Davide Novelli, sa photographie minimaliste aux tons pastels
Des tons pastels, des lignes sublimées et des horizons épurés, la photographie de Davide Novelli nous emporte au coeur d’un paysage minimaliste. Passionné par la photographie depuis environ 8 ans, Davide Novelli capture le monde qui l’entoure avec un regard curieux et émerveillé. Transposant ce regard sur ses images, le photographe nous offre un minimalisme esthétique magnifié par les nuances de bleu qu’offrent le ciel et de la mer. L’artiste, qui aime observer le ciel et les nuits étoilées, donne une place centrale à ces éléments dans ses images, apportant ainsi une touche d’irréel.
Découvrez le photographe Davide Novelli à travers une interview exclusive et une belle sélection de ses photographies.
Pouvez-vous nous parler un peu de votre parcours et de la manière dont vous êtes arrivé à la photographie ?
Ma passion pour la photographie est née il y a environ 8 ans. Par curiosité envers un monde qui m’a toujours fasciné, j’ai décidé d’acheter mon premier reflex, un Nikon D5300. Je n’ai pas cessé de photographier depuis. Les paysages du Monferrato, dont je ne suis pas loin, ont été mes premiers sujets. Mais au fil du temps, ayant toujours mon appareil photo avec moi, j’ai pu m’améliorer de plus en plus en affinant ma technique et en partageant ma passion avec d’autres photographes.
Qu’est-ce qui vous plaît dans le minimalisme ? Comment en êtes-vous venu à adopter ce style artistique ?
À mi-chemin de mon parcours, quelque chose a changé : j’ai découvert la photographie minimaliste. Il s’agissait d’une découverte totalement aléatoire due à des défis photographiques internes que nous organisions au sein du club de photographie auquel j’appartiens, l’Association photographique Alessandrina (AFA). Le thème de l’un de ces défis était le minimalisme.
Depuis, c’est devenu mon genre préféré.
Cette prédilection est probablement due à la capacité de ce genre à raconter beaucoup avec peu (less is more) : peu de détails mais qui font la différence. De plus, la possibilité de jouer avec les lignes, les formes et les couleurs permet de créer des situations vraiment uniques et intéressantes.
Le ciel et les tons bleus sont omniprésents dans vos images. Y a-t-il une signification à cela pour vous ?
Depuis mon enfance, j’ai toujours eu l’habitude de regarder souvent le ciel… soit pour admirer les nuages à la recherche d’une forme, soit pour admirer les étoiles en essayant de reconnaître les constellations… Je pense donc que j’ai indirectement transmis cette chose dans mes photographies. Comme vous pouvez le voir, j’essaie souvent de jouer avec les nuages, en les faisant communiquer avec les sujets de mes photos ou simplement en les faisant contraster avec le bleu du ciel clair.
Techniquement, comment prenez-vous vos photos ? Quelles sont les étapes du processus pour arriver au résultat final ? Quel matériel utilisez-vous ?
Lorsque j’en ai l’occasion, pendant mes jours de congé (si les conditions météorologiques le permettent), j’essaie toujours de me promener avec mon appareil photo à la recherche des clichés qui m’intéressent le plus. Ensuite, dans la phase de post-production. Une chose que je considère fondamentale est le redressement des lignes afin de rendre la photo plus harmonieuse. J’essaie également, après toute coupe possible, de jouer avec les couleurs, en essayant de me rapprocher le plus possible de ces tons pastel que j’adore, inspiré par les œuvres du photographe émilien Luigi Ghirri. Tandis qu’au début de ma passion pour le minimalisme, mon inspiration était (et est toujours) les œuvres d’un autre photographe minimaliste, Franco Fontana.
Actuellement, mon équipement consiste en un Nikon z5 mirrorless avec un objectif 24-200, que je considère très polyvalent pour le type de photos que je prends car il me permet de me rapprocher des sujets, en zoomant sur eux. Je possède également un drone, le DJI Mavic Mini 3 Pro, que j’utilise pour la photographie de paysage.
Davide Novelli : Instagram
The Comedy Wildlife Photography Awards : les gagnants de l'édition 2023
Le plus célèbre et comique des concours photo Nature, le Comedy Wildlife Photography Awards, a dévoilé les lauréats de son édition 2023 en décembre dernier. Concours international qui récompense et met en avant des photographes du monde entier, ce dernier nous dévoile chaque année des images extraordinaires d’animaux sauvages dans des situations toutes plus drôles les unes que les autres. Nous posons alors un nouveau regard sur la faune sauvage, un regard attendri, rieur et gentiment moqueur face à certaines images… Vous êtes passés à côté de l’annonce des gagnants ? Vous souhaitez revoir ces images hilarantes saluées et récompensées ? Découvrez le palmarès des images du concours photo qui vous donne le sourire à coup sûr, le Comedy Wildlife Photography Awards !
Le grand gagnant de l’édition 2023
Jason Moore et sa photo Air Guitar Roo
« Je passais en voiture devant un groupe de kangourous gris occidentaux qui se nourrissaient dans un champ rempli de jolies fleurs jaunes. J’avais mon appareil photo avec moi, alors je me suis arrêté pour prendre quelques photos. J’ai soudain remarqué que cet individu adoptait une pose humoristique – pour moi, on dirait qu’il s’entraîne à gratter sur sa Air Guitar ». – Jason Moore
Avec cette photographie, il remporte également la première place dans la catégorie Alex Walker’s Serian Creatures of the Land Award.
Creatures Under the Sea Award
Otter Kwek et sa photo Otter Ballerina.
« Une loutre ballerine danse gracieusement dans une position arabesque. La loutre bondissait en tentant de saisir les feuilles en surplomb, et lors d’un atterrissage inhabituel, s’est retrouvée dans la position de l’Arabesque. J’ai montré cette photo à une professeure de ballet, qui m’a dit que la loutre était naturelle, mais qu’il fallait juste qu’elle rentre un peu le ventre – exactement ce qu’un professeur de ballet lui conseillerait. » – Otter Kwek
Affinity Photo 2 People's Choice Award
Jacek Stankiewicz et sa photo Dispute.
« J’ai photographié cette scène en observant les oiseaux dans la forêt de Bialowieza. Le jeune verdier était encore nourri par ses parents. Cependant, de temps en temps, les oiseaux semblaient se disputer. Mes amis interprètent cette scène de deux manières. 1 Un jeune vilain se dispute avec un parent. 2. Un jeune rapporte à ses parents que son frère a fait quelque chose de mal : « Regarde, il a cassé la vitre de la fenêtre ». » – Jacek Stankiewicz
Avec cette image, le photographe est également lauréat de la catégorie Junior Award.
Amazing Internet Portfolio Award
Tímea Ambrus et sa série I finally learned to fly or – or maybe not. (J’ai enfin appris à voler ou – ou peut-être pas)
« L’écureuil terrestre a sauté comme s’il pouvait voler. Malheureusement, il n’a pas d’ailes. À sa grande surprise, il est retombé sur le sol ». – Tímea Ambrus
John Blumenkamp et sa photo Monday Blahs
« Cette chouette lapone a passé la majeure partie de l’après-midi à poser majestueusement et à avoir l’air sage. Mais pendant un moment ou deux, après s’être élégamment étirée, elle s’est affaissée et a jeté un regard du genre « est-ce que lundi est déjà fini ? ». J’aime beaucoup le caractère unique des Comedy Wildlife Awards et le fait qu’ils mettent l’accent sur la conservation tout en portant un regard amusant et spécial sur la faune. Lors de mes prises de vue, je me surprends souvent à sourire ou à rire en voyant certains comportements de diverses espèces. Cet événement annuel est un excellent moyen de faire connaître cet élément amusant de la nature aux autres. Lorsque j’ai photographié la chouette lapone que l’on voit sur mon image, je me suis efforcé de prendre cette pose majestueuse. Alors que la chouette se préparait et restait immobile pendant un court instant, elle s’est étirée une fois de plus et a pris la pose illustrée pendant un court instant. Ce faisant, j’ai souri et j’ai pensé… maintenant, c’est drôle ! » – John Blumenkamp
Zoe Ashdown et sa photo One for the family album
« Au RSPB Bempton Cliffs, chaque année entre mars et octobre, environ un demi-million d’oiseaux marins utilisent les falaises de craie dominant la mer du Nord pour nicher et élever leur famille. Les fous de Bassan s’accouplent pour la vie et reviennent au même nid année après année pour élever leurs petits. Allongé en toute sécurité au sommet de la falaise, j’ai pu observer l’affection que se portent les fous de Bassan à chaque fois qu’un d’entre eux revient au nid. Ils ont un rituel de salutation, ils se frottent le bec et s’entrelacent le cou. C’est ainsi qu’ils renforcent leur lien. Mais c’est aussi une excellente occasion de les observer dans diverses poses. Je n’avais pas réalisé que j’avais pris cette image avant de rentrer chez moi, mais dès que je l’ai vu, j’ai éclaté de rire ! Ils ont l’air de parents fiers de poser avec leur bébé – une photo à mettre dans l’album de famille ! » – Zoe Ashdown
Lara Mathews et sa photo Boing
« Prise à Westerfolds Park, une étendue de terre magnifique et étonnamment sauvage dans la banlieue est de Melbourne, célèbre pour sa population de kangourous. La foule profitait du soleil matinal lorsque ce Joey a décidé de devenir idiot et de s’essayer à la boxe. » – Lara Mathews
Delphine Casimir et sa photo The rainforest dandy
« Cette photo a été prise dans la forêt des singes à Ubud, Bali. Cet endroit est un endroit fou où les singes sont rois ! Parfois ils donnent un spectacle, parfois ils grimpent sur vous pour chercher des puces ou voler le morceau de biscuit que vous essayez de manger :-D. Leur royaume, appelé la forêt tropicale, compte trois temples hindous. Cette forêt est spéciale, voire magique et sacrée pour les Balinais. Peut-être que notre dandy est la réincarnation d’une divinité ? ». – Delphine Casimir
Pratick Mondal et sa photo Look at right Bro
« La photo a été prise dans le parc national de Keoladeo, à Bharatpur, au Rajasthan, en Inde. Ce parc est un véritable paradis pour les amoureux de la nature. Le parc regorge de verdure luxuriante et abrite un habitat de mammifères et d’oiseaux migrateurs. Lors de mon voyage, j’avais prévu de photographier des chacals et des hyènes en plus des oiseaux. Il y a beaucoup de chacals et de hyènes dans le parc. En arrivant sur place, j’attendais le moment pour les photographier. Même après des heures d’attente, il n’y a eu aucun appel du chacal ou de la hyène. J’attendais toujours. Soudain, un cerf est apparu au loin sur la route, s’est placé exactement au milieu de la route et a commencé à me regarder. Voyant l’arc de cercle derrière le cerf, j’ai essayé de capturer le cadre que j’avais prévisualisé. Soudain, un macaque est arrivé au milieu de la route et a commencé à se gratter en tendant la main à l’extérieur, ce qui était hilarant. Sans plus attendre, j’ai capturé le beau et rare moment du « Macaque qui se gratte avec un cerf en arrière-plan ». – Pratick Mondal
Dakota Vaccaro et sa photo Excuse me sir but I think you’re a little too young to be smoking
« Alors que je travaillais au fin fond des bois de Virginie, une famille de renards gris a élu domicile sous la terrasse du cottage abandonné situé à côté de mon lieu de travail. Un jour, alors qu’ils s’entraînaient à chasser sur des morceaux de mousse et des branches, l’un des renardeaux s’est jeté sur un petit morceau de bois et s’est mis à rouler avec son butin. Fatigué par sa chasse, il s’est allongé sur le ventre, tenant toujours le morceau de bois dans sa bouche, ce qui lui donnait l’air d’un cigare. J’enviais beaucoup le renard à ce moment-là, car qui n’aurait pas envie de rester allongé toute la journée à se détendre ? » – Dakota Vaccaro
Retrouvez toutes les informations concernant les concours photo Comedy Wildlife Photography Awards sur le site officiel.
Natalya Saprunova nous transporte dans le Grand Nord
Originaire de la péninsule de Kola, en Russie Arctique, Natalya Saprunova est une photographe dont le travail est récompensé par de prestigieux prix. Femme photographe de talent, Natalya Saprunova s’impose depuis quelques années dans le monde du photojournalisme et du reportage. Experte du Grand Nord et des températures extrêmes, Natalya couvre essentiellement des sujets sur l’identité, le changement climatique et la spiritualité. Parallèlement à ses voyages et projets personnels, Natalya Saprunova a à coeur de transmettre sa passion. La photographe est membre de l’équipe Graine de photographe depuis 2016, partageant ainsi ses connaissances auprès de passionnés de photographie.
Natalya Saprunova a réalisé plusieurs projets et séries photographiques au cours des dernières années. Parmi ceux-là, «Saamis, Nous vivions dans la Toundra». Projet au long cours réalisé entre 2007 et 2022, Natalya nous transporte au coeur des régions polaires avec ce travail documentaire sur le peuple Saami.
Natalya Saprunova, ses débuts et son parcours
Natalya Saprunova a toujours été passionnée par le monde artistique. Dès le plus jeune âge, le dessin, la fabrication d’objets à la main ou encore la couture l’occupaient. À 10 ans, elle découvre l’univers du théâtre après que sa mère l’ait inscrite pour apprendre la fabrication de décorations de spectacle. C’est à ce moment là qu’elle rencontre la photographie. Ce fut immédiat, Natalya a su à cet instant qu’elle voulait se concentrer uniquement sur la photographie. À l’adolescence, elle se forme à la photographie argentique et au développement.
« À l’adolescence, j’ai intégré des cours de photographie argentique où j’ai appris à travailler avec mon ZENIT et à développer les photos moi-même. Plus tard, pendant mes études de français à l’Université Pédagogique, je venais au club photo de Mourmansk où les « loups de l’école soviétique » adoraient juger la qualité du travail à l’ancienne : si l’horizon n’était pas droit – ils déchiraient le tirage.
À l’âge de 19 ans, j’ai acheté mon premier appareil photo numérique, un Canon 350D. J’étais encore plus motivée de photographier tous les événements de ma ville. Le rédacteur en chef du journal quotidien, Le Messenger de Mourmansk, m’a alors remarquée et m’a demandé de voir mes photos. Il les a aimées et m’a proposé de travailler pour le journal. » – Natalya Saprunova
À la suite de ces premières expériences, l’appel du large a amené Natalya Saprunova à se rendre en France en 2008 pour pratiquer le photojournalisme. Elle y a étudié la communication et le marketing pendant 5 ans, ce qui lui a permis de travailler et obtenir la nationalité française. En 2016, Natalya est revenu à sa passion, la photographie, et en a fait son métier.
Durant son parcours, elle a eu la chance d’assister deux grands portraitistes, Pascal Ito et Peter Allan, se formant ainsi à la lumière studio, aux portraits d’artistes et corporate. Diplômée en photojournalisme à l’école des métiers de l’information EMI-CFD à Paris au printemps 2020, menée par deux photojournalistes, Julien Daniel et Guillaume Herbaut, elle continue, à travers ses projets personnels, d’explorer les problématiques de la société moderne liées à l’identité, l’intégration, le changement climatique et la spiritualité.
Saamis, Nous vivions dans la Toundra
Son projet de reportage sur le peuple Saami fait écho à sa propre expérience de vie. C’est parce qu’elle a grandi non loin d’eux, s’intéressant à leur culture, leurs coutumes et croyances, que Natalya a souhaité illustrer la vie de ce peuple en images.
