Agenda photo avril 2025
Maintenant que le changement d’heure nous a officiellement rapprochés de l’été, il est temps de profiter des jours qui rallongent et des week-ends printaniers pour se consacrer à la photographie. Et entre deux stages photo, pourquoi ne pas profiter d’une exposition photo d’un photographe dont vous admirez le travail ou découvrir de nouveaux talents grâce à un festival photo incontournable ?
Découvrez notre sélection d’expositions et événements photo près de chez vous en avril 2025.
Expositions photo
Refuges de Émeline Sauser
À l’occasion de la seconde édition du Mois de la Photo à Bordeaux, la Maison Bourbon exposera les travaux de nombreux photographes. Parmi eux, Émeline Sauser présentera son travail documentaire Refuges, du 4 au 27 avril 2025. Ce projet, découpé en plusieurs chapitres, aborde la reconstruction à travers des histoires singulières. La photographe rencontre ses sujets au gré du hasard, principalement en faisant du stop et en errant dans les villes.
« Ce que je veux raconter ici, c’est l’après-tempête, le moment où il faut réunir ses forces pour ne pas sombrer. Comment se reconstruit-on ? » – Émeline Sauser
Rencontre avec Émeline Sauser le vendredi 4 avril à 19h30
Lieu : Cdanslaboite | Maison Bourbon, Bordeaux
Music + Life de Dennis Morris
Jusqu’au 18 mai 2025, la MEP dévoile Music + Life, la première rétrospective consacrée à l’artiste Dennis Morris en France. Cette exposition nous plonge dans la relation intime que Dennis Morris a entretenu avec les légendes qu’il a photographiées. Parmi celles-ci, Bob Marley, les Sex Pistols, les Stone Roses, Oasis, etc. Bien plus qu’une simple relation photographe-sujet, Morris capte la confiance et l’intensité de ses sujets, révélant des aspects méconnus de leurs personnalités. Ses photographies racontent l’histoire d’une Angleterre multiculturelle et postcoloniale, marquée par l’immigration et les nouvelles identités culturelles, tout en mettant en lumière la culture noire britannique.
Lieu : Maison Européenne de la Photographie, Paris 04
Love Hotel de François Prost
Jusqu’au 18 mai 2025, découvrez l’exposition Love Hotel de François Prost sur les murs de la Galerie du Jour agnès b. Cette série, réalisée en 2023 lors d’un voyage en voiture reliant Tokyo à l’île de Shikoku, réunit de fascinantes photographies de façades de Love Hotel japonais. Le photographe François Prost offre ainsi un portrait unique du Japon. Il explore les bords de routes où se trouvent des enseignes vieillissantes et des architectures fantasques, tout en interrogeant les dynamiques sociales et intimes du pays. Les Love Hotels, conçus pour offrir discrétion et intimité aux couples, reflètent une réalité sociale où l’acte amoureux peine à s’intégrer dans le cadre domestique. À travers ses images, Prost nous emmène dans des paysages variés, des grandes villes aux campagnes, capturant l’évolution des rapports humains et de l’esthétique japonaise.
Lieu : Galerie du Jour – agnès b., Paris 13
Somewhere, It's Still Summer de Claire Guarry
Du 21 mars au 17 mai 2025, découvrez l’exposition Somewhere, It’s Still Summer de Claire Guarry à la Factory Polka. La photographe, installée à San Fracisco avec sa famille, documente le quotidien de ses enfants qui grandissent sous la douceur du soleil californien. À travers ses images à l’esthétique vintage, elle saisit la légèreté et la tranquillité de l’enfance.
Lieu : Factory Polka, Paris 03
Chaos Calme de Paolo Pellegrin
La Galerie de L’instant vous présente le travail de Paolo Pellegrin avec l’exposition Chaos Calme, du 27 mars au 18 juin 2025. Photoreporter, Paolo Pellegrin construit également une oeuvre qui s’attache à la photographie d’art. Des images puissantes, d’une sensibilité et d’une empathie qui font de Paolo Pellegrin un artiste unique.
Lieu : Galerie de l’Instant, Paris 03
L'amour se porte autour du cou, Le bonheur tue de Rima Samman
Jusqu’au 2 juin 2025, découvrez l’exposition de l’artiste Rima Samman au Centre culturel Saint-Cyprien à Toulouse. L’exposition L’amour se porte autour du cou, Le bonheur tue regroupe deux projets de l’artiste. Le premier, L’amour se porte autour du cou regroupe des photos de famille de Rima Samman qu’elle a colorié à la main représentant pour la majorité des membres disparus de la famille de l’artiste franco-libanaise, notamment durant les différentes guerres qui ont marqué le Liban. Le second, Le bonheur tue, montre des photos de presse représentant le Liban à travers le temps en créant un dialogue entre passé et présent.
Lieu : Centre Culturel Saint-Cyprien, Toulouse
Montre tes yeux de Mathieu Farcy
Jusqu’au 24 avril 2025, plongez dans le regard de l’artiste Mathieu Farcy, exposé chez Stimultania. L’exposition Montre tes yeux rassemble quatre projets nés ces cinq dernières années : Saints Loups ; d’amour et de rage ; Asiles et Les alliances animales. Mathieu Farcy donne une grande importance à la parole et à la place d’autrui dans la société, ce qui se reflète dans sa photographie.
« Tous les travaux que je mène depuis prennent racines dans les rencontres humaines, avec l’idée que l’art est une manière de prendre soin de l’autre. Travailler avec celles et ceux qui ne se pensent pas capables de création ou de culture et penser ensemble des œuvres commes des amulettes, dans lesquelles se raconter. Ces travaux se situent toujours sur un fil ténu, au carrefour du désir de chacun. » – Mathieu FacryFarcy
Lieu : Stimultania, Strasbourg
À l'oeuvre - Exposition collective
À partir du 4 avril 2025 et pendant un mois, découvrez l’exposition collective À l’oeuvre au Centre Photographique Marseille, qui pour la 4ème année consécutive présente le travail d’artistes engagé.e.s dans des pratiques diverses de la photographie contemporaine. Vous plongerez dans l’univers artistiques singuliers de 18 artistes qui, à travers leur oeuvre, ont fait écho à des enjeux sociaux et artistiques tels que la transmission, le lien social, l’échange ou encore les rencontres.
Vernissage le 4 avril 2025 à partir de 18h.
Lieu : Centre Photographique Marseille, Marseille
Festival Circulation(s)
Le Festival de la jeune photographie européenne revient pour sa 15ème édition du 5 avril 2025 au 1er juin 2025 au CENTQUATRE-PARIS. Le festival Circulation(s) présentera cette année 23 artistes de 13 nationalités différentes et leurs visions artistiques singulières. Comme chaque année, le festival met à l’honneur, dans le cadre de son focus, une scène photographique européenne émergente particulière. Pour cette nouvelle édition, l’invitation est donnée à la Lituanie, avec la présentation des séries de quatre artistes.
Lieu : CENTQUATRE, PARIS 19
Événement
Imaginez découvrir une exposition photo sur les nuits festives berlinoises et enchaîner avec une fête de 30h au Futur, le club situé quelques étages plus bas ? C’est ce que vous propose la Cité de la Mode du vendredi 18 au dimanche 20 avril 2025. L’occasion de voir une expo photo originale et de continuer les festivités jusqu’au bout de la nuit. L’exposition Nachts est signée Mischa Fanghaenel, ancien videur du Berghain, également photographe de talent qui capture depuis plus de vingt ans des portraits en noir et blanc de fêtards anonymes et des artistes qui ont animé ces soirées berlinoises.
Lieu : Cité de la Mode, Paris 13
Mois de la Photo à Bordeaux
Jusqu’au 30 avril 2025, c’est le Mois de la Photo à Bordeaux ! Pour l’occasion, la Ville de Bordeaux a ressemblé de nombreux acteurs culturels, artistes et collectifs. Le Mois de la Photo s’installe dans la ville à travers un parcours souhaitant « mettre en valeur la diversité des propositions artistiques professionnelles et amateurs implantées sur le territoire bordelais. » Partez ainsi à la découverte de photographes émergents et d’artistes talentueux grâce à des expositions et événements durant tous le mois !
Lieu : Bordeaux
Ce que vous pouvez encore voir de nos agendas précédents
- Mons Ferratus de Karim Kal – Fondation Henri Cartier Bresson, Paris 03
- Just my Luck de Cécile Hupin et Katherine Longly – Institut pour la photographie, Lille
- Percevoir de Philippe Durand – Galerie Binome, Paris 04
- Un autre Mali dans un autre monde – Exposition collective – Quai de la Photo, Paris 13
- TA-RA de Sebastián Bruno – Galerie VU’, Paris 09
- Until the end of the world de Florence D’elle et Estelle Lagarde – Galerie Parallax, Aix-en-Provence
Rencontre : Roxana Albu-Mercié animera la Grainedephoto Academy
Roxana Albu-Mercié, photographe indépendante chez Graine de Photographe, animera la prochaine Grainedephoto Academy débutante qui débutera en mai 2025. Nous en avons alors profité pour en apprendre plus sur son parcours, ses projets et sa volonté de transmettre sa passion et son savoir.
La Grainedephoto Academy est une formation longue pour apprendre les bases de la photo à Paris, avec une exposition des photos des élèves à la clef. Vous êtes photographe amateur, débutant ou intermédiaire ? Cette formation de 6 mois s’adresse à vous !
Découvrez sans plus attendre la photographe Roxana à travers notre interview exclusive et rentrez dans son univers :

Peux-tu nous parler de ton parcours ? Qu’est-ce qui t’a amené à la photo ?
La photo est rentrée tôt dans ma vie. Avec son Smena8, mon père a immortalisé mon enfance ainsi que toute notre vie de famille et celle du village où je suis venue au monde. C’était une chose assez rare de posséder un appareil photo dans les années ’70 dans ce village perdu dans la plaine du Nord du Danube. Avec mes sœurs, j’ai grandi sous l’œil curieux de son objectif. Aujourd’hui, on appellerait ces photos « lifestyle ». Lorsque je suis partie dans ma première colonie de vacances à 7 ans, mon père m’a prêté son appareil pour qu’à mon tour j’immortalise cette première. La curiosité avec laquelle je contemplais le monde venait de trouver un allié et une voix d’expression.
C’est bien des années plus tard que j’ai compris qu’être derrière l’objectif c’était ce qui me convenait le plus. Avec mon premier reflex dans les mains, j’ai pris mes premiers cours de techniques photo chez Graine de photographe.
Qu’est-ce que tu préfères en photographie ?
Née à la campagne, je me suis passionnée longtemps pour la nature. Puis, je suis arrivée à la nature morte et petit à petit j’ai commencé à flirter avec le minimalisme. J’avais du mal à photographier les gens. Certainement, en raison d’une grande timidité. Pourtant, j’aimais beaucoup observer les expressions des visages. Aujourd’hui, je prends plaisir à faire des portraits et à surprendre des scènes de la vie quotidienne. Le mouvement des corps, les expressions de joie ou de douleur, l’agitation de la rue, les traces laissées par le temps, les formes, les lumières sont autant de sujets que mon œil guette derrière l’objectif.
As-tu un projet personnel en cours dont tu aimerais nous parler ?
Il y a un an, lorsque j’ai rendu visite à mes parents après 3 ans d’absence, j’ai fait une découverte douloureuse pour moi. Mon village, que j’avais connu prospère, était en train de… s’effacer. Ce n’est pas vraiment une disparition. Les gens que j’ai côtoyés dans ma jeunesse n’habitent plus leurs belles maisons colorées, mais le cimetière du village. Tous ces visages que j’avais scrutés enfant me regardent aujourd’hui du haut d’une croix.
À partir des photos prises par mon père et gardées précieusement dans une boite à chaussures devenue « archive familiale », j’ai commencé à reconstituer la vie du village. Telle que je l’avais connue. Grâce à la photo, j’espère continuer ce que mon père a fait et documenter cette tranche de vie. Laisser une trace de ce lieu et des gens qui l’ont rendu vivant.
