Les photos en noir et blanc de Maria Jatzlau
La photographe Maria Jatzlau dévoile un monde monochrome bien à elle, façonné par ses rêves et son imagination. Éprise de photographie depuis le plus jeune âge, Maria explore sa créativité et son univers personnel à travers des photos en noir et blanc imprégnées d’une douce mélancolie. Avec son appareil photo, Maria aborde notamment les thèmes de la jeunesse, de la liberté et de la nature.
Découvrez notre interview exclusive de la photographe Maria Jatzlau et plongez dans l’univers monochrome et intemporel de l’artiste.
Pouvez-vous vous présenter et nous dire comment vous avez commencé la photographie ?
Je m’appelle Maria, je vis à Brandebourg dans un conteneur d’expédition et j’ai une passion pour la photographie en noir et blanc, que j’ai apprise toute seule.
Ma première rencontre avec la photographie s’est faite grâce à mon grand-père. Nous étions dans son atelier au sous-sol lorsque je suis tombée sur un vieil appareil photo à viseur. Il m’a montré les photos en noir et blanc qu’il avait prises avec, et j’ai été complètement captivée. J’avais 12 ans à l’époque, et cela ne m’a jamais quittée.
Je crois que j’ai toujours eu envie de quelque chose de durable, d’un engagement réel. C’est pourquoi la photographie est devenue ma passion.
Pourquoi avez-vous choisi le noir et blanc pour vos photos ? Qu'est-ce que cette technique vous permet de montrer et que la couleur ne peut pas montrer ?
Il y a quelque chose dans la mélancolie et l’intemporalité de la photographie en noir et blanc qui m’attire complètement. Avec ce médium, je crée mon propre monde, réduit à l’essentiel. Il s’agit avant tout de vivre l’instant présent, de m’évader dans mon imagination, qui n’a pas besoin de couleur pour s’épanouir, mais qui prend vie grâce au contraste et au mouvement.
Vos photos semblent très spontanées. Comment vous préparez-vous avant de prendre une photo ?
J’aime les images vibrantes – les moments qui ne semblent pas mis en scène ou délibérés. Celles où l’on sent vraiment la vie. Les sujets que je trouve les plus fascinants se produisent rarement pendant la prise de vue elle-même ; il s’agit généralement de ces moments intermédiaires. Ces mouvements inconscients que vous ne remarquez que lorsque vous observez vraiment quelqu’un. Car, en fin de compte, la photographie est exactement cela pour moi : observer constamment et apprendre à voir, afin de pouvoir capturer le moment parfait, celui qui suscite quelque chose en vous lorsque vous regardez la photo.
Y a-t-il une photo de cette série qui vous attire particulièrement ? Si oui, qu'est-ce qui la rend si spéciale à vos yeux ?
Force, sensualité et amour de la vie.
Vos photos reflètent une atmosphère très personnelle. Comment décririez-vous votre style visuel en quelques mots ?
Je ne suis pas vraiment fan de mes propres photos car, en fin de compte, elles ne sont que des reproductions de mon monde intérieur – mon imagination et mes émotions – avec lequel je peux (et je dois, haha) composer tous les jours. Il y a cependant une photo que j’aime beaucoup, parce que l’histoire qui se cache derrière est très spéciale. Il s’agit d’une oie trouvée sur le bord de la route, élevée par quelqu’un et qui a noué un lien incroyable avec son propriétaire. C’est incroyable de voir ce lien se créer.
Sur la photo, on a l’impression que l’oie se tient dans un champ, peut-être même qu’elle essaie de me fuir. Mais en réalité, elle essayait de suivre la personne qui l’a sauvée, celle en qui elle avait entièrement confiance. Capturer ces moments et faire partie de cette connexion, ne serait-ce qu’une seconde, a été un sentiment extraordinaire.
Comment voyez-vous l'évolution de votre travail ? Avez-vous des projets ou des idées pour de futures séries ?
Le style évolue, change et s’adapte à chaque phase de la vie.
