Jacqueline Roberts Nebula enfants avec le procédé du collodion humide

Nebula, une série de portraits réalisée avec le procédé du collodion humide

Jacqueline Roberts Nebula enfants avec le procédé du collodion humide
Photo – Jacqueline Roberts, Nebula

Née à Paris en 1969, la photographe espagnole Jacqueline Roberts est diplômée de sciences politiques et a travaillé pour des organismes internationaux avant de se tourner vers la photographie.

Jacqueline Roberts travaille avec des appareils photos grand format et utilise des procédés au temps de pose rapide. Elle a remporté plusieurs prix et a été exposée au niveau international. La Royal Photographic Society a récemment acquis une plaque de sa série Nebula, pour sa collection permanente présentée au Victoria and Albert Museum de Londres. Nebula est aussi son quatrième livre, notamment accompagné d’un texte de Frank Kalero. Il a été publié en 2016 aux éditions Damiani.

Jacqueline Roberts Nebula enfants avec le procédé du collodion humide
Photo – Jacqueline Roberts, Nebula

Nebula est une collection de portraits qui capture le trouble qu’est ce changement psychologique et émotionnel chez les jeunes ; un regard sur la naissance de la prise de conscience de soi. Pour réaliser cette série photo, la photographe espagnole Jacqueline Roberts a fait appel à un procédé photographique du 19ème siècle : le collodion humide.

Découverte en 1850, la technique photographique du collodion humide est attribuée à l’Anglais Frederick Scott Archer en 1851. Ce procédé consiste à sensibiliser avec du nitrate d’argent une fine couche de collodion photographique, préalablement coulée sur une plaque de verre ou d’aluminium, faire la prise de vue, développer et fixer l’image pendant que le collodion est encore humide. Très populaire aux Etats-Unis pendant la guerre de sécession, cette méthode est remplacée en 1880 par des procédés plus simples. En 2014, la photographe Victoria Will remet ce procédé en avant en réalisant des portraits de célébrités lors du festival du cinéma indépendant : Sundance.

Jacqueline Roberts Nebula enfants avec le procédé du collodion humide
Photo – Jacqueline Roberts, Nebula

(…) pour moi, les plaques humides vont au-delà du processus photographique lui-même. C’est une sorte de voyage intérieur. Un état d’esprit. Dans le monde numérique d’aujourd’hui, nous sommes inondés d’images. Lorsque l’on regarde en arrière, les photographies comptaient parmi certains de nos biens les plus précieux. Nous avons perdu cette connexion émotionnelle avec les photographies. La plupart des images que nous prenons sont devenues jetables et vides de sens. Je veux que l’image redevienne précieuse. Je cherche à créer des images qui sont uniques, qui ont de la valeur. (…)

Un autre aspect essentiel dans mon travail, c’est de faire pause et de prendre de le temps de créer une image. Mes portraits sont à propos du temps. Le temps qui passe. Le temps suspendu. Le temps devant ou derrière nous. Les portraits de la série Nebula ont été réalisés en pose longue. Les modèles ont ainsi pu plus facilement se détacher de leur environnement direct, comme suspendu dans le temps et l’espace. Les personnes sur ces portraits ne sont ni des enfants, ni des adolescents. Je voulais que leurs portraits émergent de cet état d’incertitude provoqué par cette phase de transition qu’ils traversent. Nebula (latin : nuage de poussière, brouillard), reflète le trouble grandissant de ces changements physiques et émotionnels. – Jacqueline Roberts

Jacqueline Roberts : Site – Instagram

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Lost and Found, portraits de rue de vagabonds par Michael Joseph

Knuckles Las Vegas, NV. 2011 - Michael Joseph Lost and found
Knuckles, Las Vegas, NV 2011 © Michael Joseph

Michael Joseph est un photographe spécialisé dans la photographie documentaire et le portrait de rue. Depuis 2011, ce street photographe réalise une série de portraits d'hommes et de femmes au mode vie nomade et atypique. Pour ce projet : Lost and Found, il a réalisé plus d'une centaine de portraits en noir et blanc. De magnifiques photos, où le regard de ces sujets marginaux transpercent l'image, créant ainsi une proximité et une douceur entre le modèle et le spectateur, ne laissant pas la possibilité à ce dernier de détourner le regard.
Ce projet a été réalisé avec le soutien de la galerie Daniel Cooney Fine Art à New York.

La photographe a accepté de répondre à quelques unes de nos questions sur sa série Lost and Found :

- Pouvez-vous vous présenter, et nous dire comment vous avez commencé la photo ?

J'ai grandi dans une ville de banlieue du New-Jersey, à proximité de la ville de New-York. Toute ma vie j'ai pratiqué les beaux-arts - dessin, sculpture, vraiment tout, mais ces dix dernières années je me suis concentré sur la photographie. Je me suis aventuré dans la photo pour sortir dans la rue et ne pas rester assis dans un studio. Le portrait de rue m'a donné envie de réaliser ce projet : Lost and Found.

Doc, Cheyenne, WY 2016 - Michael Joseph Lost and found
Doc, Cheyenne, WY 2016 © Michael Joseph

 

- Pouvez-vous nous en dire plus sur le projet Lost and Found et quelles ont été vos principales inspirations pour cette série ?

Le projet transporte le public au plus près des "Voyageurs", qui est une jeune sous-culture aux Etats-Unis (Michael Joseph les nomme "the Travelers"). C'est une sous-culture composée de personnes qui sont constamment en mouvement, ils utilisent des trains de marchandises, des voitures ou tout ce qui peut les emmener d'un point A à un point B. Tandis que la plupart des gens ignorent ces voyageurs ou baissent les yeux lorsqu'ils sont proches d'eux, je souhaitais forcer les spectateurs à être confrontés à eux. Je souhaitais rendre visible ce qui était invisible à travers des portraits, et aider à mettre en avant le sujet. Les portraits ont été faits dans la rue, en utilisant la lumière disponible dans l'espace où j'ai rencontré chacun des Voyageurs.
J'ai photographié des Voyageurs à travers les Etats-Unis.

Je suis inspiré par d'autres portraitistes de rue tels que Richard Renaldi (Figure and Ground, Touching Strangers), Mary Ellen Mark (Streetwise), Amy Arbus (On the Street) et Bruce Davidson (Subway). En général, je suis toujours inspiré par des street photographes, mais ce qui m'intéresse vraiment c'est le portrait de rue qui capture l'essence même de la culture de la rue.

 

Jessie James, New Orleans, LA 2017 - Michael Joseph Lost and found
Jessie James, New Orleans, LA 2017 © Michael Joseph

 

- Pouvez-nous nous expliquer le titre de votre série : Lost and Found ?

J'ai nommé ce projet "Lost and Found" (Perdus et Retrouvés) pour plusieurs raisons. Ces Voyageurs sont constamment en train de se rencontrer, de passer du temps ensemble, de se séparer, et dans un futur inconnu de se retrouver. Les thèmes de liberté, d'envie de découvrir le monde, et d'une recherche de soi, sont présents dans les histoires de beaucoup de Voyageurs. La plupart de ces jeunes voyageurs quittent leur domicile avec l'espoir de trouver quelque chose de meilleur sur la route, ils sont souvent perdus, et ils ont l'espoir de se trouver eux-mêmes dans ce processus. Beaucoup de Voyageurs doivent faire avec ce qu'ils trouvent... par exemple ils font souvent eux-mêmes leurs vêtements.