C’est un projet de longue haleine.

Quel matériel préfères-tu utiliser ?
Je travaille en numérique. J’ai commencé avec un réflex de la gamme Nikon, puis un second, plus performant. Depuis peu, j’utilise deux autres appareils de la marque Sony, un compact et un hybride. Mais ma préférence reste pour les reflex.
Ayant hérité du Smena8, je caresse l’idée de me (re)mettre un jour à l’argentique.

Si tu devais choisir un spot photo à Paris que tu aimes particulièrement, lequel ce serait ? (et pourquoi ?)
Difficile de choisir un seul spot dans une ville aussi grande et belle que Paris. Une ville n’existe que grâce à ceux qui l’habitent. Dans la photo de rue j’aime imaginer et surprendre les gens comme une prolongation du décor, tel que des personnages se détachant d’une fresque. Des quartiers à l’architecture graphique tels que la Défense, la Bibliothèque François Mitterrand ou la Villette, des lieux tels que le musée du Quai d’Orsay ou le Grand Palais, ou encore les rues du 13ème arrondissement, où on peut trouver de très belles fresques de street-art, ce sont autant de terrains de jeu pour l’œil d’un photographe.
Qu’est-ce que tu préfères enseigner chez Graine ? Pourquoi ?
J’aime autant les cours techniques que les cours créatifs. Il y a deux piliers importants dans la photo : les réglages et la composition. Ce sont deux choses différentes, mais complémentaires. Voire indissociables. La partie que je préfère lors d’un cours est l’analyse des photos prises lors de la mise en pratique.
Ma préférence va pour le cours de photographie et de stylisme culinaire, un véritable challenge de par sa complexité.

Qu’est-ce qui te motive à animer la Grainedephoto Academy ?
La transmission et le partage. C’est un aspect important pour moi. Partager nous permet de grandir. De plus, une académie c’est un cycle complet, un chemin qui mène vers quelque chose d’abouti. Pas juste une étape.
Peux-tu nous citer, selon toi, une qualité qu'un.e photographe doit posséder ?
La curiosité. Contempler, observer le monde avec des yeux d’enfants, se laisser émerveiller, scruter en permanence.

Quels conseils donnerais-tu à quelqu’un qui débute (matériel, techniques…) ?
Faire de son appareil photo son meilleur allié. Bien connaître son matériel c’est un gage de réussite. Les meilleures photos naissent de l’alliance entre le/la photographe et son appareil photo.
Roxana Albu-Mercié : Instagram
La photographie aérienne par Andro Loria : un regard sur les trésors naturels
La photographie aérienne est une discipline fascinante qui offre une perspective unique sur notre planète. On découvre alors des paysages à couper le souffle, qu’il est exceptionnel d’observer sous cet angle. Après des années de travail dans le domaine scientifique, Andro Loria a su allier son amour pour la nature et ses compétences techniques pour capturer des paysages d’une beauté rare depuis les airs. La photographie aérienne est aujourd’hui sa spécialité, même s’il a auparavant expérimenté de nombreux pans de la photographie. Son approche mêle rigueur technique et sensibilité artistique, offrant des vues spectaculaires qui révèlent la grandeur de la nature sous un angle inédit.
Avec ces images, Andro Loria partage également son lien avec la nature et aspire à le transmettre, ainsi que l’envie de la préserver et la protéger. Selon lui, « Si des personnes commencent à aimer la nature davantage, il y a une chance qu’elles la protègent davantage, car nous avons tendance à prendre soin de ce que nous aimons.«
Découvrez notre interview exclusive du photographe Andro Loria : immersion dans la pratique de la photographie aérienne.
Qu'est-ce qui vous a attiré vers la photographie ?
C’est une longue histoire… Je pense qu’il serait préférable de dire que la photographie (telle que je la pratique aujourd’hui) m’a trouvé et est finalement entrée dans ma vie au bon moment, après quelques tentatives moins réussies 🙂
J’ai grandi à une époque où la photographie était analogique. Je me souviens d’avoir eu un petit appareil photo à objectif fixe, que j’utilisais avec une pellicule noir et blanc pour photographier mes amis, ce qui est à peu près la même chose que ce que font les gens avec leur smartphone aujourd’hui.
C’était amusant de photographier, mais encore plus de développer les films, de les projeter sur du papier photo et de fixer les tirages. Voir une image apparaître à partir de « rien » a toujours eu un côté un peu « magique ». Je n’ai pas beaucoup photographié pendant mes études, même si j’emportais un petit appareil photo avec quelques rouleaux de pellicule lors de mes excursions en kayak sur de longues distances. Le fait d’être limité à l’utilisation de pellicules m’empêchait de m’engager davantage dans la photographie.
Laboratoires scientifiques et biologie structurelle : une porte d’entrée vers la photographie ?
À l’époque, mes activités de photographie et de traitement d’images se limitaient à l’environnement des laboratoires scientifiques : prise de photos de gels d’ADN, exposition/développement de films radiographiques pour lire des séquences d’ADN, etc.
Je suis ensuite passé au domaine de la biologie structurelle. Et j’ai fait beaucoup d’analyses en 3D de machines protéiques qui protègent notre intégrité génomique. Je suppose que cela m’a aidé à développer une sorte de vision 3D, c’est-à-dire comment voir un objet sous différents angles et choisir quel angle serait le meilleur pour le représenter.
J’avais déjà une certaine formation dans ce domaine grâce à une formation au dessin technique pendant mes études, à une formation à la topographie et à la navigation lors de mes voyages, mais mon travail scientifique m’a permis de passer au niveau supérieur. J’ai également beaucoup appris sur l’imagerie numérique et sur les capacités des capteurs numériques haut de gamme.
À un moment donné de ma vie, il m’est apparu clairement que j’aimerais avoir un peu plus que mes souvenirs visuels des endroits que je visite. Alors il y a environ 12 ans, je me suis procuré quelques appareils photo sans miroir, dont je suis rapidement tombé amoureux. De plus, mes travaux scientifiques entrant dans une période où l’expérimentation est moins présente, la photographie est devenue mon nouveau débouché créatif supplémentaire, voire primordial. Un nouveau champ d’exploration, d’observation et de réflexion.
Quel est votre lien avec la nature et qu'est-ce qui vous a donné envie de la photographier ?
Eh bien, nous sommes tous liés à la nature d’une manière ou d’une autre. Nous en faisons partie. Je suppose que c’est le biologiste en moi qui parle. 🙂
Quand j’étais enfant, j’ai grandi dans une petite ville située sur la rive vallonnée d’une rivière avec de superbes paysages tout autour. Il y avait un parc national de l’autre côté de la rivière et les animaux sauvages passaient souvent de notre côté. Ainsi, certains matins d’hiver, il était amusant de voir qui était venu nous rendre visite en lisant les traces des animaux dans la neige.
Je rentrais souvent à la maison après l’école pour faire une promenade en forêt au printemps et à l’automne, ou pour faire du ski dans les bois voisins avec le chien de la famille en hiver. Et bien sûr pour passer des journées entières dans les bois en été, avec ma famille ou mes amis. Je suppose qu’après des décennies de voyages dans les régions subarctiques et dans diverses montagnes, toujours en camping sauvage, j’ai un lien très fort avec la nature. On apprend à vivre dans la nature, à la respecter et à l’aimer.
Voir des panoramas incroyables depuis les montagnes ou faire du rafting ou du kayak sur des rivières d’eau vive procure un sentiment d’émerveillement d’une part, mais aussi le sentiment d’en faire partie, de bouger avec elle, de la respirer, de la ressentir de multiples façons. En outre, il est difficile de ne pas voir les changements que subit notre planète, de vastes zones se transformant radicalement au cours de notre vie en raison du changement climatique et de l’activité humaine.
Je ne pense pas qu’il y ait quelque chose qui m’ait « poussé » à photographier la nature.
J’ai photographié beaucoup de choses quand j’ai commencé, l’architecture, des portraits en noir et blanc, quelques années de photographie de rue, même les mariages de mes amis ! Mais peu à peu, on en est arrivé au point où, comme pour toute chose dans la vie, on commence à faire plus (ou à essayer de faire plus) de ce qu’on préfère. Et pour moi, c’était la photographie de nature, et plus particulièrement la photographie de paysages aériens.
Ce qui fait que depuis 7 ou 8 ans, je ne cesse de faire de la photographie aérienne. Photographier la nature m’éloigne des gens (c’est-à-dire de trop de gens). Voler me procure une sorte de « méditation », si l’on veut. Bien que la surcharge visuelle que l’on reçoit lorsqu’on photographie depuis un avion ou un hélicoptère en mouvement puisse difficilement être décrite comme un état zen, avec un tapis roulant sans fin d’images kaléidoscopiques qui vous arrivent de tous les côtés.
Voler offre la possibilité de voir des vues incroyables venues d’un autre monde, d’avoir une perspective unique, de voir des choses et des endroits d’une manière différente et inédite, la liberté, la paix et de rencontrer des personnes formidables partageant les mêmes idées, aussi bien des pilotes que des photographes.
À la fin de la journée, je suppose que nous (en tant qu’êtres humains) essayons de protéger et de prendre soin de ce que nous aimons. Donc, même si les images que je crée sont principalement destinées à mettre en valeur la beauté de ces vues, elles représentent aussi une manière de les protéger et de les préserver telles qu’elles sont, sous forme de documentaire, dans notre monde en constante évolution, et en espérant que certaines personnes puissent se rapprocher de ces lieux et nouer des liens avec eux.
Si elles commencent à aimer la nature davantage, il y a une chance qu’elles la protègent davantage, car nous avons tendance à prendre soin de ce que nous aimons aussi.
Dans votre interview pour Fujifilm, vous expliquez que vous établissez un plan de vol précis, soit en fonction des lieux que vous avez déjà visités et repérés -par exemple lors de randonnées- soit lorsqu'il s'agit de lieux que vous ne connaissez pas, grâce à des images satellites. Comment choisissez-vous ces lieux ?
Oui, c’est vrai, il faut beaucoup planifier, même si ces plans ne tiennent pas toujours. 🙂
Tout commence par une idée de l’endroit où j’aimerais aller. Ensuite, je consulte les images et les descriptions de la région faites par d’autres personnes (s’il y en a) pour avoir une meilleure idée des changements et des schémas saisonniers.
La plupart de mes recherches sont faites avec Google-Earth, en identifiant d’abord les zones d’intérêt et les points spécifiques qui pourraient être intéressants. Cela permet d’esquisser une trajectoire de vol potentielle, pour en voir autant que possible et à la meilleure lumière et/ou niveau de marée. Ce qui peut ensuite être utilisé pour estimer la longueur du vol et donc le carburant/le temps nécessaire pour le faire de manière à inclure quelques boucles de 360 degrés (tours) au-dessus de chaque point d’intérêt. Quatre heures est un temps de vol typique. Cinq à six heures, voire sept heures, sont possibles avec une pause et un ravitaillement en carburant. Tout cela est ensuite communiqué au pilote pour qu’il l’évalue et le modifie en fonction de sa connaissance des vents, des schémas météorologiques et des prévisions.
Nous avons toujours deux ou trois options de vol différentes à choisir en fonction de la météo. L’une d’entre elles doit être choisie la veille ou tôt le jour du vol en fonction de la météo – vents, pluie, heure des marées, couverture nuageuse (couche de base des nuages, etc.). J’ai mentionné que le pilote aura le dernier mot en ce qui concerne le lieu et la manière de procéder, quel que soit le plan choisi. Ce qui signifie que le pilote aura le dernier mot en ce qui concerne la décision de voler ou non dans une zone le jour du vol.
Il y a des zones que nous avons dû survoler, ou plutôt essayer de survoler plus d’une fois, deux ou trois fois dans certains cas. Même avec des prévisions parfaites, vous pouvez découvrir que le point d’intérêt de votre destination est complètement couvert de nuages. Ou que le niveau de base des nuages est trop bas pour obtenir une bonne prise de vue de haut en bas. Ce qui vous amène à changer de plan et de zone.
