Breastfeeding Goddesses, la beauté de l'allaitement par la photographe Ivette Ivens
Ivette Ivens est une photographe d’origine lituanienne, vivant aujourd’hui aux Etats-Unis avec son mari et ses deux enfants.
Elle se décrit elle-même mère avant d’être photographe :
“Je m’appelle Ivette Ivens, fière maman de deux enfants, photographe, activiste, être humain essayant de profiter au maximum de son existence.”
Sa série photo, nommée Breastfeeding Goddesses, connaît déjà un succès retentissant et elle a déjà sorti un livre recueillant certains de ses clichés. Ses photos ont un but simple : mettre en valeur l’allaitement ainsi que les mères allaitant leurs enfants, en public comme en privé.
“Ma principale source d’inspiration est notre société et sa considération de l’allaitement. Je sentais que malgré son aspect naturel, l’allaitement (ou plutôt devrai-je dire la poitrine en général) avait été largement repris par les entreprises, pour l’utiliser comme outil de vente. De mon propre avis, cela a été un des points de départ du changement de vision des gens par rapport au corps féminin. Il y a d’autres problèmes qui se posent, bien évidemment, mais étant moi-même mère allaitante, je ressentais le besoin de me dresser face aux préjugés et de faire quelque chose.”
Le message de cette série est au final très simple : “partout, n’importe quand et sans honte”.
“Je pense sincèrement continuer cette série photo. Je vois vraiment une différence dans l’attitude des gens entre le début de la série il y a 3 ans et mes photos les plus récentes. Je peux sentir le changement et c’est magnifique. Même s’il peut se passer un jour sans que personne ne critique le corps des femmes et ce pour quoi il est fait, l’allaitement et la grossesse resteront toujours des sujets que je prendrai plaisir à photographier. Cela va bien au-delà de l’aspect purement visuel et c’est assez dur de transmettre ce message à travers l’art, mais j’ai toujours adoré les challenges !”
Ivette Ivens : Site – Facebook – Instagram
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[INTERVIEW] Les sublimes photos de baleines et de dauphins de Christopher Swann
Découverte de Christopher Swann, photographe du milieu marin.
Christopher Swann est un photographe britannique, spécialisé dans la photo de baleines et de dauphins en tous genres. Avec plus de 25 ans d'expérience en plongée et en guide de mer pour des vacanciers, il a décidé de se consacrer entièrement à la photographie et à ses animaux préférés.
Sa première expérience dans l'eau, il l'a eu lorsqu'il est entré dans la marine pour devenir plongeur professionnel. Les mers et les océans n'ont pas arrêté d'être sa passion depuis tout ce temps.
Travaillant ensuite dans le tourisme, il se tourne vers la photographie pour exprimer tout l'amour qu'il porte à l'univers marin et à ses créatures fantastiques.
Il nous parle aujourd'hui de son travail et de sa passion dans cette courte interview :
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Pouvez-vous nous en dire plus sur comment vous avez commencé à prendre en photos les cétacés ?
J'ai passé plus de 30 ans de ma vie à accompagner les touristes lors de sorties en mer pour observer les baleines et j'ai abandonné cette activité l'année dernière pour me concentrer sur la photographie. Au départ, la photographie ne m'intéressait pas particulièrement, j'étais plus enthousiaste à l'idée d'observer les animaux. Au final, je ne pouvais pas imaginer que quelqu'un puisse prendre une seule photo quand il y avait tant à voir !
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Etes-vous un photographe de formation ?
J'ai commencé à m'intéresser sérieusement à la photographie, et notamment à la photographie de cétacés, en 2006 quand j'ai reçu un appareil numérique. Je me suis senti très inexpérimenté face à cet appareil et j'aurais aimé commencer la photographie plus jeune. Mais aussi avoir l'occasion de prendre quelques cours pour apprendre à faire de belles photos.
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Quelles sont vos techniques pour prendre en photo les cétacés ?
