photographie aérienne minimaliste par Brad Walls

Detached, in Harmony : les photographies aériennes de Brad Walls

La talentueux photographe australien Brad Walls et ses photographies aériennes sont de retour avec un nouveau projet renversant : Detached, in Harmony

Influencé par la pandémie et par un célèbre photographe de mode des années 1940, Brad Walls s’est lancé dans une nouvelle série de photos aériennes.

photographie aérienne minimaliste par Brad Walls
Tether © Brad Walls

Brad Walls s’est lancé dans la création de ces séries de photographies conceptuelles lorsqu’il a remarqué le manque flagrant de photographie aérienne dans le genre.

La photographie conceptuelle est principalement prise avec des appareils photo portatifs, mais je voulais montrer la valeur d’un point de vue alternatif pour transmettre une histoire significative.

– Brad Walls

Detached, in Harmony, que l’on peut littéralement traduire par « détachée, en harmonie » tend à refléter l’état du monde pendant la pandémie.

photographie aérienne minimaliste par Brad Walls
Heroine © Brad Walls

Chaque image est soigneusement composée, plaçant les modèles à des distances égales et mettant en évidence l’ombre portée. Cette scénographie souligne ici l’isolement et la part d’ombre de notre époque. Une esthétique et une symétrie propre au photographe primé qui sont sublimés par la vue aérienne. Le choix de Brad Walls de faire poser les sujets à mi-mouvement souligne l’uniformité et le surréalisme de la série.

Les modèles sont volontairement statiques, pour symboliser la façon dont nous avons été figés dans le temps au cours des 18 derniers mois.

– Brad Walls

photographie aérienne minimaliste par Brad Walls
Sentinel © Brad Walls

Ces modèles en maillots de bains assises dans le sable, ne sont pas sans rappeler le travail du photographe de mode des années 40 Clifford Coffin et ses « Models Sitting on Sand Dunes ». Revendiquant l’influence, le photographe se présente comme profondément inspiré par les travaux de Coffin. Comme lui, ses clichés repoussent les limites de la photographie traditionnelle. Il affiche ici un sentiment mélancolique de solitude et équilibre. Ces émotions prennent ici des teintes plus chaudes, que l’on retrouve de la même manière dans le travail de Coffins.

Nous appartenons tous à quelque chose qui nous sépare. C’est une sorte d’ironie mélancolique .

– Brad Walls

photographie aérienne minimaliste par Brad Walls
Equilibrium © Brad Walls

En 2021, Detached, in Harmony s’est classée deuxième dans la catégorie ‘Conceptuel’ des Fine Art Photography Awards. Elle a aussi remporté l’argent des prix PX3 et Moscow Fine Art Awards. L’artiste prévoit actuellement d’exposer Detached, in Harmony dans une exposition personnelle en 2022.

Brad Walls : Site – Instagram

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  • Water Geomaids de Brad Walls : une série aquatique et géométrique capturée d’en haut
  • Ballerine de l’air : La grâce vue d’en haut avec le photographe Brad Walls
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Team autremonde, le football solidaire dans l’oeil d’Alys Thomas

L’équipe de football Team autremonde s’expose à travers les photographies d’Alys Thomas du 23 septembre au 16 novembre à la galerie de l’hôtel de Jules & Jim.

© Alys Thomas

La Team autremonde est une équipe de football composée de migrants et de personnes en difficulté qui a été mise en place par l’association homonyme autremonde. Basée sur la réinsertion positive, cette initiative permet aux bénéficiaires de mettre de côté leurs difficultés pour se retrouver chaque semaine autour d’une passion commune et de s’inscrire dans un programme sportif engagé.

Parce que le football, c’est avant tout créer du lien entre les gens, partager des moments et des émotions, se dépasser collectivement, ensemble avec ses partenaires. C’est compenser quand un coéquipier est en retard défensivement, c’est faire l’appel même sans savoir si l’on recevra la balle, c’est proposer sans arrêt pour que l’équipe l’emporte à la fin.

Presnel Kimpembe,
Champion du monde 2018, avec l’équipe de France de football.
Ambassadeur Team autremonde.

© Alys Thomas

À l’origine de cette exposition, un livre édité par l’association en 2020 et dont les photographies sont extraites.

Après six mois de reportage au coeur de l’action, quatorze matchs et plus de cinquante heures d’entraînements en immersion, cette aventure humaine capturée par la talentueuse photographe franco-britannique Alys Thomas délivre un véritable message d’espoir, d’intégration et d’humanisme.

© Alys Thomas

À cette occasion, Team autremonde sensibilise les visiteurs sur son action solidaire et propose à la vente les oeuvres exposées, dont l’intégralité des fonds récoltés sera reversée à l’association. Le livre préfacé par Presnel Kimpembe sera disponible à l’accueil de l’hôtel sur toute la durée de l’exposition.