La photographie aérienne est un travail d’équipe étroit avec le pilote.
Vous vous mettez d’accord sur les mots et les gestes de communication à utiliser. Vous discutez avant le vol de ce qui vous attend lorsque vous survolez un point d’intérêt, etc. Le pilote prend la décision finale de savoir si l’on vole ou non, si l’on entre dans la zone d’intérêt. Le choix des lieux se fait en fonction de ce que je vois sur les images satellites, de ce que je pense voir d’après mon expérience après avoir volé/randonné dans la région et réfléchi à la manière de la capturer d’une manière différente. Par exemple la poudreuse de neige fraîche, la poussière battue par la pluie fraîche qui fait ressortir les couleurs plus vives des rochers… Mais je n’opte jamais pour une photo spécifique que j’ai en tête. C’est toujours un livre ouvert ; je n’aime pas trop y réfléchir.
Comme nous le disons en science, nous planifions les expériences, mais pas les résultats. C’est quelque chose qu’il faut voir et découvrir une fois sur place. Les endroits que je choisis sont ceux qui présentent des motifs agréables et des caractéristiques paysagères qui permettent un rendu en 3D avec des ombres et des lumières. J’essaie actuellement de revisiter certains endroits en Islande à différentes saisons, pour les voir sous une lumière et des couleurs différentes.
Lorsque je reviens d’un vol et que je découvre de nouveaux endroits, j’essaie toujours d’en apprendre davantage sur la géologie et la nature de la région, d’essayer de mieux les comprendre, d’apprendre pourquoi les rivières ou les rochers ont des couleurs spécifiques, quelles sont les variations de motifs dans la région dues à l’activité géothermique, aux changements saisonniers, etc.
Qu'est-ce qui attire votre attention et vous fait penser que c'est l'endroit idéal pour prendre ces photos ?
C’est une très bonne question, et la réponse est : c’est très changeant… Cela dépend beaucoup du moment, de mon humeur, de la lumière, etc. Notre façon de voir les choses (et la mienne) évolue avec le temps et l’expérience. Il m’est arrivé si souvent, alors que je volais dans la région pour photographier des sites ou des vues préétablies, de faire des photos totalement inattendues et de les apprécier davantage. Et encore plus sur le chemin vers ces zones.
La photographie aérienne est très réactive, vous ne pouvez pas avoir une « vision en tunnel » et rechercher un cliché spécifique dans votre tête. De cette manière, vous raterez beaucoup de prises de vue, y compris les meilleures possibles. Il est intéressant de noter que je trouve que la photographie aérienne ressemble un peu à la photographie de rue en termes de réaction à ce que l’on voit. Vous ne planifiez pas une image à l’avance. Vous volez, vous explorez, vous réfléchissez et vous réagissez avec votre appareil photo.
Votre appareil photo est toujours prêt, à côté de votre œil. Vous anticipez la situation, votre esprit apprend à « prévoir ». Qu’il s’agisse d’une combinaison de lumières, de couleurs et de silhouettes dans une scène de rue, ou de lumières et de motifs dans une vue aérienne, de haut en bas ou de biais, en sentant le cadre avec la géométrie élémentaire apparemment chaotique, mais naturellement équilibrée de la nature. Souvent, cet élément supplémentaire est une volée d’oiseaux qui entre soudainement dans le cadre pour le rendre moins organisé et plus naturel, en y apportant un peu de vie. Bien qu’il soit un peu abstrait pour la plupart des gens, car nous ne regardons généralement pas d’oiseaux en vol vus d’en haut. En général, ces meilleures images restent dans votre esprit à partir du moment où vous les voyez et appuyez sur l’obturateur. Lorsque tout s’emboîte et que vous le sentez.
Les paysages que vous photographiez depuis le ciel apparaissent comme abstraits. Qu'est-ce qui vous plaît dans ce rendu ?
Il est vrai que les images prises à partir d’un avion, en particulier les prises de vue de haut en bas, sont très différentes, car elles perdent toute référence à l’échelle, aux lignes d’horizon et au sens de la perspective. Cependant, le terme d’abstraction n’est probablement pas correct, car ces images existent, mais nous ne voyons pas ces vues et ces paysages. Ils sont parfaitement normaux pour les oiseaux, reflètent la réalité existante et ne semblent « abstraits » que pour nous, les humains. Car ils ne reflètent pas notre façon typique de voir les choses dans une perspective latérale.
Il en va de même pour les images scientifiques, qui sont si éloignées de notre façon habituelle de voir les choses, et pourtant la beauté des mondes macro et microscopiques existe bel et bien. Ce que j’aime dans cette façon inhabituelle de voir et d’imager, c’est qu’elle vous permet de voir la beauté invisible du monde, de la capturer pour que tout le monde puisse la voir et de vous sentir comme un explorateur d’un monde différent avec des images étonnantes qui changent constamment devant vos yeux et votre appareil photo. Et tout cela en plus du vol lui-même, qui est déjà extraordinaire.
D'un point de vue technique, y a-t-il beaucoup de post-production dans vos images ?
J’essaie de ne pas passer beaucoup de temps à éditer les images. Je passe le plus clair de mon temps à décider quelle(s) image(s) je considère comme la meilleure avant de les éditer. Un grand nombre d’images sont le résultat de quelques tours de piste au-dessus d’un sujet. Il y a donc inévitablement des répétitions, ou du moins des images qui sont similaires les unes aux autres. Certaines images pourraient être affectées par une forte réflexion de l’eau ou de la glace, donc à moins que je ne les trouve intéressantes, elles sont rejetées.
Sur les 2000 à 3000 images que je rapporte d’un voyage, avec environ 1 000 images réalisées en un vol, je m’efforce de conserver environ 10 % des plus fortes, ce qui est bien supérieur à ce qui peut être fait sur le terrain dans ce laps de temps. Je dirais qu’il faut quelques minutes de post-traitement par image, juste pour ajuster la balance des blancs – je prends toujours des photos sur carte couleur et j’incorpore délibérément les ailes de l’avion (qui sont généralement blanches) dans certaines images, afin d’avoir une référence pour les conditions de luminosité avec lesquelles je travaille.
Je sous-expose généralement d’un ou deux diaphragmes en fonction de la lumière. C’est facile avec un appareil photo numérique, car je peux suivre l’histogramme en direct dans mon viseur. Il peut y avoir un léger dégradé dans le haut du cadre pour compenser le ciel (s’il y en a un) et/ou une partie du cadre légèrement plus lumineuse en raison de la différence de réflexion de la lumière (perspective aérienne), parfois un léger recadrage/rotation – j’essaie généralement de ne pas retirer plus de 5 à 10 % du cadre. Dans la plupart des cas, cela se produit lorsqu’une partie de l’aile ou de la roue entre dans le cadre en raison de turbulences ou d’un mouvement inattendu de l’avion et/ou de l’appareil photo.
Je n’ai pas besoin de modifier la netteté – les objectifs que j’utilise sont incroyables, mais je l’ajusterais pour l’impression en fonction de la taille de sortie de l’impression. Personnellement, je préfère le format 4:3, c’est ainsi que je vois les choses et cela fonctionne très bien pour les prises de vue aériennes, donc j’utilise rarement, voire jamais, d’autres types de cadres. Je me tiens à l’écart des objectifs grand angle, car je trouve que tout ce qui est plus large qu’une longueur focale de 40 à 50 mm est trop large. Je préfère prendre des photos avec un téléobjectif court, entre 60 et 70 mm, afin de ne pas avoir de problèmes de distorsion du paysage qui devraient être corrigés. Lorsque je photographie des vues de haut en bas, je prends des photos à 70-90 mm. Là encore, il n’est pas nécessaire de corriger les distorsions.
Je prépare les fichiers pour l’internet, mais je passe plus de temps à préparer certains fichiers pour l’impression avec le profilage du papier, etc. J’utilise les logiciels Adobe Lightroom et Capture One pour le post-traitement.
Y a-t-il un lieu que vous avez photographié qui vous a particulièrement fasciné ou marqué ? Si oui, pourquoi ?
J’ai en tête une longue liste d’endroits qui m’ont plus étonné que d’autres. Il s’agit notamment du glacier Múlajökull et de ses lacs de kettle glaciaire ; des kettles glaciaires du Mirdalsjökull ; des motifs de mousse presque luminescents (techniquement, il s’agit de lichen) sur les hauts plateaux islandais ; des motifs étonnants des rivières glaciaires tressées le long de la côte sud, en particulier au sud de Skaftafell ; de la zone volcanique de Grímsvötn sur la calotte glaciaire de Vatnajökull et des lacs alcalins (comme Magadi) dans le sud du Kenya.
Tous ces endroits avaient quelque chose qui dépassait mes attentes, que ce soit les couleurs vives des lacs glaciaires, l’énormité et l’échelle pure de la merveille du paysage à Múlajökull et Grímsvötn ou les couleurs et la lumière intenses au Kenya.
En général, l’Islande est un endroit extraordinaire pour voler et photographier, car sa taille compacte vous permet de voir tous les types de paysages possibles et imaginables en l’espace de quelques heures. C’est comme un continent en miniature, avec des possibilités infinies de trouver de nouvelles vues et de nouvelles façons de les photographier.
J’espère pouvoir voler et photographier au Groenland et en Amérique du Sud, de sorte que la liste des endroits étonnants continuera de s’allonger et qu’il y aura bien sûr d’autres endroits à explorer en Afrique, en Australie et en Amérique du Nord.
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- Découvrez les magnifiques photos aériennes de Michael B. Rasmussen !
- Interview exclusive de notre parrain, le photographe Yann Arthus-Bertrand
Agenda photo mars 2025
Le mois de mars 2025 s’annonce riche en découvertes pour les passionnés de photographie ! Avec l’arrivée du printemps, les galeries et musées se parent de nouvelles expositions photo à ne pas manquer. Que vous soyez amateur de photographie documentaire ou de portraits saisissants, ce mois vous invite à explorer des univers visuels fascinants. Ces prochaines semaines, découvrez des expositions qui vous porteront à travers le monde et les cultures : architecture italienne, rencontre avec ces femmes pionnières du stand up en Arabie Saoudite, richesse de la photographie malienne, immersion dans les communautés ouvrières du Pays de Galles et bien plus…
Découvrez notre sélection d’expositions et événements photo près de chez vous en mars 2025.
Les expositions photo
Just my Luck de Cécile Hupin et Katherine Longly
Jusqu’au 5 juillet 2025, l’Institut pour la photographie présente Just My Luck au Théâtre du Nord, un projet réalisé par les artistes belges Cécile Hupin et Katherine Longly, explorant l’univers des jeux de hasard. À travers des archives et des témoignages de gagnants et de perdants ainsi que leur entourage, l’exposition confronte le rêve à la réalité et interroge la relation entre chance et malchance. Elle met en lumière nos aspirations, croyances et rapport à l’argent.
Visite en présence des artistes le samedi 8 mars 2025 à 17h.
Lieu : Institut pour la photographie, Lille
Patrizia Mussa. Théâtralités
Jusqu’au 4 avril 2025, l’Institut culturel italien de Paris présente l’exposition Patrizia Mussa. Théâtralités à l’Hôtel de Galliffet. À travers 50 images, l’artiste explore la théâtralité de l’architecture italienne, des premiers théâtres non provisoires de Vicence, Sabbioneta et Parme, aux grands théâtres historiques tels que La Scala, San Carlo, La Fenice… L’artiste rehausse les détails de ses images avec des pastels de couleurs, sortant ainsi du cadre purement photographique. Entre photographie et peinture, son travail offre une vision sensible et immersive du théâtre comme lieu de rassemblement et d’émotion.