Photographier des cétacés n'est pas chose facile. Tout d'abord, vous devez les trouver. Puis vous devez espérer qu'ils soient coopératifs, ils ne le sont pas la plupart du temps. Vous avez besoin d'une bonne lumière, de conditions météorologiques favorables et idéalement de quelqu'un sachant conduire un bateau. J'ai toujours conduis mon propre bateau, ce qui compliquait les choses. Cela s'expliquait par le fait que je transportais des touristes et que j'étais le capitaine du bateau. Le type de bateau est également important, plus il est petit et proche de la surface de l'eau, mieux c'est. Bien évidemment, les animaux sont en mouvement constant.
Si je souhaite aller dans l'eau, je dois avoir assez confiance en moi pour quitter le bateau, sachant qu'il n'y aura personne pour m'aider à remonter dessus. Cela ajoute du frisson à l'expérience.
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Quel type de matériel utilisez-vous ? Avez-vous besoin d'une caméra spécifique pour aller sous l'eau ?
J'utilise du matériel Nikon, et j'ai, au cours des 10 dernières années, amélioré progressivement mon équipement. J'ai acheté mon premier boitier sous-marin en 2009. Le boitier est fabriqué spécialement en fonction de l'appareil de chacun, il existe plusieurs fabricants.
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Que ressent-on lorsque l'on est tout près d'une baleine géante ou d'un groupe de dauphins ?
Bien que généralement je ne me considère pas comme étant vraiment à l'aise avec les animaux, je ne ressens aucune peur avec les cétacés. Je pense qu'ils savent que nous sommes égaux d'une certaine manière.
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Avez-vous toujours été passionné par les animaux marins ?
Pas vraiment. Quand j'ai commencé à observer les baleines, et que j'en ai vue pour la première fois, j'ai été complètement captivé et c'est là que tout a commencé. A partir de là, mon travail et ma passion n'ont fait qu'un.
Retrouvez l'ensemble du magnifique travail de Christopher Swann sur son site !
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L'architecture des Pays-Bas photographiée par Tobias Gawrisch
Tobias Gawrisch est un jeune photographe allemand, résidant à proximité de la frontière des Pays-Bas. Loin de ne faire que de la photo d’architecture, il est aussi spécialisé en photo culinaire, en photo d’objet en studio et en portrait d’animaux (et plus particulièrement les chats).
Etant proche des Pays-Bas et fasciné par l’architecture, Tobias Gawrisch a toujours été impressionné par la diversité architecturale que l’on peut retrouver à travers tout le pays, et notamment à Amsterdam ou à Groningen.
La modernité se mélangeant aux bâtiments traditionnels rend l’architecture des Pays-Bas plus que magnifique. Comme si chaque ville du pays avait sa propre architecture et son propre style, ce qui les rend d’autant plus uniques.
Tobias Gawrisch n’a pas encore visité tous les Pays-Bas mais ses photos nous montrent déjà à quel point l’architecture de ce pays vaut le détour.
Il est certain qu’il ne se lassera jamais de photographier les villes et les paysages que lui offre la belle terre hollandaise.
Laissez-vous séduire par les sublimes photos de Tobias Gawrisch et rendez-vous aux Pays-Bas !
Retrouvez tout le travail de Tobias Gawrisch sur son site, abonnez-vous sans plus attendre à sa page Facebook, et son compte Instagram !
Under-Horse, des chevaux photographiés du dessous par Andrius Burba !
Andrius Burba est un photographe lituanien, basé à Vilnius. C’est en étant sur internet qu’il trouva l’inspiration : prendre en photo des animaux du dessous !
Passionné de photo et d’animaux, il avait réalisé il y a quelques temps une série photo appelée Under-Cats. L’idée est simple et originale : prendre en photo des chats de toutes races par dessous une plaque de verre. Il souhaitait simplement prendre en photo leurs petites pattes et leurs corps depuis un angle différent, tout en les mettant en valeur.
Il revient aujourd’hui avec une nouvelle série dans ce même esprit mais en voyant plus… grand dirons-nous. Sa nouvelle série s’appelle Under-Horse et met en scène des chevaux ! Une idée saugrenue et en apparence irréalisable, pourtant Andrius Burba a réussi son challenge !
