Interview - Dans les rues de Mea Shearim avec le photographe Ofir Barak
Découvrez en plus sur ce talentueux photographe et son incroyable série photo en noir et blanc dans les rues de Mea Shearim - un quartier ultra-orthodoxe de Jérusalem où le temps semble s'être arrêté.
- Pouvez-vous vous présenter ? Comment avez-vous débuté la photographie ?
.
Le besoin de s'exprimer
Tout à commencé dans une quête pour trouver un moyen de m'exprimer à travers l'art. Au fond, je suis un peintre. C'était ce qui me passionnait ; c'est ce que j'aimais faire. Mais il y a eu une période, qui a duré plusieurs mois, où j'ai manqué de motivation pour créer. J'étais frustré et j'ai décidé de trouver une nouvelle voie pour m'exprimer. J'ai pensé que voyager quelque part à la recherche de réponses pourrait m'aider à me remettre les idées en places. Il était clair pour moi que pour trouver un autre moyen d'expression. J'avais besoin de m'entourer de toutes les formes d'arts que je pouvais trouver - littérature, poésie, peinture, architecture, etc.
Je me suis souvenu que les musées de Washington D.C sont gratuits, et j'ai donc décidé d'y aller. Chaque jour, je me rendais dans un musée différent et je profitais des différentes galeries d'art. Un jour, par erreur, je suis entrée du mauvais côté dans l'exposition de Garry Winogrand - par la sortie. Je ne savais pas qui était le photographe, mais j'ai été frappé par ses images. A ce moment là, j'ai eu une épiphanie. C'est ce que je voulais faire.
J'ai passé deux heures dans la galerie, jusqu'à ce que je réalise que je ne pouvais pas tout absorber en une fois. Je suis revenu trois fois de plus pour profiter et en apprendre plus de ce photographe. Je me concentrait à chaque fois sur une photographie différente. Dans l'exposition, il y avait aussi une petite salle de projection avec sa célèbre allocution à l'université Rice. A chacune de mes visites, je prenais un carnet avec moi et je m’asseyais dans un coin de la pièce et tandis qu'il parlait. Je notais des petites anecdotes de ce que je voulais réaliser et comment y arriver.
Le moyen de faire son deuil
Le deuxième événement qui m'a poussé à devenir photographe a été la perte de ma grand-mère. Nous avions un lien spécial et nous avions pour routine hebdomadaire de discuter de mes photographies. Début 2014, sa santé a commencé a se détériorer. Nous avons du réduire ces sessions, jusqu'à ce que finalement elle soit hospitalisée.
Lors d'une de mes visites, tandis que nous étions sur son lit, je voulais soulager son esprit des traitements. Je lui ai demandé si elle souhaitait voir une photo que j'avais prise la veille. Elle a immédiatement dit oui, et a été très enthousiaste quand je lui ai montré la photographie. Nous avons analysé la photo comme nous avions l'habitude de le faire. Effaçant de notre esprit la chambre d’hôpital dans laquelle nous étions, profitant de ce moment et de la compagnie de l'autre. Aucun d'entre nous ne savait que cela serait notre dernier moment ensemble. Après sa mort, j'ai décidé de réaliser un projet basé sur cette dernière photo que je lui ai montré.
- Qu'est-ce que Mea Shearim ? Et comment avez-vous eu l'idée de photographier et documenter ses rues et ses habitants ?
Fondé en 1874, Mea Shearim est l'un des 5 premiers quartiers juifs construit hors des murs de la vieille ville de Jérusalem.
Son nom est tiré d'un verset de la Torah et correspondait à la Parasha de la semaine lue à la synagogue la semaine où fut créé le quartier. « Isaac sema en cette terre-là, et il recueillit cette année-là le centuple (Mea Shearim), car Dieu le bénit. » (Genèse 26:12).
Mea Shearim reste aujourd'hui fidèle à ses vieilles coutumes et préserve son isolement dans le cœur de Jérusalem en essayant de conjurer le monde moderne. Il est en un sens, gelé dans le temps. Les maisons qui ont été construites il y a plus de 100 ans sont debout à côté des nouvelles. La vie de la communauté Hassidique tourne autour de l'observation stricte de la loi juive, de la prière et de l'étude de textes religieux.
Le style vestimentaire traditionnel pour les hommes et les garçons est composé de redingotes noires et de chapeaux noirs. De longues barbes couvrent leurs visages et beaucoup ont des boucles sur les côtés que l'on nomme "papillotes". Les femmes et les filles sont sommées de porte ce que l'on considère comme des robes sobres. La longueur du genou ou des jupes plus longues, aucune blouse sans manches ou d'épaules nues. Les femmes mariées portent des couvre-chefs variés, des chapeaux aux perruques en passant par des foulards.