Lieu : Institut culturel italien, Paris 07
Percevoir de Philippe Durand
La Galerie Binome vous invite à découvrir la première exposition de Philippe Durand jusqu’au 12 avril 2025. L’exposition Percevoir réunit quatre corpus, d’une série réalisée à la fin des années 90 aux oeuvres plus récentes. L’artiste explore la perception à travers le mouvement, le relief ou encore le prisme de couleur.
Lieu : Galerie Binome, Paris 04
Osez la liberté ! Les pionnières du rire saoudien de Maud Delaflotte
Du 4 mars au 29 mars 2025, la Grange aux Belles vous propose de découvrir les images de la photographe Maud Delaflotte issues de son projet Osez la liberté ! Les pionnières du rire saoudien. Aux côtés de la journaliste Cécile Bontron, Maud Delaflotte a rencontré des femmes en Arabie Saoudite, un pays où, depuis 2016, des avancées ont été observées concernant les libertés féminines. Parmi ces avancées, le stand-up féminin a vu le jour il y a deux ans. Farah, Edah, Lana et Sfanh sont les premières à investir la scène pour aborder la condition des femmes, malgré un environnement conservateur et des traditions profondément ancrées. Leur engagement demeure un défi, mais elles prouvent qu’un changement est toujours possible dans la société.
Vernissage de l’exposition le jeudi 6 mars de 19h à 21h.
Lieu : Centre Paris Anim’ Grange aux Belles, Paris 10
Meanwhile (After Daido) de Isabelle Bonjean
Du 6 mars 2025 au 4 avril 2025, découvrez l’exposition Meanwhile (After Daido) de la photographe Isabelle Bonjean à la galerie Madé. Cette exposition est une réponse à une période difficile de maladie, pendant laquelle l’idée de ce projet a émergé. Avec cette exposition, Isabelle Bonjean rend hommage à l’influence du photographe japonais Daido Moriyama sur son travail. Le spectateur est invité à découvrir un univers visuel intime et fort, où la résonance des images de Moriyama se mêle à la recherche personnelle de l’artiste.
Vernissage le jeudi 6 mars 2025.
Lieu : Galerie Madé, Paris 06
Un autre Mali dans un autre monde - Exposition collective
Du 7 mars au 1er juin 2025, l’exposition Un autre Mali dans un autre monde prend place sur les murs du Quai de la Photo. Cette exposition, regroupant une soixante d’oeuvres de 14 photographes, est dédiée à la richesse et à l’évolution de la photographie malienne. Des créations historiques aux plus contemporaines, les photographies exposées seront accompagnées d’un récit de Françoise Huguier, fondatrice de la Biennale de Bamako en 1994, et de Seydou Camara, formateur et fondateur du centre de formation Yamarou à Bamako.
Vernissage le jeudi 6 mars 2025 à partir de 18h.
Lieu : Quai de la Photo, Paris 13
TA-RA de Sebastián Bruno
La galerie VU’ vous invite à découvrir l’exposition TA-RA du photographe hispano-argentin Sebastián Bruno du 7 mars 2025 au 11 avril 2025. Sebastián Bruno a photographié pendant 9 ans les communautés ouvrières du sud du Pays de Galles. À travers cette série, le photographe traduit « l’appréhension du quotidien de ces vies ordinaires, à la merci des aléas économiques et politiques ».
« Ce travail est un voyage à travers les gens, le territoire, les textures qui composent le tissu quotidien du lieu, révélant une interprétation alternative et ouverte d’un pays en plein changement » – Sebastián Bruno
Vernissage en présence de l’artiste le jeudi 6 mars 2025.
Lieu : Galerie VU’, Paris 09
Until the end of the world de Florence D'elle et Estelle Lagarde
Jusqu’au 26 avril 2025, la Galerie Parallax réunit Florence D’elle et Estelle Lagarde pour un dialogue photographique avec l’exposition Until the end of the world. Florence D’elle nous emmène en Norvège avec sa série Opprinnelsen qu’elle considère comme « un périple vers les origines ». Estelle Lagarde propose également un voyage avec sa série Les pionniers, née d’une trilogie réalisée dans trois lieux sur trois ans : l’Islande (2020), l’Aubrac (2021) et l’Île d’Aix (2022).
Lieu : Galerie Parallax, Aix-en-Provence
The Other End of the Rainbow de Kourtney Roy
À partir du 29 mars 2025, découvrez l’exposition The Other End of the Rainbow de la photographe Kourtney Roy à La Chambre, à Strasbourg. Cette série oscille entre artistique et documentaire et illustre les disparitions de femmes et de jeunes filles, principalement issues de communautés indigènes, le long de la Highway 16 dans le nord de la Colombie-Britannique, depuis plus de 40 ans. À travers un regard à la fois subjectif et artistique, la photographe explore ces tragédies souvent ignorées.
Vernissage de l’exposition le vendredi 28 mars à partir de 18h.
Lieu : La Chambre, Strasbourg
Ce que vous pouvez encore voir de nos agendas précédents
- Mons Ferratus de Karim Kal – Fondation Henri Cartier Bresson, Paris 03
- L’envers du portrait de Marjaana Kella – Fondation Henri Cartier Bresson, Paris 03
- Orbis Terrarum de Benjamin Deroche – Galerie Leica, Paris 08
- Photographies de Mikiya Takimoto – Galerie Clémentine de la Féronnière, Paris 04
- Genesis Platinum de Sebastião Salgado – Galerie Polka, Paris 03
- Silence is Speaking de Chia Huang – La MEP, Paris 04
- Faire Face. Histoires de violences conjugales de Camille Gharbi – item Galerie, Lyon
- Wild Rose de Gabrielle Duplantier – La Chambre, Strasbourg
L'univers doux et poétique de Katya Kalyska
Katya Kalyska est une photographe professionnelle indépendante basée à Minsk, en Biélorussie. La photographie a toujours fait partie de sa vie, plus ou moins présente au fil des ans, mais toujours en toile de fond. Ses images sont le reflet de sa personnalité, réfléchie, sensible, empathique. À travers son objectif, la photographe souhaite mettre en lumière des sujets importants, qui lui tiennent à coeur, tels que la connexion humaine, l’acceptation du corps tel qu’il est. Katya Kalyska nous dévoile une photographie à la fois délicate et profonde, poétique et sincère.
Découvrez l’univers artistique de Katya Kalyska à travers son parcours et son processus créatif.
Une passion devenue un métier à temps plein
Katya Kalyska découvre la photographie dès l’enfance par le biais de son père qui lui transmet sa passion. Une transmission dont elle lui est toujours reconnaissante après toutes ces années. Elle grandit à Radun, une petite ville de Biélorussie d’environ 3000 habitants où elle vit entourée par la nature. Enfant unique, elle passe beaucoup de moments seule, ce qui a forgé son imaginaire et et nourri son intérêt pour le mystère et les nuances de la vie. Ce sont des éléments qui se reflètent aujourd’hui dans sa photographie.
« Je me souviens très bien de la première fois que j’ai pris son appareil photo Pentax vers l’âge de 10 ans. J’étais totalement fasciné par sa capacité à figer le temps, à préserver un moment que je pouvais revisiter quand je le souhaitais. » – Katya Kalyska
Alors âgée de 13 ans, sa mère lui offre son premier appareil photo, un Pentax K100D Super d’occasion. À compter de ce jour, Katya, plonge dans l’univers de la photographie. Autodidacte, elle apprend surtout grâce à ses erreurs, sa curiosité et son intuition. Elle quitte Radun pour la Pologne en 2017 afin d’étudier la communication promotionnelle. À ce moment, elle a l’opportunité de travailler en tant que photographe pour le magazine étudiant Suplement, notamment grâce à l’une de ses camarades de classe Wiktoria qui l’a encouragée à franchir le pas.
Cette période est un véritable tournant pour Katya, qui comprend qu’elle veut faire de la photographie son métier à temps plein. Cette activité bénévole lui a permis de s’immerger dans le monde du journalisme et de la photographie événementielle et de couvrir des événements importants tels que l’Eurovision Junior 2019, l’EDxKatowice et des festivals de musique.
« Les gens me décrivent souvent comme quelqu’un de réfléchi, de gentil et de sensible. Je suis quelqu’un qui remarque les petits détails – la façon dont la lumière touche un visage, les petits gestes qui en disent long, la beauté tranquille des moments ordinaires de la vie. Je ne considère pas les choses comme acquises et je trouve toujours de quoi et de qui je peux être reconnaissante. Je suis profondément curieuse des gens et de leurs histoires, c’est pourquoi j’aborde mon travail avec un profond sentiment d’empathie et d’attention. » – Katya Kalyska
« En dehors de la photographie, je trouve de la joie dans les petites choses qui nourrissent mon âme : le jazz, la philosophie, les voyages, faire du vélo et chanter mes chansons préférées, boire du café noir, caresser les chats, être au bord d’une mer déchaînée dans des vêtements chauds ou marcher avec un parapluie sous la pluie. J’aime passer du temps avec des personnes chères, tenir un journal chaque jour, passer de longues heures dans des bibliothèques et des musées, explorer et expérimenter la vie sous toutes ses formes. Je rêve de voir des pingouins en Antarctique et de découvrir les paysages du Groenland. » – Katya Kalyska
Réflexion, technique et intuition
Le processus créatif de Katya s’effectue en plusieurs étapes, allant de la réflexion à la prise de vue puis à l’édition. Dans un premier temps, Katya accorde une grande place à la réflexion et à l’observation ce qui lui permet de se connecter profondément au sujet ainsi qu’à ses propres émotions. Cette immersion lui permet de poser les bases émotionnelles de l’image. Vient ensuite une planification technique : choix de l’éclairage, de la composition et des couleurs.
« Je réfléchis soigneusement à la manière dont chaque élément contribuera au résultat final. Je crée souvent des moodboards [planches d’inspirations] où je rassemble des documents de référence provenant de diverses sources – cinéma, art, théâtre ou musique – pour m’assurer que les éléments techniques s’alignent avec le ton émotionnel que je souhaite transmettre et l’objectif que je veux atteindre. » – Katya Kalyska
Lors de la prise de vue, bien qu’elle ait minutieusement réfléchit aux détails, Katya laisse une place importante à la spontanéité. Elle se laisse guidée par son instinct qui a toujours consisté en un élément central pour elle.
« Il m’arrive de perdre la trace de tout ce qui m’entoure et de me laisser absorber par le processus. C’est là que la vraie magie opère – lorsque je fais confiance à ma voix silencieuse et que je laisse le sujet guider la prise de vue. J’ai découvert que mes images les plus percutantes sont le résultat de ma confiance en mon intuition. » – Katya Kalyska
Enfin, l’édition se fait dans un cadre intime et calme, le plus souvent dans sa chambre au rythme de Tchaïkovski, où chaque détail est ajusté pour correspondre à sa vision initiale. Ainsi, son processus équilibre réflexion, technique et intuition pour créer des images puissantes et émotionnelles.
Mettre en lumière ce qui est important
Les images de Katya sont à la fois douces et profondes, transmettant une émotion et une énergie. Avec ses photographies, Katya souhaite mettre en lumière des sujets sociétaux importants qui selon elle méritent notre attention.
« La photographie a la capacité unique de mettre l’accent sur ce qui passe souvent inaperçu, d’attirer l’attention sur les choses qui comptent vraiment – et je veux en tirer parti. J’écoute attentivement les personnes que je photographie, ainsi que celles que je rencontre en personne ou par le biais de commentaires en ligne – leurs inquiétudes, leurs expériences, ce qui les émeut et les dérange – et je me connecte à leurs histoires. Les thèmes récurrents de mon travail – les mains, la connexion humaine, le rejet des retouches lourdes et l’acceptation du corps tel qu’il est – émergent à la fois de mes propres expériences de vie et de mes observations du monde qui m’entoure. » – Katya Kalyska
« Mon espoir le plus profond est que ma photographie apporte quelque chose de positif au monde, en encourageant les gens à apprécier leur singularité, à remarquer la beauté tranquille qui les entoure et à trouver du réconfort dans la vulnérabilité. Je veux que mon travail leur rappelle que l’essence de la vie est de ressentir profondément, de laisser tomber la recherche de la perfection et de se reconnecter avec les choses qui comptent vraiment – les moments simples et significatifs comme la connexion humaine. » – Katya kalyska
Cette dimension émotionnelle et poétique se retrouve également dans le choix de Katya de réaliser des images en noir et blanc. Selon elle, le monochrome offre quelque chose de plus intime et l’absence de couleur nous invite à nous concentrer davantage sur l’image et ses détails.