Et ce n’était pas gagné d’avance car il lui fallait trouver des chevaux d’environ 600kg disposés à monter sur une grande plaque de verre, que leurs propriétaires soient d’accord pour participer à ce projet fou, creuser 3m en dessous de la plaque de verre pour y installer tout son matériel photographique et enfin pouvoir prendre des photos.
Il a mis plus de 2 mois a réaliser ce projet, et le moins que l’on puisse dire, c’est que le challenge est réussi. Aidé par plus de 40 personnes, leurs efforts et patience ont payé. Il a ainsi créé une série photo magique, qui est pour l’instant unique !
Des tirages photos de la série Under-Horse sont actuellement mis en vente sur le site GetUnderLook, si vous souhaitez en acquérir, c’est par ICI.
Découvrez les magnifiques photos de chevaux du photographe Andrius Burba !
Voici une vidéo réalisée par Andrius Burba, montrant les coulisses de sa série photo « Under-Horse » :
Retrouvez tout le travail d’Andrius Burba et de son équipe sur son site internet, sur sa page Facebook, sur son compte Instagram et sur son compte Youtube.
Et rejoignez nous pour un cours Studio Pro ! Dates et inscriptions pour tous nous cours ici !
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Marie Ployart sublime les femmes et défend leurs droits !
Découverte de l'univers de la photographe parisienne : Marie Ployart
Marie Ployart est une photographe freelance vivant et travaillant à Paris. Faisant de la photographie depuis une dizaine d'année, elle a décidé de se centrer sur des sujets essentiellement féminins depuis 2016.
A travers son travail, elle essaye de répondre à la vision de la femme ultra-sexualisée, ultra-retouchée et idéalisée à l'extrême qui est souvent véhiculée, par des photos naturelles de femmes telles qu'elles sont. Elle souhaite montrer des bourrelets et des côtes apparentes, des vergetures et des peaux lisses, des poils sous les aisselles, des longs cheveux ou des crânes rasés. Aucune retouche n'est effectuée sur leurs corps.
Enfin elle veut transmettre une chose :
Je veux montrer que la nudité n’est pas seulement sexuelle, elle peut être simplement de la nudité à l’état brut, sans qu'une intention érotique, voire pornographique, y soit plaquée.
Retrouvez le travail de Marie Ployart sur son site internet, sur son compte Instagram et sur son compte Twitter.
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"Night Finds You", la magnifique série photo abstraite de Jordan Sullivan
L'univers de Jordan Sullivan
Jordan Sullivan est un écrivain, un artiste et photographe américain basé à Los Angeles, Californie. Nombre de ses divers travaux ont déjà été publiés par de grandes revues comme The New Yorker, Italian Vogue, VICE ou le magazine ELLE.
Artiste avant-gardiste et adepte de photographie expérimentale, Jordan Sullivan a un style unique et qui détone dans le paysage photographique. Ses photos baignées de lumière et très colorées sont abstraites et féeriques.
Artiste reconnu, il expose ses œuvres régulièrement dans le monde entier. Ses créations mêlant photo et oeuvre d'art sont tantôt en couleurs pastel, tantôt en couleurs vives.
Sa dernière oeuvre s'appelle "Night Finds You" et regroupe 8 photos reflétant la nature à l'heure du coucher de soleil et de la fin du jour.
Imprimées sur de la soie translucide, les photographies sont suspendues au plafond afin de pouvoir flotter dans les airs, appuyant l'effet de légèreté et de magie des photos. Les photos deviennent alors œuvres interactives et actives.
Sa série a déjà été exposée à San Francisco et à la Rubber Factory, à New-York.
Laissez-vous séduire par les douces photographies de Jordan Sullivan !
Retrouvez tout le travail de Jordan Sullivan sur son site internet, sur son compte Instagram ainsi que sur son compte Facebook.