"Knuckles" a été le tout premier Voyageur que j'ai photographié en 2011 dans les rues de Las Vegas. C'est seulement trois ans plus tard, à Chicago que je l'ai retrouvé. Puis, 3 mois plus tard, nous nous sommes à nouveau retrouvés à New-York. Ce n'était pas seulement les Voyageurs qui se perdaient et se retrouvaient à travers les Etats-Unis, mais mes sujets et moi.

 

James - Michael Joseph Lost and found
James, Austin, TX 2017 © Michael Joseph

 

- Combien de temps avez-vous mis pour réaliser cette série ?

Je travaille sur cette série depuis 2011, et elle est toujours en cours :)

- Quel matériel avez-vous utilisé ?

Plusieurs personnes m'ont dit que le projet leur faisait penser à de la photographie grand format, et c'est, en fait, l’esthétique que je cherchais. Pour pouvoir réaliser les photos dans la rue, j'ai cependant dû shooter avec un appareil numérique.

 

Lauren, Austin, TX. 2014 - Michael Joseph Lost and found
Lauren, Austin, TX 2014 © Michael Joseph

 

Lost Boy, New Orleans, LA 2017 - Michael Joseph Lost and found
Lost Boy, New Orleans, LA 2017 © Michael Joseph

 

Blue Eyes Morgan, New Orleans, LA 2013 - Michael Joseph Lost and found
Blue Eyes, New Orleans, LA 2013 © Michael Joseph

 

Otter Pig, Austin, TX 2016 - Michael Joseph Lost and found
Otter Pig, Austin, TX 2016 © Michael Joseph

 

Shameless, Austin, TX 2013 - Michael Joseph Lost and found
Shameless, Austin, TX 2013 © Michael Joseph

 

Smiles & Ophelia , New Orleans, LA 2015 - Michael Joseph Lost and found
Smiles & Ophelia, New Orleans, LA. 2015 © Michael Joseph

 

Spatch, New York, NY 2014 - Michael Joseph Lost and found
Spatch, New York, NY 2014 © Michael Joseph

 

TP New Orleans, LA 2014 - Michael Joseph Lost and found
TP, New Orleans, LA 2014 © Michael Joseph

 

Aliser & Sherie, New Orleans, LA. 2016 - Michael Joseph Lost and found
Aliser & Sherie, New Orleans, LA 2016 © Michael Joseph

 

Sooz, Cambridge, MA 2016 - Michael Joseph Lost and found
Sooz, Cambridge, MA 2016 © Michael Joseph

 

Molly, New Orleans, LA 2014 - Michael Joseph Lost and found
Molly, New Orleans, LA 2014 © Michael Joseph

 

RK Hopyard, Austin, TX 2017 - Michael Joseph Lost and found
RK Hopyard, Austin, TX 2017 © Michael Joseph

 

Sierra & Casper, New Orleans, LA 2017 - Michael Joseph Lost and found
Sierra & Casper, New Orleans, LA 2017 © Michael Joseph

 

PF Jon, Austin, TX. 2017 - Michael Joseph Lost and found
PF Jon, Austin, TX. 2017 © Michael Joseph

Retrouvez l'ensemble de son travail sur son site, et n'hésitez pas à le suivre sur Instagram et Facebook !

 

 

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Les 59 parcs nationaux des Etats-Unis en 52 semaines, un projet photo incroyable !

Les 59 parcs nationaux des États-Unis par Jonathan Irish

En 2016, Stefanie Payne et Jonathan Irish ont parcouru les Etats-Unis d’Amérique, pendant une année entière. Mais attention, ce road trip, n’est pas un voyage photo anodin non, leur projet incroyable : explorer les 59 parcs nationaux des Etats-Unis, le tout en 52 semaines !

Jonathan Irish est un photographe de voyage installé à Washington DC, c’est un professionnel de la photo de paysage, du monde extérieur, de l’aventure. Il est représenté par National Geographic Creative. Il travaille régulièrement pour des médias tels que National Geographic, National Geographic Traveler, The New York Times, BBC, CNN etc. 

Avant cette majestueuse aventure, Stefanie Payne travaillait à la NASA comme créatif et communicante. Quand elle ne parle de l’histoire de l’exploration de l’espace par l’homme, elle écrit à propos de l’exploration sur Terre, avec des articles qui ont été publiés dans The Huffington Post, The Wall Street Journal, The Travel Channel, The National Geographic Society etc.

The Greatest American Road Trip  a commencé le 1er janvier 2016 et a pris fin le 31 décembre 2016. Nous avons voyagé toute l’année sur les routes à bord d’un 4×4 SUV avec une remorque Airstream,. Les 59 parcs nationaux des Etats-Unis, en 52 semaines, soit environ un parc par semaine. Avec des parcs dans les Caraïbes, le nord de l’Alaska, les Samoa américaines dans le Pacific et partout entre, c’était un projet ambitieux, mais réalisable. Nous avons soigneusement planifié notre itinéraire et nous avons envisagé toutes les éventualités, pour pouvoir ainsi photographier le meilleur de chaque parc en une année.

De leur incroyable voyage, Stefanie et Jonathan ont ramené de magnifiques photos, mais aussi des vidéos, time lapse, 360° VR. Pour mettre en place leur road trip, ces deux aventuriers ont eu la chance d’être soutenus par des partenaires tels que : Fujifilm, National Geographic Travel, Airstream etc. Au cours de cette expédition, ils ont fait face aux magnifiques paysages qu’offrent les parcs nationaux des Etats-Unis. Yellowstone, Rocky Mountain, Yosemite, la vallée de la mort etc. Des lieux riches et variés, qui renferment chacun leur propre faune et flore.

 

Découvrez un aperçu de ce projet photo colossal, à couper le souffle !

 

I sometimes wonder how many beautiful sunrises and sunsets we’ve seen this year. It’s an unusual year…one where we are spending the entire year doing nothing but capturing as much beauty as we can. This means we’ve been awake at 5:00 am more times than I can remember, and have stood open-jawed at more gorgeous sunsets than one should be allowed in a year. Needless to say, we’ve seen a lot of beauty this year and we never forget just how lucky we are to witness it. Here, @istefpayne takes in the setting sun at our campsite at Bear Glacier after an amazing day of kayaking among icebergs. • Kenai Fjords National Park (31 of 59) • Shot with FUJIFILM X-T1 and XF16-55mm F2.8 lens • #59in52 #onassignment #findyourpark #NPS100 @natgeo @natgeocreative @fujifilmUS @fujifilmx_us #fujifilmx_us #myfujifilm #myinstax #XT1 @instax @usinterior @airstream_inc #MHWAmbassador @mountainhardwear @reallyrightstuff

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Next up: Alaska. We visited Alaska in the summer and spent a majority of the time in the backcountry (i.e. far away from any lines of communication). We saw all eight national parks up there and needless to say, we have some catching up to do. So let’s get right to it. First up, Glacier Bay National Park in Southeast Alaska. Glacier Bay reminded us of the Pacific Northwest…beautiful water and sea life with fantastic mountains. This park is also one if the best places to see humpback whales up close and personal. This one, in particular, blew our minds with endless whale slapping (right near the boat!) followed by some epic breaches out of the water. This is one of my favorite shots from the experience, as it really shows the power (and water displacement) this huge whale can produce. • Glacier Bay National Park (30 of 59) • Shot with FUJIFILM X-T1 and XF50-140mm F2.8 lens • #59in52 #onassignment #findyourpark #NPS100 @natgeo @natgeocreative @fujifilmUS @fujifilmx_us #fujifilmx_us #myfujifilm #myinstax #XT1 @instax @usinterior @airstream_inc #MHWAmbassador @mountainhardwear @reallyrightstuff