Une image qui lui tient à coeur
Nous avons demandé à Katya si l’une de ses images lui tenait particulièrement à coeur. Voici sa réponse :
« Oui, il y a une photo que j’ai prise avec mon téléphone en 2022. Elle représente la main de ma grand-mère bien-aimée, Maria, et d’un chat nommé Busa, avec lequel j’ai passé mon enfance. Tous deux ont disparu. J’ai pris cette photo spontanément et, avec le temps, elle a pris une signification plus profonde. C’est ce que le temps fait à une photo, et c’est si puissant. Ma grand-mère se reposait dans son lit, lisant un journal à travers ses lunettes, tandis que le chat dormait à ses côtés. Elles me manquent toutes les deux profondément, et cette image m’aide à me reconnecter avec un moment que je ne peux plus vivre, sauf dans mes rêves. » – Katya Kalyska
Voyage photo à Madagascar : une expérience inoubliable
Madagascar est une destination de rêve pour les passionnés de photographie. Entre paysages spectaculaires, rencontres humaines riches et biodiversité unique, ce pays insulaire offre une infinité de sujets à capturer. Un voyage photo à Madagascar permet d’explorer une nature luxuriante, des villages authentiques et une faune exceptionnelle, le tout sous une lumière magique. Et quoi de mieux pour découvrir un pays que de l’appréhender avec son appareil photo aux côtés d’un photographe expert de ces lieux ?
Découvrez ce que Madagascar peut vous offrir avec un voyage photo inoubliable.
Deux circuits pour découvrir Madagascar
Madagascar recèle de nombreux trésors, véritables joyaux pour un voyage photo. En parcourant le pays, vous devenez témoins de la richesse de ses paysages, de l’hospitalité reconnue de ses habitants et de la beauté de sa faune et sa flore. Pour découvrir Madagascar à travers votre objectif, Photographes du Monde vous emmènent à travers deux circuits d’exception.
Le parcours RN7
La Route Nationale 7 (RN7) est un itinéraire incontournable pour les photographes. S’étirant sur près de 1 000 km, elle relie Antananarivo à Tuléar, offrant une immersion totale dans la diversité des paysages malgaches. En parcourant cette route, on ne manque pas d’occasion de capturer des scènes uniques et variées.
Parmi les incontournables du voyage : le « petit train » des falaises. Ici, les voyageurs sont immergés dans le quotidien des habitants, observant les allées et venues des vendeurs ambulants et les paysages pittoresques qui défilent sous leurs yeux. Le massif d’Andringitra, quant à lui, est un véritable trésor naturel abritant une flore et une faune endémiques, offrant un terrain de jeu idéal pour les amateurs de photographie de nature.
La vallée de Tsaranoro, avec ses panoramas à couper le souffle, permet de capturer des clichés impressionnants où la végétation luxuriante contraste avec les montagnes rocheuses.
Le laboratoire photo de Pierrot Men, photographe malgache renommé, plonge les voyageurs dans l’univers fascinant de la photographie locale.
Le village des « bergers blancs », aux traditions singulières, est une étape parfaite pour immortaliser des portraits authentiques et remplis d’émotion. Plus loin, la forêt d’Ifaty, peuplée de majestueux baobabs, constitue un décor unique et typique de Madagascar.
Le centre de Madagascar
Le centre de l’île réserve également de magnifiques opportunités photographiques. Entre formations rocheuses insolites et faune exotique, on y trouve une variété de paysages à immortaliser.
Les rivages paradisiaques, bordés de plages de sable blanc, contrastent magnifiquement avec le rouge vif des terres intérieures, formant un tableau naturel spectaculaire. Le Parc National du Tsingy de Bemaraha, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1990, avec ses impressionnantes cheminées de fée, offre un décor surréaliste, où l’érosion a sculpté des formations calcaires aux formes étonnantes.
À Morondava, l’allée des baobabs constitue un incontournable, surtout au coucher du soleil, où les silhouettes des arbres se découpent majestueusement dans le ciel orangé.
Une croisière en chaland sur le fleuve Tsiribihina dévoile une perspective unique sur la faune locale, tandis qu’une descente en pirogue dans les gorges de Manambolo permet de photographier des paysages impressionnants aux eaux calmes et mystérieuses.
Enfin, le charme pittoresque des villages de pêcheurs, avec leurs pirogues colorées et leurs marchés animés, constitue un sujet idéal pour des clichés imprégnés de la culture locale.
Madagascar : un lieu riche pour la photographie
Des paysages grandioses
Madagascar est une véritable mosaïque de paysages : des montagnes escarpées aux plages de sable blanc, en passant par les forêts tropicales et les déserts de pierres. Chaque région offre des contrastes saisissants, parfaits pour des prises de vue spectaculaires.
Des rencontres humaines authentiques
Les Malgaches sont reconnus pour leur hospitalité. Leur quotidien, leurs marchés colorés et leurs traditions ancestrales sont une source infinie d’inspiration pour les photographes en quête d’authenticité.
Une faune et une flore endémiques à photographier
Madagascar abrite de nombreuses espèces endémiques. Photographier ses lémuriens, ses caméléons multicolores et ses baobabs millénaires est une expérience unique pour tout passionné de nature.
Voyage à Madagascar : partez avec un photographe professionnel
Pour réaliser des clichés exceptionnels et s‘immerger totalement dans la vie du pays, rien de tel que d’être accompagné par un expert des lieux, surtout lorsqu’il est photographe professionnel !
Rencontrez le photographe Rémy Pinaton
Rémy est un photographe-voyageur passionné, qui se consacre depuis plus de vingt ans à capturer les histoires des peuples qu’il rencontre et à les conter en images. Son travail, qui allie Street Photography et ethnographie visuelle, est un hommage à la dignité humaine et aux traditions menacées. À travers son objectif, il raconte la beauté brute et la complexité des vies quotidiennes, mettant en lumière la résilience et l’humanité des « invisibles ».
Son lien particulier avec Madagascar, où il a passé plus de dix ans, se reflète dans ses images, empreintes d’une grande sensibilité et d’une forte dimension humaine. Rémy privilégie la proximité avec ses sujets, utilisant son appareil photo pour saisir des instants de vérité où lumière et ombre se rencontrent. Ses photographies, souvent accompagnées de récits personnels, témoignent de son engagement à préserver la mémoire des cultures en voie de disparition et à sensibiliser le monde à la richesse de ces patrimoines.
Parmi les souvenirs marquants liés à Madagascar, Rémy nous raconte : « On peut dire que globalement, mon meilleur souvenir est quand je reviens distribuer mes photos sur papier aux gens que j’ai rencontré lors de mes voyages.«
S’il y avait un lieu à ne pas manquer en tant que photographe selon Rémy, ce serait la vallée de Tsaraonoro.
« Un endroit que je trouve intéressant à visiter pour un photographe est la vallée de Tsaraonoro avec ses paysages des plus photogéniques et sa population qui est restée traditionnelle. Un délice pour le photographe de se promener dans cette vallée et rencontrer ses habitants accueillants. » – Rémy Pinaton
Formez-vous à la photographie et perfectionnez votre technique avant de partir en voyage photo
Pour allier passion et progression, Photographes du monde vous offre un cours photo Graine de Photographe, dans la limite de 109€, pour toute réservation d’un voyage photo à Madagascar. Cette offre est valable pour les deux circuits proposés à Madagascar. Une opportunité unique d’explorer ce joyau de l’océan Indien tout en améliorant votre pratique de la photographie !
Prêts à capturer la beauté de Madagascar ?
Que vous soyez amateur ou photographe confirmé, un séjour à Madagascar vous garantit des images inoubliables et une immersion totale dans un monde de contrastes et d’émotions. Alors, préparez votre appareil et laissez-vous séduire par l’île Rouge !
Pourquoi suivre une formation avec un photographe professionnel ?
La photographie est un art qui s’apprend avec le temps, la pratique… et surtout les bons conseils ! Que vous soyez photographe débutant ou amateur passionné, suivre une formation en présentiel encadrée par un photographe professionnel peut faire toute la différence dans votre progression. Nos formations en photographie sont animées par des photographes professionnels en activité qui ont à coeur de partager leur expérience et leur savoir-faire.
Découvrez pourquoi s’entourer d’experts de l’image est la meilleure manière d’améliorer votre technique et de révéler votre créativité !
Bénéficier de l’expérience et du savoir-faire d’un photographe professionnel pour votre formation en présentiel
Se former avec un photographe en activité présente de nombreux avantages. Vous bénéficiez alors de son expérience et d’astuces précieuses qu’une vidéo en ligne ou un tutoriel photo ne peuvent vous offrir. Le photographe, en plus de maîtriser les aspects techniques, tels que les réglages, les différents modes, la lumière ou encore la composition, vous fera profiter de sa vision artistique et de son approche du métier. Fort de son expérience de terrain, il connaît parfaitement son sujet, ce qui lui permet de transmettre de précieux conseils pratiques.
Obtenir un retour personnalisé sur ses photos
Regarder des tutoriels ou lire des guides techniques, c’est bien. Mais rien ne remplace un regard expert sur vos propres images ! Lors d’une formation encadrée, le photographe professionnel analyse votre travail et vous donne un retour constructif pour progresser. Il peut identifier vos points forts, mais aussi les axes d’amélioration spécifiques à votre style et votre niveau. Cette interaction directe vous permet de comprendre vos erreurs et d’ajuster votre approche immédiatement.
Découvrir des techniques photographiques et du matériel professionnel
Travailler avec un photographe professionnel, c’est aussi l’occasion d’en apprendre davantage sur le matériel et les techniques avancées. Par exemple, si vous êtes intéressés par la photographie en studio mais que vous préférez vous former et tester avant d’investir, le photographe vous guidera dans votre découverte de l’environnement professionnel d’un studio. Vous souhaitez approfondir une thématique particulière ou perfectionner vos compétences ? Formez-vous aux côtés de photographes dont c’est la spécialité !
Partager une expérience enrichissante avec d’autres passionnés et gagner en confiance
Suivre une formation photo en présentiel, c’est aussi rejoindre une communauté de passionnés ! Lors d’une formation en groupe, vous avez l’opportunité d’échanger avec d’autres participants, de comparer vos clichés et d’apprendre ensemble. Ces moments de partage sont non seulement motivants, mais aussi inspirants, car ils vous permettent de découvrir d’autres regards et sensibilités photographiques.
Apprendre seul peut être décourageant, surtout lorsqu’on bloque sur certains aspects techniques. Être encadré par un professionnel vous aide à prendre confiance en vos capacités, à oser expérimenter et à progresser plus sereinement. Grâce à un accompagnement bienveillant, vous dépassez vos doutes et gagnez en assurance !
Prêt à passer au niveau supérieur ?
Se former auprès d’un photographe professionnel, c’est l’assurance d’un apprentissage structuré, efficace et stimulant. Chez Graine de Photographe, nous proposons des formations encadrées par des professionnels passionnés, prêts à vous transmettre leur savoir et leur amour de l’image. Alors, pourquoi attendre ? Il est temps de donner un nouvel élan à votre pratique photographique !
Agenda photo février 2025
Le froid de février vous invite à rester bien chaud ? Et si vous en profitiez pour vous réchauffer dans une galerie le temps d’une exposition photo ? Ce mois de février 2025 s’annonce riche en découvertes pour les passionnés de photographie ! Que vous aimiez la photographie documentaire, la nature et les paysages ou encore les portraits qui fascinent, les semaines qui arrivent vous réservent des événements à la hauteur de vos attentes. Préparez-vous à plonger dans un univers où chaque image raconte une histoire, et laissez-vous surprendre par ces rendez-vous incontournables de l’hiver.