« Ayant grandi à Mourmansk, j’ai appris par des contes saamis, l’existence de ce peuple qui sont traditionnellement des éleveurs de rennes sur la péninsule de Kola, si nous parlons du nord de la Russie, mais ils existent également en Finlande, en Norvège et en Suède. À mon adolescence, j’étais fascinée par leurs lieux spirituels et sacrés, puis je me suis intéressée à leur histoire et à la façon dont l’ère soviétique avait restreint et modifié la culture saamie. J’ai commencé à photographier la communauté saamie en 2007 et j’ai toujours rêvé d’en faire un vrai reportage. C’est un travail d’amour et de patience, car ce n’est qu’en 2022 que j’ai fini ma série documentaire. Depuis, je m’intéresse à d’autres peuples autochtones et nomades sur lesquels je mène plusieurs projets. » – Natalya Saprunova
Quand on réalise un reportage photo de cette ampleur, dans l’intimité des gens, il faut avant tout gagner leur confiance et la respecter. C’est ce qui peut s’avérer être une difficulté majeure lors d’un tel projet selon la photographe. Du côté technique, il faut également trouver des solutions pour contrer les complications liées aux températures extrêmes pouvant aller jusqu’à -60°C. Pour cela, il faut bien s’équiper, prévoir de nombreuses couches de vêtements et des protections adaptées pour le matériel. Natalya Saprunova place des batteries de rechange près du corps pour les garder au chaud. Elle s’équipe également de chaussures en peau de rennes et recouvre son visage de graisse d’ours.
Un travail récompensé par de nombreux prix
Pour son travail, Natalya Saprunova a été récompensée par de nombreux prix.
Parmi ceux-là, le Canon Story Daily Life Award à l’Istanbul Photo Awards, UNICEF Photo of the Year, Marilyn Stafford FotoReportage Award, présélection au Prix Pictet Human, Lucie Foundation Award, LensCulture Critics’ Choice, URBAN Photo Awards au festival photo Trieste Photo Days, All About Photo Awards, Head On Photo Awards, Meitar Award for Excellence in Photography, Humans of the world au concours de Life Framer, mention Highly Commended de Belfast Photo Festival, Helsinki Photo Festival Award, Photographer of the Year Award au festival Indian Photo Festival, Emerging Talent Award de The Independent Photographer, Ann Lesley Bar-Tur Photo Award, Julia Margaret Cameron Award, Mention spéciale du jury au festival Les Nuits Photographiques de Pierrevert, Grand Prix Fujifilm Climat au festival Les femmes s’exposent, Bourse Canon Femme Photojournaliste au festival du photojournalisme Visa pour l’Image.
Une anecdote
Nous avons demandé à Natalya s’il y avait une anecdote, à propos de son projet, qu’elle souhaitait nous partager.
« Après 10 jours à arpenter la Toundra, sur la péninsule de Kola, avec un groupe de Saamis en pèlerinage, il était temps de rentrer à Mourmansk. Pour cela, nous avions un rendez-vous avec le bateau de ligne qui devait s’arrêter nous récupérer. La mer de Barents étant très agitée ce jour-là, nous n’avons pas vu passer le bateau. J’accompagnais 13 pèlerins venus visiter leur ancien lieu de stationnement avec les rennes et se recueillir sur les tombes de leurs ancêtres. Fatigués, transis par le vent et la pluie, nous décidions de camper pour passer la nuit sur la côte de la baie. Les uns allumèrent un feu, les autres se serrèrent dans la tente pour résister aux 2°C ambiants du mois de juillet. Les provisions furent rationnées en un sandwich quotidien par personne. Épuisé, un renne est même venu mourir à nos pieds. L’ours ne devait pas être loin. Sans téléphone satellite, à plus de 200 km de Mourmansk, j’étais inquiète. Après 5 jours de survie, la tempête s’arrêta et notre bateau apparu enfin ! Nina Afanasyeva, 83 ans, la gardienne de la culture saamie, versa des larmes de joie et de tristesse. C’était peut-être la dernière fois qu’elle pouvait se rendre à Varzino, la terre qui l’a vue grandir. J’étais triste avec elle. » – Natalya Saprunova
Rencontrez Natalya Saprunova
Après le peuple Saami, Natalya Saprunova a réalisé un reportage en Yakoutie, en Sibérie Orientale. Elle travaille aujourd’hui sur des reportages à propos des peuples autochtones, cette fois-ci au Canada avec les Inuits. En attendant de découvrir les nouvelles images de la photographe, sa série « Saamis, nous vivions dans la Toundra » est exposée à la galerie Graine de Photographe jusqu’au 20 mars 2024.
Rencontrez Natalya Saprunova lors du vernissage de l’exposition. Le jeudi 18 janvier à partir de 18h30 au 14 quai de Béthune, Paris 04.
Et pour celles et ceux que le reportage photo intéresse et passionne, Natalya Saprunova vous guidera à travers chaque étape du processus de création d’un reportage photographique, partageant son expertise et ses compétences, lors d’une masterclass exclusive.
SINK / RISE - Nick Brandt illustre la menace de la montée des eaux aux Fidji
Souvenez-vous, ce nom ne vous est pas inconnu. Il y a quelques mois, le photographe britannique Nick Brandt nous avait accordé une interview à propos de son travail. Les photographies de l’artiste engagé nous avait fascinées dès le premier chapitre de ce projet au long cours. Nick Brandt y aborde l’humain, l’animal, le climat, et la nécessité d’en parler. Il nous offre alors des images sans trucage, époustouflantes tant par leur réalisation que par ce qu’elles dégagent, des portraits bouleversants et des témoignages saisissants. Le premier chapitre, « The Day May Break », nous avait transporté en Afrique, où le photographe avait réunit des espèces animales en danger critique d’extinction et des personnes directement touchées par le changement climatique. Avec la même volonté, Nick Brandt a réalisé un deuxième chapitre sur ce thème, cette fois-ci en Amérique du Sud. Pour ce troisième chapitre « SINK / RISE », changement de décor de nouveau, Nick Brandt passe sous la surface de l’eau.
Nick Brandt réalise SINK / RISE, troisième chapitre de son projet The Day May Break
À travers ce chapitre, le photographe nous entraîne dans les eaux chaudes des Îles Fidji, menacées par la montée du niveau de la mer, conséquence inéluctable du réchauffement climatique. Dans ce coin paradisiaque du globe, la montée des eaux est une question plus que préoccupante. Des zones se retrouvent déjà englouties par les flots. Ce ne sont plus ici des suppositions, un avenir lointain et incertain mais bien une réalité actuelle et terrifiante.
Résultat, le déplacement de milliers de personnes pour des lieux plus sûrs. Des familles obligées de quitter leur terre et d’abandonner leur maison. Le nombre de communes impactées est estimé, selon le gouvernement, à plus de 600 dont 42 villages dores et déjà sérieusement menacés. Alors pour illustrer ce phénomène, Nick Brandt s’est emparé de son appareil photo et a décidé d’illustrer cette montée des eaux. Défi technique de taille, Nick Brandt réalise des portraits de fidjiens, en apnée à plusieurs mètres de profondeur, posant sur du mobilier que nous avons coutume d’observer dans nos foyers.
Découvrez tout de suite notre interview exclusive du photographe Nick Brandt à propos de ce troisième chapitre fascinant.
Pourquoi avoir choisi cette région et ce sujet pour ce troisième chapitre ?
Je ne pense pas pouvoir réaliser une série mondiale sur le changement climatique sans qu’au moins un des chapitres soit consacré à l’élévation du niveau de la mer. J’ai donc imaginé ce concept l’année dernière, qui me semblait être une approche visuellement symbolique pour aborder l’impact de l’élévation du niveau de la mer sur des centaines de millions de personnes à travers la planète.
De nombreuses îles du Pacifique Sud sont particulièrement vulnérables à l’élévation du niveau de la mer. Nombre d’entre elles se situent à peine à quelques mètres au-dessus du niveau de la mer et, avec le temps, elles disparaîtront complètement. Leurs économies reposent également en grande partie sur l’océan qui les entoure. C’est pourquoi j’ai choisi de photographier cette région du monde pour SINK / RISE.
Qui sont les personnes que vous photographiez ?
Contrairement aux deux premiers chapitres de The Day May Break, les personnes figurant sur ces photos – qui vivent toutes à proximité de l’océan à Savusavu, sur l’île de Vanua Levu aux Fidji – sont représentatives de celles qui, dans les décennies à venir, perdront leurs maisons, leurs terres et leurs moyens de subsistance à cause de la montée des océans. En fait, certaines des personnes figurant sur ces photos vivent suffisamment près de l’océan pour perdre leur maison. Serafina et Keanan, par exemple, vivent actuellement à quelques mètres du rivage et, compte tenu de leur jeune âge, s’ils restent là où ils sont, ils feront partie des personnes touchées.
Comment votre projet a-t-il été accueilli ?
Tout ce que j’ai entendu de la part des habitants des Fidji est très positif. Les gens apprécient beaucoup que ce travail contribue à braquer davantage les projecteurs sur les problèmes monumentaux auxquels ils seront confrontés dans les années à venir.
Dans vos premiers chapitres, vous avez choisi le noir et blanc. Pourquoi avez-vous gardé la couleur dans celui-ci ?
À l’origine, j’avais imaginé SINK / RISE en noir et blanc, tout comme les deux chapitres précédents. En monochrome, les images que je prenais avaient une certaine beauté éthérée. Mais une fois vues en couleur, elles prenaient pour moi plus de mystère et de profondeur. Et bien sûr, il était beaucoup plus facile de comprendre que les photos étaient prises sous l’eau.
D'un point de vue technique, de quoi avez-vous besoin pour produire de telles images ?
Beaucoup de poids sur toutes les personnes et tous les objets, tous dissimulés, plus d’autres astuces dissimulées dans l’appareil photo pour maintenir les personnes et les objets contre les raz-de-marée.
Avez-vous rencontré des difficultés lors de la prise de vue ? Quelles étaient-elles ?
Les éléments ci-dessus, bien sûr. Mais une fois que nous avons réussi, ce sont les éléments naturels qui ont joué un rôle. Ce sont toujours les éléments. Des conditions indépendantes de ma volonté. Semaine après semaine, la visibilité était mauvaise. J’ai choisi de tourner en avril et en mai : en théorie, après la saison des pluies, mais avant que l’eau ne devienne trop froide pendant l’hiver de l’hémisphère sud. En théorie, la quantité de plancton dans l’eau était censée diminuer en intensité, créant ainsi une eau plus claire.
En réalité, c’est le contraire qui s’est produit. Au fur et à mesure que le tournage avançait vers le mois de mai, la visibilité devenait de plus en plus mauvaise. Pendant une période du mois de mai, la visibilité était si mauvaise que nous n’avons pas pu tourner pendant neuf longues et coûteuses journées. Un orage torrentiel d’une ampleur inhabituelle pour la saison a généré une énorme quantité d’eau douce boueuse provenant des rivières de l’île. L’eau de l’océan est devenue de plus en plus verte, jusqu’à ce que nous ayons l’impression de nager dans un étang fétide et stagnant au milieu de la jungle. C’était totalement impossible à photographier et, bien sûr, la situation ne s’est vraiment améliorée que le dernier matin de la prise de vue. Au total, sur les six semaines, nous n’avons eu que deux matinées de bonne visibilité.
Nous ne voyons aucune vie sous-marine dans vos images, et les coraux y sont morts. Pourquoi ce choix ?
J’ai été très attiré par l’endroit où nous avons principalement tourné : un champ de fragments de coraux brisés éparpillés. Cette destruction avait été causée en 2016 par le cyclone Winston, dont la puissance avait été intensifiée par le changement climatique. Je ne pense pas avoir pleinement compris jusqu’alors l’ampleur des dégâts que les cyclones pouvaient infliger sous la surface de l’océan, brisant le délicat corail en millions de morceaux.
Nous avons appelé cet endroit « le Boneyard ». Cela semble tout à fait approprié sur le plan symbolique.
La vie sous-marine – eh bien, il n’y avait que de très petits poissons et ils étaient rarement autour de nous.
Quelles émotions vouliez-vous transmettre à travers ces images ? La tristesse, la colère, la peur, l'impuissance ? Toutes à la fois ?
Si vous me le permettez, j’aimerais citer quelques paragraphes de l’avant-propos de Zoe Lescaze, écrivain d’art et auteur, qui parle de ce sujet avec bien plus d’éloquence que je ne saurais le faire :
« Asseyez-vous devant ces photographies et les autres de la série, et les expressions des sujets changeront comme l’eau. Le stoïcisme devient résignation. La frustration devient résolution. Dans leurs visages pensifs, on peut lire la tendresse, le chagrin et la persévérance. Aussi intimes et dépouillés que soient ces portraits, l’effet est expansif.
Les photographies qui composent SINK / RISE sont remarquables par leur capacité à être à la fois accessibles et énigmatiques, politiques et inclusives. Elles nous invitent à nous attarder, à regarder plus attentivement et à approfondir. À chaque retour, il y a quelque chose de nouveau à découvrir – dans les images ou en nous.
Avec les portraits de SINK / RISE, Brandt nous donne un moyen vital de considérer ce que nous risquons tous de perdre ». – Zoe Lescaze
Prévoyez-vous une suite à ce chapitre ?
Le quatrième chapitre doit être tourné en février/mars – l’atmosphère, le concept et le lieu sont très différents. Je ne veux pas dire quoi car je suis superstitieux au cas où tout se passerait mal.
Nick Brandt : Site – Instagram – Facebook – Fondation Big Life
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Wildlife Photographer of the Year : les 25 finalistes pour le Prix du Public
Chaque année, les photographes spécialistes de la vie sauvage du monde entier sont mis à l’honneur dans le cadre du concours Wildlife Photographer of the Year. C’est au total plus de 50 000 images présentées. Récemment, le Museum d’Histoire Naturelle de Londres a dévoilé les 25 finalistes en liste pour décrocher le Prix du Public du Wildlife Photographer of the Year.
Le concours international de photographie remet plusieurs prix chaque année. Bien entendu, un ou une photographe se voit remettre le prestigieux prix Wildlife Photographer of the Year. Mais ce n’est pas tout !
Plusieurs talents sont récompensés, notamment les gagnants pour les catégories « Animals in their Environment », « Rising Star Portfolio Award », « Oceans: the Bigger Picture », « Plants and Fungi », « Behaviour: Invertebrates », « Photojournalist Story Award », « Urban Wildlife » et « 15-17 Years », entre autres. Les prix du Portfolio, de l’Histoire du Photojournaliste, de l‘Étoile montante, et le prix Spécial 60ème anniversaire sont également remis. Enfin, pour compléter ces récompenses, le Prix du Public, auquel vous pouvez participer !
Dévoilant la beauté de la nature et du monde animal, découvrez les images sélectionnées pour le Prix du Public. Parmi celles-ci, des images fortes, des images touchantes, des images impressionnantes... Chaque photographie est magnifique et nous laisse dans l'admiration du travail du photographe.
Jusqu’au 31 janvier 2024 à 14h00 GTM (15h00 en France), participez et votez pour votre image coup de coeur ! Celle qui selon vous mérite le plus de remporter ce prix. On vous l’accorde, le choix est dur…
>>> Pour voter, cela se passe directement sur le site du Museum d’Histoire Naturelle de Londres. <<<
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Naples et ses habitants à travers l'oeil de Robbie McIntosh
Qui s’est déjà rendu à Naples sait à quel point cette ville est vibrante, déroutante, enivrante, fascinante… Qu’on l’aime ou qu’on la déteste, Naples ne laisse personne indifférent. Il suffit de se perdre dans ses ruelles étroites, de découvrir ses quartiers saisissants et de rencontrer ses habitants hors du commun. Ces derniers fascinent tout autant que la ville en elle-même. Ils en sont l’âme et le coeur. Fiers de leur ville autant que de leurs traditions, les napolitains sont le sujet principal de la photographie de Robbie McIntosh. Devant son objectif, la personnalité des napolitains et l’atmosphère de la ville se révèlent à nous.