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Simply getting to your destination can be a lot of fun. In order to reach the Subway in Zion National Park, you have to literally walk over waterfalls. What a surreal and smile-producing experience to walk up these and several other cascading falls. It was all I could do to not spend hours photographing the many different falls along the hike. Someday, I will do this hike again without the intention of ever reaching the Subway but simply spending endless amounts of time photographing the waterfalls on the hike there. So much to photograph and explore, yet only one life in which to do it. -sigh- Those who say they are bored or uninspired need only to venture a bit into nature for the cure Zion National Park (19 of 59) Shot withFUJIFILM X-T1 and XF16-55mm F2.8mm lens #59in52 #onassignment #findyourpark @natgeo @natgeocreative @fujifilmUS @fujifilmx_us #fujifilmx_us #myfujifilm #myinstax #XT1 @instax @usinterior @nationalparkservice @airstream_inc @goparks @reallyrightstuff #ad

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It doesn’t get much better than this. We camped in a lot of incredible places last year. But this one, with this view just steps away, takes the cake. This is in the Needles section of Canyonlands National Park, and it is not an easy hike through the eight miles of ups and downs of elephant canyon to get here. But man oh man, this view is worth every inch of effort. This is a selfie shot of the first morning light illuminating the needles of elephant canyon. Absolutely breathtaking. For those of you looking to see this for yourselves, take note: you can reserve campsite CP1 (Chesler Park 1) in the Needles section as well, wake up early and walk out your back door to see this site. This was definitely one of the best campsites we found in any of the national parks. Just be sure to bring lots of water! • Canyonlands National Park (51 of 59) • Shot with FUJIFILM X-T1 and XF16-55mm F2.8 lens • #59in52 #onassignment #NPS100 @natgeocreative @fujifilmUS @fujifilmx_us #fujifilmx_us #myfujifilm #myinstax #XT1 @instax @airstream_inc @natgeo @visitutah #love #instagood

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We had some amazing camping experiences on our yearlong trip to visit every national park in the United States. This one, at Great Sand Dunes NP, will be one of the more memorable. Sleeping under the stars while tucked into the high dunes was just so great. We watched in awe as the sun went down, made a backpacker dinner while digging our toes into the sand, had a sip (or several) of whiskey as the stars started to dance in the sky, slept like babies on the soft sand, and woke up for a blissful sunrise with a cup of coffee in hand, all with the one you love. My very definition of perfection. • Great Sand Dunes National Park @greatsanddunesnp (47 of 59) • Shot with FUJIFILM X-T1 and XF16-55mm F2.8 lens • #59in52 #onassignment #NPS100 #ColoradoLive @VisitColorado @natgeocreative @fujifilmUS @fujifilmx_us #fujifilmx_us #myfujifilm #myinstax #XT1 @instax @airstream_inc

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I have to admit, I am starting to become a little bit worried that I am going to become known as « that photographer who takes a lot of bison photos ». I guess there are worse things, right? Besides, I love these bison. They may be smelly, gigantic prehistoric beasts, but they have a certain grace and pride. I also love how they are communal and take care of each other in the herd. I’ve said before that early morning is my favorite time of the day, and this photo shows why. Beautiful golden light falling from the sky, peaceful creatures walking just feet away from me, and not another soul around. Bliss. • Theodore Roosevelt National Park (46 of 59) • Shot with FUJIFILM X-T1 and XF100-400mm F4.5-5.6 lens • #59in52 #onassignment #NPS100 @natgeocreative @fujifilmUS @fujifilmx_us #fujifilmx_us #myfujifilm #myinstax #XT1 @instax @airstream_inc @natgeo

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One of my favorite @nationalparkservice rangers all year — David Nighteagle, a man with ancestral Puebloan heritage living and working in the park of his people. He is one of those special souls who looks deeper into the natural environment surrounding sacred lands and somehow finds a way to open that up to each visitor he engages with. I cannot imagine seeing Mesa Verde without his guidance and spirit!! 48/59 | Mesa Verde National Park in Colorado Shot with Fujifilm X-T1 • #59in52 #findyourpark @natgeo @natgeotravel @fujifilmUS @fujifilmx_us #fujifilmx_us #myfujifilm #myinstax #instax #XT1 @usinterior @nationalparkservice @airstream_inc @goparks #52places #roadtrip #nationalpark #NPSCentennial #mesaverde #coloradolive #parkranger

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Badlands NP blew us away. I had been there a long long time ago as a young lad, and I remember loving it even then. So I was excited to go back and photograph it. And it didn’t disappoint in the least. Quite the contrary, I could spend weeks hiking to different locations and photographing the endless array of formations that stretch out into the incredible sunsets that often occur in this great state of South Dakota. This sunset almost didn’t happen, as the cloud cover was quite thick this evening. But the difference between a dud sunset and a brilliant one is usually razor thin. This sunset took my breath away. • Badlands National Park @badlandsnps (44 of 59) • Shot with FUJIFILM X-T1 and XF16-55mm F2.8 lens • #59in52 #onassignment #NPS100 #hifromSD @southdakota #thegreat8 @natgeocreative @fujifilmUS @fujifilmx_us #fujifilmx_us #myfujifilm #myinstax #XT1 @instax @airstream_inc

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Woke up in the middle of the night and hiked up a hill of ice in the dark forest to get to this spot. Worth it! They don’t call it Dream Lake for nothing!! The sunrise on this particular morning in October produced an amazing technicolor orange mountainglow as you may have seen in @jonathan_irish’s photo of the same scene; of the photos I took, I like the softened palette. It’s just really, really pretty. • 43/59 | @rockynps in #Colorado Shot with Fujifilm X-T1 • #59in52 #findyourpark @natgeo @natgeotravel @fujifilmUS @fujifilmx_us #fujifilmx_us #myfujifilm #myinstax #instax #XT1 @usinterior @nationalparkservice @airstream_inc @goparks #52places #roadtrip #nationalpark #roadtripping #nps100 #nps100thanniversary #NPSCentennial @VisitEstesPark #rockymountain @visitcolorado #coloradolive

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Woke up in the middle of the night and hiked up a hill of ice in the dark forest to get to this spot. Worth it! They don’t call it Dream Lake for nothing!! The sunrise on this particular morning in October produced an amazing technicolor orange mountainglow as you may have seen in @jonathan_irish’s photo of the same scene; of the photos I took, I like the softened palette. It’s just really, really pretty. • 43/59 | @rockynps in #Colorado Shot with Fujifilm X-T1 • #59in52 #findyourpark @natgeo @natgeotravel @fujifilmUS @fujifilmx_us #fujifilmx_us #myfujifilm #myinstax #instax #XT1 @usinterior @nationalparkservice @airstream_inc @goparks #52places #roadtrip #nationalpark #roadtripping #nps100 #nps100thanniversary #NPSCentennial @VisitEstesPark #rockymountain @visitcolorado #coloradolive

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Bears on the move. It’s always fun when you see an old friend, especially one that is fluffy and brown and eats a lot of salmon. This bear is known and beloved to the lodge. Her name is Uno…which means « one » in Spanish, and she was given this name because she is missing part of her one ear (likely due to a fight with another bear). This season, Uno had some cute little cubs who follow her every move. With the high concentration of bears in Katmai, it is safe to stay by momma’s side. • Katmai National Park (32 of 59) • Shot with FUJIFILM X-T1 and XF100-400 F4.5-5.6 lens • #59in52 #onassignment #findyourpark #NPS100 @natgeocreative @fujifilmUS @fujifilmx_us #fujifilmx_us #myfujifilm #myinstax #XT1 @instax @travelalaska @airstream_inc #MHWAmbassador @mountainhardwear @reallyrightstuff #travelalaska @katmai_bears

Une publication partagée par Jonathan Irish (@jonathan_irish) le

Pour en découvrir plus, rendez-vous sur le site de The Greatest Road Trip ! Retrouvez Stephanie Payne sur  Twitter, et découvrez le travail de Jonathan Irish sur son site.

