Voyage photographique sur les routes de la Gaspésie avec Julia Laffaille

Installée à proximité de Lyon, Julia Lafaille est une photographe passionnée par les voyages et la nature. Après des études en cinéma et photographie, elle s’installe à Paris où elle travaille comme photographe freelance dans des studios de mode parisiens, tout en voyageant et réalisant des reportages en parallèle. Aujourd’hui, elle se consacre à temps plein à ce travail de reportage et elle a déjà réalisé plusieurs séries dont la plupart traitent du rapport entre l’Homme et la Nature.
En 2017, Julia Laffaille part avec 3 amis et son appareil photo argentique, pour deux semaines sur la fameuse route 132 à la découverte de la Gaspésie. Elle est partite à la rencontre de la péninsule québécoise et elle nous a rapporté de son voyage une série douce et intimiste : Gaspésie Sauvage.
Gaspésie sauvage est une série photographique réalisée en octobre 2017 lors d’un road trip à travers toute la péninsule de la Gaspésie, au Québec.
J’ai été tout de suite conquise par l’ambiance qui règne sur ces terres balayées par le vent. Une ambiance de bout du monde. Le ciel y est souvent gris, les pittoresques villages de pêcheurs souvent vides et, pourtant, grâce l’hospitalité des habitants, on s’y sent comme chez soi.
Là-bas, la nature y est reine et le silence est roi. Cette série se veut donc autobiographique puisque j’ai souhaité retranscrire à travers ces images le sentiment de quiétude et de sérénité que j’ai pu ressentir durant ce périple. – Julia Laffaille
Découvrez un aperçu de ce road-trip de Julia Laffaille en Gaspésie :

Retrouvez l’ensemble du travail de Julia Laffaille sur son site et son blog, mais aussi sur Instagram et Facebook !
Et rejoignez-nous pour acquérir toutes les bases techniques de la photographie à l’occasion d’un week-end photo ! Dates et inscriptions pour tous nos cours ici !
A LIRE AUSSI
- Les stations du métro de Montréal vues par le photographe Alexandre Chamelat
- Au coeur de la nuit avec Sébastien Fortin
- Photographie de paysage : nos meilleurs conseils
Under-Bikes, des vélos photographiés du dessous par Andrius Burba !

Nous vous avions déjà présenté le surprenant travail du photographe lituanien Andrius Burba, un concept à la fois simple et original : photographier les animaux par-dessous à travers une plaque de verre. Après le succès phénoménal des séries Under-Cats, Under-Dogs et Under-Horse, le projet Underlook a laissé de côté les animaux et s’est tourné vers l’un des artefacts les plus communs de culture hollandaise : la bicyclette !
Chaque jour, des milliers de vélos traversent les rues des Pays-Bas, mais peu de personnes se demandent à quoi ils ressemblent vue du dessous.
En partant de cette idée, Andrius Burba et son équipe ont réalisé ces images de toutes sortes de vélos en les photographiant vue du dessous. C’est dans la Church Mansion de Groningue – un ancien monastère qui est maintenant une maison d’étudiants – que l’équipe de l’Underlook a installé son studio provisoire. Ce projet réalisé en collaboration avec LEBLK Apparel et Bikes in Groningen, a duré 3 jours et a donné naissance à 43 incroyables portraits de vélos !
Vous découvrirez, un peu plus bas, une vidéo des dessous d’une de ces séances photos on ne peut plus originale !
Retrouvez tout le travail d’Andrius Burba et de son équipe Underlook sur leur site internet, leur page Facebook, leur compte Instagram et sur leur compte Youtube.
A LIRE AUSSI
- Under-Cats, des chats photographiés du dessous par Andrius Burba !
- Under-Horse, des chevaux photographiés du dessous par Andrius Burba !
- Under-Dogs, des chiens photographiés du dessous par Andrius Burba !
Foodstyling, la série culinaire décomposée du photographe Mikkel Jul Hvilshoj