Depuis que j’ai quitté Berlin pour revenir dans le Brandebourg il y a quelque temps, je suis constamment à la recherche d’endroits intéressants. Il n’y a pas longtemps, près de la frontière polonaise, j’ai découvert un champ avec une usine abandonnée en arrière-plan. Si je garais une voiture en feu devant, avec une femme allongée sur le sol fumant nonchalamment une cigarette, cela pourrait peut-être même devenir un jour un autoportrait, haha.
Les concours photo à ne pas manquer en 2025
Les concours photo sont un excellent moyen de se challenger sur un thème, de partager son travail et de réveiller son côté compétitif ! Amateurs ou professionnels sont régulièrement invités à participer à des concours photo aux thèmes variés. La photographie est votre passion, vous passez votre temps à capturer l’instant et vous souhaitez exprimer toute votre créativité et passer à l’étape suivante ? Que vous aimiez la photographie en noir et blanc, le portrait, la photographie animalière ou encore les voyages, cette sélection est faite pour vous ! Des concours internationaux aux concours locaux, découvrez les rendez-vous photographiques qui vous attendent en 2025.
Notre sélection de concours photo en 2025
MonoVisions Black & White Photography Awards
Le concours MonoVisions vise à déceler les meilleurs talents monochromes du monde entier et à les mettre en lumière. Ce concours photo international est ouvert à tous les passionnés de photo, qu’ils soient amateurs ou professionnels. La condition ? Réaliser ses images en noir et blanc. Les deux grandes catégories de la compétition dans lesquels les candidats pourront concourir sont : Photo en noir et blanc de l’année 2025 et Série en noir et blanc de l’année 2025.
Comme l’année dernière, 12 catégories seront proposées : Abstrait, Architecture, Conceptuel, Fine Art, Paysages, Nature et Vie Sauvage, Nu, Population, Photojournalisme, Portrait, Street Photography et Voyage.
De belles récompenses attendent les lauréats, entre autres : 2000$ récompenseront la Photo de l’Année 2025 et 3000$ récompenseront la Série de l’année 2025.
Les dates importantes
- Pour bénéficier du délai anticipé et du tarif qui l’accompagne, la date limite est fixée au 19 janvier 2025
- La date limite de participation est fixée quant à elle au 18 mai 2025
- L’annonce des lauréats et la remisse de prix auront lieu le 27 juillet 2025
Les frais d’entrée sont de 20$ pour une image et 25$ pour une série en période anticipée et de 25$ pour une photo et 30$ pour une série après cette date.
Nature Sauvage - Prix Alan Johnson
La 8ème édition du concours photo dédié à la nature sauvage, le Prix Alan Johnson, a ouvert ses inscriptions. Photographes amateurs et professionnels sont invités à proposer leurs images témoignant du regard artistique et personnels qu’ils portent sur le vivant et l’environnement qui les entoure. Ce concours est proposé par l’association du Festival de la Camargue et du Delta du Rhône en partenariat avec l’association Regard du Vivant. En participant à ce concours, les photographes mettront en lumière leur travail ainsi que la protection de l’environnement.
Le Prix « Alan Johnson », d’une valeur de 3500€, sera décerné au vainqueur du concours sélectionné par le jury parmi les lauréats des différentes catégories du concours.
Les dates importantes
- L’inscription anticipée au concours est possible jusqu’au 15 janvier 2025.
- La date finale de candidature est fixée au 31 janvier 2025.
- L’annonce des lauréats aura lieu lors du Festival de la Camargue et du delta du Rhône du 28 mai au 1er juin 2025.
Les frais d’entrée sont de 5€ jusqu’au 15 janvier 2025 puis de 10 du 16 au 31 janvier 2025.
Concours du photographe voyageur
Imaginé pour les voyageurs passionnés et photographes amateurs, ce concours photo organisé par Au Tigre Vanillé vise à mettre en lumière des images prises aux quatre coins du monde et à dévoiler sa beauté naturelle. Pour cette édition 2025 le thème proposé pour se challenger est « Rencontre éphémère« , rencontres dont nous faisons régulièrement l’expérience au cours de nos voyages. Des rencontres parfois fugaces, mais dont le souvenir est conservé grâce à de superbes photographies. Ce concours est ouvert à tous photographes amateurs résident en Suisse ou en France. Chaque participant a la possibilité de proposer une seule image.