Je suis d'accord avec la supposition qui dit que le meilleur endroit pour faire des photos est dans sa propre arrière-cour. La proximité géographique avec votre sujet est très importante puisqu'elle vous permet de le visiter régulièrement et de documenter les changements qui peuvent avoir lieu. Mais cette situation peut aussi présenter des difficultés. En effet, vous n'aurez pas un "regard neuf", et votre vision pourra être bloquée puisque le sujet vous est familier. C'est une tache très dure au fond, puisque l'image que vous prenez représente votre point de vue, et vous devez travailler dur pour le changer.
Cela a été le cas avec "Mea Shearim" et j'ai dû passer par un processus pour séparer ce que je connais de ce que j'ai vu. J'ai vécu la majeure partie de ma vie à Jérusalem, j'avais donc eu le temps de me faire une opinion sur la population Hassidique. Point de vue qui a été influencé pendant des années par les médias et leur spécificité de vie en tant que groupe. Comme le plus célèbre, le non-enrôlement pour l'IDF [Israel Defense Forces] à l'âge de 18 ans (tous les autres résidents juifs de l'État d'Israël sont soumis au service militaire obligatoire).
Les conséquences du projet
Pour ce projet, j'ai voulu passer au-dessus de ma perception et simplement essayer de voir l'endroit et ses habitants. Le plus gros défi que j'ai eu a été l'édition du livre. L'édition est toujours la partie la plus compliquée lorsqu'on réalise un livre, car il faut être précis et faire des modifications sévères. Ajoutez à cela que j'avais rassemblé entre 10 000 et 13 000 images à choisir. C'était même la tâche la plus dure.
Quand j'ai commencé, j'ai vu que le résultat était très politique - des protestations contre le gouvernement, la dépression des femmes et la suprématie des hommes. J'ai été déçu et je n'ai pas voulu accepter que ceci pût être tout ce que j'avais vu dans Mea Shearim. Je n'ai pas voulu accepter l'influence du récit que nous connaissons tous et que je vous ai exposé plus tôt. J'ai dû m'effacer, pour permettre à l'image de devenir plus forte et j'ai décidé de laisser tomber cette version et je suis reparti à la recherche de nouvelles images.
De cette période, j'ai rassemblé plus de 2 000 photos qui contenaient des bonnes choses. Il s'agit des sentiments positifs, les expressions de joie et principalement les choses humaines que je n'avais pas essayées de trouver en premier lieu. La forme actuelle du livre représente un équilibre entre les bons et mauvais événements de la vie quotidienne de ses habitants. Comme c'est le cas pour l'ensemble des gens.
- Comment avez fait pour accéder à ce quartier et réaliser ces photos ?
Tout dans la vie demande de la patience, de la persistance et de l'attitude et c'est ainsi qu'a été mon approche à Mea Shearim. La communauté de Mea Shearim est évidemment plus fermée que d'autres sociétés libérales. Ils sont en batailles constantes. Ils essayent de contrer la révolution numérique qu'ils considèrent comme créant une distance entre eux et la religion.
Quand j'ai débuté ce projet en 2014, je marchais dans la zone avec mon appareil photo. Les regards que j’obtenais des résidents quand je levais mon appareil photo à mes yeux était très désagréable. Cela me démotivait. La plupart du temps, je faisais demi-tour après avoir pris 2 3 photos.
Son adaptation
Je me suis rendu compte que je devais moins apparaître comme un étranger si je souhaitais capturer la vie de cette communauté correctement. J'ai dû m'intégrer. J'ai commencé à modifier mon apparence et mes vêtements en conséquence. En visitant Mea Shearim, je portais uniquement du noir et je me suis laissé pousser une longue barbe. De jour comme de nuit. J'ai même commencé à manger régulièrement dans le quartier. Je me suis lentement adapté et je me suis libéré de ma timidité et de ma crainte.
J'ai adopté l'endroit et d'une façon ou d'une autre l'endroit m'a adopté - les gens ont commencé à s'approcher et à poser des questions sur ma présence. J'ai fait face à toutes sortes de réactions . Certains m'ont menacé. On a voulu casser mon appareil photo. Ou encore pire, mais la majorité était juste curieuse et ils m'ont laissé réaliser mon projet. Certains ont même voulu m'aider à expliquer l'endroit. Ils m'ont montré des choses uniques ou m'ont présenté à d'autres personnes qui souhaitaient m'aider, c'est devenu une chose.
- Quelle est la photo dont vous êtes le plus fier ? (Et pour quelle(s) raison(s) ?)
Les meilleures images sont celles qui vous font réagir, qui vont provoquer chez vous des émotions. Elles laissent certains entrevoir des choses que d'autres ne peuvent pas voir et font vivre une expérience unique à chacun. J'ai beaucoup de favoris en ce qui concerne la composition ou le sujet, mais une image est cher à mon cœur. C'est l'unique image du projet que grand-mère a vu avant de décéder.
C'est la toute première photo que j'ai prise d'un clochard en train de mendier dans les rues de Mea shearim . Cette image est pour moi le dernier souvenir de ma défunte grand-mère et symbolise le nouveau départ que j'ai pris. Pour moi, c'est une image qui tient tant de la fin que du commencement.