-Le dannois Mikkel Jul Hvilshøj est spécialisé dans la photographie de nature morte. Son travail, qui se compose d’images minimalistes, dynamiques et élégantes, lui a valu en 2016 le GoSee Awards de bronze dans la catégorie nature morte.
Dans sa série Foodstyling, le photographe s’est amusé à mettre en scène de célèbres recettes de cuisine en les décomposant. Un projet réalisé en collaboration avec la marque Eva.
Découvrez notre interview de Mikkel Jul Hvilshøj !
-
Pouvez-vous vous présenter ? Comment avez-vous débuté la photographie ?
J’ai 41 ans et cela fait 17 ans que je travaille dans la photo (mes cinq premières années en tant qu’apprenti). A l’université, j’ai tout abord étudié l’économie, mais j’ai très vite réalisé qu’il manquait cette part de créativité. Après quelques années à pratiquer la photographie comme un loisir, j’ai décidé de sauter le pas et de poursuivre mon rêve de devenir photographe.
Aujourd’hui, j’ai un studio à Copenhague, au Danemark, où je réalise toutes sortes de missions éditoriales et publicitaires. J’ai un intérêt tout particulier pour la photographie d’objet et de nature morte. Cela est lié à ma personnalité et mon caractère. Jouer avec la lumière pour faire que n’importe quel produit se détache et ait l’air aussi bon que possible.


-
Qu’est-ce que vous aimez dans la photographie culinaire ?
Certaines de mes missions impliquent bien évidemment la nourriture. Je ne dirais pas que parmi toutes les sortes de produits la nourriture est ce que je préfère, mais elle a la particularité de présenter un mélange de diverses textures et substances, ce qui exige un éclairage approprié si vous voulez que les aliments se détachent. C’est la partie technique qui m’attire, et aussi ajuster les petits détails. Ce sont habituellement ces petits ajustements qui s’avèrent nécessaires en photo culinaire pour faire une image vraiment intéressante.


-
Quel matériel utilisez-vous habituellement ?
Pour l’éclairage, j’utilise toujours le flash. C’est ainsi plus facile pour moi de contrôler, et vous pouvez l’orienter dans le sens que vous souhaitez. Dur ou doux, mixé avec des réflecteurs et des diffuseurs, tout ce qui peut permettre d’obtenir la bonne ambiance. J’utilise un flash Profoto, et je réalise mes photos avec un Hasselblad V-system avec un dos numérique PhaseOne ou avec un Canon 5DSR.

Et rejoignez nous pour un cours Photo culinaire ! Dates et inscriptions pour tous nous cours ici !
A LIRE AUSSI
- Insolite : Omnifood par Charlotte Parenteau-Denoel
- Wardrobe Snacks la série photo qui va mettre d’accord fashionistas et fins gourmets !
- « The Fork » par Filippo Drudi
- Masterclass Photo Culinaire avec Sophie Loustau
Les portraits colorés du photographe Yannis Davy Guibinga