Le photographe Robbie McIntosh
Robbie McIntosh est un photographe autodidacte, un ingénieur à l’origine, sans formation artistique. L’appel de la photographie lui a permis de trouver pour lui le meilleur moyen d’exprimer ses sentiments. Robbie ne s’enferme pas dans une catégorie artistique, il est avant tout photographe. Au croisement du portrait et de la photographie de rue, les images de Robbie McIntosh nous dévoilent des personnages charismatiques et spontanés. S’aventurant sur les quelques plages de la ville de Naples de mai à septembre, la photographie de Robbie célèbre les corps humains, tout le temps. On y retrouve ainsi des hommes et des femmes en famille ou entre amis, venus passer un moment de détente et de farniente, poser devant l’objectif du photographe.
Sur la plage, les gens perdent toutes leurs inhibitions et montrent la vraie nature sauvage de l’humanité. – Robbie McIntosh
À la rencontre des italiens
Lorsqu’on va à la rencontre des gens de cette manière, afin de les photographier dans leur intimité, les réactions peuvent être différentes d’une personne à l’autre. Robbie nous confie qu’il y a une dizaines d’années, lorsqu’il a débuté, les réactions étaient souvent agressives. Aujourd’hui, la perception du photographe a évolué, les gens se laissant ainsi plus facilement approcher et photographier. Selon le photographe, les gens « veulent » dorénavant être photographiés.
Nous avons demandé à Robbie s’il avait une anecdote à nous raconter sur l’une de ses photographies.
Il y en a tellement. À l’époque, un vieil homme sur la plage m’a montré ses parties génitales, à l’improviste. Heureusement, je n’ai pas eu le courage de prendre la photo. – Robbie McIntosh
Robbie McIntosh : Instagram