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Photo : Mike Mandel - People in cars

People in cars, nouveau cadre pour les photos en noir et blanc de Mike Mandel

Mike Mandel - People in cars - grainedephotographe
Photo : Mike Mandel – People in cars

Né en 1950 en Californie, Mike Mandel est un artiste américain aux multiples facettes qui enseigne à l’école du musée des beaux arts de Boston. Depuis le début des années 70, il consacre la majorité de son travail à la photographie. Il est principalement connu pour son projet « The Baseball-Photographer Trading Cars » et ses collaborations avec le photographe Larry Sultan.
Une rétrospective de son travail est actuellement présentée au SFMOMA, musée d’art moderne de San Francisco.

Âgé de 20 ans en 1970, le jeune californien constate l’importance de la voiture dans la vie de tous les jours. Un soir au coucher du soleil, il se rend à une intersection toujours très animée, à proximité de chez lui, profitant de l’affluence de voitures nécessaire pour concrétiser son projet.
Il décide donc, armé  de son appareil photo argentique, de photographier les gens dans leurs voitures. Travaillant avec un objectif grand angle, il est obligé d’aller au plus près de ses sujets ou plus précisément des fenêtres des conducteurs, créant inévitablement des réactions : de la surprise et de l’amusement, ou à de rares occasions, l’agacement.

Contrairement à l’interprétation qui pourrait être faite de ce projet aujourd’hui, il semblerait que ces gens appréciaient d’être photographiés. Ils participaient volontiers à ce moment espiègle. Il faisait très chaud, les fenêtres des voitures étaient ouvertes. Ce sont ces fenêtres qui créaient un cadre et inspiraient ces portraits. — Mike Mandel

Stanley / Barker en collaboration avec la galerie Robert Mann ont publié le livre de Mike Mandel.

 

Découvrez la série en noir et blanc de voitures de Mike Mandel : People in Cars

 

Photo : Mike Mandel - People in cars
Photo : Mike Mandel - People in cars

Retrouvez le livre People in cars publié par Stanley / Barker

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Alewey Wind - Yoga and the city

Yoga & the city : le projet zen du photographe Alexey Wind

Alewey Wind – Yoga and the city – grainedephotographe-01

Lorsque l’on vit dans une grande ville comme la grosse pomme, il est important de savoir se recentrer sur soi-même. Avec cette série photo, Alexey Wind a voulu mettre en avant ces personnes qui vivent dans l’effervescence quotidienne des grandes villes, mais qui arrivent à maintenir une harmonie dans leur vie. Amoureux de la philosophie et du mode de vie inculqué par la pratique du Yoga, il a donc choisi de mettre en avant les personnes qui maîtrisent cette pratique, parfois dans des conditions extrêmes.
Yoga & the city, un projet dont le nom n’est pas sans rappeler Sex & the city, a vu le jour dans la ville de New-York, tout comme la célèbre série HBO. Une aventure qui a commencé à New-York, et que le photographe poursuit à travers le monde : Moscou, Miami, Punta Cana…

Yoga & the city, est une série photo qui combine spiritualité, art et sport. C’est une réflexion à propos de la force et de la puissance d’une personne. La force pour surmonter les adversités, et trouver un équilibre tout en vivant dans un environnement effréné. Le yoga est une façon de trouver l’alignement avec sa vraie personnalité, afin de se rapprocher de son côté spirituel.
Mon conseil, c’est de suivre sa voie. De faire ce que vous aimez vraiment, et de le faire avec passion. Nous vivons dans un monde unique et magnifique, et ne nous devrions pas nous perdre chaque jour dans la routine et l’agitation, mais profiter de cette vie et de chaque moment qu’elle nous offre. Mon projet parle de cela.

Le photographe et réalisateur Alexey Wind vit actuellement à Los Angeles. En plus de cette série photo, il est aussi engagé dans d’autres projets artistiques. Ses travaux ont été exposés dans plusieurs galeries d’art à travers le monde. Il voyage régulièrement et profite de ses séjours à travers le monde pour continuer le projet Yoga & the city, en photographiant les gens qu’il rencontre et qui pratiquent le yoga.

Découvrez une vidéo backstage de ces impressionnantes photos réalisées par Alexey Wind

 

Alexey Wind - Yoga and the city - grainedephotographe-18
Le photographe Alexey Wind

Retrouvez le projet Yoga & the City sur Instagram, et découvrez l’ensemble du travail de Alexey Wind sur son site !

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  • La culture du skate dans les années 70 par le photographe Hugh Holland
  • L’art de la raquette par la photographe de tennis Corinne Dubreuil


Les photos érotiques et surréalistes de Salvador Dalí pour Playboy

Salvador Dali et des modèles Playbloy - Photo : Pompeo Posar
Salvador Dalí et des modèles Playbloy – Photo : Pompeo Posar

L’artiste espagnol Salvador Dalí est l’un des plus grands peintres du 20ème siècle et est considéré comme l’un des principaux fondateurs du mouvement artistique fondé par André Breton, le surréalisme. Ses œuvres, telles que La métamorphose de Narcisse ou La persistance de la mémoire sont connues à travers le monde. En plus de ses travaux de peinture, Dalí a également été sculpteur, scénariste, graveur et écrivain. Un travail que l’on lui connaît moins, c’est sa collaboration avec le magazine Playboy.

En 1973, Salvador Dalí a travaillé pour le magazine de charme Playboy en tant que directeur artistique pour une séance photo réalisée par le photographe Pompeo Posar. Afin de mettre en œuvre ce shooting, l’artiste a mis en place, tout d’abord à travers des croquis, des mises en scène et des compositions où l’érotisme des bunnies Playboy et le surréalisme émanant de l’esprit du peintre espagnol ne font plus qu’un.

La séance a pris place à Cadaqués en Espagne, et plus précisément à Portlligat, une des baies proches de la ville où l’artiste s’était installé. Pour cette série photo, les femmes nues ont pris place, entre autres, devant un œuf géant avec un énorme serpent.
Cette série réalisée par Pompeo Posar et orchestrée par Salvador Dalí ,a été publiée dans le numéro de décembre 1974 de Playboy.

Découvrez cette magnifiquement bizarre séance photo de Salvador Dalí !

Salvador Dali Pompeo Posar Playboy -10

 

Salvador Dali Pompeo Posar Playboy -08

 

Croquis réalisé par Salvador Dali pour un shooting Playboy
Croquis réalisé par Salvador Dalí pour le shooting Playboy

 

Salvador Dali donne des directions au photographe Playboy Pompeo Posar et une bunny Playboy à Cadaques en Espagne en 1973
Pompeo Posar et à une bunny, à Cadaqués en Espagne en 1973 : Salvador Dalí donne des directions au photographe Playboy

 

Salvador Dali Pompeo Posar Playboy -06

Salvador Dali Pompeo Posar Playboy

Salvador Dali Pompeo Posar Playboy

 

 

 

 

Salvador Dali Pompeo Posar Playboy -02

 

Salvador Dali Pompeo Posar Playboy -11

 

Croquis réalisé par Salvador Dali pour un shooting Playboy
Croquis réalisé par Salvador Dalí pour le shooting Playboy

 

Salvador Dali et des modèles nus Playboy par le photographe Pompeo Posar
Photo : Pompeo Posar – Salvador Dalí et des modèles Playboy

 

Salvador Dali Pompeo Posar Playboy -09

Source : Dangerousmind

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Andrius Burba - Under Dogs

Under-Dogs, des chiens photographiés du dessous par Andrius Burba !

