le photographe Marcus Cederberg
Le photographe Marcus Cederberg vit en Suède avec sa famille et ses deux chiens. Adepte du minimalisme, sa série photographique WINDOWS reprend parfaitement les codes de ce style artistique. Marcus porte un intérêt particulier aux fenêtres, celles-ci jouant avec la curiosité du photographe, l’invitant à exprimer sa créativité. Ses images colorées et épurées nous encouragent à explorer notre propre imagination en rêvant le monde alentour dans lequel ces fenêtres prennent place.

La photographie comme hobby
Fils d’un père journaliste et lui-même photographe, Marcus a plus ou moins grandi dans les chambres noires. Bien qu’il soit directeur informatique, la photographie a occupé une grande place dans sa vie, devenant un passe-temps amusant. Son déclic photographique a été l’apparition du premier iPhone, lui offrant un compagnon de tous les instants pour l’aider à capturer le monde. Il se lance sur Instagram en 2014, et découvre que ses photos minimalistes plaisent à plus d’une personne. Son aventure commence…

"WINDOWS"
Adepte d’un style épuré et minimaliste, Marcus voit en la photo d’architecture le moyen d’exprimer et explorer toute sa créativité. Le sujet de sa série photo ? Les fenêtres. Pour certains dénuées d’intérêt, pour d’autres sources d’inspiration, les fenêtres dévoilent toute leur photogénie devant l’objectif du photographe. Marcus fait partie de ces personnes qui voient en une fenêtre ouverte un aperçu sur le monde, un monde dont il ignore tout mais qu’il serait curieux de découvrir. Alors il les photographie et laisse son imagination faire le reste.
« J’adore les fenêtres ! Je pense qu’elles peuvent exprimer beaucoup de choses, principalement sur les personnes qui y vivent, mais aussi sur le bâtiment, l’architecture, etc. Et pour moi, une fenêtre ouverte me rend quelque peu curieux et je veux en savoir plus sur ce qu’ils font à l’intérieur, quelle vie ils mènent, etc. De plus, de nombreuses fenêtres représentent l’écart que je recherche dans une photo minimaliste avec beaucoup d’espace négatif. » – Marcus Cederberg
Le minimalisme est un style artistique reconnu pour son esthétisme et sa capacité à procurer sentiment de calme et satisfaction visuelle. Pour Marcus, au-delà de l’esthétique de l’image, le minimalisme lui procure un effet apaisant. Son expérience sur Instagram a montré au photographe que ses images minimalistes résonnaient de la même manière chez de nombreuses personnes.
« Depuis, j’ai eu beaucoup de retours de la part de mes followers qui m’ont dit qu’ils ressentaient exactement la même chose, qu’ils éprouvaient un sentiment de calme, presque de méditation, lorsqu’ils les regardaient. J’aime beaucoup cela. J’aime aussi le minimalisme dans ma vie de tous les jours, pas de manière extrême, mais lorsqu’il s’agit de décoration intérieure, je préfère les espaces épurés avec le moins d’objets possible. » – Marcus Cederberg

Le regard toujours en éveil
En photographie d’architecture comme en photographie de rue, le regard observateur du photographe est toujours en éveil, sans cesse à la recherche d’un sujet à capturer. La difficulté lorsqu’on est photographe minimaliste, est de réussir à extraire le maximum d’éléments à son image, de sorte à aller à l’essentiel et sublimer son sujet.
« Je suis toujours à la recherche de motifs, mon radar est toujours allumé… Parfois, à la surprise de ma famille et de mes amis, je m’arrête soudainement en voiture ou je cesse de marcher et je disparais pour prendre une photo… En tant que photographe minimaliste, j’essaie de faire sortir le plus possible de l’image, contrairement à d’autres qui essaient d’en faire entrer le plus possible dans l’image. » – Marcus Cederberg

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