Les dates importantes
- La participation au concours est possible jusqu’au 1er février 2025.
- Les 15 finalistes seront exposés au Salon du Livre de Genève du 19 au 23 mars 2025.
- La date de remise des prix sera annoncée prochainement.
Musicophotographie 2025
Le concours Musicophotographie, alliant musique et photographie, soutient les jeunes talents en leur offrant une visibilité auprès d’un large public et d’artistes professionnels reconnus. Le concours a lieu à Metz, et comme les années précédentes, une soirée de projection dans une ambiance sonore électronique assurée par des artistes locaux aura lieu. Les participants au concours peuvent envoyer une ou plusieurs séries photographies, comportant entre 3 et 10 images, sur un thème libre. Deux prix récompenseront les lauréats : le Prix du Public accompagné d’un bon d’achat d’impression d’une valeur de 250€ et le Prix du Jury avec une exposition dans le cadre de Musicophotographie.
Les dates importantes
- Inscriptions possibles jusqu’au 1er février 2025.
- Résultats du concours le 1er mars 2025.
- Soirée événement à Metz (date précise à venir).
Fine Art Photography Awards
La 11ème édition du concours photo célébrant la photographie d’art a ouvert l’accès aux candidatures ! Accessible à tous, amateurs comme professionnels du monde entier peuvent soumettre leur travail. Un jury international examinera chaque candidature. Le concours propose deux sections, amateur et professionnelle, qui seront chacune représentées par un lauréat. Le « photographe professionnel de l’année » recevra 3000$ et le « Photographe amateur de l’année » recevra 2000$.
Les dates importantes
- Inscriptions ouvertes jusqu’au 16 février 2025.
- Les gagnants seront annoncés le 13 avril 2025.
Les frais d’entrée sont de 24 USD pour une image et 29 USD pour une série pour la catégorie « amateurs » et de 25 USD pour une image et 34 USD pour la catégorie « professionnels ».
Nikon Film and Photo Contest 2024-2025
Le concours mondial de photographie et de cinéma Nikon est de retour pour sa 40ème édition. Cette année, le thème du concours est « Inspire » (Inspirer). Plusieurs catégories sont proposées du côté du film, avec notamment une nouvelle catégorie dédiée aux Longer Works, les oeuvres d’une durée comprises entre 10 et 15 minutes. Du côté de la photographie, les catégories sont toujours la Single Photo (photo unique) et la Photo Stories (reportages photo). Les candidatures seront étudiées par un jury rassemblant des experts du secteur présidé par Sarah Leen, première directrice de la photographie pour le Magazine National Geographic et National Geographic Partners.
Ce concours est ouvert à tous photographes, amateurs et professionnels du monde entier, sans distinction d’âge, de sexe ou de nationalité. Les gagnants bénéficieront d’une belle visibilité sur la scène internationale ainsi que des prix d’exception, dont des appareils photo Nikon et des objectifs NIKKOR. Les lauréats de chaque catégorie (Film et Photo) recevront 500 000 yens japonais, un Nikon Z8 et un objectif NIKKOR Z. Les podiums de chaque catégories seront également récompensés.
Les dates importantes
- Inscriptions jusqu’au 17 février 2025.
- Annonce des lauréats en septembre 2025.
Concours photo de la ville de Mably
Le concours photo amateur de la ville de Mably en partenariat avec le club Phot’Objectif de Mably revient en 2025. Cette année, le thème est « Citations illustrées« . Le concours est gratuit et ouvert à tout photographe amateur habitant en France. Deux catégories seront présentes, Nationale et Locale. Quatre prix seront remis : 1er prix national : 300 €, 2e prix national : 200 €, 3e prix national : 100 €, Prix local : 100 €.
Les dates importantes
- Date limite de participation le 30 mars 2025.
- Présélection de 50 finalistes annoncée en avril 2025.