Découvrez notre sélection d’expositions et événements photo près de chez vous en février 2025.
Les expositions photo
Hommage de Franck Desplanques
Jusqu’au 28 février 2025, le Quai de la Photo présente l’exposition Hommage du photographe et rédacteur en chef de l’émission Rendez-vous en terre inconnue, Franck Desplanques. L’exposition est une plongée visuelle et humaine dans la vie de six communautés autochtones. À travers Hommage, le photographe révèle la richesse culturelle, les luttes et la singularité de ces peuples. Les images sont présentées en diptyques et sont accompagnées de témoignages poignants de ces communautés.
Lieu : Quai de la Photo, Paris 13
Orbis Terrarum de Benjamin Deroche
La Galerie Leica Paris vous invite à découvrir l’exposition Orbis Terrarum du photographe Benjamin Deroche jusqu’au 22 mars 2025. Plongez au coeur de la forêt, devenue lieu mystique devant l’objectif de Benjamin Deroche, à la frontière entre le réel et l’imaginaire.
Lieu : Galerie Leica, Paris 08
L'autre Famille de Laure D'Utruy
Du 21 janvier au 28 février 2025, le Centre Paris Anim’ Grange aux Belles présente l’exposition de la photographe Laure D’Utruy, L’autre Famille. Ce projet, débuté en 2014, suit la vie de trois enfants porteurs de trisomie 21 et de leur mère adoptive dans leur parcours d’intégration dans la société française, notamment dans l’éducation et la santé.
Lieu : Centre Paris Anim’ Grange aux Belles, Paris 10
Photographies de Mikiya Takimoto
Jusqu’au 15 mars 2025, la Galerie Clémentine de la Féronnière expose les images du photographe et cinéaste Mikiya Takimoto. L’artiste est connu pour son approche contemplative de l’espace et la nature. Inspiré par le principe du mujo, qui évoque l’impermanence de toute chose, Takimoto capture des paysages naturels et urbains où l’absence humaine accentue l’émotion et la contemplation. À travers des œuvres inédites réalisées sur les six continents, l’exposition invite à un voyage sensoriel. Plus qu’une simple représentation, ses photographies deviennent un espace de réflexion sur le temps et la solitude.
Lieu : Galerie Clémentine de la Féronnière, Paris 04
Genesis Platinum de Sebastião Salgado
L’exposition Genesis de Sebastião Salgado, présentée à la galerie Polka à partir du 24 janvier 2025 jusqu’au 15 mars 2025, célèbre l’œuvre magistrale du photographe, explorant la beauté intacte et la fragilité de notre planète. Réalisée entre 2004 et 2012, cette série rassemble des centaines de photographies capturant des paysages et des communautés préservés, invitant à réfléchir sur notre lien à la Terre. En exclusivité, la galerie dévoile l’édition 4/16 du portfolio Genesis au platine-palladium, un procédé rare offrant une richesse de tons et une profondeur inégalée.
Lieu : Galerie Polka, Paris 03
Silence is Speaking de Chia Huang
À partir du 5 février 2025, le Studio de la MEP présente Silence is Speaking de la photographe Chia Huang, lauréate du Prix Dior de la Photographie et des Arts Visuels 2024. Pendant 6 mois, la photographe a été témoin du quotidien de A-ce et A-zhan, deux frères autistes quasi incapables de communiquer verbalement, vivant seuls avec leur père malade d’un cancer à Taïwan. Bien que n’utilisant pas la parole, les deux frères s’exprime à travers le dessin, qui recouvre les murs du domicile familial.
Lieu : La MEP, Paris 04
Prix Swiss Life à 4 mains - Kourtney Roy et Mathias Delplanque
Du 7 au 28 février 2025, découvrez l’oeuvre photographique et musicale inédite des lauréats du Prix Swiss Life à 4 mains 2024-2025 au Jeu de Paume. Le projet Last Paradise, porté par la photographe Kourtney Roy et le compositeur Mathias Delplanque, les dernières vacances d’un personnage féminin singulier dans un univers balnéaire déserté à Rimini en Italie. Dans le rôle principal, Kourtney Roy se met en scène et se photographie dans une atmosphère cinématographique aux allures pop et rétro. Au son, Mathias Delplanque s’inspire de la côte adriatique et se plonge dans un univers vintage aux diverses inspirations.
Lieu : Jeu de Paume, Paris 01
Symphonie en Blanc Majeur de Viktor Balaguer
L’Est Galerie met en lumière le travail du photographe Viktor Balaguer du 13 au 19 février 2025. Le photographe de rue, installé à Saint-Pétersbourg depuis 2014, trouve l’inspiration dans l’hiver glacial du pays et dans ses nuits blanches de l’été. L’artiste dévoile une première exposition en France, offrant un voyage entre Paris et Saint-Pétersbourg.
Lieu : Est Galerie, Paris 11
Volta Photo de Sanlé Sory
Jusqu’au 15 février 2025, la galerie Arrêt sur l’image à Bordeaux expose l’oeuvre de Sanlé Sory, photographe originaire du sud-ouest du Burkina Faso. Sory débute la photographie comme apprenti en 1957 puis il ouvre son premier studio photographique en 1960, le Studio Volta Photo, aidé par son cousin. À travers sa photographie, Sanlé Sory suit l’évolution des moeurs et des modes des habitants de Bobo-Dioulasso, capitale économique et culturelle du pays.
Lieu : Arrêt sur l’image galerie, Bordeaux
Faire Face. Histoires de violences conjugales de Camille Gharbi
À partir du 7 février 2025, découvrez l’exposition « Faire face. Histoires de violences conjugales » de Camille Gharbi à la item Galerie. Cette exposition est le fruit d’un projet au long court réalisé par la photographe entre 218 et 2022, constitué de trois séries photographiques. La première série, « Preuves d’amour », dénonce la banalité des féminicides conjugaux. La deuxième série, « Les monstres n’existent pas », questionne quant à elle « la déconstruction de son rapport à la violence lorsqu’on en a été l’auteur », réalisé en prison avec des détenus incarcérés pour violences conjugales ou féminicides. Enfin, la troisième série, « Une chambre à soi », a été réalisée dans un foyer d’hébergement pour femmes âgées de 18 à 25 ans, « fuyant des situations de violences conjugales, intra familiales et / ou sexuelles. »
Vernissage jeudi 6 février 2025, à partir de 18h30.
Présence de la photographe le samedi 8 février 2025.
Lieu : item Galerie, Lyon
Affluents - Exposition collective
La galerie Le Bleu du Ciel vous invite à découvrir l’exposition collective Affluents jusqu’au 8 mars 2025. Cette exposition regroupe le travail des photographes Pierre Suchet, Jacques Revon, Bastien Doudaire et Pierre Vallet. Affluents croise les regards et les recherches de ces quatre artistes autour de l’eau et de l’architecture.
Conférence avec Pierre Vallet le samedi 8 février 2025.
Lieu : Le Bleu du Ciel, Lyon
Wild Rose de Gabrielle Duplantier
Du 1er février 2025 au 23 mars 2025, découvrez la série photo Wild Rose de Gabrielle Duplantier exposée à La Chambre à Strasbourg. La photographe puise son inspiration dans la nature, le territoire et les gens qui l’entourent et développe son travail artistique autour de sujets tels que la féminité et l’intime.
Lieu : La Chambre, Strasbourg
Ce que vous pouvez encore voir de nos agendas précédents
- Mons Ferratus de Karim Kal – Fondation Henri Cartier Bresson, Paris 03
- L’envers du portrait de Marjaana Kella – Fondation Henri Cartier Bresson, Paris 03
Lucas Garcete : entre poésie et photographie, sa série primée aux Monovisions Awards 2024
Lucas Garcete, photographe et poète, crée un dialogue entre les mots et les images dans une approche artistique unique. Lauréat des Monovisions Awards 2024, il a été récompensé pour sa série Hymnes à la nuit, une réinterprétation visuelle des écrits de Novalis, poète allemand. À travers des compositions oniriques et symboliques, Lucas Garcete explore la nuit comme un état d’âme, mêlant influences romantiques, gothiques et cinématographiques. Son travail en noir et blanc joue avec les ombres et les silhouettes pour créer une esthétique intemporelle et surnaturelle.
Découvrez l’univers envoûtant de Lucas Garcete, où chaque image devient une porte ouverte sur l’invisible.
Pouvez-vous nous parler un peu de votre parcours et de ce qui vous a amené à la photographie ?
Je suis né à Ciudad del Este, au Paraguay, en 2000, mais je vis en Espagne depuis mon enfance. J’ai commencé à explorer la photographie à l’adolescence d’abord de manière académique pendant les premières années, puis de manière plus autodidacte et solitaire, comme moyen d’exprimer visuellement mes préoccupations littéraires.
C’était un chemin naturel, aligné sur mon expérience poétique, qui m’a permis de fusionner mon obsession de la mort et de la métaphysique avec la création d’un univers visuel qui m’était propre. Au fil du temps, ce dialogue entre photographie et poésie s’est renforcé. Pour moi, la création photographique naît du contact avec la réalité et les choses, un processus similaire à celui de la poésie, puisque la création est le seul moyen d’assumer l’expérience de la réalité. La poésie m’a conduit à la photographie, et les deux disciplines se nourrissent l’une l’autre ; cependant, je suis conscient que toute photographie ne contient pas de poésie, et que toute réalité n’en contient pas non plus.
D'où provient l'idée de cette série ? Pouvez-vous nous en dire quelques mots ?
La série Hymnes à la nuit est née d’une réinterprétation visuelle du livre de Novalis, une œuvre qui m’a toujours captivé par sa vision de la nuit comme quelque chose de bien plus profond que l’absence de jour. Pour Novalis, la nuit est un espace chargé d’introspection, de transformation spirituelle et de connexion avec le transcendant. Cette idée a été le point de départ pour traduire cet univers symbolique en photographie. Mon objectif était d’explorer la nuit comme un état de l’âme, un lieu de réflexion sur des thèmes universels tels que l’amour, la mort et l’éternité, qui sont inhérents à l’expérience humaine.
Par ailleurs, je souhaitais réhabiliter la valeur de l’imaginaire et du symbolique, surtout à une époque où ces concepts semblent s’estomper face à l’essor de l’IA. Dans ce contexte, le travail avec la photographie et la manipulation de cette réalité capturée m’ont permis de créer un véhicule pour explorer la dualité entre l’amour, la vie et la mort. La série cherche à offrir un espace intime et surréaliste, où le spectateur peut se confronter à l’expérience nocturne d’une perspective plus profonde et plus émotionnelle.
Quelles sont vos sources d'inspiration ?
Mon inspiration vient de la tradition romantique, à la fois littéraire et artistique, en particulier de sa préoccupation pour la dissolution de la réalité dans l’infini. L’imagerie de mon travail cherche à réinterpréter les motifs gothiques et symboliques de l’héritage esthétique sombre de l’ère victorienne, une période profondément influencée par l’exploration du macabre, du surnaturel et de la fragilité de l’existence.
Je trouve également mon inspiration dans le cinéma classique, l’expressionnisme allemand et même le jeu vidéo Limbo. Je suis également influencé par des peintres tels que Frantisek Kobliha et René Magritte.
Sur le plan de la composition, le travail de la cinéaste Lotte Reiniger, avec son utilisation magistrale des silhouettes et de l’espace visuel, a considérablement influencé ma narration visuelle.
Dans mon travail, je cherche à réinterpréter ces influences d’un point de vue contemporain, en utilisant des techniques modernes pour les adapter à un contexte contemporain. Même si, pour être honnête, il n’y a pas grand-chose d’« actuel » dans ces images, et j’en suis fier : elles sont intemporelles.
Qu'est-ce qui vous a décidé à participer au concours photo ?