Originaire de Libreville au Gabon, Yannis Davy Guibinga est un talentueux jeune photographe de 22 ans installé à Montréal au Canada.
C’est au lycée que la photographie est dans un premier temps devenue un loisir et une façon de s’exprimer pour Yannis Davy Guibinga. Depuis cette époque, son intérêt, ainsi que son talent indéniable dans la discipline et plus particulièrement dans l’art du portrait, n’ont cessé de grandir. Depuis 2015, la renommée de Yannis s’est considérablement accrue.
Son travail a été exposé à travers le monde : Toronto, Paris, Le Cap, Lagos, Moscou… Il a également été invité a parlé du rôle de la photographie en Afrique lors du TEDxUoft en février 2017. (retrouvez la vidéo à la fin de notre article)
Ce qui m’inspire, c’est la diversité des cultures africaines, l’histoire du continent Africain, et l’aspect esthétique et majestueux que l’on retrouve dans la photographie de mode et d’édition. – Yannis Davy Guibinga
Un sujet central dans son travail, puisque Yanis est membre d’un mouvement de jeunes artistes qui cherchent à redéfinir la façon dont le monde voit et comprend l’Afrique. Et c’est notamment à travers ses portraits que le jeune photographe, armé de son Canon 6D, cherche à faire changer cela. Des portraits modernes et colorés, vrais et esthétiques !
La majorité de mes portraits met en évidence la diversité et la multiplicité des identités africaines, et comment ces identités sont les résultats de différents facteurs comme la culture, le genre, l’orientation sexuelle et le statut socio-économique. – Yannis Davy Guibinga
Découvrez un aperçu du travail de Yannis Davy Guibinga
Yannis Davy Guibinga : Site – Instagram
À LIRE AUSSI :
- Camo : la série photo révolutionnaire de Thandiwe Muriu
- Humanæ – Les portraits universalistes d’Angelica Dass
- L’odyssée humaine sur terre décryptée par la photographe Claudia Masciave
Nguan rend Singapour couleur pastel

A travers son objectif, le photographe Nguan sublime la banalité de la ville et de ses habitants.
Avec sa série Singapore, il nous invite à une balade dans Singapour, loin des célèbres séries photo d’architecture urbaine que la cité-Etat a l’habitude de nous procurer. Pour réaliser son projet, le photographe a travaillé en argentique avec une méthode proche de la photographie documentaire. Une thématique habituellement sombre, mais qui se présente ici dans une palette de couleurs pastel.
Des photographies aux compositions parfaites qui reflètent le travail méticuleux de l’artiste tout en nous mettant face à la vie réelle. Si l’on prend le temps de regarder ces images, on dégage très clairement une lecture à deux temps. Tout d’abord, la simplicité et la douceur de ces clichés pastel, et dans un second temps, au détour d’un regard ou d’une fissure, la face plus sombre de ces images,
Un magnifique projet qui a donné naissance à un livre.
Découvrez un aperçu de la magnifique série Singapore de Nguan :


















À LIRE AUSSI :
- Shapes of Namibia – Michaël Portillo chez Graine de Photographe
- Les voyages du photographe Zay Yar Lin
- The Yellow River, un regard sur la Chine par le photographe Zhang Kechun
- Les mythes et histoires de la mer Noire illustrés par Suzan Pektas
- Hong Kong sous l’objectif du photographe Manson Yim
- La saison des récoltes au Vietnam vue du ciel par Phạm Huy Trung
- Les fascinants paysages nocturnes de Marcin Zajac
Les visiteurs des musées deviennent des œuvres d'art avec Stefan Draschan

Si vous avez prévu une sortie au musée ce week-end, gardez l’œil ouvert ! En plus des magnifiques œuvres d’art, vous pourriez, sans faire attention, croiser le photographe Stefan Draschan.
Grand amateur d’art, ce viennois ne se contente pas d’admirer les œuvres lors de ses visites. Ce qu’il aime par dessus tout c’est observer les visiteurs. Sa série « People matching artworks » est en le parfait exemple. Un projet photographique atypique et amusant. En effet, Stefan – avec on l’imagine une certaine patience – se plait à chercher la tenue, le physique ou encore le comportement qui va se fondre dans les tableaux des plus grands musées. Entre Paris, Vienne et Berlin, il complète régulièrement sa collection de photographies pop et originales à la composition impeccable !
Découvrez un aperçu de sa série People matching artworks, et foncez découvrir ses autres projets !
Retrouvez l’ensemble du travail de Stefan Draschan sur son site et n’hésitez pas à le suivre sur Instagram
Et rejoignez nous pour un cours Street Photography ! Dates et inscriptions pour tous nous cours ici !
A LIRE AUSSI
- Thibaud Poirier photographie les plus belles bibliothèques d’Europe
- Entre dessin et photographie, « L’esquisse d’une vie » par Sébastien Del Grosso
- L’Irlande des années 90 dans l’univers coloré et nostalgique d’Enda Burke
Come Hell or High Water de la photographe Coco Amardeil
Coco Amardeil est une photographe franco-canadienne née à Toronto dont nous vous avions déjà présenté la série Crazy Mummy. Après des études universitaires, elle s’installe à Paris et commence sa carrière de photographe qu’elle poursuit depuis maintenant plus de 20 ans. Son sens particulier de l’esthétique, son écriture élégante et décalée nourrissent une production originale, autant par ses sujets que par son traitement de l’image.
Reconnue pour les aspects à la fois créatifs, colorés et graphiques de son travail, Coco Amardeil est amenée à travailler en collaboration avec de nombreux magazines – Vogue Bambini, Elle, Madame Figaro… – mais, aussi et pour n’en citer que quelques-unes, des grandes enseignes telles que Veuve Clicquot, Le Bon Marché, L’Oréal.
Aujourd’hui c’est avec grand plaisir que nous vous présentons sa série Come Hell or High Water pour laquelle elle a remporté le LensCulture Portrait Awards 2017 mais aussi le prix Révélation Saif – Voies Off d’Arles