- Quelles sont vos principales inspirations pour ce projet ?
La liste de mes influences et inspirations est très large. Evidemment les photographes de l'agence Magnum Photos ont en grande partie influencer ma perception et mon flux de travail. J'admire l'ensemble des photographes de cette agence, et plus particulièrement Cartier-Bresson, Josef Koudelka, Larry Towell, Abbas, Micha Bar-am et la liste continue encore et encore. Ils sont aujourd’hui ma source quotidienne d'inspiration, et j'espère un jour faire partie de leur grande agence.
Garry Winogrand que j'ai mentionné plus tôt est aussi pour moi sur un piédestal. Mais, si je dois choisir une personne qui a influencé le projet de ce livre "Mea Shearim - the streets", ce serait Robert Frank et "The Americans". Quand j'ai commencé ce projet, j'ai lu beaucoup. Et je suis tombé sur un article sur lui qui encensait son travail pour "The Americans". J'ai donc décidé d'y jeter un coup d’œil, et comme un cliché, plus rien a été pareil depuis.
J'ai commencé à consulter tout ce que je pouvais à ce sujet - vidéos, articles, livres. Soudainement, ses mots au sujet du projet étaient aussi importants que ses photographies. D'une certaine façon, je suis devenu obsédé. Quand j'en ai eu fini avec tout ce que j'avais pu trouver, j'ai commencé à consulter toutes les pages à ce sujet. (sur le site de la National Gallery Art). J'ai passé des jours à les regarder. Mais ce n'était pas suffisant, il me fallait une copie papier.
J'ai eu la chance d'acheter une édition limitée de Yugensha qui en comptait 88. Je les ai regardées à maintes reprises, chaque jour avant de débuter ce projet. En apprendre plus sur Frank et "The Americans" a été très éducatif. D'abord d'un point de vue technique. Mais aussi dans la façon de former les idées, un projet photo et une édition forte.
Et rejoignez nous pour un cours Noir & Blanc ! Dates et inscriptions pour tous nous cours ici !
A LIRE AUSSI
- A Place of Our Own, ou la vie d’une jeune femme Arabe Palestinienne en Israël
- Parias, au coeur du Donbass avec le photographe Yegan Mazandarani
- Stones and bones, au coeur du pèlerinage chrétien à Jérusalem avec Ofir Barak
La photographe Coco Amardeil est une Crazy Mummy !
Coco Amardeil est une photographe franco-canadienne née à Toronto. Après des études universitaires, elle s’installe à Paris et commence sa carrière de photographe qu’elle poursuit depuis maintenant plus de 20 ans. Son sens particulier de l’esthétique, son écriture élégante et décalée nourrissent une production originale, autant par ses sujets que par son traitement de l’image.
Reconnue pour les aspects à la fois créatifs, colorés et graphiques de son travail, Coco Amardeil est amenée à travailler en collaboration avec de nombreux magazines – Vogue Bambini, Elle, Madame Figaro… – mais, aussi et pour n’en citer que quelques-unes, des grandes enseignes telles que Veuve Clicquot, Le Bon Marché, L’Oréal.
En 2017, elle remporte le LensCulture Portrait Awards, mais aussi le prix Révélation Saif – Voies Off d’Arles avec sa série Come Hell or High Water. Une année pleine de succès, puisque sa série mère-fille « Crazy Mummy » – que nous vous présentons aujourd’hui – fait partie de la sélection du jury du prix Virginia 2017.
Un projet mère-fille
Crazy Mummy est un projet créatif, photographique, initié en août 2014 avec ma fille Zhansaya âgée de 10 ans. Le concept était de réaliser une série de photos de Zhan dans des situations décalées, joyeuses, à l’image de mon travail de photographe professionnelle. Je proposais des idées de situations à Zhan, nous en parlions, elle donnait son point de vue, elle a par exemple refusé d’avoir une pieuvre sur la tête… !
Je peux dire que nous avons fait ce projet à deux en toute complicité, en nous amusant, j’avais envie de partager des moments créatifs avec ma fille. C’est un regard différent sur la complicité mère-fille, sur l’amour et l’amour maternel. Des images pleines d’humour et de spontanéité.
A la fin de la première session, nous avons continué l’histoire lors de voyages ou de moments partagés ce qui permet aux followers de nous suivre au gré de nos aventures.
Le rendu « snapshot » est une réelle volonté ; c ‘est le regard d’une mère : simple et pur. Pour cela, j’ai souhaité un effet « instantané » avec du grain et du vignettage. – Coco Amardeil
Découvrez un aperçu de cette série pleine de bonne humeur et de tendresse !
Retrouvez l’ensemble du travail de Coco Amardeil sur son site, et n’hésitez pas à la suivre sur Facebook et Instagram !
Et rejoignez nous pour un cours Portrait ! Dates et inscriptions pour tous nous cours ici !