© Alys Thomas

 

Team autremonde L’Expo photo par Alys Thomas
du 23 septembre au 16 novembre 2021
Ouvert tous les jours de 10h à 19h
Galerie de l’hôtel Jules & Jim
11 rue des Gravilliers – Paris 3

Livre Team Autremonde

Instagram : Team autremonde – Alys Thomas

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Insolite : Omnifood par Charlotte Parenteau-Denoel

A travers sa nouvelle série photo d’illusions, Omnifood, la photographe française Charlotte Parenteau-Denoel cherche à pointer du doigt l’omniprésence de la nourriture dans nos vies.

 

Pâtes instantanées © Charlotte Parenteau-Denoel

Charlotte Parenteau-Denoel a étudié l’histoire de l’art et l’architecture intérieure avant de se lancer dans la photographie. Nous vous avions déjà présenté son projet Omniphone qui mettait en avant l’omniprésence du smartphone dans notre quotidien.

Le fil conducteur de son projet est le détournement d’objets, d’images. Dans les photos de sa série Omnifood, elle expérimente avec humour, le détournement alimentaire en utilisant des produits voués à être jetés par la grande distribution. Un oeuf Kinder surprise, se révèle être un véritable oeuf frais et McDonalds devient green et se lance dans les légumes !

Pour ce projet insolite, pas de Photoshop ! L’intérêt de sa démarche est qu’elle n’utilise aucun photomontage ou ou autre trucage. Elle réalise ces illusions elle-même, « à la main ».

Oxymore visuel © Charlotte Parenteau-Denoel

Avec Omnifood, Charlotte Parenteau-Denoel s’amuse à casser les codes, questionner les gens tout en s’amusant à faire des expériences photographiques et culinaires.

Elle cherche à transformer des objets du quotidien grâce à des jeux d’esprit mais également des jeux de mots que l’on peut retrouver dans les titres de ses photos. »

Charlotte Parenteau-Denoel :  Instagram – Facebook

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Cats of Brutalism : de l’architecture et des chats

Cats of Brutalism : de l’architecture et des chats

Des chats et de l’architecture brutaliste, voici l’improbable duo gagnant du compte Instagram Cats of Brutalism.

Les amateurs de chat, d’architecture et de montage, ou non, seront conquis par le brillant compte de Cats of Brutalism. Véritable banque d’image brutaliste – avec d’adorables chats – le projet aussi drôle que ludique, se compose exclusivement de photomontages en noir et blanc mettant en scène nos amis félins et des bâtiments.

À l’aide de Photoshop, ces chats sont mis à échelle des édifices, et donnent ainsi l’impression de se hisser sur les architectures dans des positions aussi mignonnes que loufoques, comme sur un arbre à chats.

Le brutalisme est un mouvement moderne du style architecturale, personnifié en France par Le Corbusier, qui a connu ses heures de gloires entre les années 1950 et 1970.

Bureau de poste central à Skopje, Macédoine – Janko Konstantinov

Qui se cache derrière Cats of Brutalism, et qu’est-ce qui vous a inspiré pour lancer ce projet ?

Nos noms sont Emily Battaglia, Madelaine Ong et Michaela Senay. Nous sommes 3 étudiantes en Master d’Architecture qui étudient actuellement à l’Université de Buffalo.

L’inspiration de Cats of Brutalism a en fait commencé dans un atelier enseignée par Gregory Delaney et Brett Doster à l’automne 2020. L’atelier s’est concentré sur la préservation et les questions autour de la bibliothèque publique de Niagara Falls de Paul Rudolph. C’est un bâtiment brutaliste qui fait l’objet de controverses depuis son achèvement à la fin des années 60.
En examinant ce bâtiment, nous avons réalisé que de nombreux bâtiments brutalistes étaient confrontés aux mêmes questions pour leur avenir. À partir de là, nous voulions créer un projet qui concentrait son attention sur le brutalisme dans une position plus large qui attirait non seulement un public d’architectes, mais qui attirait également l’attention de personnes sans formation en architecture.

Comment procédez-vous pour réaliser ces créations ?

Nous avons commencé par utiliser des bâtiments brutalistes que nous avons trouvés grâce à des recherches. À l’origine, nous utilisions des chats qui devaient être adoptés sur des sites Web.

Au fur et à mesure que le projet et l’audience grandissaient, nous avons commencé à recevoir des demandes de bâtiment/construction et des personnes soumettant leurs chats pour les utiliser dans nos publications. Cela nous a motivé à créer un site Web où nous avons des formulaires de soumission pour ces deux demandes distinctes. Nous pensons également que c’est un excellent moyen d’impliquer davantage notre public. Cela a permis que cela ne soit pas seulement notre voix qui soit entendue pour préserver les bâtiments brutalistes, mais également les bâtiments de la ville natale avec lesquels les gens ont des liens qu’ils souhaitent partager avec nous et notre public.