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"Back in the USSR", des arrêts de bus colorés photographiés par Peter Ortner
Présentation de Peter Ortner
Peter Ortner est un photographe free-lance basé à Nuremberg, en Allemagne. Avant de faire de la photographie son métier, il a d'abord étudié la philosophie, la littérature et l'histoire. Au début des années 1990, il se passionne de plus en plus pour les territoires post-soviétiques et il s'est rendu de nombreuses fois dans ces régions, notamment celles situées en Asie Centrale. Il souhaite mettre l'accent sur des sujets tels que l'architecture mais également l'art, la vie et les hommes.
Ce qu'il aime dans la photographie, c'est sa pluralité : il apprécie tout autant l'approche traditionnelle que les projets expérimentaux.
Sa série “Back in the USSR” nous emmène à la recherche des arrêts de bus abandonnés (ou pas) des pays de l'ex-URSS. Ses photos sont compilées dans un livre que vous pouvez retrouver ICI.
Une série rétrospective
“Back in the USSR" nous plonge donc dans les anciennes républiques soviétiques, et met notamment en lumière les arrêts de bus que l'ont peut encore trouver le long des routes. Il décrit ces arrêts de bus comme “l'architecture de l'attente”.
Il nous explique ce que représente ce projet et son inspiration pour cette série photo :
Les arrêts de bus présents dans les anciennes républiques soviétiques apparaissent comme des formes perdues dans des espaces vides et immenses. Ils interrompent la monotonie des paysages de steppes d'Asie Centrale. Les arrêts de bus ont été construits de manière banale (on trouve des arrêts de bus partout maintenant) et dans un but d'utilisation temporaire : le processus d'attente, qui est devenu une nécessité en raison de l'importance croissante des transports publics. Le bus était le moyen de transport le plus important et le plus utilisé, notamment dans les zones rurales. Le réseau de bus permettait aux gens de relier les grandes villes, impliquant forcément une notion d'attente.
Toutes ces structures possédaient aussi d'autres fonctions telles que lieux de rendez-vous, repères pour les conducteurs, abris pour les bergers ou encore symbole de la patrie pour ceux qui rentraient chez eux.
C'est un espace où les gens se rencontrent, où des conversations sont tenues et où des informations sont échangées. Cela créé un espace ouvert et de communication libre. Et lorsqu'un voyageur se retrouve seul dans cet endroit, il se rend compte de sa solitude et pense alors aux êtres aimés, à son travail mais aussi à son voyage.
Le design souvent extravagant de ces espaces n'est pas banal, les rendant ainsi remarquables. Ils divergent et se détachent des arrêts de bus classiques et identiques que l'on peut retrouver dans les grandes villes. Les nombreuses références faites aux styles de construction régionaux ainsi qu'aux couleurs locales sont des caractéristiques stylistiques importantes. Notamment dans les pays d'Asie Centrale où il y a de fortes références à l'architecture islamique, exprimée à travers l'utilisation d'ornementation orientale et l'utilisation d'éléments géométriques récurrents. Tout ceci souligne l'autonomie des républiques et leur opposition au centralisme de Moscou.
Découvrez les magnifiques arrêts de bus de la série “Back in the USSR” de Peter Ortner !
Retrouvez tout le travail de Peter Ortner sur son site officiel.
Vous pouvez également commander son livre “Back in the USSR - Soviet Roadside Architecture from Samarkand to Yerevan” pour retrouver toutes ses photos !
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Les Snow Pool colorées et minimalistes de la photographe Mária Švarbová
Mária Švarbová est une photographe slovaque. Elle s’est lancée dans la photographie en 2010 après avoir fait des études de conservation et d’archéologie. Artiste singulière, elle a reçu plusieurs prix prestigieux et a collaboré avec de grands noms comme le magazine Vogue.
Son univers décalé, coloré mais aussi très minimaliste nous séduit. Auteure de la série intitulée No Diving dont nous avions déjà parlé, elle revient avec la suite de son projet Swimming Pool. Intitulée Snow Pool et toujours autour du thème de la piscine, cette fois-ci elle a privilégié des couleurs froides et notamment le bleu et la blanc. La démarche reste la même et nous emporte encore une fois dans son univers épuré et minimaliste.