La jeunesse s’inscrit dans une époque où l’incertitude vis-à-vis de l’avenir atteint des sommets, de même que la défiance envers la politique, les institutions et les médias. Ce sentiment trouble des jeunes peut s’expliquer par un amas de contradictions et de zones obscures laissés par leurs aînés. Il y a de la crainte, et cette inquiétude réelle et multiforme d’entrer dans un monde confus, mutant, souvent sans repères, où mille violences cohabitent.
C’est cette période qu’est l’adolescence, où l’individu est en pleine transition, en pleine recherche de soi, que la photographe franco-canadienne a souhaité mettre en images. Dans un contexte intemporel et un décor que l’on ne peut définir, Coco Amardeil a réussi à saisir ces moments d’émotions où ces jeunes sortent la tête de l’eau. Des portraits puissants et intenses.
Les doux portraits de la photographe Roberta Zanlucchi

Roberta Zanlucchi est une photographe italienne qui vit et travaille à Trente.
Ce sont ses études au lycée artistique qui ont influencées tous ses choix. Après s’être tout d’abord tournée vers la peinture dans le but dans faire son métier, son cœur l’a tout doucement poussé vers la photographie qui est pour elle une passion depuis qu’elle est jeune.
Au cours des années, elle a pu constater que la photographie était pour elle le médium qui se rapproche le plus de sa façon de créer et de concevoir. Elle souhaite, à travers ses portraits, mettre en lumière la beauté qui réside en chaque individu et en explorer les éléments les plus profonds. Des portraits, principalement de femmes, qui sont à la fois doux et mélancoliques.
Découvrez un aperçu des délicats portraits de femmes de la photographe Roberta Zanlucchi ci-dessous.
Retrouvez l’ensemble du travail de Roberta Zanlucchi sur son site et sur Instagram
Et rejoignez nous pour un cours Portrait ! Dates et inscriptions pour tous nous cours ici !
A LIRE AUSSI
- Les mystérieux portraits fleuris de Maren Klemp
- Rendez-vous ! Sonia Sieff explore la nudité masculine
- L’univers poétique de Carole Tagliaferri créé grâce à l’IA
Portraits d’ostréiculteurs de la presqu’île du Cap-Ferret par Fabienne Herreyre
Inspirée par le film Human de Yann Arthus-Bertrand, la photographe bordelaise Fabienne Herreyre a décidé de partir à la rencontre des ostréiculteurs du Cap-Ferret afin de leur donner la parole.
Elle décide de faire de ce projet un livre intitulé « Paysans de la mer – Portraits d’ostréiculteurs de la presqu’île du Cap-Ferret »
Riche d’une douzaine de rencontres et d’une centaine de photos, son projet regroupe des photographies qui mettent en lumière à la fois ce beau métier, mais aussi le bassin d’Arcachon. La partie la plus importante étant bien évidemment les portraits qui sont accompagnés d’entretiens que Fabienne Herreyre a pu avoir avec les différents professionnels de l’ostréiculture.
Le photographe et écologiste Yann Arthus-Bertrand à rédigé la préface de ce livre et l’ostréiculteur Joël Dupuch (que le grand public a pu découvrir dans le film Les petits mouchoirs de Guillaume Canet) la postface.
Le livre de Fabienne Herreyre qui sortira en avril 2018 est auto-éditer, il ne pourra donc voir le jour qu’à la condition de réunir suffisamment de pré-commandes. Retrouvez à la fin de notre article le lien pour pré-commander votre livre et découvrir plus de contenu.
Découvrez un aperçu des images de Fabienne Herreyre :