Cats of Brutalism : de l’architecture et des chats
Tour de contrôle du Parc Olympique Komazawa Stadium à Tokyo, Japon – Yoshinobu Ashihar

Donc tout le monde peut vous soumettre des photos de leurs chats, ou de bâtiments ?

Oui, tout le monde peut soumettre des images et/ou des suggestions de bâtiments ou de chats. Je dirais que le fait que notre public soit si impliqué est l’une des choses que l’on préfère dans ce projet.

Vous concentrez-vous sur une période spécifique de l’architecture brutaliste ?

Nous nous concentrons davantage sur les bâtiments brutalistes construits dans les années 70, principalement lorsque le brutalisme était à son apogé. Cependant, nous partageons également les bâtiments brutalistes actuels.

Quel est votre photomontage favoris au coeur du projet Cats of Brutalism ?

Le poste préféré d’Emily est probablement la Rivergate Tower, située à Tampa en Floride. Qui n’aime pas un gros chat qui a l’air prêt à manger le bâtiment. Le favori de Michaela est le Monument Llinden à Krushevo, Macédoine.
Celui de Madelaine est le Palais des Filateurs à Ahmedabad en Inde, qui a été conçu par l’architecte vedette Le Corbusier. Il a également créé certains des bâtiments brutalistes les plus célèbres du monde.

Cats of Brutalism : de l’architecture et des chats
Il Quadrilatero (ATER) Rozzol Melara Complex à Trieste, Italie – Carlo Celli & Luciano Celli

Cats of Brutalism : Site – Instagram

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Danseurs nus en équilibre

Equilibrium : les corps en équilibre d’Olivier Valsecchi

Le photographe Olivier Valsecchi ; véritable coup de coeur du blog Graine de Photographe depuis ses débuts ; nous présente sa dernière série : Equilibrium.

La série Equilibrium par Olivier Valsecchi
Equilibrium © Olivier Valsecchi

En 2010, Olivier Valsecchi est récompensé par le Hasselblad Masters Awards pour sa magnifique série photo Dust . Son exploration et sa mise en avant du corps humain continueront dans ses séries suivantes : DriftingKlecksography et Amazon.

La série Equilibrium par Olivier Valsecchi
Equilibrium © Olivier Valsecchi

La série sublime les corps de ces hommes et de ces femmes nus aux muscles tendus en équilibre. Entre la danse et la lutte, les modèles semblent tous repousser leurs limites dans ce huis clos pictural.
Olivier Valsecchi a su ; comme toujours ; jouer avec l’ombre et la lumière pour nous faire oublier la nudité de ses sujets et nous transporter dans une histoire poétique.

La série Equilibrium par Olivier Valsecchi
Equilibrium © Olivier Valsecchi

L’équilibre, dans le monde circassien, c’est la recherche contradictoire de figer sur quelques secondes un mouvement furtif. C’est déjouer le temps, l’étirer, faire d’une seconde une minute. C’est tenir. Certains équilibres sont si fragiles qu’ils nécessitent quelques minutes pour y accéder, et s’écroulent en une seconde comme un château de cartes une fois atteints.

C’est cette énergie qui est photographiée, celle en suspens, celle qui fait abstraction de l’effort pour y parvenir, et de l’effondrement qui s’ensuit.

- Olivier Valsecchi

Danseuse nue en équilibre
Equilibrium © Olivier Valsecchi

Olivier Valsecchi a présenté ses corps nus en équilibre dans le cadre d’une exposition à la galerie Echo Fine Arts au printemps denier.

La genèse d’Equilibrium semble presque accidentelle, sans conceptualisation préalable, ce qui est une exception dans le portfolio d’Olivier Valsecchi.  Elle s’est imposée à lui naturellement à la suite d’évènements personnels qui l’amenerent à délaisser son appareil photo pendant un temps. Cette période de sa vie, qu’il qualife période de sidération, fut néanmoins le moteur inconscient à une nouvelle impulsion, un nouvel état de mouvement, un nouvel équilibre.

Suivant instinctivement ses habitudes, Valsecchi se mit à diriger les corps à l’image de son inconscient, devant un fond peint par ses soins à l’image des fonds picturaux de Rembrandt. Le choix pour ce vert dit « Vert Véronèse » est intrinsèquement lié aux origines de la peinture classique pour l’artiste. Il établit ainsi un parallèle avec le thème qu’il poursuit: un renouveau stable. Il mets ainsi l’accent sur le nécessaire travail sur soi afin non seulement de rester à flot, mais aussi d’aller de l’avant.

Alors que certains caractères semblent ici soumis à une pression intense, ces portraits questionnent aussi l’importance de l’approche de chacun dans leur interprétation; la modèle s’efforce-t-elle de repousser un écrasant mur, ou, au contraire, y prend-t-elle appui pour trouver son équilibre? Le titre lui-même: Equilibrium, sous-tend l’existence de deux états opposés. Ils sont ici figurés comme la lourdeur et la légèreté, et délicatement illustrés par les positions adoptées par les sujets; là où certains semblent atteindre un point de rupture, d’autres sont sur le point de léviter.