Plongez la tête la première dans sa série Snow Pool !
Retrouvez tout le travail de Mária Švarbová sur son site internet, sur sa page Facebook et sur son compte Instagram.
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Plongez dans les Time Machine du photographe Balint Alovits !
Balint Alovits, un photographe qui joue avec les formes
Balint Alovits est un photographe hongrois, ayant grandi et habitant Budapest depuis toujours.
A 29 ans, il a commencé à faire de la photo en 2010. Mis à part ses projets artistiques, il travaille comme photographe dit commercial, afin de pouvoir vivre de sa passion. La photographie n'est pas la seule forme d'art qu'il affectionne, il est également amateur de musique jazz et de sport comme le vélo.
Il s'intéresse aux autres formes d'art comme l'architecture, la production et la création graphique. Ces arts influencent ses photographies, comme ici avec sa série “Time Machine”. Il joue avec les lignes et les formes de ces cages d'escaliers.
Il apprécie l'Art Deco et les immeubles de style Bauhaus. Quand il entre dans une de ces cages d'escaliers, il ressent à chaque fois une certaine énergie en regardant ces espaces depuis la terre ferme ou depuis le dernier étage.
Il souhaitait récolter et mettre en lumière les différentes formes et couleurs que l'on peut trouver dans les cages d'escaliers. Car celles-ci sont les gardiennes du temps passé et des vies qui se sont succédées à Budapest.
Une belle ode à l'architecture et à l'histoire de Budapest, laissez-vous séduire !
Retrouvez le travail de Balint Alovits sur son site internet, sur son compte Instagram et sur son compte Facebook.
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INTERVIEW - Light Art Photography, le light painting d'Hannu Huhtamo !
Hannu Huhtamo est un photographe finlandais spécialisé en arts visuels et en light painting. Son projet de Light Art Photography donne une nouvelle dimension à la discipline du light painting. Ses photos ne bénéficient d'aucun post-traitement et sont à couper le souffle.
Retrouvez en fin d'article une vidéo montrant le processus du light painting d'Hannu Huhtamo.
Et c'est lui qui nous en parle le mieux, interview !
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Pouvez-vous vous présenter ?
Je m'appelle Hannu Huhtamo et je suis un artiste visuel basé à Helsinki en Finlande. Et Je peins avec de la lumière grâce à des sources de lumière portatives (pour schématiser, ce sont de puissantes lampes utilisées spécialement en light painting) et grâce à une longue durée d'exposition lors de la prise de vue.
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Comment avez-vous découvert le light painting ?
Je me suis intéressé au light painting il y a environ 8 ans et, progressivement, je me suis dit que cela serait pour moi le meilleur moyen de m'exprimer et de créer quelque chose d'unique.
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Qu'est-ce qui vous inspire lorsque vous créez vos formes de light painting ?
La symétrie présente dans la nature m'a toujours fascinée, plus que tout le reste. J'ai donc commencé à imaginer des formes de fleurs afin de créer des sculptures de lumière qui semblent naturelles et réelles. J'ai dû résoudre un point technique compliqué : comment réaliser une forme parfaitement symétrique sans possibilité de voir ce que l'on fait dans le noir ? Après de très nombreux essais, j'ai fini par dessiner les différentes parties de manière simultanée, avec les lumières dans les deux mains.
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Qu'elles sont vos principales inspirations ?
Je suis particulièrement intéressé par le processus par lequel nous définissons ce qui est beau et ce qui ne l'est pas. J'essaye de l'examiner en explorant des lieux insolites et oubliés en périphérie des villes. Les maisons abandonnées et délabrées, envahies par la nature, font souvent partie des environnements les plus inspirants où trouver de la beauté cachée.