A LIRE AUSSI
- Le photographe Jason Lee photographie ses filles de façon délirante
- Les portraits Mère-Fille de Rania Matar
- « Domestic Bliss », la vie de Desperate Housewife de Susan Copich
- La série oubliée « Mothers » du photographe Ken Heyman
Le basketball, ici et ailleurs par le photographe Kévin Couliau
Le Basketball à travers le globe
Dévoué à l’art du basketball, Kévin Couliau a pris son premier appareil photo en main en 2004. Au travers de son objectif, il a commencé à souligner l’esthétique du jeu pour plusieurs publications internationales. Sa passion s’est vite transformée en pèlerinage créatif dans les profondeurs de la culture basket. Kévin a poursuivi ses rêves pour explorer et révéler cette communauté internationale avec ses photos et son magazine indépendant Asphalt Chronicles.
En 2013, il co-réalise et filme le documentaire primé « Doin’ It In The Park : Pick-Up Basketball, NYC. ». Une vision unique qui l’a amené à présenter son travail à travers le monde et à collaborer avec des marques de sport telles que la NBA, Nike et la FIBA. Kévin travaille actuellement sur un livre photo qui révélera 15 ans de travail et de documentation sur le basketball, qui sera publié fin 2018.
Loin du photographe sportif, la démarche de Kévin Couliau est plus de celle du street photographer. Ce joueur et passionné va au plus près de ses sujets et nous fait ressentir la ferveur et la passion qui se dégagent du terrain de basket.
Son exposition, le fruit de ses efforts
En septembre 2017, Kévin Couliau a présenté sa première exposition photo "Sphère d'influence" à la mairie du IXe à Paris. Une sélection de 50 images, célébrant l’esthétique et la culture du basketball de New York à Paris, en passant par Dakar. Un voyage à la découverte du streetball au cœur des playgrounds du monde entier.
L'exposition Sphère d'influence
du 8 au 30 septembre
dans les salons Aguado de la Mairie du IXe
6, rue Drouot 75009 Paris
The Pool par la photographe Karine Laval, un voyage métaphorique intemporel
Installée à New York depuis 1997, Karine Laval est une photographe franco-américaine née à Paris. Elle a terminé ses études à l’Université de la Sorbonne à Paris, où elle s’est spécialisée en communication et journalisme. Elle a par la suite complété son éducation dans le design et la photographie à la Cooper Union School, SVA et la New School de New York.
Forte d’une renommée internationale, Karine Laval a vu son travail publié dans des magazines tels que The New York Times Magazine, The New Yorker, Dazed & Confused, Le Monde, Le Figaro Magazine etc. Ses photos ont également été exposées à travers les Etats-Unis et l’Europe.
grainedephotographe.com a aujourd’hui le grand plaisir de vous présenter sa série, The Pool, un projet nostalgique qui sent bon le soleil et le chlore. Karine Laval a débuté cette série photo en 2002. Des images oniriques, aux tonalités froides, décolorées, mais paradoxalement pleines de chaleur. Le bleu des piscines, et les rayons du soleil de Capri, Cascais, Oslo, Annecy, Barcelone… vont vous transporter dans un voyage métaphorique intemporel.
Son livre Poolscapes, publié par Steidl, rassemble deux projets photos autour du thème de la piscine : The Pool (2002-2004) et Poolscapes (2009 – 2012), sortira début 2018.
Un lien à son enfance
C’est en retrouvant de vieilles bobines Super 8 que mon père avait filmées lors de nos vacances en bord de mer, que j’ai commencé à revisiter la mémoire de mon enfance : un rapport ludique et sensuel à l’espace, à l’eau, à la chaleur et au mouvement. J’utilise l’ambiguïté de la photographie, entre réalité et fiction, pour reconstruire une narration qui me renvoie à mon enfance. Le choix de la palette de couleurs, tantôt saturées tantôt surexposées, renforce cette ambiguïté entre réalité et fiction et rappelle la qualité des films familiaux. A travers mon travail photographique, j’explore souvent la relation que nous entretenons avec l’environnement et l’espace dans lequel nous vivons. Les piscines et les lieux balnéaires constituent également un espace important de notre culture, et associent l’élément naturel de l’eau à un contexte urbain aménagé par et pour l’homme. Par-delà ma mémoire personnelle, c’est donc aussi une mémoire collective que j’essaie de mettre en évidence, à travers l’expérience partagée de situations aussi banales et universelles que celles du bain et du loisir. – Karine Laval
The Pool et Poolscapes seront présentées cet automne à Paris Photo par la galerie américaine Robert Koch, et elle présentera une exposition personnelle avec cette même galerie à San Francisco au printemps 2018.
Retrouvez l’ensemble du travail de Karine Laval sur son site, mais aussi Instagram et Facebook !
Et rejoignez-nous pour un cours photo Exposition & Mode manuel !Dates et inscriptions pour tous nous cours ici !