- echofinearts.com

Danseurs nus en équilibre
© Olivier Valsecchi

Olivier Valsecchi : Site – Instagram

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  • Olivier Valsecchi présente sa série photo Amazon
  • Interview d’Olivier Valsecchi sur sa série : Dust 
  • Drifting : les corps à la dérive d’Olivier Valsecchi
  • Impressionnantes photographies de corps à corps du photographe Olivier Valsecchi

Photo de nuit néons Japon

Neon Future une série à l’influence cyberpunk de Stefano Gardel

Neon Future, une série de photographies de nuit au coeur des paysages urbains du Japon.

Né en 1980 à Milan (Italie), Stefano Gardel est un photographe d’art primé qui a grandit à Lugona (Suisse). Ses travaux l’ont mené à présenter des expositions à travers le monde, de New-York à Tokyo en passant par la Russie.

L’essence même du travail est basée sur l’aspect artistique. Il ne photographie pas dans l’intention de représenter la réalité, ni de mettre en images un sujet social ou environnemental. Son objectif est de créer des sujets esthétiques, de sublimer des humeurs ou des sensations.

Photo de nuit néons Japon
© Stefano Gardel

Fortement inspiré des univers de Blade Runner et de la culture Cyberpunk, la série Neon Future a été réalisée entre Tokyo et Osaka. Elle se compose de photographies de nuit au coeur des paysages urbains singuliers du Japon.

Du haut des buildings, Stefano Gardel met en avant une dystopie futuriste décadente qui a perdu tout lien avec les éléments naturels. Un espace où la vibrance et la force des néons viennent contraster avec le climat de nostalgie et d’avilissement de la société.

Stefano Gardel : Site

 

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Arizona © Emma O'Brien

Les adorables portraits de chiens de refuge d’Emma O’Brien

Emma O’Brien est une photographe britannique engagée dans la cause animale. A travers son projet « Mutts » , que l’on peut traduire par « bâtards », elle a souhaité venir en aide à ces chiens non racés qui se retrouvent abandonnés et délaissés dans des refuges. Un très beau projet de portraits qui a donné naissance au livre photo éponyme.

Découvrez Emma O’Brien qui a réalisé un projet engagé pour venir en aides aux animaux abandonnés.

Portraits de chiens abandonnés par Emma O'Brien
Max © Emma O’Brien
  • Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ? Comment avez-vous commencé votre carrière ?

Je suis photographe professionnelle depuis 2004 et j’ai débuté ma carrière avec la photo de mariage. Je suis britannique, mai j’ai quitté le Royaume Uni en 2009 pour l’Afrique du Sud où je suis installée depuis. A présent, je ne fais plus de photographie de mariage. Je me consacre à la photographie de portrait de personnes et de chiens. J’ai toujours apprécié l’aspect narratif de la photographie et le fait de pouvoir utiliser mes images pour partager des causes qui sont importantes pour moi. Ma passion pour la photographie de chiens de refuges a débuté en 2011 après avoir adopté auprès de ma SPA locale, un teckel nommé Jeremy.

Kevin Bacon © Emma O'Brien Portraits de chiens abandonnés
Kevin Bacon © Emma O’Brien

 

La visite de la SPA m’a fait prendre conscience du nombre de chiens sans foyer et je voulais faire quelque chose pour aider. J’ai commencé à prendre des portraits de chiens dans des refuges qui pouvaient être partagés sur les réseaux sociaux afin d’aider à leur trouver un foyer. Puis, bien sûr, j’ai commencé à recevoir des commandes de clients pour des portraits. Les photographies que j’ai prises ont rapidement augmenté les taux d’adoption dans les refuges, ce qui est incroyable !

  • Pouvez-vous nous en dire plus sur votre projet “Mutts” ?

“Mutts” a vu le jour après avoir passé du temps dans les refuges pour chiens et avoir vu combien de chiens de race mixte étaient délaissés. J’ai également été témoin de la rapidité avec laquelle les chiens de race tels que Bulldogs et Labradors trouvent un foyer par rapport aux “bâtards”. Je voulais créer un projet qui encouragerait les gens à adopter les cabots. J’ai donc décidé de les montrer comme des personnages individuels avec des looks uniques et des personnalités amusantes. J’ai photographié 70 chiens pour le projet que j’ai ensuite auto-publié sous forme de livre. Les chiens que j’ai photographiés étaient tous des chiens de refuge adoptés amenés par leurs nouveaux propriétaires. Toutes leurs histoires ont une fin heureuse 🙂

Arizona © Emma O'Brien Portraits de chiens abandonnés
Arizona © Emma O’Brien
  • Qu’est-ce que vous aimez le plus dans la photographie de portraits de chiens ?