Les fleurs et les êtres lumineux que je dessine représentent l'espoir et l'ordre au milieu du chaos. Je suis quelqu'un d'assez nerveux et il m'arrive de passer d'une chose à une autre un peu trop précipitamment. C'est pour cela que je recherche un équilibre dans mon art, comme dans la symétrie. C'est bien plus que simplement créer des images, c'est une forme de méditation.
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Quelles sont les techniques de light painting que vous utilisez ?
La technique de light painting basique est la même que pour les photos à pose longue. L'endroit de la prise de vue doit être assez sombre, car celui-ci va être exposé pendant plusieurs minutes. Je place l'appareil photo sur un trépied stable, afin qu'il soit le plus immobile possible. Puis j'ajuste les paramètres de l'appareil photo, pour trouver un équilibre entre la lumière ambiante et les lumières artificielles.
L'appareil photo doit être en mode B (Bulb mode ou mode pose longue en français) et tous les réglages doivent être manuels. Trouver les bons réglages peut s'avérer complexe et délicat : la sensibilité de l'appareil photo doit être augmentée et vice-versa grâce à des outils de lumière à variation d'intensité. Et en même temps, il faut éviter la sur-exposition ou la sous-exposition. Une fois que tous les réglages sont mis en place, je suis prêt à déclencher l'obturateur et à commencer le light painting.
L'un des défis les plus importants du light painting est bien évidemment lié au fait de ne pas voir le dessin que vous êtes en train de réaliser. C'est pour cela que je dois prévoir et planifier une chorégraphie et retenir chaque mouvement pour réussir la forme que j'imagine.
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Quels sont vos outils de light painting préférés ?
Un de mes outils de lumière préférés est un câble électroluminescent, autrement appelé fil incandescent. Il est flexible, ce qui le rend d'autant plus pratique, permettant ainsi de le plier de différentes façons pour créer des formes naturelles plus lisses. J'ai également une sélection d'outils faits main, créés à partir de matériaux recyclés comme des sachets en plastique colorés en guise de filtres, des jouets d'enfants ou encore des lampes LED de décoration.
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Quels sont vos futurs projets ?
En ce moment, je suis en train de travailler sur une série photo de portraits en noir et blanc en pose longue appelé "Connected". L'idée étant de mélanger les visages des modèles avec des objets ou des endroits de manière douce sans utiliser Photoshop.
Cette vidéo montre comment le photographe Hannu Huhtamo réalise ses sculptures de lumière impressionnantes :
Retrouvez tout le travail d'Hannu Huhtamo sur son site officiel. Ainsi que sur son compte Facebook, sur son compte Flickr et sur son compte 500px.
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[INTERVIEW] Les "Glowing Flowers" du photographe Craig P. Burrows
Présentation de Craig P. Burrows
Craig P. Burrows est un photographe américain de 28 ans, basé en Californie. Photographe depuis 2010, il est autodidacte et a appris la photographie grâce à beaucoup de pratique, des tutoriels online et son bagage académique (notamment en physique).
Il nous présente aujourd'hui sa série “Glowing Flowers” !
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Pouvez-vous vous présenter ?
Je m'appelle Craig, je suis un photographe de 28 ans utilisant les formes alternatives et invisible de la lumière. Je fais de la photographie depuis environ 2010 et au fil du temps, je me suis tourné vers les formes inhabituelles d'éclairage comme la fluorescence visible induite par ultraviolets et l'infrarouge.
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Comment avez-vous découvert ce type de photographie ?
Il y a quelques années, j'ai modifié un appareil photo pour qu'il capture la lumière infrarouge, et depuis mi-2014, je travaille avec la fluorescence visible induite par ultraviolets (Ultraviolet-Induced Visible Fluorescence (UVIVF) en anglais). Je touche un peu à tous les types de photographie mais la fluorescence visible induite par ultraviolets reste ma technique préférée.
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Comment est né ce projet ?
J'ai vu le photographe Alex Holovachov travailler avec des fleurs brillantes et, après avoir lu ses travaux à ce propos et avoir discuté avec lui, j'ai commencé à essayer ce type de photographie.
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Avec quel matériel prenez-vous les fleurs en photo ?