- Les lauréats seront annoncés en mai 2025.
iPhone Photography Awards
Photographes adeptes de la photographie à l’iPhone, ce concours est fait pour vous ! Les iPhone Photography Awards sont de retour pour une nouvelle édition. Les IPPAWARDS représentent le premier et plus ancien concours de photographies à l’iPhone depuis 2007. Chaque année, le concours photo sélectionne les meilleurs images réalisées à l’iPhone et à l’iPad par des photographes du monde entier. Les candidats concourent dans plusieurs catégories et pour plusieurs prix, dont le prestigieux titre de Photographe IPPA de l’année.
Les dates importantes
- Date limite de participation le 31 mars 2025.
- Les gagnants seront contactés par email et annoncés en ligne huit à douze semaines après la date limite d’inscription.
Les frais d’inscription démarrent à 5,50$ pour une image. Vous pouvez soumettre autant de photographies que vous le souhaitez. Vous pouvez retrouver tous les tarifs sur le site officiel du concours.
Creative Photo Awards 2025
Les Creative photo Awards invitent professionnels et amateurs à puiser dans leur créativité et à proposer des images reflétant leur passion et leur sensibilité. Une manière de repousser ses limites et de produire un travail original et d’exception. Plusieurs catégories sont proposées : Animaux, Publicité, Architecture, Portrait, Fine Art, Mariage, Nature et Paysage et Thème libre. Le photographe ayant obtenu la meilleure note se verra décerner le titre de « Photographe créatif de l’année« . Chaque catégorie aura également son lauréat.
Les dates importantes
- Inscriptions ouvertes jusqu’au 1er avril 2025.
- Les gagnants recevront leurs récompenses lors de la cérémonie des remises de prix à Sienne en septembre.
La soumission d’une image est gratuite pour ce concours photo. Des frais s’appliquent pour la soumission de plusieurs images selon les tarifs indiqués sur le site.
Neutral Density Photography Awards 2025
Ouverts aux photographes amateurs et professionnels, les ND Awards sont de retour en 2025. Les lauréats des sections professionnelle et non-professionnelle recevront les titres suivants : ND Photographe de l’Année accompagné de 3500$ et ND Découverte de l’Année accompagné de 2400$. Les candidats pourront participer à 6 catégories professionnelles et 5 catégories non-professionnelles. Les lauréats des catégories professionnelles recevront 500$, quant aux lauréats des catégories non-professionnelles, ils recevront 400$ chacun.
Les dates importantes
- Date limite anticipée de participation le 27 avril 2025.
- Date limite finale de participation le 21 septembre 2025.
- Les gagnants seront annoncés sur le 23 novembre 2025.
Les frais d’inscriptions varient en fonction de la date limite choisie et de votre catégorie. Vous pouvez les retrouver sur le site officiel du concours photo.
Concours photo du Crous
Cette année, le Crous lance son concours photo sur le thème « Courage ». Ce concours est dédié aux étudiants inscrits dans un établissement d’enseignement supérieur français qui souhaitent partager leur travail et exprimer leur talent. Trois prix sont en jeu pour le podium. Les lauréats recevront chacun 2000€ pour la première place, puis 1000€ pour la seconde et enfin 500€ pour la troisième. Les candidats peuvent proposer une image argentique ou numérique.
Les dates importantes
- Date limite d’inscription : 15 mai 2025
- Les résultats seront publiés sur le site lescrous.fr ainsi que sur les réseaux sociaux associés.
Drone Photo Awards 2025
Les Drone Photo Awards, organisés par les Siena Awards, représente le principal concours international de photographie et de vidéo aériennes. Ce concours présente des photos et des vidéos aériennes réalisées grâce à différents moyens : avions, hélicoptères, drones, ballons, dirigeables, fusées, cerfs-volants et parachutes. Les candidats peuvent concourir dans 9 catégories : mariage, nature, population, urbain, animaux, abstrait, sport, vidéo et série.
Les dates importantes
- Date limite de participation le 15 juin 2025
- Les gagnants seront récompensés en septembre lors de la cérémonie de remise des prix à Sienne.