L'art du minimalisme et de la sobriété par Kavine Toni Goh
Kavine Toni Goh est un graphiste de 25 ans basé aux Philippines. Ce jeune artiste maîtrise l’art du minimalisme et l’esthétique de la sobriété. Ses photographies d’architecture sont marquées par de superbes contrastes, fruits de l’attrait pour les jeux d’ombres et de lumières du photographe. Adepte de ce style photographique depuis 2016, Kavine Toni nous transporte dans un monde graphique et épuré, sublimé par son objectif.
Minimalisme et contrastes
Kavine Toni découvre l’art de la photographie pendant ses études et adopte ce moyen d’expression comme mécanisme d’adaptation et moyen de canaliser sa créativité. La photographie lui permet alors de s’évader et d’explorer les limites de son côté artistique. En tant qu’artiste philippin et fier de l’être, Kavine Toni s’est trouvé en la photo une véritable passion qu’il aime partager sur son compte Instagram.
Cette approche de la photographie lui est apparue grâce à Instagram et la communauté d’artistes créatifs que nous pouvons y trouver. Le réseau social permet en effet d’élargir sa vision de l’art et d’accéder à de nombreuses inspirations.
Le minimalisme, pour moi, éveille mon côté créatif d’une manière unique. Il évoque un sentiment de silence et d’engagement grâce à l’utilisation d’un espace négatif qui entoure et s’écoule entre les sujets d’une photo. Il y a un pouvoir remarquable dans cette simplicité. En éliminant les éléments inutiles, nous pouvons alors nous concentrer sur ce qui compte vraiment. Je crois que c’est un parallèle avec la vie à bien des égards, n’est-ce pas ? – Kavine Toni Goh
Sujets et compositions
Pour réaliser ses images, Kavine Toni préfère son iPhone à un appareil photo numérique, pour, selon lui, plus de discrétion et moins de prétention. Son smartphone lui permet alors de réaliser des photographies prises au vol, de capturer un instant fugace. Développées grâce à Photoshop et l’application Photoleap, ses images montrent un parfait équilibre entre l’approche de l’inconnu et la mise en valeur de l’architecture géométrique de sa ville.
Les gens sont des étrangers complexes. C’est cette complexité qui m’incite constamment à les inclure comme sujets fascinants dans mes compositions minimalistes. Cela évoque un sentiment de curiosité : où vont-ils et pourquoi sont-ils ici ? Qui sont-ils vraiment ? Quelles sont les pensées qui occupent leur esprit à ce moment précis ? C’est l’élément de mystère qui m’attire. – Kavine Toni Goh
Kavine Toni Goh : Instagram
Spécial Noël : nos idées pour des cadeaux personnalisés
Les fêtes de fin d’année approchent et avec elles le casse-tête des cadeaux de Noël… Alors pour vous donner quelques idées de cadeaux personnalisés nous vous partageons notre petite sélection ! Sous le sapin cette année, exit les cadeaux impersonnels, offrez des objets uniques réalisés spécialement pour vos proches. Outre le côté pratique de ces objets, on vous garantit des émotions lors du déballage des paquets cadeaux. Pour cette sélection, c’est sur le site de Saal Digital que nous sommes allés puiser nos idées. Et on peut vous dire que le choix ne manque pas pour un cadeau original ! Bonus : un petit cadeau vous attend en fin d’article 🎁
Découvrez tout de suite nos idées cadeaux à personnaliser pour un Noël 2023 riche en émotions !
Idées cadeaux pour la maison
Vous aussi parmi vos proches vous avez cette personne qui ne peut pas rentrer dans une boutique de décoration sans ressortir avec deux mugs, un vase original et une énième bougie car « tu comprends, elle sent trop bon celle là ! » ? Nous oui, et on a trouvé l’idée parfaite pour toutes celles et ceux qui aiment les petits objets du quotidien : un cadeau personnalisé, réalisé rien que pour eux. Optez par exemple pour la tasse personnalisée, accompagnée de son sous-verre, et assurez-leur bonne humeur et sourire dès le réveil ! On vous conseille également le porte-clés, une chouette idée cadeau pour permettre à vos proches de vous emporter toujours avec eux.