Andrius Burba - Under Dogs
Andrius Burba - Under Dogs

Nous vous avions déjà présenté le surprenant travail du photographe lituanien Andrius Burba par le biais d’un article sur sa série photo “Under-Horse”. Après le succès phénoménal de la série Under-Cats, c’est tout naturellement que ce passionné de photographie et du monde animal a décidé de choisir comme sujet les chiens.

Même principe et fonctionnement qu’avec les chats et les chevaux. Andrius Burba et son équipe ont réalisé ces images de chiens de toutes races en les photographiant par-dessous une plaque en verre. Les premières photos ont été prises à Vilnius dans un studio photo. Vous découvrirez, un peu plus bas, une vidéo des dessous d’une de ces séances photos on ne peut plus unique et adorable !

Vous allez fondre devant les photos de chiens vus du dessous par Andrius Burba !

Voici une vidéo réalisée par Andrius Burba, montrant les coulisses de sa série photo « Under-Dogs » :

Retrouvez tout le travail d’Andrius Burba et de son équipe Underlook sur leur site internet, leur page Facebook, leur compte Instagram et sur leur compte Youtube. N’hésitez pas à vous rendre aussi directement sur leur boutique et à acquérir le livre Under-Dogs !

Et rejoignez nous pour un cours Studio ProDates et inscriptions pour tous nous cours ici !

 

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serie photo en noir et blanc

La mystérieuse série photo en noir et blanc de Justin Rosenberg

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Photo : Justin Rosenberg, Cognitive Dissonance

Originaire de Plainview, dans l’Etat de New York, Justin Rosenberg a découvert la photo très jeune. Après avoir pratiqué la photographie pendant plusieurs années dans le sud de la Floride, il décide de faire ses bagages pour la côte ouest, direction Los Angeles. Le photographe y a très vite trouvé son bonheur, et vit dans la ville des anges depuis 2011.

Il réalise principalement des portraits, en studio ou en extérieur, en lumières naturelles ou artificielles. Il a eu la chance de travailler avec des magazines, des grandes marques, des agences de design, et des organismes à but non-lucratif. A côté de ces commandes, Justin Rosenberg réalise bien évidemment des projets personnels qui lui tiennent à cœur, telle que sa mystérieuse série en noir et blanc : Cognitive Dissonance, qui fait référence à son addiction passée. Comme le nom de sa série l’indique, elle traite des dissonances cognitives, ces incompatibilités d’informations, mises en images par des portraits laissant ressortir ses démons.

Cette série illustre cet espace de contradiction en moi :  faire les choses bien ou replonger dans mes vieilles habitudes.

 

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Photo : Justin Rosenberg, Cognitive Dissonance

 

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Photo : Justin Rosenberg, Cognitive Dissonance

 

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Photo : Justin Rosenberg, Cognitive Dissonance

 

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Photo : Justin Rosenberg, Cognitive Dissonance

 

 

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Photo : Justin Rosenberg, Cognitive Dissonance

 

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Photo : Justin Rosenberg, Cognitive Dissonance

 

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Photo : Justin Rosenberg, Cognitive Dissonance

 

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Photo : Justin Rosenberg, Cognitive Dissonance

 

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Photo : Justin Rosenberg, Cognitive Dissonance

 

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Photo : Justin Rosenberg, Cognitive Dissonance

 

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Photo : Justin Rosenberg, Cognitive Dissonance

Retrouvez l’ensemble du travail de Justin Rosenberg sur son site, et suivez le sur Facebook et Instagram !


© Yann Arthus-Bertrand - Elephants in the Okavango Delta, Botswana (19°26' S - 23°03' E).

Interview exclusive de notre parrain, le photographe Yann Arthus-Bertrand

A l'occasion de Legacy, la première exposition retrospective, de plus de 40 ans de travaux photographiques et cinématographiques  de notre parrain Yann Arthus-Bertrand, retrouvez notre entretien exclusif !

L' exposition du photographe-réalisateur Yann Arthus-Bertrand aura lieu du 28 juin au 1er décembre 2019 au Toit de la Grande Arche.

 

© Yann Arthus-Bertrand - Elephants in the Okavango Delta, Botswana (19°26' S - 23°03' E).
© Yann Arthus-Bertrand - Elephants in the Okavango Delta, Botswana (19°26' S - 23°03' E).

 

© Yann Arthus-Bertrand - Pink Flamingos and crystalline formations on lake Magadi, Kenya (1°44’ S, 36°17’ E).
© Yann Arthus-Bertrand - Vol de flamants roses au dessus de formations cristallines du lac Magadi, Kenya
(1°52’ S – 36°17’ E).

Né en 1946, Yann Arthus-Bertrand est un photographe et réalisateur français passionné depuis toujours par le monde animal et les espaces naturels. Homme engagé aux multiples casquettes, il est difficile de décrire l'ensemble de son parcours et de son œuvre en quelques lignes. Aujourd'hui, le parrain de grainedephotographe.com, est principalement connu pour ses emblématiques photographies aériennes et la Terre vue du ciel, mais c'est les pieds sur terre qu'il a fait ses débuts en photographie.
En 1976, alors âgé de trente ans, il part vivre pendant 3 ans dans la réserve du Massaï Mara au Kenya accompagné de son épouse, Anne, avec qui il réalisera une étude sur le comportement d’une famille de lions. Pour compléter et consigner ses observations écrites, il fera appel à la photographie. En parallèle, il est également pilote de montgolfière. C'est à ce moment-là que s'offre à lui notre monde vu ciel. Conjuguant ses deux passions, il s'adonne donc à la photographie aérienne et trouve sa vocation : témoigner par l’image de la beauté de la Terre, mais aussi de l’impact de l’homme sur la planète. De ces 3 années au Kenya naîtra en 1981 son tout premier livre : Lions.

© Yann Arthus-Bertrand - Lionceau mordant la queue d'un lion adulte dans le parc de Masaï Mara, Kenya
© Yann Arthus-Bertrand - Lionceau mordant la queue d'un lion adulte dans le parc de Masaï Mara, Kenya

 

© Yann Arthus-Bertrand - Lion s'étirant après la sieste, parc du Masaï Mara, Kenya
© Yann Arthus-Bertrand - Lion s'étirant après la sieste dans le parc de Masaï Mara, Kenya

Depuis toujours, Yann Arthus-Bertrand est connu pour son engagement pour la cause environnementale. C'est donc tout naturellement qu'il crée en 2005 la fondation Goodplanet.
À l'occasion de l'ouverture de la fondation Goodplanet - Domaine de Longchamp au public le week-end du 13 et 14 mai 2017, nous avons réalisé un petit échange avec cet homme au travail incroyable, afin qu'il nous dise quelques mots sur son futur projet, Woman, mais surtout afin qu'il nous parle de lui. Certaines de nos questions sont directement tirées du questionnaire d'entretien du projet 7 milliards d'autres.

Yann Arthus-Bertrand, de quoi rêviez-vous quand vous étiez enfant ?

Je crois que, quand on est enfant, on rêve à l’instant présent, on rêve aux vacances, on rêve à ses copains. Moi, je ne me suis jamais projeté dans l’avenir, pas du tout, je vivais vraiment l’instant présent. Pour en profiter un maximum.

© Yann Arthus-Bertrand - Floating wood near Port-Gentil, province of Ogooué-Maritime, Gabon (0°43' – 8°47' E).
© Yann Arthus-Bertrand - Parc à bois de Port-Gentil, province de l'Ogooué-Maritime, Gabon (0°43’ S - 8°47’ E).