Grand Concours VIF 2025
En 2025, le Vincennes Images Festival revient pour sa cinquième édition du 23 au 25 mai. Pour l’occasion, c’est également le retour du Grand Concours VIF organisé par le festival photo et ouvert aux photographes amateurs. Cette année, le thème du concours photo est « Harmonie du Chaos« . Participez dès maintenant en envoyant une série photo de 10 images ! Les 15 séries finalistes seront exposées lors du festival et un grand jury désignera les gagnants parmi ceux-ci.
Les dates importantes
- Date limite de participation le 28 février 2025
- Les finalistes seront exposés lors du festival du 23 au 25 mai 2025
D’autres concours à venir…
Voyage photo Brésil - Découvrez le Nordeste brésilien avec Marc Lavaud
En juin 2025, Graine de Photographe et Ô Gente do Brasil vous invitent à un voyage photo inoubliable à travers le Nordeste brésilien. Ce séjour vous emmènera au cœur de paysages exceptionnels, entre dunes du Parc national des Lençóis Maranhenses, faune et flore du delta du Parnaíba, et architecture coloniale de São Luís. Vous serez notamment accompagnés par Marc Lavaud, photographe professionnel et fondateur de Graine de Photographe. Au cours de ce voyage photo, Marc partagera son expérience ainsi que ses conseils de professionnels, pour vous aider à capturer la beauté et l’âme du Brésil tout en vivant une expérience authentique et immersive.
Découvrez notre interview exclusive de Marc Lavaud et plongez dans le Nordeste brésilien, que vous aurez peut-être le plaisir de découvrir bientôt.
Qu'est-ce qui t'a amené à la photographie de reportage ?
Après des années comme assistant photo avec des photographes de publicité et de mode tel que Arnault Joubin , j’ai eu l’occasion de rencontrer Yann Arthus-Bertrand, par l’intermédiaire d’une cliente du studio dans lequel je travaillais.
À l’époque, il recherchait un assistant de studio qui connaissait bien les éclairages. Cependant, une grande partie de son travail demeurait le reportage photo et principalement la photographie aérienne. J’ai donc rapidement compris, en l’accompagnant en voyage, que j’étais plus attiré par la découverte de pays et de leur culture que par le côté plus superficiel de la photographie de mode.
En reportage il est rare que tout se déroule exactement comme cela était prévu, il faut donc être capable de s’adapter rapidement aux différents aléas si l’on souhaite tout de même rapporter de bonnes images. C’est la même chose pour les voyages photo ; tout est organisé à l’avance mais il faut parfois modifier, s’adapter rapidement en fonction des circonstances.
Lors de ton voyage photo de repérage au Brésil, qu'est-ce qui t'a séduit dans ce pays et qui selon toi en fait un terrain de jeu idéal pour la photographie ?
Je connaissais déjà bien l’Amérique du Sud, et en particulier l’Argentine. Mais comme j’avais un ami proche qui vivait depuis plusieurs années au Brésil, l’envie première était d’aller le voir. C’est en arrivant sur place que je me suis rendu compte qu’il y avait matière pour organiser des voyages photo.
Premièrement parce que la région du Nordeste n’est pas forcément la plus connue du Brésil, le pays est grand comme 15 fois la France, il y a de nombreux endroits différents à découvrir.
Ensuite car le Brésil, et sa région Nordeste, offrent une multitude de possibilités photographiques, pour tous les styles. On peut en effet autant photographier l’architecture, que la faune locale mais également réaliser des portraits de rue saisissants et capturer la culture brésilienne en images. Il y a énormément de choses à découvrir et donc à photographier !
Quels sont les lieux incontournables prévus au programme ? Lequel as-tu préféré et pour quelle(s) raison(s) ?
- São Luís
La ville de São Luís, première et unique ville au Brésil fondée par les Français. La ville sera notre camp de base et point de départ de ce voyage. Inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco, elle offre une architecture coloniale très interessante pour la photographie.