Idées cadeaux pour le bureau
Qui a dit que le bureau devait être un lieu froid et impersonnel ? Pour leur redonner le sourire au cours d’une longue journée de travail, apportez une touche de bonheur à vos proches en leur offrant un tapis de souris personnalisé avec une belle photo ou encore un Photo Flip ! Ce dernier est idéal pour qu’ils puissent regarder leurs images préférées au gré de leurs envies du jour.

Idées cadeaux pour sortir
Pour aller au bureau, faire du shopping, les courses, ou tout simplement partir en balade, craquez pour un sac personnalisé ! Un sac durable en polyline, fabriqué à partir de matériaux de haute qualité, qui permettra à vos proches d’emporter leur style avec eux. Une photo qu’ils affectionnent particulièrement, transformez-la en sac pratique et stylé !
Idées cadeaux pour s'amuser
Choisissez une photo d’un superbe voyage ou un portrait de famille et hop faites-en le cadeau idéal pour s’amuser seul.e ou à plusieurs ! Vous avez la possibilité de créer votre propre puzzle personnalisé ou construction en briques pour laisser à vos proches le plaisir de rassembler les pièces et recréer une belle image. Une fois assemblés, ceux-ci peuvent également faire un bel objet de décoration ! Et pour ne pas perdre les petites pièces précieuses, créez une boite métallique assortie. Uniques et originaux, ces cadeaux personnalisés feront le bonheur de vos proches ! 😉