A LIRE AUSSI
- Poolside, des piscines d’exceptions photographiées par Soo Burnell
- The Underside, les photos renversées d’Eric Raeber
- Les Snow Pool colorées et minimalistes de la photographe Mária Švarbová
- Un petit tour à la plage avec le photographe Tadao Cern
Interview - Les Dominants par le street photographer Sylvain Biard
Parisien trentenaire, Sylvain Biard est cadreur et monteur audiovisuel free-lance. Ce street photographer, membre du collectif de photographes Fragment, se considère comme "photographe quand c'est nécessaire".
À l'occasion du Brussels Street Photography Festival, Sylvain a eu la gentillesse de nous parler de Street photography, de sa série photo Les Dominants et de sa présence avec le collectif Fragment à la deuxième édition du festival photo bruxellois. Et découvrez un aperçu de ses séries photos Les Dominants et Shima.
-
Pourriez-vous nous dire avec vos mots ce qu'est la Street photography ?
Il y a beaucoup de définitions possibles pour la street photography. L’énoncer en anglais, c’est déjà la différencier de la photographie de rue très française, dans la lignée de Cartier-Bresson ou Doisneau. Il me semble que la street photography est plus expressive et moins humaniste, même si elle reste attachée aux gens. Certains photographes essayent de la codifier à l’extrême en lui imposant de nombreuses restrictions (pas de « eye contact », ne pas connaître les sujets, être très proche de l’action, etc.). Je préfère la voir comme une esthétique et surtout une manière de mettre en forme l’inattendu.
-
Pourriez-vous m'en dire plus sur votre série Les Dominants ? Si vous deviez décrire cette série en trois mots à nos lecteurs... Lesquels choisiriez-vous ?
J’ai commencé à construire cette série il y a quelques années autour des frontières parisiennes et de la proche banlieue, mais je n’ai pas vraiment trouvé d’accroche suffisante pour continuer. Elle est revenue plus tard en regardant les photos que j’avais accumulées. J’ai mis de côté l’idée d’une localité pour me concentrer sur le rapport que je pouvais avoir entre la photographie et ma distance aux sujets. En trois mots : isolement, cloisonnement et espace.
-
En 2016, vous avez justement obtenu le premier prix pour le concours “International Series” du Brussels Street Photography Festival avec Les Dominants.Vous serez également présent au BSPF cette année, mais en tant qu'invité, pouvez-vous nous parler de ce que vous allez présenter ?
Pour cette nouvelle édition du BSPF, je fais parti du jury de sélection, je ne vais donc pas présenter une série personnelle. En revanche Fragment, notre collectif français de street photography composé de 8 photographes, est invité à exposer. Un des organisateurs de l’évènement Daniel Osorio, s’est occupé de l’editing et de la scénographie.
-
Quel matériel utilisez-vous principalement pour réaliser vos photos ?
Tout dépend du projet. En ce qui concerne la photographie quotidienne, j’utilise des appareils numériques, principalement le Fuji X100s et le Fuji X-T20. Lorsqu'il s’agit de faire un projet plus construit dans le temps ou plus contemplatif, incluant des paysages ou des portraits, je préfère me tourner vers le moyen format argentique. Je suis parti deux mois l’hiver dernier au Japon, j’ai pris avec moi mon Mamiya 6, un flash et beaucoup de Portra 400.
-
Quel(s) conseil(s) donneriez-vous à un(e) photographe débutant(e) en Street photography ?
Essayer, pratiquer, faire des expériences. S’inspirer, mais ne pas recopier. Trouver les nuances entre ce que l’on trouve beau et ce qui pourrait l’être en tant que photographie.
Retrouvez l'ensemle du travail de Sylvain Biard sur son site, et n'hésitez pas à le suivre sur Instagram
Passionné par la street photography? Rejoignez-nous pour un Workshop de 2 jours !
A LIRE AUSSI
- Ad Vitam Paname, la vie parisienne selon Fabien Ecochard
- Daniel Ramos, un regard digne sur l'immigrant
- Instantanéité et authenticité, la street photography par Grégoire Huret
Ultraviolet Break of Day, la balade nocturne du photographe Marcus Wendt
C’est lors d’un voyage en Chine, que le photographe londonien Marcus Wendt s’est lancé dans cette série photo nocturne à l’atmosphère troublante. Au cours de ce voyage, en plein décalage horaire et souffrant d’insomnie, ce membre du studio Field a commencé à explorer la péninsule de Kowloon de Hong-Kong, mais aussi Huaqiangbei « le plus grand marché d’électronique du monde » à Shenzhen.
La suite du projet du studio Field continue à Séoul.
Découvrez un extrait de la série photo Ultraviolet Break of Day :
► Découvrez également Hong-Kong à la lueur des néons par Marilyn Mugot ◄
Retrouvez Marcus Wendt et le studio Field sur leur site, mais également Facebook, Instagram et Twitter
Et rejoignez nous pour un cours Photo de nuit ! Dates et inscriptions pour tous nous cours ici !