Interview - Elisabeth Blanchet a photographié les gens du voyage de Grande-Bretagne

A l'occasion de la sélection de sa série Gypsies and Travellers par le jury du prix Virginia, la photographe française Elisabeth Blanchet a accepté de répondre à nos questions au cours d’une interview.
Une série photo documentaire sans fioritures au cœur des communautés des gens du voyage de Grande-Bretagne. Découvrez sans attendre ce projet touchant en couleur et noir et blanc.

- Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ? Quel est votre parcours ?
J'ai 46 ans, je suis française, photographe professionnelle depuis le début des années 2000, après avoir été prof de maths ! Ce qui m'intéresse dans la photographie, ce sont les gens, les communautés, passer du temps avec eux/elles, les photographier dans leur quotidien, raconter leurs histoires à travers les photos, mais aussi des textes et des films.


- Pouvez-vous nous dire quelques mots sur votre série ? Qu'est-ce qui vous a poussé à la réaliser ?


- Comment avez-vous fait pour vous immerger dans ces communautés ?
Un travailleur social m'a aidé et emmené avec lui un jour sur un site où les Gypsies étaient plus ou moins sédentarisés dans le sud de Londres. Il m'a notamment présentée à une dame charmante, Mary Ann, à qui j'ai expliqué que je voulais revenir si possible faire des photos des gens sur le site.


- Quand avez-vous débuté ce projet, et combien de temps êtes-vous restez à chaque fois ?


- Pourriez-vous nous parler d'une photo qui vous a touché dans ce projet ?
Un jour, j'ai fait une photo d'une famille : un couple, un de leurs enfants et leur nouveau-né. Quand je suis revenue deux mois plus tard pour apporter les tirages, le bébé était mort de la mort subite du nourrisson. Les parents étaient désarmés, ils pleuraient en regardant le portrait.


- Vous faites partie de la sélection du jury du prix Virginia. Souhaitez-vous nous dire un mot à ce sujet ?
Je suis ravie ! C'est une grande reconnaissance pour moi et surtout, un moyen d'attirer l'attention sur le groupe ethnique (car il est reconnu ainsi en Grande-Bretagne) qui souffre le plus de discrimination en GB.


Cet été lors d'un voyage à Moscou au marché d'Izmailovo, la photographe Elisabeth Blanchet a fait l'acquisition d'un appareil photo des années 80. De retour en France, elle se rend compte qu'une pellicule est présente dans le boitier. Elle le fait développer et découvre 18 images en noir et blanc autour d'un enfant de 8-10 ans. Elle cherche depuis à retrouver cet inconnu pour lui restituer les photos qui sont les siennes. Pour aider Elisabeth Blanchet dans son projet, n'hésitez pas à vous rendre sur le compte Instagram dédié à ce Russian Boy et à partager autour de vous !