Votre album photo personnalisé à glisser sous le sapin pour Noël
Vous cherchez encore une idée cadeau originale à glisser sous le sapin ? Vous vous doutez qu’on ne manque pas d’idées lorsqu’il s’agit de photographie ! Pour combler vos proches et garantir un Noël riche en émotions, imprimer un album photo est l’idéal. Souvenirs, événements marquants, offrez à vos proches l’opportunité de replonger dans les plus beaux instants de leur vie. Fort de son expérience et de son savoir-faire, Cheerz vous garantit un livre photo sur-mesure qui fera de votre Noël 2023 un événement inoubliable (vous pourrez même en faire un album photo l’année prochaine 😉)
Découvrez comment réaliser le cadeau idéal pour elle, pour lui, pour les parents, pour les grands-parents, pour les amis…

Avant tout, pour réaliser l’album photo parfait, il faut qu’il vous ressemble et vous plaise (et plaise à la personne à qui vous l’offrirez). Et pour cela, faites place à votre créativité ! Un large choix de formats, de modèles et de possibilités de personnalisation vous attend avec Cheerz. Depuis le site internet ou directement depuis votre smartphone grâce à l’application mobile, créez vos cadeaux photo pour Noël en seulement quelques clics ! Véritable gain de temps, l’application est très simple d’utilisation. Pour ceux qui débutent, l’option « pré-remplir » vous aide à la mise en page. Le plus dur sera de sélectionner les images…
Et pour être certain.e de réaliser le plus beau des albums photo, voici nos petits conseils.
🎁 Soignez l’apparence de votre album photo ! Le moindre détail compte pour faire de ce livre photo un cadeau inoubliable. Premier petit conseil, choisissez un thème : un voyage, un événement, une trame… Vous éviterez ainsi le risque de partir dans tous les sens ! Portez ensuite une attention particulière aux couleurs (en fonction de votre thème ou des préférences de la personne à qui vous l’offrirez par exemple), à la police d’écriture, aux options d’encadrement de vos images (le choix est large !)… Vous avez la possibilité de le personnaliser à 100%, alors ne vous en privez pas !
🎁 Aérez votre album photo ! Plus vous mettrez d’images sur une seule page, moins celles-ci seront mises en valeur. Pour un album agréable à feuilleter et des plus esthétiques, choisissez une image de qualité que vous disposerez sur une double page ! Pensez à la définition de l’image pour que celle-ci ne soit pas pixelisée. Puis variez les mises en page d’une page à l’autre, une image en double page par-ci, deux par-là…
🎁 Glissez-y des petits mots ! Des zones de texte peuvent être ajoutées sur vos pages, alors laissez des jolis mots à vos proches pour accompagner vos photos. Le cadeau n’en sera que plus personnel et touchant. Vous pouvez même créer des sections vous permettant d’organiser et rythmer votre album. Vous décrirez ainsi un souvenir, une anecdote, un événement sur une page entière et vous ajouterez une belle photographie sur l’autre.
Voilà, vous n’avez plus qu’à vous lancer, réaliser le plus beau des albums photo personnalisés et le glisser sous le sapin ! Attendez vous à voir des sourires s’illuminer et des yeux briller.