A LIRE AUSSI
- Seoul Cyberpunk par le photographe Noe Alonzo
- Hong Kong sous l’objectif du photographe Manson Yim
- INTERVIEW – Les photos d’architecture urbaine à Hong Kong par Peter Stewart
Interview - Justin Tsucalas nous parle de l'art de la photographie culinaire
Avis aux fins gourmets ! Justin Tsucalas, photographe culinaire, reconnu et récompensé dans son domaine, mais aussi amoureux de bonne nourriture, a répondu aux questions de grainedephotographe.com au cours d'une interview.
Justin réalise des images colorées et appétissantes, en jouant avec l'éclairage avec brio. Des photographies culinaires aux styles variés ; de l'atmosphère très stricte et solennelle des pack-shots en studio, à l'ambiance conviviale et chaleureuse qui rappelle la street photography.
Découvrez en plus sur Justin Tsucalas, et savourez un aperçu de ses délicieuses photos culinaires !
-
Pouvez-vous vous présenter ? Comment avez-vous débuté la photographie ?
Bonjour ! Je suis Justin Tsucalas, photographe culinaire, éditorial et lifestyle, installé à Baltimore. On peut régulièrement me voir en train de courir dans la ville à la recherche des meilleure mets et boissons du moment. Comment j'ai commencé la photo ? Je suis l'un de ces gars qui a toujours su que c'était le chemin qu'il devait suivre. J'aime documenter, et j'ai tout de suite accroché dès mon premier cours de chambre noire au lycée. Après avoir obtenu mon diplôme universitaire, j'ai passé ma première année à documenter ma vie de promeneur de chiens. Puis j'ai commencé à travailler pour une petite société de médias.
Après avoir travaillé 4 ans dans la photographie lifestyle, j'ai débuté mon business en indépendant à Baltimore : Plaid Photo.
-
Qu'est-ce que vous aimez dans la photographie culinaire ?
Et bien, tout d'abord, j'aime la nourriture. La cuisine a eu une place importante dans mon enfance et c'est quelque chose que j'aime vraiment faire quand j'ai du temps libre. Ce que j'adore avec la scène culinaire de Baltimore, c'est qu'elle est constamment en train de grandir et de changer. Il y aussi plein de possibilités pour se tenir au courant des nouvelles tendances culinaires qui sont fascinantes. Ce qui est cool en fait dans la photographie culinaire, c'est que vous pouvez savourer le processus. J'aime prendre mon temps et permettre aux jus créatifs de couler tandis que je shoote. Mon objectif préféré est un Canon fixe 50mm et plus récemment un Canon EF 100mm f/2.8 L Macro. Je peux déplacer cet objectif d'une fraction de centimètre, et cela donne un tout nouveau cadre.
Et c'est aussi très agréable de pouvoir faire une petite dégustation une fois la séance terminée.
-
Comment travaillez-vous la lumière ? Travaillez-vous en lumière naturelle uniquement ?
Je pense que la lumière naturelle provenant d'une fenêtre et un bout de papier blanc peuvent faire beaucoup. Parfois je me surprends à consulter de vieux travaux et je constate à quel point la lumière naturelle, si elle est bien utilisée peut donner un éclairage que l'on peut qualifier de professionnel. Et en même temps, j'aime jouer avec les lumières. Je m'inspire d'autres photographies culinaires que j'essaie d'adapter à ma façon. Particulièrement The New Yorker Food and Drink.
J'adore la tendance actuelle de l'utilisation du flash dans la photo culinaire et la mode.
-
Quel matériel utilisez-vous généralement ?
Principalement du matériel Canon, mais j'aime m'amuser avec des appareils alternatifs et des objectifs bon marché en pastique.
-
Quels sont vos futurs projets ?
J'adore me lancer dans des projets personnels. Je viens de tout juste de terminer un projet qui a duré 3 ans et qui se nomme Look at this Messy Baby. Cette série documente mes deux enfants qui apprennent à manger des aliments solides. Sexy Butt, fait également partie de mes projets récents. C'est une collection de macrophotographies de mégots de cigarettes avec des traces de rouge à lèvres que j'ai trouvés en me baladant dans la rue.
Je travaille aussi sur un concept de photomaton portatif destiné à la photo culinaire qui est actuellement en construction. Il pourra être utilisé lors d'événements culinaires, ainsi les invités pourront prendre de meilleures photos Instragram de leur nourriture.
À LIRE AUSSI :
- Foodstyling, la série culinaire décomposée du photographe Mikkel Jul Hvilshoj
- Les photographies culinaires de Dina Belenko
- Insolite : Omnifood par Charlotte Parenteau-Denoel
Les magnifiques portraits aquatiques de Florian Gruet
Florian Gruet est photographe français dont nous vous avions déjà présenté le travail. Passionné par la mer depuis ses 15 ans, ce photographe originaire de Roquebrune-Cap-Martin a fait de l’océan son studio photo.