J’adore travailler avec les chiens car ils sont toujours heureux ! Quand je photographie des chiens dans des refuges qui sont à la recherche d’un foyer, c’est incroyablement gratifiant d’apprendre qu’ils ont été adoptés après que les gens aient vue leurs photos en ligne. Quand je photographie des chiens pour des clients privés, je sais que je crée de beaux portraits. Mais plus encore, de beaux souvenirs pour mes clients, de leurs bien-aimés membres de leur famille à quatre pattes.

Juno © Emma O'Brien Mutts
Juno © Emma O’Brien
  • Que se passe-t-il dans les coulisses d’une séance photo avec un chien ?

Photographier des chiens est un défi, mais cela fait partie du plaisir. Souvent, ils ne veulent pas rester assis et lorsqu’ils viennent au studio, c’est un endroit nouveau et excitant pour eux. Donc, j’ai quelques astuces pour les faire rester assis. Je m’assure toujours qu’il y a beaucoup de friandises savoureuses disponibles et j’ai une application sur mon téléphone qui fait des bruits grinçants pour amener les chiens à incliner la tête et à me regarder.

La patience est essentielle lorsque vous travaillez avec des animaux. Ils absorbent votre énergie et sont beaucoup plus susceptibles de bien se comporter si tout le monde autour d’eux (y compris le photographe) est calme.

Emma O’Brien : Site – Instagram

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Shibuya Center Gai, Shibuya, Tokyo, Aug 2013 ©️ Shin Noguchi

Something Here, street photography avec Shin Noguchi

Dans son projet Something Here, le photographe japonais Shin Noguchi capture avec humour et subtilité le monde qui l’entoure.

« La vérité est plus étrange que la fiction« , voici une phrase de Mark Twain que le photographe Shin Noguchi cite lorsqu’il présente sa série de street photography : Something Here. Une citation qui colle parfaitement avec la série de photographies qui composent ce projet.

Appareil photo à la main, il capture les subtilités et les complexités de la culture japonaise avec une approche artistique discrète, poétique, énigmatique et pleine d’humour.

Omachi, Kamakura, Dec 2011 ©️ Shin Noguchi Something here
Omachi, Kamakura, Dec 2011 ©️ Shin Noguchi

 

Je capture les gens dans leurs quotidiens, parce qu’ils ne réalisent pas eux-mêmes qu’ils vivent des moments qui sont plus beaux et plus humanistes que les films soigneusement chorégraphiés de Charlie Chaplin, Alfred Hitchcock, Federico Fellini ou les pièces de Shakespeare.

Shin Noguchi

Cette série qui est toujours en cours, à donner naissance à deux autres superbes projets restreints : Sorry, You’ll Never Walk Alone et The World the Children Made.

PIC Guam Hotel, 9F, Tumon, Guam, Aug 2011 ©️ Shin Noguchi
PIC Guam Hotel, 9F, Tumon, Guam, Aug 2011 ©️ Shin Noguchi

 

Je suis ici, juste ici. Tu es ici, juste ici. Il y a quelque chose ici, quelque chose de beau quelque chose de spécial. Cela peut durer un instant, mais nous sommes toujours connectés les uns aux autres. Je veux que vous ressentiez cela, lorsque vous voyez mon travail. Vous n’êtes pas seul. Il y a toujours quelqu’un dans le monde qui garde un oeil sur vos combats.

Shin Noguchi

Shin Noguchi est un photographe japonais primé qui vit entre Kamakura et Tokyo.

Un peu circonspect face au terme de street photographer, il préfère définir son travail comme une expérience sociologique. La street photography, ou photographie de rue, est pour lui une tentative pour capturer des moments extraordinaires d’effervescence, d’humanisme et de beauté qui font notre quotidien.

Minatomirai, Yokohama, Nov 2013 ©️ Shin Noguchi
Minatomirai, Yokohama, Nov 2013 ©️ Shin Noguchi

 

Il est lauréat du prix MAP Talent au Festival de photo Toulouse en 2014. Fort d’une renommée internationale, ses travaux personnels ont été mis en avant sur des sites tels que The Leica Camera Blog, The Guardian ou encore The Independent. De plus, certains travaux de mission ont également été publiés dans des médias tels que Die Zeit et Libération.
Le nouveau livre de Shin Noguchi : Ito a été publié en 2020.

La street photography projette toujours la «vérité». Cette «vérité» dont je parle n’est pas nécessairement ce que je peux voir, mais celles qui existent aussi dans la société, dans la rue, dans la vie des gens. Et j’essaie toujours de capturer cette réalité au-delà de mes propres valeurs et point de vue / perspective.

Shin Noguchi

Shin Noguchi : Site – Instagram

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Affiche de la première édition du Festival Photo Mesnographie

Festival Photo : Mesnographies, 1ère édition

Créé par Claire Pathé, membre du comité artistique du Collectif Fetart, Mesnographies est un nouveau festival photo international ouvert à tous.