Votre agenda photo de décembre 2023
Une douce odeur de cannelle, des musiques entêtantes, des marchés de Noël à parcourir, une liste de cadeaux à réaliser… C’est décidément le mois de Décembre qui pointe le bout de son nez glacé… Alors que l’un des mois les plus intenses de l’année est là, offrez-vous des moments de détente et profitez d’expositions photo près de chez vous. Seul.e ou en famille, une exposition photo est toujours l’occasion de s’émerveiller, s’émouvoir, s’informer… Alors entre deux instants plongés dans l’esprit de Noël, évadez-vous un moment !
Découvrez sans plus attendre notre sélection d’événements photo près de chez vous en décembre 2023 !
Les expositions photo
Fugue de Pauline Fargue
Jusqu’au 24 décembre 2023, la galerie Sit Down présente le travail de l’artiste Pauline Fargue. La photographie rythme l’oeuvre de l’artiste qui y mêle dessins, collages, tirages, citations et confidences. En retravaillant ses images, Pauline Fargue joue avec les limites de la photographie et nous emporte dans son univers.
Lieu : Galerie Sit Down, Paris 03


La photographie à tout prix. Une année de prix photographiques à la BNF
Du 12 décembre 2023 au 10 mars 2024, la BnF honore pour la troisième année consécutive les lauréats des prix photographiques dont elle est partenaire. Parmi ces prix, le prix Niépce, décerné à un photographe de moins de 50 ans travaillant en France et le prix Nadar, récompensant un livre photographique français remarquable dont la BnF est partenaire depuis 1955. Depuis 2006, la BnF est également associée depuis 2006 à la Bourse du Talent dont les lauréats français ou internationaux sont exposés et depuis 2020 au prix du tirage photographique collection Florence et Damien Bachelot, porté par le Collège international de photographie du Grand Paris, célébrant l’art du tirage.
Lieu : Bibliothèque François-Mitterrand, Paris 13
PHOSPHOR : Art & Fashion 1990-2023 de Viviane Sassen
Jusqu’au 11 février 2024, la Maison Européenne de la Photographie dévoile la première exposition rétrospective de l’artiste néerlandaise Viviane Sassen. Cette exposition réunit plus de 200 créations et retrace 30 ans de production de l’oeuvre de l’artiste, mêlant photographie avec collage, peinture et vidéo. Retrouvez ainsi des archives inédites, des oeuvres aux techniques mixtes ainsi qu’une sélection de ses photographies de mode.
Lieu : la MEP, Paris 04


I need to live de Juergen Teller
Du 16 décembre 2023 au 9 janvier 2024, profitez de l’exposition consacrée à Juergen Teller au Grand Palais Ephémère, à Paris. Reconnu pour ses portraits de célébrités, éditoriaux et campagnes de mode pour des grands créateurs tels que Saint Laurent et Marc Jacobs, Juergen Teller nous invite à découvrir son oeuvre qui a fait de lui un photographe internationalement reconnu.
Lieu : Grand Palais Éphémère, Paris 07
My Own Space de Kate Barry
Du 15 décembre 2023 au 20 mars 2024, le Quai de la Photo rend hommage à la photographe Kate Barry (1967-2013). L’occasion de découvrir l’étendue du travail de l’artiste à travers 80 photos exposées retraçant ses projets emblématiques et ses thèmes de prédilection. Parmi ceux-ci, retrouvez des paysages mélancoliques, la mode, des portraits et le regard qu’elle portait sur sa famille.
Lieu : Quai de la Photo, Paris 13


Le Japon en couleurs. Photographies du XIXe siècle
Jusqu’au 31 décembre 2023, le Musée des Arts Décoratifs met à l’honneur le Japon du XIXe siècle à travers une exposition photo. Au programme : des images produites au Japon du début des années 1860 jusqu’au XXe siècle dévoilant les paysages, les monuments, les villes anciennes, des scènes quotidiennes et plus encore. Véritable plongée dans la culture japonaise traditionnelle, découvrez les photographies et le travail impressionnant des coloristes qui donne ainsi vie à l’image.
Lieu : Musée des Arts Décoratifs, Paris 01
Les exilés d'Edith Roux
Du 16 décembre 2023 au 2 mars 2024, la galerie Le Bleu du Ciel à Lyon expose l’artiste Edith Roux et sa série Les Exilés. Ce projet fait suite à son travail Les Dépossédés, réalisé dans la région autonome ouïghoure en Chine, paru dans un livre éponyme en 2013. Cette nouvelle série rassemble quant à elle des images de la diaspora ouïghoure prises dans différentes villes, Paris, Munich, La Haye, Istanbul…
Vernissage le samedi 16 décembre 2023 à 18h30.
Lieu : Le Bleu du Ciel, Lyon


Laurence Demaison
Jusqu’au 31 décembre 2023, L’Arsenal à Metz vous propose de découvrir l’univers photographique de Laurence Demaison. L’artiste se consacre exclusivement à l’autoportrait de 1993 à 2010 avant d’intégrer des poupées et des mannequins à son travail. Ses images intriguent et fascinent. Elle a été nommée deux fois au prix Niépce et est lauréate du prix HSBC en 2002.
Lieu : L’Arsenal, Metz
"Nebula Liger / Un fleuve à soi" de Benoit Pinero
Jusqu’au 13 janvier 2024, Benoit Pinero expose son travail « Nebula Liger / Un fleuve à soi » à Strasbourg, au Pôle photographie de Stimultania. Au coeur de ce travail, la Loire, le paysage, le brouillard, le tout formant une atmosphère mystérieuse et déroutante… « La Loire, le fleuve qui traverse la ville où je réside, est la médiatrice et l’opérateur d’une transformation profonde de mon rapport à l’espace et au vivant, dans mon environnement quotidien. » – Benoit Pinero
Lieu : Stimultania Pôle photographie, Strasbourg

PHOT’AIX 2023 – REGARDS CROISÉS / ALGÉRIE
À l’occasion de la 23ème édition du festival photographique d’Aix-en-Provence, PHOT’AIX invite à découvrir la photographie algérienne. Jusqu’au 30 décembre 2023, découvrez le travail de cinq photographes algériens exposés en regard de cinq photographes français à la Galerie de la Manufacture.