J’ai toujours été très sceptique à l’égard des prix de photographie. J’ai participé aux Monovisions Awards sans grandes attentes car, ayant vu les séries gagnantes des années précédentes, je pensais que je n’aurais aucune chance et que mon style susciterait des doutes. Or, c’est le contraire qui s’est produit : cela a suscité le dialogue et, aujourd’hui encore, je continue à recevoir des éloges. J’ai été agréablement surpris d’apprendre que ma série Hymnes à la nuit avait été primée. Une impulsion pour ma carrière, ou pour toute autre voie de la photographie : la recherche de la révélation, dans chaque pièce, du symbolisme caché dans le plus immédiat du quotidien et de l’éphémère, destiné à disparaître.
D'un point de vue technique, comment créez-vous vos images ? Quel est le processus créatif qui permet d'obtenir le résultat final ?
Avant de commencer, je m’imprègne du sujet que je veux traiter et je développe une narration émotionnelle. J’utilise mon appareil photo numérique ou même l’appareil photo de mon smartphone pour capturer tous les éléments que j’utiliserai par la suite (c’est pourquoi certaines photographies ont une résolution plus faible). Tout cela découle de ma volonté de créer une composition onirique à partir d’une réalité durement photographiée.
Je travaille avec des techniques photographiques numériques, sans l’intervention de l’intelligence artificielle (comme on me l’a injustement reproché). Mes sujets peuvent être des cages, des lunes, des statues, des arbres, des amis déguisés, etc. Je me photographie même. Lorsque je les capture, j’aime le faire à contre-jour pour jouer avec les ombres et générer des atmosphères dramatiques. Lorsque je n’ai pas de vrais visages de profil qui me plaisent, je prends des photos de statues dans les cimetières ou j’imprime des portraits du XIXe siècle et je les photographie sous forme de papier découpé, ce qui ajoute une nuance victorienne à mes compositions.
Dans mon flux de travail, j’utilise Photoshop en conjonction avec un plug-in qui simule l’aspect analogique. Je travaille avec des calques, simulant un processus de collage dans lequel j’intègre tous ces clichés photographiques, en cherchant toujours à conserver l’essence de l’image originale. Photoshop m’offre des outils pour diriger la lumière et renforcer l’aspect dramatique de la scène, tout en ajoutant cet aspect analogique qui renforce l’intemporalité de mes compositions.
En bref, je dirais que c’est tout.
Les photos en noir et blanc de Maria Jatzlau
La photographe Maria Jatzlau dévoile un monde monochrome bien à elle, façonné par ses rêves et son imagination. Éprise de photographie depuis le plus jeune âge, Maria explore sa créativité et son univers personnel à travers des photos en noir et blanc imprégnées d’une douce mélancolie. Avec son appareil photo, Maria aborde notamment les thèmes de la jeunesse, de la liberté et de la nature.
Découvrez notre interview exclusive de la photographe Maria Jatzlau et plongez dans l’univers monochrome et intemporel de l’artiste.
Pouvez-vous vous présenter et nous dire comment vous avez commencé la photographie ?
Je m’appelle Maria, je vis à Brandebourg dans un conteneur d’expédition et j’ai une passion pour la photographie en noir et blanc, que j’ai apprise toute seule.
Ma première rencontre avec la photographie s’est faite grâce à mon grand-père. Nous étions dans son atelier au sous-sol lorsque je suis tombée sur un vieil appareil photo à viseur. Il m’a montré les photos en noir et blanc qu’il avait prises avec, et j’ai été complètement captivée. J’avais 12 ans à l’époque, et cela ne m’a jamais quittée.
Je crois que j’ai toujours eu envie de quelque chose de durable, d’un engagement réel. C’est pourquoi la photographie est devenue ma passion.
Pourquoi avez-vous choisi le noir et blanc pour vos photos ? Qu'est-ce que cette technique vous permet de montrer et que la couleur ne peut pas montrer ?
Il y a quelque chose dans la mélancolie et l’intemporalité de la photographie en noir et blanc qui m’attire complètement. Avec ce médium, je crée mon propre monde, réduit à l’essentiel. Il s’agit avant tout de vivre l’instant présent, de m’évader dans mon imagination, qui n’a pas besoin de couleur pour s’épanouir, mais qui prend vie grâce au contraste et au mouvement.
Vos photos semblent très spontanées. Comment vous préparez-vous avant de prendre une photo ?
J’aime les images vibrantes – les moments qui ne semblent pas mis en scène ou délibérés. Celles où l’on sent vraiment la vie. Les sujets que je trouve les plus fascinants se produisent rarement pendant la prise de vue elle-même ; il s’agit généralement de ces moments intermédiaires. Ces mouvements inconscients que vous ne remarquez que lorsque vous observez vraiment quelqu’un. Car, en fin de compte, la photographie est exactement cela pour moi : observer constamment et apprendre à voir, afin de pouvoir capturer le moment parfait, celui qui suscite quelque chose en vous lorsque vous regardez la photo.
Y a-t-il une photo de cette série qui vous attire particulièrement ? Si oui, qu'est-ce qui la rend si spéciale à vos yeux ?
Force, sensualité et amour de la vie.
Vos photos reflètent une atmosphère très personnelle. Comment décririez-vous votre style visuel en quelques mots ?
Je ne suis pas vraiment fan de mes propres photos car, en fin de compte, elles ne sont que des reproductions de mon monde intérieur – mon imagination et mes émotions – avec lequel je peux (et je dois, haha) composer tous les jours. Il y a cependant une photo que j’aime beaucoup, parce que l’histoire qui se cache derrière est très spéciale. Il s’agit d’une oie trouvée sur le bord de la route, élevée par quelqu’un et qui a noué un lien incroyable avec son propriétaire. C’est incroyable de voir ce lien se créer.
Sur la photo, on a l’impression que l’oie se tient dans un champ, peut-être même qu’elle essaie de me fuir. Mais en réalité, elle essayait de suivre la personne qui l’a sauvée, celle en qui elle avait entièrement confiance. Capturer ces moments et faire partie de cette connexion, ne serait-ce qu’une seconde, a été un sentiment extraordinaire.
Comment voyez-vous l'évolution de votre travail ? Avez-vous des projets ou des idées pour de futures séries ?
Le style évolue, change et s’adapte à chaque phase de la vie.
Depuis que j’ai quitté Berlin pour revenir dans le Brandebourg il y a quelque temps, je suis constamment à la recherche d’endroits intéressants. Il n’y a pas longtemps, près de la frontière polonaise, j’ai découvert un champ avec une usine abandonnée en arrière-plan. Si je garais une voiture en feu devant, avec une femme allongée sur le sol fumant nonchalamment une cigarette, cela pourrait peut-être même devenir un jour un autoportrait, haha.
Les concours photo à ne pas manquer en 2025
Les concours photo sont un excellent moyen de se challenger sur un thème, de partager son travail et de réveiller son côté compétitif ! Amateurs ou professionnels sont régulièrement invités à participer à des concours photo aux thèmes variés. La photographie est votre passion, vous passez votre temps à capturer l’instant et vous souhaitez exprimer toute votre créativité et passer à l’étape suivante ? Que vous aimiez la photographie en noir et blanc, le portrait, la photographie animalière ou encore les voyages, cette sélection est faite pour vous ! Des concours internationaux aux concours locaux, découvrez les rendez-vous photographiques qui vous attendent en 2025.
Notre sélection de concours photo en 2025
MonoVisions Black & White Photography Awards
Le concours MonoVisions vise à déceler les meilleurs talents monochromes du monde entier et à les mettre en lumière. Ce concours photo international est ouvert à tous les passionnés de photo, qu’ils soient amateurs ou professionnels. La condition ? Réaliser ses images en noir et blanc. Les deux grandes catégories de la compétition dans lesquels les candidats pourront concourir sont : Photo en noir et blanc de l’année 2025 et Série en noir et blanc de l’année 2025.
Comme l’année dernière, 12 catégories seront proposées : Abstrait, Architecture, Conceptuel, Fine Art, Paysages, Nature et Vie Sauvage, Nu, Population, Photojournalisme, Portrait, Street Photography et Voyage.
De belles récompenses attendent les lauréats, entre autres : 2000$ récompenseront la Photo de l’Année 2025 et 3000$ récompenseront la Série de l’année 2025.
Les dates importantes
- Pour bénéficier du délai anticipé et du tarif qui l’accompagne, la date limite est fixée au 19 janvier 2025
- La date limite de participation est fixée quant à elle au 18 mai 2025
- L’annonce des lauréats et la remisse de prix auront lieu le 27 juillet 2025
Les frais d’entrée sont de 20$ pour une image et 25$ pour une série en période anticipée et de 25$ pour une photo et 30$ pour une série après cette date.
Nature Sauvage - Prix Alan Johnson
La 8ème édition du concours photo dédié à la nature sauvage, le Prix Alan Johnson, a ouvert ses inscriptions. Photographes amateurs et professionnels sont invités à proposer leurs images témoignant du regard artistique et personnels qu’ils portent sur le vivant et l’environnement qui les entoure. Ce concours est proposé par l’association du Festival de la Camargue et du Delta du Rhône en partenariat avec l’association Regard du Vivant. En participant à ce concours, les photographes mettront en lumière leur travail ainsi que la protection de l’environnement.
Le Prix « Alan Johnson », d’une valeur de 3500€, sera décerné au vainqueur du concours sélectionné par le jury parmi les lauréats des différentes catégories du concours.
Les dates importantes
- L’inscription anticipée au concours est possible jusqu’au 15 janvier 2025.
- La date finale de candidature est fixée au 31 janvier 2025.
- L’annonce des lauréats aura lieu lors du Festival de la Camargue et du delta du Rhône du 28 mai au 1er juin 2025.
Les frais d’entrée sont de 5€ jusqu’au 15 janvier 2025 puis de 10 du 16 au 31 janvier 2025.
Concours du photographe voyageur
Imaginé pour les voyageurs passionnés et photographes amateurs, ce concours photo organisé par Au Tigre Vanillé vise à mettre en lumière des images prises aux quatre coins du monde et à dévoiler sa beauté naturelle. Pour cette édition 2025 le thème proposé pour se challenger est « Rencontre éphémère« , rencontres dont nous faisons régulièrement l’expérience au cours de nos voyages. Des rencontres parfois fugaces, mais dont le souvenir est conservé grâce à de superbes photographies. Ce concours est ouvert à tous photographes amateurs résident en Suisse ou en France. Chaque participant a la possibilité de proposer une seule image.
Les dates importantes
- La participation au concours est possible jusqu’au 1er février 2025.
- Les 15 finalistes seront exposés au Salon du Livre de Genève du 19 au 23 mars 2025.
- La date de remise des prix sera annoncée prochainement.
Musicophotographie 2025
Le concours Musicophotographie, alliant musique et photographie, soutient les jeunes talents en leur offrant une visibilité auprès d’un large public et d’artistes professionnels reconnus. Le concours a lieu à Metz, et comme les années précédentes, une soirée de projection dans une ambiance sonore électronique assurée par des artistes locaux aura lieu. Les participants au concours peuvent envoyer une ou plusieurs séries photographies, comportant entre 3 et 10 images, sur un thème libre. Deux prix récompenseront les lauréats : le Prix du Public accompagné d’un bon d’achat d’impression d’une valeur de 250€ et le Prix du Jury avec une exposition dans le cadre de Musicophotographie.
Les dates importantes
- Inscriptions possibles jusqu’au 1er février 2025.
- Résultats du concours le 1er mars 2025.
- Soirée événement à Metz (date précise à venir).
Fine Art Photography Awards
La 11ème édition du concours photo célébrant la photographie d’art a ouvert l’accès aux candidatures ! Accessible à tous, amateurs comme professionnels du monde entier peuvent soumettre leur travail. Un jury international examinera chaque candidature. Le concours propose deux sections, amateur et professionnelle, qui seront chacune représentées par un lauréat. Le « photographe professionnel de l’année » recevra 3000$ et le « Photographe amateur de l’année » recevra 2000$.