 

© Yann Arthus-Bertrand - Cotton-picking near the town of Banfora, Burkina Faso (10°36'N - 4°47'W).
© Yann Arthus-Bertrand - Récolte du coton aux environs de Banfora, Burkina Faso (10°48’ N - 3°56’ O).

 

© Yann Arthus-Bertrand - Flooded house south of Dhaka, Bangladesh (23°21’ N – 90°31’ E).
© Yann Arthus-Bertrand - Maison inondée au sud de Dacca, Bangladesh (23°21’ N - 90°31’ E).

 

Êtes-vous heureux ?

J’aimerais bien en tout cas. C’est une chose sur laquelle je travaille, au quotidien, essayer de donner du sens à ce que je fais et d'être heureux. On est jamais heureux, car on est bien trop attaché à faire mieux, à faire plus. C’est peut-être une erreur. Je ne suis pas malheureux, mais je ne pourrais pas dire que je sois heureux, j'essaie. De toute façon, vous savez, je ne sais plus qui disait : “ce qui est important ce n’est pas d’être heureux, ce qui est important c’est le bien.” Je pense que c’est vrai, ça. Ce qui est important, c’est d’être bien dans sa peau, ce n'est pas de chercher absolument le bonheur, même si le bonheur c’est important. Alors peut-être que justement le bien et le bonheur vont de pair.

© Yann Arthus-Bertrand - Blue Lagoon, near Grindavik, Reykjanes Peninsula, Iceland (63°53' N – 22°27' W).
© Yann Arthus-Bertrand - Blue Lagoon, près de Grindavik, presqu’île de Reykjanes, Islande (63°53’ N - 22°27’ O).

 

© Yann Arthus-Bertrand - Cotton bales, Thonakaha, Korhogo region, Ivory Coast (9°28' N - 5°36' W).
© Yann Arthus-Bertrand - Balles de coton, Thonakaha, région de Korhogo, Côte-d’Ivoire (9°28’ N - 5°36’ O).

À quoi avez-vous renoncé ?

Vous savez lorsque l'on a 70 ans, on renonce à tout ce que l'on faisait lorsque l'on avait 20 ans. J’ai renoncé à toute cette vie de liberté que j’avais, alors qu'aujourd’hui, j’ai une vie pleine de responsabilités, avec une fondation, des choses qui doivent être faites... J’ai donc peut-être renoncé à une certaine légèreté.

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© Yann Arthus-Bertrand - Kuna settlement, Robeson Islands, San Blas archipelago, Panama (9°31’ N - 79°03’ W).
© Yann Arthus-Bertrand - Habitations des Indiens Kuna, Iles Robeson, archipel des San Blas, Panama (9°31’ N – 79°03’ O).

 

© Yann Arthus-Bertrand - Village in the White Nile swamps near Bor, Jonglei, South Sudan (6°22’ N – 31°32’ E).
© Yann Arthus-Bertrand - Village dans les marais du Sudd, près de Bor, Etat de Jonglei, Soudan du Sud (6°22’ N - 31°32’ E).

 

© Yann Arthus-Bertrand - Fishing nets in the area of Dhaka, Bangladesh (23°43’ N, 90°20’ E).
© Yann Arthus-Bertrand - Filet de pêche dans la région de Dhaka, Bangladesh (23°43’ N - 90°20’ E).

 

© Yann Arthus-Bertrand - Wooden dugout canoe and rower on Congo River heading Brazzaville, Republic of the Congo (Congo-Brazzaville) (1°03’ S - 17°10’ E).
© Yann Arthus-Bertrand - Radeau de bois et son pousseur sur le fleuve Congo en direction de Brazzaville, République du Congo (Congo - Brazzaville) (1°14’ S - 16°48’ E).

En 2015, sortie de Human. Ce film documentaire aussi magnifique que bouleversant a été tourné dans 60 pays et retrace les récits d’hommes et de femmes à travers le monde. "Un diptyque de récits et d’images de notre monde offrant une immersion au plus profond de l’être humain" réalisé par Yann Arthus-Bertrand.


Bande annonce officielle de Human de Yann Arthus-Bertrand


Tournage des vues aériennes de Human

Vous avez dit : “Ces paroles d'humanité, dont on a tant besoin aujourd'hui, je pense que les femmes les portent plus que les hommes”. Est-ce pour cette raison, que dans la continuité logique de Human, vous vous êtes tourné vers les femmes avec votre nouveau projet Woman ?

On vit dans un monde dominé par les hommes, qui ont acquis une certaine animalité dans leur façon de régler leurs problèmes.
Quand on regarde le monde avec les yeux ouverts, ce qui est en train de se passer aujourd'hui, ce qu'annoncent les scientifiques, c'est quand même inquiétant. Les changements climatiques, la crise démographique, la crise économique, les réfugiés... tout ça fait que l'on vit dans un monde extrêmement compliqué, et on a du mal à trouver des solutions. On prend des solutions les unes après les autres, à court terme.

Je pense que les femmes ont en elles un gène de protection, de bon sens, elles sont faites comme ça. Je pense que demain, et je le pense sincèrement, on aura besoin du bon sens des femmes, on aura besoin des qualités féminines que, très certainement, les hommes n'ont pas. Je crois que l'on aura besoin de beaucoup plus de féminité dans les gens qui nous dirigent, qui nous guident. On a envie de partir avec des gens que l'on puisse suivre. On le voit bien dans l'état politique actuel. On a besoin d'autres choses. Il y a beaucoup de belles idées et d'utopie là-dedans, mais c'est ce que je pense sincèrement. Et je pense que ce film parle de ça.

 

© Yann Arthus-Bertrand – Camps de réfugiés somaliens de Dadaab: école dans le camp de Hagadera, Kenya (0° 0’ S - 40°22’ E).
© Yann Arthus-Bertrand – Camps de réfugiés somaliens de Dadaab : école dans le camp de Hagadera, Kenya 
(0° 0’ S - 40°22’ E).

 

© Yann Arthus-Bertrand – Séchage de tissus à Bahawalpur, Pendjab, Pakistan (29°24’ N - 71°40’ E).
© Yann Arthus-Bertrand – Séchage de tissus à Bahawalpur, Pendjab, Pakistan (29°24’ N - 71°40’ E).

Aujourd'hui, il y a beaucoup d’endroits où les femmes se libèrent et s'affirment. Mais il y a aussi beaucoup d’endroits où cela régresse. Plus ça va, plus je m’aperçois que dans beaucoup de pays, les femmes n’ont pas les mêmes droits. Il y a quelque chose qui est très injuste dans notre société. Je lisais, il n'y a pas très longtemps, un article sur les veuves. Lorsque vous êtes veuve en Inde, on vous vole tout. La femme se retrouve sans rien, à l'abandon. En Afrique, c'est la même chose.
C'est effrayant lorsque l'on voit les chiffres des nations unies. Par exemple, les femmes font 50% du travail du monde, mais elles ne possèdent que 1 à 2% des propriétés du monde.

J'aimerais que la perception que l'on a des femmes évolue. Il y a encore tellement de pays où les femmes sont opprimées, et c'est révoltant. D'ailleurs, on voit bien que dans les pays où l'indice de bonheur est le plus élevé, ce sont les pays où la parité est vraiment respectée. Tu éduques un homme, tu éduques un individu. Tu éduques une femme, tu éduques une famille. J'y crois vraiment.