Nous y serons pendant la période du Bumba-meu-boi, carnaval et fête populaire d’origine paysanne, qui est une véritable tradition pour la population locale essentiellement Afroamérindienne.
C’est toujours surprenant pour les européens d’observer la faculté qu’ont les Brésiliens pour faire la fête dès qu’une occasion se présente. Au programme de ce carnaval : des danses, des costumes colorés, de la musique, beaucoup de musique.
- Parc national des Lençóis Maranhenses
Après l’effervescence de la ville, téléportation dans le parc naturel des Lençóis Maranhenses à la découverte des dunes et lagunes d’eau douce qui se remplissent au moment de la saison des pluies.
Une sorte de Dune du Pilat puissance 1000 où l’on ne risque pas de mourir de soif et où les treks jusqu’aux oasis, où nous logeons chez l’habitant, permettent de photographier des paysages à couper le souffle.
- Delta du Parnaíba
Le delta du Parnaíba, une petite Amazonie et une zone protégée pour sa faune et sa flore.
Je ne sais pas si il y a vraiment un lieu que j’ai préféré. Ils ont tous leurs intérêt et spécificité et valent chacun le détour.
Selon toi, quel est l'avantage principal de partir en voyage photo en petit groupe pour pratiquer la photographie ?
Partir en voyage photo en petit groupe pour pratiquer permet notamment le partage d’expériences. Vous êtes également accompagnés par un photographe et un guide qui connaissent parfaitement le terrain et qui vous emmène dans des spots photo que vous n’auriez pas forcément pu découvrir seuls dans les guides touristiques.
L’avantage sur ce voyage : notre agence réceptive est dirigée par Franck Lechenet, un ancien reporter photographe qui comprend parfaitement les besoins d’un groupe de photographes et connaît le coin comme sa poche, puisqu’il y a vit depuis 2014.
Intéressé.e.s par le voyage photo au Brésil ?
Nicola Fioravanti nous emporte au coeur du Maroc avec Atlas Sentimental
Nicola Fioravanti nous emporte au coeur du Maroc à travers son regard de photographe. Tombé sous le charme du pays dès ses débuts en photo, cette série au long court évolue au fil des années et des voyages. Son lien avec le Maroc est d’autant plus profond que sa femme est marocaine, dépassant ainsi la seule relation artistique.
Aujourd’hui installé à Paris, Nicola est un photographe d’origine italienne au parcours singulier. Avant de se consacrer à la photographie, c’est dans la musique puis dans le développement créatif qu’il a fait carrière. Spécialisé dans la photographie de rue, il accorde une importance particulière à la couleur, qui consiste en un élément central dans ses images. Nicola Fioravanti a obtenu de nombreuses récompenses prestigieuses lors de concours internationaux tels que les Sony World Photography Awards, les International Photography Awards (IPA), le Prix de la Photographie de Paris (PX3) et les ND Awards, entre autres.
Découvrez notre interview exclusive du photographe Nicola Fioravanti.
Pouvez-vous nous dire quelques mots sur vous et votre parcours photographique ?
Je suis un photographe italien qui a choisi de s’installer à Paris il y a un an et demi pour me consacrer entièrement à la photographie. Mon parcours vers cet art a été tardif et profondément atypique. J’ai commencé à photographier avant tout pour mieux me comprendre et explorer le monde qui m’entoure.
Quel est votre lien avec le Maroc ? D'où vous est venue l'envie de réaliser cette série photo ?
J’ai commencé à prendre mes premières photos en 2010. Au départ, je n’arrivais pas à photographier en couleur, ce qui est assez amusant quand on pense qu’aujourd’hui, je suis considéré comme un coloriste. Mon premier voyage photographique m’a conduit au Maroc, une destination que j’ai choisie instinctivement.
À l’époque, je photographiais depuis seulement quelques mois (vous pouvez découvrir mes tout premiers clichés ici). Le Maroc est resté gravé dans mon cœur, mais c’est lors de mon retour en 2019, avec une maturité plus affirmée, que l’idée de l’Atlas Sentimental a vu le jour. Ce second voyage avait une signification particulière : j’y suis allé avec celle qui allait devenir ma femme, une femme marocaine.