Les dates importantes
- Inscriptions ouvertes jusqu’au 16 février 2025.
- Les gagnants seront annoncés le 13 avril 2025.
Les frais d’entrée sont de 24 USD pour une image et 29 USD pour une série pour la catégorie « amateurs » et de 25 USD pour une image et 34 USD pour la catégorie « professionnels ».
Nikon Film and Photo Contest 2024-2025
Le concours mondial de photographie et de cinéma Nikon est de retour pour sa 40ème édition. Cette année, le thème du concours est « Inspire » (Inspirer). Plusieurs catégories sont proposées du côté du film, avec notamment une nouvelle catégorie dédiée aux Longer Works, les oeuvres d’une durée comprises entre 10 et 15 minutes. Du côté de la photographie, les catégories sont toujours la Single Photo (photo unique) et la Photo Stories (reportages photo). Les candidatures seront étudiées par un jury rassemblant des experts du secteur présidé par Sarah Leen, première directrice de la photographie pour le Magazine National Geographic et National Geographic Partners.
Ce concours est ouvert à tous photographes, amateurs et professionnels du monde entier, sans distinction d’âge, de sexe ou de nationalité. Les gagnants bénéficieront d’une belle visibilité sur la scène internationale ainsi que des prix d’exception, dont des appareils photo Nikon et des objectifs NIKKOR. Les lauréats de chaque catégorie (Film et Photo) recevront 500 000 yens japonais, un Nikon Z8 et un objectif NIKKOR Z. Les podiums de chaque catégories seront également récompensés.
Les dates importantes
- Inscriptions jusqu’au 17 février 2025.
- Annonce des lauréats en septembre 2025.
Concours photo de la ville de Mably
Le concours photo amateur de la ville de Mably en partenariat avec le club Phot’Objectif de Mably revient en 2025. Cette année, le thème est « Citations illustrées« . Le concours est gratuit et ouvert à tout photographe amateur habitant en France. Deux catégories seront présentes, Nationale et Locale. Quatre prix seront remis : 1er prix national : 300 €, 2e prix national : 200 €, 3e prix national : 100 €, Prix local : 100 €.
Les dates importantes
- Date limite de participation le 30 mars 2025.
- Présélection de 50 finalistes annoncée en avril 2025.
- Les lauréats seront annoncés en mai 2025.
iPhone Photography Awards
Photographes adeptes de la photographie à l’iPhone, ce concours est fait pour vous ! Les iPhone Photography Awards sont de retour pour une nouvelle édition. Les IPPAWARDS représentent le premier et plus ancien concours de photographies à l’iPhone depuis 2007. Chaque année, le concours photo sélectionne les meilleurs images réalisées à l’iPhone et à l’iPad par des photographes du monde entier. Les candidats concourent dans plusieurs catégories et pour plusieurs prix, dont le prestigieux titre de Photographe IPPA de l’année.
Les dates importantes
- Date limite de participation le 31 mars 2025.
- Les gagnants seront contactés par email et annoncés en ligne huit à douze semaines après la date limite d’inscription.
Les frais d’inscription démarrent à 5,50$ pour une image. Vous pouvez soumettre autant de photographies que vous le souhaitez. Vous pouvez retrouver tous les tarifs sur le site officiel du concours.
Creative Photo Awards 2025
Les Creative photo Awards invitent professionnels et amateurs à puiser dans leur créativité et à proposer des images reflétant leur passion et leur sensibilité. Une manière de repousser ses limites et de produire un travail original et d’exception. Plusieurs catégories sont proposées : Animaux, Publicité, Architecture, Portrait, Fine Art, Mariage, Nature et Paysage et Thème libre. Le photographe ayant obtenu la meilleure note se verra décerner le titre de « Photographe créatif de l’année« . Chaque catégorie aura également son lauréat.
Les dates importantes
- Inscriptions ouvertes jusqu’au 1er avril 2025.
- Les gagnants recevront leurs récompenses lors de la cérémonie des remises de prix à Sienne en septembre.
La soumission d’une image est gratuite pour ce concours photo. Des frais s’appliquent pour la soumission de plusieurs images selon les tarifs indiqués sur le site.
Neutral Density Photography Awards 2025
Ouverts aux photographes amateurs et professionnels, les ND Awards sont de retour en 2025. Les lauréats des sections professionnelle et non-professionnelle recevront les titres suivants : ND Photographe de l’Année accompagné de 3500$ et ND Découverte de l’Année accompagné de 2400$. Les candidats pourront participer à 6 catégories professionnelles et 5 catégories non-professionnelles. Les lauréats des catégories professionnelles recevront 500$, quant aux lauréats des catégories non-professionnelles, ils recevront 400$ chacun.
Les dates importantes
- Date limite anticipée de participation le 27 avril 2025.
- Date limite finale de participation le 21 septembre 2025.
- Les gagnants seront annoncés sur le 23 novembre 2025.
Les frais d’inscriptions varient en fonction de la date limite choisie et de votre catégorie. Vous pouvez les retrouver sur le site officiel du concours photo.
Concours photo du Crous
Cette année, le Crous lance son concours photo sur le thème « Courage ». Ce concours est dédié aux étudiants inscrits dans un établissement d’enseignement supérieur français qui souhaitent partager leur travail et exprimer leur talent. Trois prix sont en jeu pour le podium. Les lauréats recevront chacun 2000€ pour la première place, puis 1000€ pour la seconde et enfin 500€ pour la troisième. Les candidats peuvent proposer une image argentique ou numérique.
Les dates importantes
- Date limite d’inscription : 15 mai 2025
- Les résultats seront publiés sur le site lescrous.fr ainsi que sur les réseaux sociaux associés.
Drone Photo Awards 2025
Les Drone Photo Awards, organisés par les Siena Awards, représente le principal concours international de photographie et de vidéo aériennes. Ce concours présente des photos et des vidéos aériennes réalisées grâce à différents moyens : avions, hélicoptères, drones, ballons, dirigeables, fusées, cerfs-volants et parachutes. Les candidats peuvent concourir dans 9 catégories : mariage, nature, population, urbain, animaux, abstrait, sport, vidéo et série.
Les dates importantes
- Date limite de participation le 15 juin 2025
- Les gagnants seront récompensés en septembre lors de la cérémonie de remise des prix à Sienne.
Grand Concours VIF 2025
En 2025, le Vincennes Images Festival revient pour sa cinquième édition du 23 au 25 mai. Pour l’occasion, c’est également le retour du Grand Concours VIF organisé par le festival photo et ouvert aux photographes amateurs. Cette année, le thème du concours photo est « Harmonie du Chaos« . Participez dès maintenant en envoyant une série photo de 10 images ! Les 15 séries finalistes seront exposées lors du festival et un grand jury désignera les gagnants parmi ceux-ci.
Les dates importantes
- Date limite de participation le 28 février 2025
- Les finalistes seront exposés lors du festival du 23 au 25 mai 2025
D’autres concours à venir…
Voyage photo Brésil - Découvrez le Nordeste brésilien avec Marc Lavaud
Graine de Photographe et Ô Gente do Brasil vous invitent à un voyage photo inoubliable à travers le Nordeste brésilien. Ce séjour vous emmènera au cœur de paysages exceptionnels, entre dunes du Parc national des Lençóis Maranhenses, faune et flore du delta du Parnaíba, et architecture coloniale de São Luís. Vous serez notamment accompagnés par Marc Lavaud, photographe professionnel et fondateur de Graine de Photographe. Au cours de ce voyage photo, Marc partagera son expérience ainsi que ses conseils de professionnels, pour vous aider à capturer la beauté et l’âme du Brésil tout en vivant une expérience authentique et immersive.
Découvrez notre interview exclusive de Marc Lavaud et plongez dans le Nordeste brésilien, que vous aurez peut-être le plaisir de découvrir bientôt.
Qu'est-ce qui t'a amené à la photographie de reportage ?
Après des années comme assistant photo avec des photographes de publicité et de mode tel que Arnault Joubin , j’ai eu l’occasion de rencontrer Yann Arthus-Bertrand, par l’intermédiaire d’une cliente du studio dans lequel je travaillais.
À l’époque, il recherchait un assistant de studio qui connaissait bien les éclairages. Cependant, une grande partie de son travail demeurait le reportage photo et principalement la photographie aérienne. J’ai donc rapidement compris, en l’accompagnant en voyage, que j’étais plus attiré par la découverte de pays et de leur culture que par le côté plus superficiel de la photographie de mode.
En reportage il est rare que tout se déroule exactement comme cela était prévu, il faut donc être capable de s’adapter rapidement aux différents aléas si l’on souhaite tout de même rapporter de bonnes images. C’est la même chose pour les voyages photo ; tout est organisé à l’avance mais il faut parfois modifier, s’adapter rapidement en fonction des circonstances.
Lors de ton voyage photo de repérage au Brésil, qu'est-ce qui t'a séduit dans ce pays et qui selon toi en fait un terrain de jeu idéal pour la photographie ?
Je connaissais déjà bien l’Amérique du Sud, et en particulier l’Argentine. Mais comme j’avais un ami proche qui vivait depuis plusieurs années au Brésil, l’envie première était d’aller le voir. C’est en arrivant sur place que je me suis rendu compte qu’il y avait matière pour organiser des voyages photo.
Premièrement parce que la région du Nordeste n’est pas forcément la plus connue du Brésil, le pays est grand comme 15 fois la France, il y a de nombreux endroits différents à découvrir.
Ensuite car le Brésil, et sa région Nordeste, offrent une multitude de possibilités photographiques, pour tous les styles. On peut en effet autant photographier l’architecture, que la faune locale mais également réaliser des portraits de rue saisissants et capturer la culture brésilienne en images. Il y a énormément de choses à découvrir et donc à photographier !
Quels sont les lieux incontournables prévus au programme ? Lequel as-tu préféré et pour quelle(s) raison(s) ?
- São Luís
La ville de São Luís, première et unique ville au Brésil fondée par les Français. La ville sera notre camp de base et point de départ de ce voyage. Inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco, elle offre une architecture coloniale très interessante pour la photographie.
Nous y serons pendant la période du Bumba-meu-boi, carnaval et fête populaire d’origine paysanne, qui est une véritable tradition pour la population locale essentiellement Afroamérindienne.
C’est toujours surprenant pour les européens d’observer la faculté qu’ont les Brésiliens pour faire la fête dès qu’une occasion se présente. Au programme de ce carnaval : des danses, des costumes colorés, de la musique, beaucoup de musique.
- Parc national des Lençóis Maranhenses
Après l’effervescence de la ville, téléportation dans le parc naturel des Lençóis Maranhenses à la découverte des dunes et lagunes d’eau douce qui se remplissent au moment de la saison des pluies.
Une sorte de Dune du Pilat puissance 1000 où l’on ne risque pas de mourir de soif et où les treks jusqu’aux oasis, où nous logeons chez l’habitant, permettent de photographier des paysages à couper le souffle.
- Delta du Parnaíba
Le delta du Parnaíba, une petite Amazonie et une zone protégée pour sa faune et sa flore.
Je ne sais pas si il y a vraiment un lieu que j’ai préféré. Ils ont tous leurs intérêt et spécificité et valent chacun le détour.
Selon toi, quel est l'avantage principal de partir en voyage photo en petit groupe pour pratiquer la photographie ?
Partir en voyage photo en petit groupe pour pratiquer permet notamment le partage d’expériences. Vous êtes également accompagnés par un photographe et un guide qui connaissent parfaitement le terrain et qui vous emmène dans des spots photo que vous n’auriez pas forcément pu découvrir seuls dans les guides touristiques.
L’avantage sur ce voyage : notre agence réceptive est dirigée par Franck Lechenet, un ancien reporter photographe qui comprend parfaitement les besoins d’un groupe de photographes et connaît le coin comme sa poche, puisqu’il y a vit depuis 2014.
Intéressé.e.s par le voyage photo au Brésil ?