Et rejoignez nous pour un cours Street Photography ! Dates et inscriptions pour tous nous cours ici !
A LIRE AUSSI
- "Truth and consequences", l'Amérique des gens ordinaires par Thomas Chéné
- Lost and Found, portraits de rue de vagabonds par Michael Joseph
- William Eggleston, le pionnier de la couleur en photographie
Exposition - Arnault Joubin : portraitiste de stars, maître de la lumière

Son travail exceptionnel sur la lumière et sur l’exposition de la peau lui a valu d’être exposé de nombreuses fois notamment au MoMA (Museum of Modern Arts) de Chicago et de Houston, ainsi qu’au Musée d’Art Contemporain de Sidney.
Passionné par ce que la technique photographique peut lui permettre de réaliser, Arnault Joubin travaille le portrait avec la précision de la lumière, laissant ainsi apparaître l’essentiel du sentiment de la personne rencontrée. Des plans rapprochés, de la couleur et un noir et blanc maîtrisés, une matière qui devient vivante, le souci du détail, tout cela bâtira son regard.
.

Artiste au multiples facettes, il donne toujours à voir un monde sensoriel où la lumière sculpte avec densité le contours des émotions. Ses photographies denses, vibrantes, instinctives sont à découvrir à la galerie Graine de Photographe du 19 octobre au 19 novembre 2017. Cette exposition mettra en lumière les plus beaux portraits people d’Arnault Joubin.
VERNISSAGE le 19 octobre de 18H à 21H en présence d’Arnault Joubin
► Téléchargez votre invitation
La venue de cet artiste incontournable de la photographie sera couronné par une Masterclass exceptionnelle de deux jours où il vous donnera tous ses secrets pour réaliser des portraits comme un pro.
Réservez-vite sur le site grainedephotographe.com, il n’y a que 8 places !
A LIRE AUSSI
- Les stars version Disney par la célébre photographe Annie Leibovitz
- Celebrity diptych project par le photographe Andrew H. Walker
- Fishlove : Le photographe Denis Rouvre lutte contre la surpêche
Les corps en mouvement du photographe Cédrick Hoffmann

Cédrick Hoffmann est un photographe installé à Lyon qui concentre son travail autour de l'humain. Simple portrait, ou avec une mise en scène travaillée, ses modèles sont les éléments clés de ses images.
Dans l'eau, dans la farine ou la nature, découvrez un aperçu de son travail sur le corps humain et le mouvement, et apprenez en plus sur cet artiste autodidacte au cours de notre courte interview :

-
Pourriez-vous m'en dire un peu plus sur vous ? Comment avez-vous commencé la photo ?

-
Qu'est-ce qui vous a poussé à réaliser cette série ?
Une grande partie de mes compositions se créent sur le moment. Le lieu joue énormément, le modèle aussi forcément. Ce qui me plaît vraiment, c’est d’être mon premier spectateur. Je mets en place une ambiance, un univers, puis les mouvements font le reste. Je ne maîtrise pas grand chose au final. Que ce soit des tissus dans l’eau, de la fumée ou autres matières, c’est impossible à gérer au millimètre, et c’est vraiment le but recherché, être surpris soi-même du rendu et de se dire « Wow, c’est moi qui ai fait ça ? Cool !!!! »

-
Pouvez-vous m'en dire plus sur votre travail avec vos modèles ? Je suppose, que ce sont pour la plupart des danseuses ?
Mais la personne peut très bien retomber n’importe comment, ce n'est pas bien grave. Je travaille donc, plutôt avec des personnes relativement sportives, pas nécessairement danseuses. Tout comme mes photos underwater, je travaille avec des modèles à l’aise sous l’eau, pas des nageuses synchronisées.


-
Comment se sont déroulées ces séances ?








Retrouvez l'ensemble du travail de Cédrick Hoffmann sur son site, mais également sur Facebook et 500px
À LIRE AUSSI :
- Poussière d’Etoiles, des danseuses posent pour le photographe Ludovic Florent
- Moving Still : l’ouvrage regroupant le travail sur le mouvement de Lois Greenfield
- La rue devient le terrain de jeu d’une danseuse par la photographe Sayuri Ichida