Ce que vous pouvez encore voir de nos agendas précédents
- Raymond Depardon – David Burnett Septembre au Chili, 1971/1973 – Galerie Le Château d’Eau
- Inde(s) au pluriel – Galerie Le Réverbère
- Un monde à guérir – Le Lieu Unique
- Bike Trip, USA, 1939 de Ruth Orkin – Fondation Henri Cartier-Bresson
- Ça de Victor Burgin – Le Jeu de Paume
- Capturer la beauté de Julia Margaret Cameron – Le Jeu de Paume
- Océans, l’odyssée immersive de Brian Skerry – L’Atelier des Lumières
- L’Automne à L’Institut – Institut pour la Photographie
- The skeptics study of an optical phenomen de David de Beyter – Institut pour la Photographie
- Le Pis-Aller, Un étrange théâtre immobile – Arrêt sur l’Image
- Noir et Blanc : une esthétique de la photographie – Bibliothèque François Mitterand
- Paris + Klein, William Klein – Polka Galerie
- Sur la route de l’Orient, Marc Riboud & Steve McCurry – Polka Galerie
- Silhouettes de Charles Fréger – La Chambre
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- Nos idées de cadeaux photo pour Noël 2023
- Noir et blanc, une esthétique de la photographie à la BNF
- Aurélien Voldoire signe son premier livre photo avec « LES CHEVEUX LONGS »
Aurélien Voldoire signe son premier livre photo avec "LES CHEVEUX LONGS"
Lauréat du Vincennes Images Festival 2022, Aurélien Voldoire a remporté le 1er prix avec sa série « Été ». C’est aujourd’hui à l’occasion de la sortie de son premier livre photo, « LES CHEVEUX LONGS », que nous avons le plaisir de vous en dire un peu plus sur la concrétisation de ce beau projet. « LES CHEVEUX LONGS » est une ode à l’enfance, à la famille et à l’imaginaire. Mêlant à la perfection les images en couleurs et en noir et blanc, Aurélien nous transporte dans son univers, un monde onirique où ombres et lumières se courtisent et se rencontrent.

Aurélien capture des moments de vie, des instants fugaces et intimes saisis au vol, qu’il dévoile avec pudeur et douceur. Ses plus beaux sujets, ses filles, parfaits symboles de l’enfance. Devant l’objectif du photographe le temps se fige alors. Ces portraits de famille, Aurélien nous les offre. Face à nous, ceux-ci s’éloignent ainsi de leur attribution première et deviennent une véritable oeuvre artistique, touchante et captivante.
Nous avons demandé à Aurélien s’il y avait, parmi cette série, une image lui tenant particulièrement à coeur.
Chaque photographie a son histoire et me rappelle un moment précis ! Ce que je cherche, c’est retranscrire l’évasion, l’absence de contrôle, la fragilité, la sensibilité et la spontanéité de l’enfance, la liberté de vie. Si je devais choisir, l’image du ferry y répond plutôt bien.

Ce livre photo est l’aboutissement de quatre années de travail et un an et demi de création. Publié aux éditions Escourbiac, il est préfacé par le photographe aux somptueux portraits en noir et blanc Nikos Aliagas. La couverture du livre est fermée par un élastique, rappel du carnet de voyage. Voyage intérieur, voyage temporel, c’est assurément un voyage au coeur de l’univers artistique d’Aurélien Voldoire que nous nous apprêtons à réaliser.
L’ouvrage, dont la période de pré-commande touche à sa fin cette semaine, paraîtra en décembre 2023. Le compte à rebours est alors lancé pour les premiers exemplaires qui seront reçus juste avant les fêtes, de quoi en ravir plus d’un…
>>> Découvrez tout de suite l’ouvrage et ses éditions limitées accompagnées de tirages. <<<

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- L’enfance photographiée par Samuel Macedo
- The Rocketgirl Chronicles : les aventures d’une astronaute de 4 ans
- Shervine Nafissi explore sa paternité avec poésie et douceur
Créez votre calendrier photo personnalisé pour l'année 2024
La fin d’année approche… Arrive alors la période des fêtes, des résolutions, des bilans et de l’organisation de l’année à venir ! Nous espérons que l’année 2023 a fait de vos projets des réalités et de vos moments de vie de belles photographies ! Maintenant, cap sur 2024 ! Et pour bien préparer cette nouvelle année, quoi de mieux qu’un calendrier photo personnalisé, réalisé spécialement pour vous et vos proches ? En plus, les fêtes de fin d’année approchent, et nous sommes d’avis que ce serait une chouette idée cadeau !
Découvrez les différentes étapes pour réaliser votre calendrier photo personnalisé !

Etape 1 : Choisissez votre thème
Et si vous réalisiez votre calendrier sur un thème précis ? Vous avez récemment fait un voyage inoubliable duquel vous êtes revenus avec de splendides images, faites-en un calendrier pour vous remémorer ces lieux que vous avez tant aimé découvrir. Vos enfants sont vos meilleurs modèles et vos photos de famille vos plus beaux clichés, réalisez le calendrier parfait à offrir à vos proches pour qu’ils vous aient toujours avec eux. Votre appareil photo ne vous quitte jamais et vous avez de belles images pour illustrer chacun des mois de l’année, faites-en un calendrier ! À vous de trouver le thème qui vous correspond.
Etape 2 : Le choix du calendrier photo
Il existe bien des formats de calendriers pour autant de fonctionnalités. Choisissez celui qui répondra au mieux à vos besoins ! Par exemple, chez Saal Digital, vous avez le choix entre des calendriers muraux mensuels, des calendriers de bureaux avec ou sans support en bois, le calendrier familial pour une organisation sans pareil ou encore le fameux Calendrier de l’Avent ! Lequel prendra place dans votre foyer ?

Etape 3 : Le format et le design
Une fois le type de calendrier choisi, faites place à votre créativité et choisissez le format et les finitions que vous désirez. Vous êtes plutôt format portrait ou paysage, 20×30 ou 45×60, papier mat ou brillant ? Un large choix de finitions s’offre à vous. Vous pouvez également choisir la disposition de la galerie photo. Tout est personnalisable !
Etape 4 : Sélectionnez vos photos
Maintenant à vos albums photos et vos archives pour sélectionner les images que vous souhaitez mettre dans votre calendrier ! Habituellement, une photo illustre un mois, alors choisissez bien les photos qui vous accompagneront durant les douze prochains mois. En fonction de la taille de votre calendrier, choisissez des images d’assez bonne qualité pour être agrandies et imprimées.
Etape 5 : Passez à l'impression
Choisissez le labo photo pour imprimer votre calendrier photo. Plusieurs plateformes vous offre ce service, chacune avec des options différentes pour la création. Avec Saal Digital, de la création du projet à la réception en passant par l’impression, tout se passe sur une seule et même plateforme !

Etape 6 : Sous le sapin (ou pas) !
Et hop ! Recevez votre calendrier photo avant de débuter la nouvelle année. Et si vous cherchez une idée de cadeau de Noël personnalisé et unique, mettez-en un ou deux sous la sapin pour vos proches qui apprécieront à coup sûr ce cadeau fait pour eux !