Habitué des ambiances aquatiques et des vagues, Florian a aujourd'hui franchi le cap de la photo de portrait, mais toujours dans le milieu aquatique. Il nous présente aujourd'hui une magnifique série de portraits en prise de vue sous-marine.
J’ai toujours voulu shooter des gens dans l’eau, sans jamais oser le faire, car il est difficile de trouver des personnes vraiment à l’aise dans l’eau, mais aussi par manque de confiance en moi sur le sujet. Jusqu’au jour où le magazine Arty-trendy ma demandé de shooter des modèles en maillot de bain pour alimenter le mag. Tout est parti de là. Une des modèles était particulièrement à l’aise dans l’eau et je lui ai demandé si elle était ok pour faire un shoot en mer, elle a accepté, le résultat de ce premier shoot est « Infinity ».
Un projet rondement bien mené
Pour réaliser cette série, Florian Gruet a collaboré avec de véritables sirènes, avec entre autres une joueuse de water-polo, des nageuses en natation synchronisée et des apnéistes. Le rendez-vous était donné au petit matin, avant que le vent ne se lève et que la mer ne bouge, afin que le photographe puisse avoir une eau la plus claire possible. Équipé de son Canon 6D protégé par un caisson étanche Aquatech, il s'est concentré sur les instants et les mouvements "qui faisaient ressortir une certaine féminité" lors des déplacements dans l'eau ou à la surface de ses gracieuses modèles. Le tout pour un résultat mettant en scène des portraits envoûtant et angélique à découvrir ci-dessous.
Découvrez le travail de Florian Gruet sur son site et n'hésitez pas à le suivre sur Instagram, Facebook et Twitter !
À LIRE AUSSI :
- Exposition – Joe Bunni, 25 ans à parcourir les océans…
- La faune sous-marine en noir et blanc par le photographe Anuar Patjane
- Biarritz après l’été avec le photographe Roberto Badin
- SINK / RISE – Nick Brandt illustre la menace de la montée des eaux aux Fidji
- Les meilleures destinations voyage pour les photographes
- Turbulences, Ben Thouard photographie la légendaire vague de Teahupo’o
- Greg Lecoeur nous plonge au coeur du monde marin et en révèle toute la beauté
Motherland Chronicles : les portraits picturaux de Jingna Zhang
Née en 1988 dans la banlieue de Pékin, Jingna Zhang est une photographe fine art, de mode et de beauté installée à New-York.
A l’âge de 8 ans, elle déménage à Singapour, où elle grandit avec l’univers manga, le fantasy art, le jeu de Go et le piano. Elle découvre la photographie, lors de ses études en école d’art, et décide de poursuivre sa passion pour la création d’image à temps plein et d’en faire son métier.
A 20 ans, elle avait déjà travaillé avec Harper’s Bazaar Singapore, Mercedes Benz et Ogilvy & Mather Taiwan, et publié son premier livre photo « Something Beautiful« . En 2011, elle reçoit le prix Photographer of the Year aux Elle Awards de Singapour. Depuis son emménagement à New York en 2012, son travail est paru dans les éditions internationales des magazines de mode tels que Vogue, Elle et Harper’s Bazaar.
Le travail de Jingna est principalement composé de portraits de femmes. Dans ses magnifiques portraits, et tout particulièrement dans sa série Motherland Chronicles, on ressent l’influence du fantasy art, du dessin et de la peinture. En effet, les photographies de Jingna Zhang ne sont pas sans rappeler les toiles de la Renaissance et de l’époque romantique, tout comme le célèbre tableaux d’Ary Scheffer : La mort d’Eurydice.
Motherland Chronicles est un projet artistique réalisé en collaboration avec Tobias Kwan. Une série d’œuvres picturales au style unique.
Découvrez un aperçu de la série Motherland Chronicles :
À LIRE AUSSI :
- Studio Iconographia : une vision picturale de la photographie
- Les oeuvres picturales du duo de photographes de DDiArte !
- Les photographies picturales de Dean West
Instant d'évasion avec la photographe Tiffany Roubert
Ses débuts
Née en 1989 à Aix-en-Provence, Tiffany Roubert est une jeune photographe française vivant à Londres.
Elle est diplômée d’un master en photojournalisme et photographie documentaire de l’université des arts de Londres. C’est à 22 ans, lors d’un séjour en Australie, qu’elle commence la photographie et décide de se lancer dans l’aventure.
L’aventure, les voyages, ce sont des thèmes récurrents qui émanent des douces photos de Tiffany Roubert. Ses inspirations ce sont ses voyages et les rencontres qui en découlent. Des clichés à l’ambiance road trip et à la lumière douce qui nous invitent à l’évasion, mais aussi de magnifiques portraits comme ceux que l’on retrouve dans sa série qu’elle alimente régulièrement : Visages du monde.
Son univers
Quand on lui demande de définir son style en un mot, elle nous répond humblement qu’elle préfère laisser les autres le définir. La photographie est pour elle quelque chose de naturel, une évidence, ses photographies, évidemment travaillées et recherchées, elle les fait à l’instinct. Un univers qui varie du reportage au lifestyle. L’instant pris au vif, la vie pleine de spontanéité.