La première édition des Mesnographies se déroulera du 11 septembre au 3 Octobre 2021.

Ce nouveau rendez-vous photo qui se tiendra dans les Yvelines ; dans le parc municipal des Mesnuls ; est le premier festival de photographie en plein air et gratuit du département.

Affiche de la première édition du Festival Photo Mesnographie

 

L’esprit des Mesnographies

Pour beaucoup d’entre nous, l’enchaînement des confinements a été l’occasion de redécouvrir ce territoire, d’appréhender parfois pour la première fois la signification de ce que c’est qu’une commune, un département.
Un kilomètre autour de chez soi, dix ou trente, redécouvrir le monde sans sortir de chez soi, le réenchanter aussi, voici ce qui a nourri au fil des mois le désir de monter ce festival.

À travers Les Mesnographies, nous souhaitons apporter de la couleur, et de la diversité à notre environnement.
D’abord au sens propre du terme, par le biais d’une balade photographique ouverte à tous. Mais aussi, ensuite en apportant de la réflexion et de la profondeur.

Solliciter le regard de photographes du monde entier, c’est mieux comprendre le monde qui nous entoure. Croiser leurs visions différentes, leurs approches singulières, c’est s’enrichir, apprendre. Et mieux se comprendre, c’est tolérer, l’autre, la différence. Chaque année différentes nationalités cohabiteront dans le parc des Mesnuls pendant 3 semaines, partageant avec nous leurs perspectives, leurs rêves, leurs espoirs, et favorisant les échanges fertiles.

 

Mesnographies.com

Festival Photo : Mesnographies, 1ère édition Aglaé Borry - Correlations
Correlations © Aglaé Borry

Les artistes

Dans le cadre de cette première édition des Mesnographie, 12 artistes coups de coeur de la direction artistique – assurée par Claire Pathé avec la collaboration de Consuelo Chozas – seront présentés. Des travaux réalisés par les enfants de l’école maternelle et élémentaire des Mesnuls sont également à découvrir.

Les photographes de l’édition 2021 des Mesnographies sont :
Aglaé BORY (France), Bruno NUYTTEN (France), Catherine HYLAND (Angleterre), Charlotte BOVY (France), Cuong LÊ (France) , Devin DOYLE (États-Unis), Elene USDIN (France), Evita GOZE (Léttonie), Lucie BELARBI (France), Mathieu NÉOUZE (France), Noelle MASON (États-Unis) et Pixy LIAO (Chine)

Le parrain

Habitant des Mesnuls depuis 30 ans, Yann Arthus-Bertrand – qui est également le parrain de Graine de Photographe – sera le parrain de cette toute première édition du festival photographique : Mesnographies.

Yann Arthus-Bertrand parrain Festival Photo : Mesnographies, 1ère édition
Yann Arthus-Bertrand © Quentin Jumeaucourt

Mesnographies : Site – Instagram – Facebook

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Stones and bones, au coeur du pèlerinage chrétien à Jérusalem avec Ofir Barak

Stones and bones, au coeur du pèlerinage chrétien à Jérusalem avec Ofir Barak

Stones and Bones, au coeur du pèlerinage chrétien à Jérusalem. Après une immersion dans la communauté juive ultra-orthodoxe du quartier Mea Shearim à Jérusalem, le photographe israélien Ofir Barak nous revient avec un nouveau projet toujours porté par le prisme religieux. 

Ce second projet photographique d'Ofir Barak, vient s'insérer dans une trilogie prévue sur les trois religions abrahamiques - que sont le judaïsme, le christianisme et l'islam, et leur coexistence dans la ville de Jérusalem.

"Stones and Bones" est le résultat d'un travail documentaire sur le pèlerinage chrétien à Jérusalem que le photographe Ofir Barak a réalisé entre 2016 et 2020.

stone and bones ofir barak
©️ Ofir Barak

Tout comme le premier tome "Mea Shearim - The Streets",  ce livre photo nous transporte dans un univers intemporel ; sublimé par les photographies en noir et blanc du talentueux photographe ; au coeur du pèlerinage en Terre Sainte.

stone and bones ofir barak
©️ Ofir Barak
Les villes sont façonnées par le poids des années et des conflits interne. Alors que certains s’adaptent et changent, d’autres se préservent malgré les catastrophes et s’accrochent à leurs personnages avec une résilience profonde.
Je vis dans une ville qui transcende le temps. C’est un endroit où les rois, les prophètes, les pèlerins, tous se sont tenus ici à travers les âges, vivant à travers leurs saints dieux et une foi sans compromis. Pendant des siècles, leurs vies ont été contées à plusieurs reprises jusqu’à ce qu'elles soient finalement réduites au silence par le récit du temps.
Ces testaments sont maintenant gravés dans les pierres, et les os enterrés. - Ofir Barak
stone and bones ofir barak
©️ Ofir Barak
au coeur du pèlerinage chrétien à Jérusalem avec Ofir Barak
©️ Ofir Barak

 

Ofir Barak : Site - Stone and Bones - Instagram

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Ocean Pools, les photos aériennes de Nicole Larkin

Ocean Pools, les photos aériennes de Nicole Larkin

Ocean Pools, des piscines aussi rafraîchissantes qu'écologiques. La piscine océanique ; ou ocean pool en anglais ; est une magnifique institution en Australie. Il vous sera impossible de passer à côté si vous longez les côtes australiennes.