© Yann Arthus-Bertrand - Femme pêchant au filet sur un bras du delta, au sud de Padma Pukur, Khulna Division, Bangladesh (22°15’58.86 »N-89°11'42.63"E). Pays pauvre et densément peuplé avec un moyenne de 1 033 habitants au km2, le Bangladesh peine à nourrir sa population. La malnutrition y est endémique, notamment chez les enfants. Quelque 40 millions de Bangladais sont sous-alimentés soit un quart de la population, selon l’Agence des Nations-unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO). Dans ce contexte, on comprend pourquoi 70 % de la population pratique au moins occasionnellement sous une forme ou une autre une pêche de subsistance. C’est le moyen le plus accessible de se procurer des protéines lorsqu’on est pauvre, qui plus est sans terre. Le poisson, qu’il provienne de la pêche ou de l’aquaculture est au Bangladesh la première source de protéines d’origine animale. En milieu rural et parmi les couches les plus pauvres, c’est la seule source significative de protéines d’origine animale.
© Yann Arthus-Bertrand - Femme pêchant au filet sur un bras du delta, au sud de Padma Pukur, Khulna Division, Bangladesh (22°15’58.86 »N-89°11'42.63"E).

 

© Yann Arthus-Bertrand - Young girls carrying buckets in the Dogon region, near Bandiagara, Mali (14°20' N - 3°37' W).
© Yann Arthus-Bertrand - Jeunes filles portant des seaux en pays dogon près de Bandiagara, Mali (14°20’ N – 3°37’ O).

Ce qui est très étonnant, c'est que depuis qu'on a commencé le film avec Anastasia (Mikova) on s’aperçoit qu'il y a une forte demande de la part des femmes qui ont envie de s'exprimer, de parler de tout ça. Dans tous les pays où l'on va, on reçoit des e-mails de gens qui veulent témoigner, phénomène que l'on n'avait pas lors de la réalisation de Human. Les gens qui ont vu Human ont compris ce que l'on pouvait faire, et ce que l'on veut faire avec Woman, et c'est pour cela que l'on a une vraie demande. Woman, ce n'est pas moi qui doit en parler, ce sont toutes les femmes qui vont en parler.

© Yann Arthus-Bertrand - Field cultivation, north of Jodhpur, Rajasthan, India (26°22' N – 73°02' E).
© Yann Arthus-Bertrand - Travaux des champs au nord de Jodhpur, Rajasthan, Inde (26°22’ N - 73°02’ E).

 

© Yann Arthus-Bertrand - Field cultivation near Bor, Jonglei, South Sudan (6°28’ N - 31°34’ E).
© Yann Arthus-Bertrand - Travaux des champs, près de Bor, état de Jonglei, Soudan du Sud (6°28’ N - 31°34’ E).

On demande souvent aux femmes d’envisager leur vie si elles avaient été un homme, et vous, comment pensez-vous qu’aurait-été votre vie si vous aviez été une femme ?

Cette question je ne me la pose pas, car c'est une question impossible. Je ne suis pas assez imaginatif. Les femmes sont pour moi un mystère. Mais ce film m'a fait changer d'avis sur ma mère, sur ma femme, sur mes sœurs.

© Yann Arthus-Bertrand - Dessins dans la cour d’une maison à Khudiala, Rajasthan, Inde (26°31’N - 72°41’E).
© Yann Arthus-Bertrand - Dessins dans la cour d’une maison à Khudiala, Rajasthan, Inde (26°31’N - 72°41’E).

 

© Yann Arthus-Bertrand - Bateau de pêche sur le Yangtsé au large de Shanghai, Chine (31°28' N - 121°27' E). Le fleuve Yangtsé est le plus grand fleuve de Chine, et son bassin compte pour 70 % de la pêche continentale du pays. Pour autant, depuis 2002 la pêche est régulièrement interdite sur l’ensemble du fleuve chaque année pour des périodes plus ou moins longues afin de permettre la reconstitution des stocks de poissons, notamment pendant la période de reproduction. Beaucoup d’espèces sont au bord de l’extinction et pourrait connaître le sort du dauphin de Chine (Lipotes vexillifer), un cétacé d’eau douce endémique du Yangtsé. Ce dernier a été déclaré éteint en 2007. Le marsouin du Yangtsé, un autre cétacé d’eau douce est lui en sursis. La pêche et l’aquaculture jouent un rôle de plus en plus important dans l’alimentation des hommes. Ainsi, à l’échelle de la planète, la consommation de poissons est passée de 10 kg par an et par personne dans les années 1960 à 19 kg par an et par personne en 2012, selon l’Organisation des Nations-unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Cela représente 17 % des apports protéiniques mondiaux. On estime que 60 millions de personnes travail dans le domaine de la pêche et de l’aquaculture dont 84 % en Asie. Les tonnages pêchés, de l’ordre de 80 millions de tonnes par an, sont stables mais de nombreuses pêcheries sont surexploitées. Seule l’aquaculture progresse. La Chine représente à elle seule 60 % de la production de ce dernier secteur.
© Yann Arthus-Bertrand - Bateau de pêche sur le Yangtsé au large de Shanghai, Chine (31°28' N - 121°27' E).

 

Une dernière question avant de nous quitter, qu'aimeriez-vous changer à votre vie ?

Tellement de choses. Je m'aperçois que ce n'est pas la vie qui a un sens, c'est toi qui donnes du sens à ta vie. J'aimerais être en paix, en paix avec ça. Ce n'est pas très facile, je suis très entrepreneur , je fais beaucoup de choses, et j'aime que celles-ci soient bien faites, et donc ça me stresse certainement. J'aimerais donc me libérer de cela, et je ne sais pas comment faire. J'adore ce que je fais, j'ai une chance inouïe de faire ce métier, j'essaie donc de faire au mieux.

Il y a beaucoup de choses que j'aimerais changer dans ma vie. Mais je n'oublie pas que, moi, j'ai eu l'énorme chance d'avoir le choix. De me dire que tout ce que j'ai fait, c'est moi qui l'ai décidé. La vie ne m'a pas imposé des choses. Peut-être qu'en vieillissant ça change un peu. Je pense qu'il est important de savoir que c'est nous qui prenons la décision de ce que l'on veut faire de notre vie, que l'on n'est pas écrasé par le destin.

© Yann Arthus-Bertrand - Herd of bovines, Laguna Merin near Punta Magro, Rocha department, The Oriental Republic of Uruguay (34°07' S -53°44' W).
© Yann Arthus-Bertrand - Troupeau de bovins, Laguna Merin près de la Punta Magro, département de Rocha, République orientale de l’Uruguay (34°07’ S – 53°44’ O).

 

© Yann Arthus-Bertrand - Pink ebony on the Kaw mountain, French Guiana, France (4°30' N - 52°00' W).
© Yann Arthus-Bertrand - Ébène rose sur la montagne de Kaw, Guyane (4°30’N - 52°00’O).

 

© Yann Arthus-Bertrand - Scarlet Ibis in flight near Pedernales, Delta Amacuro, Venezuela (9°57' N – 62°21' W).
© Yann Arthus-Bertrand - Vol d’ibis rouges près de Pedernales, delta Amacuro, Venezuela (9°57’ N – 62°21’ O).

 

© Yann Arthus-Bertrand - Grand Prismatic Spring, Yellowstone National Park, Wyoming, United States (44°31' N - 110°50' W)
© Yann Arthus-Bertrand - Source chaude du Grand Prismatic, parc national de Yellowstone, Wyoming, États-Unis
(44°31’ N - 110°50’ O).