Des sujets profonds
Mais Tiffany réalise aussi des séries sur des sujets sociaux. En 2013, en plein débat sur la légalisation du mariage pour tous, elle publie Lez Histoires d’Amour. Une série qui témoigne sans pudeur de l’amour de Laura et Morgane. Mais avant tout une série sur l’amour, tout simplement, sur les instants de complicité et d’intimité qu’il implique. Une autre de ses séries qui nous a touchés est : 60 years gone in 60 seconds (60 ans partis en 60 secondes). L’histoire de ses grands-parents, une histoire tendre et touchante en noir et blanc. « 60 secondes, c’est le temps qu’il a fallu au propriétaire pour annoncer à Cécile et Marcel qu’ils allaient être expulsés de leur maison. 60 ans, c’est le temps pendant lequel ils y ont vécu. »
Des instants de vie qui parlent à tous, des sujets qui nous interpellent. C’est sans aucun doute que le travail de Tiffany Roubert ne vous laissera pas indifférents.
Et rejoignez-nous pour acquérir toutes les bases techniques de la photographie à l’occasion d’un Week-end Photo ! Dates et inscriptions pour tous nos cours ici !
A LIRE AUSSI
- « Les secrets de la photo lifestyle » de Baptiste Dulac, publié aux éditions Eyrolles
- « America untitled« , Une série de paysages en noir et blanc de l’Amérique de l’ouest
- Lifestyle : le quotidien à travers le regard espiègle et enjoué de la photographe Kayla Varley
Les photographies sexy et sensuelles de Ali Mitton
Originaire de Mudgeeraba en Australie, la photographe et réalisatrice Ali Mitton vit à Los Angeles. Elle est représentée par l’agence I Heart Reps.
Elle, qui pensait que la photographie ne serait qu’un hobby, voyage depuis quelques années à travers le monde vers des destinations plus exotiques les unes que les autres pour réaliser des shootings pour des marques telles que American Eagle Outfitters, Urban Outfitters ou Element Eden, mais aussi des magazines comme Marie Claire ou C-Heads Mag.
Elle a récemment travaillé pour la campagne publicitaire de Aarie. Une campagne qui prône le «body positive» , sans retouches, et qui met en avant la beauté des femmes et leurs corps.
Dans ses travaux, c’est un thème qui est récurrent, la femme et son corps. Elle aime explorer la nudité et la sexualité, mais tient à rappeler qu’elle est contre les images qui se servent du corps de la femme sans bonne raison, tel un objet. Ses photographies réalisées majoritairement à la lumière naturelle, subliment toujours la féminité. Des images pleines d’émotions et de spontanéité, qui sont sexy et sensuelles sans jamais être vulgaires. Rappelant aux bien-pensants, que l’on peut être féministe, sexy et maître de son corps.
Elle utilise un Canon 5D Mark III avec des objectifs 85mm f/1.2 et f/1.4. Ses projets professionnels ne le lui permettent pas, mais dès qu’elle le peut pour ses travaux personnels, elle travaille à l’argentique.
Découvrez un aperçu du travail de Ali Mitton !
James Kerwin a photographié les églises abandonnées d'Europe
Pendant plusieurs siècles, les gens se rendaient régulièrement à l’église. Aujourd’hui, on estime que plus de 10 000 églises ont fermé leurs portes à travers le monde.
James Kerwin nous indique qu’au Pays de Galles par exemple, le taux de fréquentation des églises est au-dessous de 1 %, et en Grande-Bretagne seulement 30 % de la population se considère comme religieux. En 2017, il apparaît clairement que l’éloignement face à la religion n’est pas seulement le fait du Royaume-Uni.
Domum Dei, soit maison de dieu en latin, est la troisième série du photographe britannique James Kerwin. Une série qui nous emmène dans des églises, chapelles et bâtiment religieux à travers l’Europe, incluant le Pays de Galles, Angleterre, France, Portugal, Italie, et Pologne. Ces images ont été prises en 2016 et 2017.
Originaire de la petite ville de Norwich au Royaume-Uni, le photographe fine art James Kerwin s’est découvert, après 6 ans de pratique, une véritable vocation pour la photographie d’architecture. En 2014, il a commencé sa première série urbex Decadence, et il a su depuis, enrichir son portfolio de magnifiques photos de lieux abandonnés parmi les plus uniques dans le monde.
Les voyages sont une part importante de la réalisation de ses images. Il nous a confié avoir visité 10 pays au cours des 12 derniers mois. Son amour du voyage et de la photographie l’ont ainsi mené dans ces lieux sacrés laissé à l’abandon. Il nous fait aujourd’hui découvrir cette magnifique série qui sublime la magnificence architecturale de ces lieux de culte. Des photographies urbex, à la composition travaillée et à l’ambiance mystique.
Découvrez un aperçu de la série Domum Dei