Nicole Larkin - Ocean Pools Mid North Coast, Bogey Hole
Mid North Coast, Bogey Hole ©️ Nicole Larkin

Ces piscines d'eau de mer, souvent blotties au creux des rivages rocheux australiens, ont été créées pour permettre aux personnes d'avoir accès à des zones de baignades protégées et pratiques.

Elles offrent ainsi un panoramique incroyable sur la plage et l'océan. De ce fait, ces piscines naturelles ont l'avantage de ne pas épuiser les ressources en eau (puisqu'elles se remplissent d'eau de mer) et nécessitent moins d'entretien. Toutefois, malgré un tel cadre, ces bassins d'eau salée ont perdu leur attrait au fil des années. La dernière Ocean Pool fut construite en 1969.

Nicole Larkin - Ocean Pools Central Coast, Pearl Beach
Central Coast, Pearl Beach ©️ Nicole Larkin

Depuis des années, Nicole Larkin capture à l'aide d'un drone ces Ocean Pools présentes le long des côtes australiennes dans le cadre de son projet "The Wild Edge".

Au-delà de leur aspect artistique, ces photos aériennes permettent de sublimer l'importance de ces infrastructures. Car en y regardant de plus près, il est évident que la pérennité de ces piscines naturelles n'est pas assurée. Elles épousent pour la majorité les courbes des côtes australiennes. Ces Oceans Pools sont malheureusement vouées à subir des dommages causés par le changement climatique telles que les tempêtes et l'élévation du niveau des océans

Nicole Larkin - Ocean Pools Eastern Beaches, Bronte Beach
Eastern Beaches, Bronte Beach ©️ Nicole Larkin

C'est cette approche, architecturale et environnementale que Nicole Larkin souhaite mettre en avant. Une occasion unique d'offrir un coup de fraîcheur à ces piscines océaniques, tout en s'adaptant aux changements. Ces oceans pools offrent ainsi un design "complémentaire à la nature" tout en "créant des structures aussi fonctionnelles que durables."

Nicole Larkin - Ocean Pools Eastern Beaches, North Bondi Beach
Eastern Beaches, North Bondi Beach ©️ Nicole Larkin

Nicole Larkin est une architecte, artiste et designer basée à Sydney en Australie. Elle se spécialise dans les techniques de fabrication numérique et dans l'artisanat. Son travail explore les frontières floues entre l'art, l'architecture, la sculpture et les disciplines traditionnelles. Ses recherches sur les piscines océaniques lui ont valu de recevoir une bourse d'études Byera Hadley de l'Architects Registration Board.

Nicole Larkin - Ocean Pools North Coast, Black Head
North Coast, Black Head ©️ Nicole Larkin

 

Nicole Larkin - Ocean Pools Southern Beaches, Oak Park
Southern Beaches, Oak Park ©️ Nicole Larkin

Nicole Larkin : Site - Instagram 

The Wild Edge

 

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Parias @ Yegan Mazandarani

Parias, au coeur du Donbass avec le photographe Yegan Mazandarani

C'est en 2018 que le photographe Yegan Mazandarani se rend dans le territoire contesté du Donbass. Il est présent du côté séparatistes ukrainiens, afin de documenter ce conflit européen moderne.

C'est de cette initiative qu'est né le projet documentaire "Parias". Mêlant photographies en noir et blanc réalisées au moyen format argentique et textes, Yegan témoigne et donne la parole à ces hommes et de ces femmes qui  "vivent à l’ombre de la guerre entre tranchées et ruines" depuis 2014.

Parias, au coeur du Donbass avec le photographe Yegan Mazandarani
En centre-ville, une femme marche à l’ombre de l’affiche de l’ex-leader du RPD, assassiné en ville deux jours avant notre arrivée à Donetsk. Donetsk, RPD ©️ Yegan Mazandarani

 

Parias, au coeur du Donbass avec le photographe Yegan Mazandarani
Les veuves sont rassemblées autour de la chapelle, au bas de la colline. Saur Mogila, RPD ©️ Yegan Mazandarani

 

Partagé entre la Russie et l'Ukraine ; le Donbass est au coeur de la guerre qui oppose ukrainiens et séparatistes russophones depuis la révolution ukrainienne de 2014.
Malgré un accord de cessez-le-feu signé en 2015 à Minsk, le conflit a perduré et les affrontements sont toujours présents dans cette région en 2020.