J'ai commencé avec une petite LED 3W 365nm, puis j'en ai ajouté une autre, et au final, j'ai construit une nouvelle lumière 30W à utiliser. Beaucoup de matériaux brillent quand ils sont exposés à la lumière, même si nous ne sommes pas capable de le voir. Les ultraviolets sont durs à percevoir pour l’œil humain et pour les appareils photo, mais la fluorescence brillante induite par les ultraviolets est visible, ce qui la rend idéale à utiliser, pour peu qu'elle soit stimulée. L'invisible devient alors visible.
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Comment prenez-vous les fleurs en photo ?
Utilisant les lumières UV, je place une fleur sur un support et durant une longue exposition (entre 15 et 30 secondes), je bouge la lumière tout autour en faisant bien attention de ne rien toucher ou même de respirer. L'environnement propice pour ce genre de photo, c'est le noir complet. Chaque tissu ou papier doit être retiré car ce genre de matériaux brille énormément. J'utilise une toile noire en dessous du support et une étoffe en nylon en arrière-plan, car elles brillent à peine sous la lumière. L'appareil photo est posé sur un trépied pour le maintenir stable et j'utilise une commande de déclenchement à distance avec une minuterie de 2 secondes, pour éviter tout tremblement.
Après avoir pris les photos, cela prend un peu de temps pour tout nettoyer, notamment pour enlever la poussière lumineuse de l'arrière-plan et des fleurs aussi. Je préfère montrer un arrière-plan complètement noir car cela met d'autant plus en valeur la fleur.
Les photos de l'artiste :
Retrouvez tout le travail du photographe Craig P. Burrows sur son site internet, sur son compte Instagram, sur son compte Twitter et sur son compte Flickr.
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Découvrez les magnifiques photos aériennes de Michael B. Rasmussen !
Présentation de Michael Rasmussen
Michael B. Rasmussen est un photographe danois, spécialisé entre autres dans la photographie aérienne et la photographie de paysages.
L'un de ses derniers projets s'appelle “Aerials 2016” et regroupe ses plus belles photos aériennes ! Mais la personne la plus à même de nous en parler, c'est lui.
Découvrez son interview et ses magnifiques photos !
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Pouvez-vous vous présenter ?
Je m'appelle Michael Bernholdt Rasmussen, j'ai fêté mes 40 ans en novembre dernier et j'habite à Zealand au Danemark avec ma femme depuis 17 ans, Maria et notre chien, Loki.
Je fais de la photographie en amateur depuis plus de 20 ans, mais ces 5 dernières années, j'ai décidé de plus m'y consacrer afin d'atteindre un niveau plus professionnel. Je travaille comme vendeur dans l'industrie automobile mais je travaille dur pour faire de la photographie mon métier.
Le sujet principal de mes photos reste notre magnifique planète et la nature, que j'essaye de sublimer à travers mes clichés.
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Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur ce projet ?
L'idée derrière le projet “Aerials 2016” m'est venu il y a environ 10 ans. C'était lorsque ma femme m'a emmené voir une exposition de photographie à Copenhague. Cette exposition mettait en avant de magnifiques images aériennes prises depuis des hélicoptères et des avions.
C'est à partir de ce moment là que le rêve à commencé. Des années ont passé et j'essayais d'imaginer à quoi pouvais ressembler les endroits que j'avais visité vus de haut. En Novembre 2015, j'ai reçu un drone Phantom 3 Professional afin de pouvoir prendre mes photos aériennes.
L'exposition de Copenhague a toujours été une inspiration et recevoir mon drone a rendu possible le fait de pouvoir prendre en photos les endroits que j'avais visité et dont je rêvais depuis tant d'années. J'ai pu ainsi les prendre en photo et voir à quoi ils ressemblent depuis les airs.
D'autres photos de Michael B. Rasmussen :
Retrouvez tout le travail de Michael B. Rasmussen sur son site internet, sur son compte Facebook, sur son compte Instagram ainsi que sur son compte Twitter.
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