 

Yann Arthus-Bertrand YAB2017#1 ©Quentin O'bear Jumeaucourt
Yann Arthus-Bertrand / © Quentin O'bear Jumeaucourt

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Noel Kerns photographie l'Amérique abandonnée à la tombée de la nuit

©Noel Kerns / Road Trip Roy's - Tilt

Expert en photo de nuit et light painting, le photographe Noel Kerns est originaire de Dallas au Texas. Il est spécialisé dans la photographie de lieux abandonnés, tels que les vieilles stations-service, les motels, les bases militaires ou les complexes industriels. Depuis 2007, il pratique exclusivement ce type de photographie. Fort de son travail, il sort en 2013 son premier livre Nightwatch : Painting with Light, disponible sur Amazon.

La majorité des lieux photographiés dans ma série Road Trip représentent des lieux abandonnés parmi les plus célèbres en Amérique. (…)Des stations-service, des diners, des motels, des attractions touristiques… En plus d’offrir des possibilités artistiques particulières, ils racontent le cycle naturel de ce type d’activité datant des années 50-60 aux Etats-Unis. Comment des petites villes sont devenues des villes fantômes, et comment de nouvelles grandes entreprises remplacent les pittoresques entreprises familiales du siècle dernier.

Les photographies de lieux abandonnés en bord de route feront toujours partie de mon travail, out comme elles feront toujours partie de notre expérience à mesure que nous parcourons ce vaste pays. Un véritable charme se dégage de ces lieux. Imaginer ce à quoi ils ressemblaient à leur apogée, tout en les préservant artistiquement a posteriori, tandis qu’ils disparaissent peu à peu du paysage.

À travers son voyage, le photographe américain Noel Kerns a su faire jaillir la couleur dans des lieux laissés à l’abandon, grâce à une maîtrise parfaite de la photo de nuit.

Noel Kerns
Portrait de Noel Kerns

Noel Kerns : Site – Facebook – Flickr

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Les oeuvres picturales du duo de photographes de DDiArte !

Photo : Ddiarte / Apollo
Photo : DDiArte / Apollo

Présentation du duo DDiArte

Tout deux natifs de l'archipel de Madère, les photographes Diamantino Jesus (né en février 1969) et Zé Diogo (né en Mars 1966) ont chacun démontré un intérêt et un talent tout particulier pour la peinture et le dessin dès leur plus jeune âge.

En 1999, Dimantino Jesus et Zé Diogo créent DDiArte, un atelier de peinture dans lequel ils souhaitent rassembler le meilleur de chacun d'entre eux dans des objectifs de créations, d'expositions, et de peinture sur toile. En 2003, après plusieurs expériences dans l'industrie de la photographie numérique, ils ont découvert la manière idéale pour eux d'exprimer leur créativité  : la photographie numérique retouchée artistiquement. Un domaine dans lequel les deux portugais excellent, avec une précision et une minutie sans pareil.

Dans un style à la fois baroque et kitsch, les corps humains ont une place essentielle dans le travail de ce talentueux duo. Des photographies artistiques aux inspirations mythologiques, rappelant immédiatement des fresques picturales telles que celles de Michel Ange. 

Dans l'historiographie de l'art, de l'utilisation de la photographie, et plus spécifiquement, de la retouche photo, nous n'apportons rien de nouveau. Mais nous cherchons à innover un peu, en ce qui concerne les thèmes que nous abordons. Indépendamment du fait que notre principale source d'inspiration est la mythologie, le choix de tel ou tel thème est le fruit de notre créativité, exacerbée par une multitude de détails, de symboles, d'images, dans une tentative de séduire, mais surtout, dans une tentative de stimuler la réflexion critique chez les spectateurs.
Alors que certains de nos travaux peuvent être perçus comme satiriques dans un monde globalisé, mais encore rempli de différences, d'autres exemples peuvent être vus comme purement scéniques et être contemplés à volonté. Si certains dénoncent la discrimination, ils rendent en même temps un hommage inaltérable à la beauté

DDiArte

 

Admirez leur travail !

Photo : Ddiarte / Baco
© DDiArte / Baco

 

Photo : Ddiarte / Wake Up !
© DDiArte / Wake Up !

 

Photo : Ddiarte / Venus vs Marte
© DDiA. / Venus vs Marte

 

Photo : Ddiarte / Vénus do espelho
© DDiA. / Vénus do espelho

 

Photo : Ddiarte / The Sacrifice
Photo : DDiA. / The Sacrifice

 

Photo : Ddiarte / The rest of the worrier
Photo : DDiA. / The rest of the worrier

 

Photo : Ddiarte / Spring against breast cancer
Photo : DDiA. / Spring against breast cancer

 

Photo : Ddiarte / Proserpina
Photo : DDiA. / Proserpina

 

Photo : DDiA. / Odyllia

Pour la photographie, Ofelia, le duo DDiArte a puisé l'inspiration dans la célèbre peinture Ophélie de John Everett Millais, 1851-1852

Photo : Ddiarte / Nightmare
Photo : DDiA. / Nightmare

 

Photo : Ddiarte / Narcisus and water gifts
Photo : DDiA. / Narcisus and water gifts

 

Photo : Ddiarte / Market list
Photo : DDiA. / Market list

 

DDiArte uses digital manipulation to look for the symbolism in the surreal and giving it a new perspective on the current issues of our society.
Photo : DDiA. / Love machine

 

DDiArte was inspired by the work of 'The Tree of Forgiveness ' by Sir Edward Coley Burne-Jones, 1882, as a starting point to carry out this work, giving it a new perspective on current issues of our society.
Photo : DDiA. / Forgiveness

Pour l'oeuvre photographique Forgiveness, DDiArte s'est ici très largement inspiré du tableau L'arbre du pardon de Sir Edward Coley Burne-Jones, 1882

Photo : Ddiarte / Falling Paris
Photo : DDiA. / Falling Paris

 

Photo : Ddiarte / Extinction Extremis
Photo : DDiA. / Extinction Extremis

 

Photo : Ddiarte / Descend of the cross
Photo : DDiA. / Descend of the cross

 

Photo : Ddiarte / Dantes dream
Photo : DDiA. / Dantes dream

 

Photo : Ddiarte / Cupidos Playground
Photo : DDiA. / Cupidos Playground

 

Photo : Ddiarte / Corruptela
Photo : DDi. / Corruptela

 

Diamantino Jesus et Zé Diogo alle duo derrière DDiArte

 

Retrouvez le travail de DDiArte sur DDiArte.photography ! Mais aussi sur Facebook, Behance, et 1x

 

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Cute Models

Les portraits d'enfants du photographe Pierre Nicou

Cute Models
©Pierre Nicou / Cute Models


Pierre Nicou  
photographe chez Graine de Photographe est spécialisé dans la photographie d’enfants. Depuis plus de 20 ans, il dresse le portrait des petits et grands pour le groupe de presse Marie ClaireCe photographe de talent s’illustre également dans la photographie de mode, de reportage, de natures mortes et packshot (photo d’objets). Pierre multiplie ainsi les expériences dans la publicité avec de grandes marques comme Catimini, Petit Bateau ,Babou ,Anchan,Galerie Lafayette ,Phildar ,Repetto ,Ikea, Lapeyre, Gamm Vert. Il a réalisé en tant que photographe une centaine de livres mode, patrimoine, loisir créatif, déco, art de la table, enfants et cuisine, avec de nombreuses traductions à l’étranger (USA, Angleterre, Belgique, Pologne, Russie, Espagne, Grèce, Australie,…).

Pour son dernier projet, Pierre Nicou a réalisé une série de photos de mode enfant pour l’agence Cute Models. Le photographe était entouré de Philippinne Cordon pour la coiffure et le maquillage, de la styliste Kathrin Lezinsky, et de Jean-Michel Boillot pour les retouches digitales.

Découvrez ces adorables portraits au style très pictural !

Cute Models
©Pierre Nicou

Pierre Nicou : SiteInstagramFacebook

 

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