 

Parias ©️ Yegan Mazandarani

Aujourd’hui, quelqu’un m’a donné cette citation d’Hiram Johnson, un sénateur américain du début du XXe : « Quand une guerre éclate, la première victime c’est toujours la vérité. » Saur Mogila, RPD ©️ Yegan Mazandarani

 

Pourquoi ce titre, Parias ? D’abord, car le pays et sa population sont mis à l’écart de la communauté internationale, complètement isolés, ignorés et enclavés entre bloc de l’Est et bloc de l’Ouest ; l’existence même de leur pays est encore aujourd’hui niée. Mais aussi, car j’y ai rencontré d’autres Parias : des gens venus de France, des Pays-Bas ou d’Amérique, en marge dans leur propre pays et venu trouver quelque chose dans Donbass qu’ils n’ont pas chez eux.

 

Parias ©️ Yegan Mazandarani
L’heure du goûter pour les enfants : thé, lait, pain, confiture de fraises. Gorlivka, RPD ©️ Yegan Mazandarani

 

Parias, au coeur du Donbass avec le photographe Yegan Mazandarani
Dans le coin de la pièce, pendant que les autres démontent le fusil d’assaut, un enfant est recroquevillé. Club militaire patriotique de Mospino, RPD ©️ Yegan Mazandarani

"Parias" est un livre auto-édité imprimé sur les presses du prestigieux imprimeur Escourbiac, en France et selon un procédé respectueux de l'environnement.

L'exposition parisienne qui a eu lieu le 16 juillet 2020 à Paris, voyagera ensuite en Iran (Téhéran) et en Allemagne (Berlin).

Parias ©️ Yegan Mazandarani
Natasha, à gauche, désigne l’endroit où un obus a frappé le mur de son appartement l’année dernière. Donetsk, RPD ©️ Yegan Mazandarani

 

Parias, au coeur du Donbass avec le photographe Yegan Mazandarani
Andreï, journaliste avant Maïdan, aujourd'hui démineur. Centre-ville de Donetsk, RPD ©️ Yegan Mazandarani

Yegan Mazandarani est un jeune photographe franco-iranien. Diplômé d'une école de commerce à Paris, Yegan ; qui vit entre Berlin, Paris et Téhéran ; a un parcours très atypique.

Il est issu d'une famille qui est dans le textile depuis plusieurs générations. C'est donc tout naturellement qu'il débute dans la mode assez tôt en créant sa marque à 22 ans. Par la suite, il a poursuivi dans la musique en créant son label de musique et son studio de création. Ce dernier qui contenait alors une agence photo dédiée aux photographes travaillant le medium analogique.

Sa carrière très hétéroclite l'a mené en Iran, au Kazakhstan, à Paris ou à Berlin, où la photographie l'a toujours accompagné.

Ce front ukrainien où je me suis rendu est mon premier front ; j'y suis allé pour voir la guerre de mes yeux. Ce projet photographique, 'PARIAS' est aussi le premier projet dans lequel je mets autant de moi-même et sur lequel je passe autant de temps, probablement parce que le sujet est important et parce que l'expérience m'a marqué.

 

Parias ©️ Yegan Mazandarani
Monastère d’Iversky. Donetsk Oblast, RPD ©️ Yegan Mazandarani

J'aime travailler au moyen-format et en noir et blanc, tout simplement parce que j'ai une tendresse particulière pour le rendu, le rythme de prise de vue, regarder mes pellicules, ou tirer en laboratoire avec mon tireur Fred Goyeau. Je suis totalement indépendant afin de conserver ma liberté d'action et de création, ne pas dépendre d'une rédaction ou d'un éditeur ou ne pas avoir d'objectif financier dans ma démarche. Je suis très honoré d'avoir pu travailler sur un livre, c'était même un rêve depuis tout petit pour le passionné de littérature que je suis. Mon écriture photographique est peut-être humaniste, elle tend en tout cas à se focaliser sur des personnes avec un regard curieux et doux et à documenter les sujets qui m'intéresse avec les quelques outils à ma disposition. J'aimerais pour mon prochain sujet me pencher sur l'Iran.

 

Parias ©️ Yegan Mazandarani
Les femmes du bunker nous accompagnent à la surface pour nous dire au revoir. Petrowski, RPD ©️ Yegan Mazandarani

 

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Minute de silence pendant la cérémonie religieuse. Saur Mogila, RPD ©️ Yegan Mazandarani

 

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Des jeunes en uniforme posent avec le sourire. Certains sont des enfants d’anciens combattants. Saur Mogila, RPD ©️ Yegan Mazandarani

 

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Cérémonie commémorative de Saur Mogila, RPD ©️ Yegan Mazandarani

 

Le photographe Yegan Mazandarani
Le photographe Yegan Mazandarani

Yegan Mazandarani : Site - Instagram - Parias, le livre

 

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