C’est ainsi que l’Atlas Sentimental est né : un acte d’amour pour le pays que j’aime le plus, tout en étant une réflexion intime pour mieux comprendre le monde dans lequel la femme que j’aime est née. Depuis ce voyage, elle m’accompagne presque toujours lors de mes expéditions au Maroc. J’y suis retourné dès que cela a été possible après la pandémie, en 2022, puis à nouveau en 2023 et en 2024. Ce projet, profondément personnel, est toujours en cours et, raisonnablement, il durera toute ma vie.
Que représentent les couleurs pour vous et votre photographie ?
On pense souvent que la couleur, comme le noir et blanc, n’est qu’un simple moyen pour atteindre un objectif en photographie. Pourtant, je trouve cette vision très réductrice : pour moi, la couleur n’est pas seulement un outil, mais un véritable sujet. La réalité elle-même est colorée, et cette constatation, en apparence simple, découle d’un long processus de prise de conscience.
L’expérience de la couleur demande une sensibilité perceptive, une capacité d’interprétation intellectuelle et une connexion émotionnelle. Le chromatisme s’entrelace avec notre psyché, comme en témoignent de nombreux termes qui associent des significations chromatiques et psychologiques : le noir est une tonalité visuelle, mais aussi une nuance de l’humeur ; le vert évoque la nature, mais également une conscience écologique.
Il existe un lien profond entre perception sensorielle et émotion, qui donne naissance à un langage chromatique capable d’exprimer des concepts complexes, comme une vie « grise » ou un avenir « rose ». Ce langage peut être conventionnel, où par exemple le rouge signale un danger, ou symbolique, comme dans le cas du blanc, qui représente l’illumination dans tous les sens du terme. Les codes conventionnels sont souvent liés à des contextes locaux, tandis que les codes symboliques ont une portée plus universelle. Leur signification reste en partie mystérieuse, mais ils parviennent à toucher aussi bien ceux qui les comprennent que ceux qui les perçoivent intuitivement. La photographie en couleur, pour moi, explore précisément cette complexité.
On voit très peu de visages sur vos images. Bien souvent, nous observons seulement des silhouettes, de dos, dans l'ombre, etc. Comment expliquez-vous cela ?
La beauté ne peut exister sans pudeur. Nous vivons à une époque marquée par la vulgarité, où la discrétion et la sensibilité semblent être des notions oubliées. Pourtant, il y a quelque chose de profondément fascinant dans le fait d’imaginer les visages de ceux qui ne sont pas directement visibles dans les images, comme si cette absence ouvrait un espace pour l’imagination, pour une histoire qui dépasse le visible.
Je pense que ce choix n’est pas seulement esthétique, mais aussi éthique : c’est une forme de respect envers les personnes photographiées, une manière de préserver leur dignité et leur intimité. Montrer tout, exposer chaque détail, risque de dépouiller les images de leur magie, les réduisant à une simple consommation visuelle. À l’inverse, laisser quelque chose d’inexprimé, de dissimulé, permet à celui qui regarde d’établir un lien plus profond et authentique avec l’image, où la beauté réside non seulement dans ce qui est visible, mais aussi dans ce qui se ressent et s’imagine.
Comment choisissez-vous les lieux de prise de vue ? Est-ce sur l'instant ou repérez-vous des endroits propices à la photographie en amont ?
Le processus est absolument naturel et intuitif. Je ne connais pas de meilleure façon de découvrir une ville que de marcher. Je me promène, guidé par mon instinct, en attendant qu’une image me saisisse. Il me semble qu’en général, ce sont les images qui choisissent les photographes, plutôt que l’inverse, du moins dans mon cas.
Y a-t-il une image dans cette série qui vous tient particulièrement à cœur ? Si oui, pour quelle(s) raison(s) ?
L’image à laquelle je suis le plus attaché est sans aucun doute la première de la série, sélectionnée par la curatrice Daniela Brignone pour ma prochaine grande exposition, entièrement dédiée à l’Atlas Sentimental. Ce sera la première exposition que l’Italie consacrera entièrement au Maroc, et elle se tiendra au Centro Internazionale di Fotografia Letizia Battaglia de Palerme, du 15 avril au 25 mai 2025. Nous sommes également en train de définir le lieu pour l’édition marocaine, prévue à l’automne 2025. Cette photographie a été prise à Errachidia le 14 août 2024.
Dans un espace ouvert, habituellement utilisé pour la Salat d’Al Eid Al-Adha, apparaît presque magiquement un nuage solitaire. Après la publication de l’image, j’ai reçu de nombreux messages d’habitants d’Errachidia. Ils m’ont raconté que, quelques mois auparavant, une personne était décédée à cet endroit. C’est pour cette raison qu’ils avaient décidé de peindre une moitié du mur en blanc. Au Maroc, le blanc est associé à l’espoir et à la foi : l’espoir qu’un événement propice survienne en ce lieu.
Beaucoup ont vu dans cette photo un signe de bon augure, à tel point qu’ils sont retournés pour la première fois dans cet endroit après le deuil, afin de remercier pour cet événement. Recevoir des photos de ces personnes revenant sur les lieux grâce à mon image a été une expérience profondément émouvante. Cette photographie est interprétée de différentes manières par de nombreux Marocains. Certains y voient un équilibre symbolique entre la vie, représentée par l’arbre ; la purification dans la mort, symbolisée par l’autel blanc destiné à l’imam ; et l’harmonie céleste, évoquée par le nuage. Le fait que tant de Marocains lisent cette image de manière aussi profonde me confirme qu’elle parvient à exprimer quelque chose d’essentiel et d’authentique sur le Maroc.
Calendrier de l’Avent 2024 : vivez la magie de Noël avec Graine de Photographe
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Le décompte est lancé : Noël 2024 n’est plus qu’à 25 jours ! En attendant le jour J, quoi de mieux que de plonger dans l’esprit des fêtes de fin d’années avec un Calendrier de l’Avent pas comme les autres ? Chocolat chaud en main, ambiance parfumée à la cannelle et téléfilms de Noël en fond, le mois de décembre promet d’être magique… et encore plus excitant pour les passionnés de photographie !
Chaque jour, retrouvez une nouvelle surprise : des lots à gagner offerts par nos généreux partenaires et des offres exclusives sur vos cours photo préférés Graine de Photographe. Rendez-vous tous les jours jusqu’au 25 décembre 2024 sur notre site pour découvrir ce que notre Calendrier de l’Avent a à offrir.
Nous remercions nos partenaires, grâce à qui la magie de Noël plane sur le monde de la photo. Un grand merci à MMF Pro, Ilford, NYA-EVO, Luminar, Westcott, la MEP, Emtec, Camstrap, Neewer et RCE Foto pour leurs lots.
Débutants, amateurs et passionnés photo, ce Calendrier de l’Avent 2024 est fait pour vous ! Et pour ceux qui n’ont pas encore fait tous leurs cadeaux de Noël, découvrez nos idées cadeaux à offrir à vos proches photographes.
Prêt(e) à faire scintiller vos journées jusqu’à Noël ? Retrouvez nous tous les jours sur https://www.grainedephotographe.com/
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Découvrez le voyage photo en Islande avec Photographes du Monde
Avec ses paysages grandioses et sa nature préservée, l’Islande est une destination de rêve à découvrir toute l’année, aussi bien l’été que l’hiver. Paysages enneigés, volcans imposants et glaciers étincelants, nature sauvage et authentique… l’île offre une atmosphère particulièrement magique l’hiver. Véritable paradis pour tous les amateurs de photographie de paysage, un voyage photo en Islande est sans aucun doute une expérience inoubliable. Et pour celles et ceux qui rêvent d’en voir, l’hiver est la meilleure saison pour photographier les aurores boréales !
Découvrez l’Islande à travers votre objectif avec un voyage photo d’exception.
Découvrir l'Islande à travers son objectif
Située à quelques kilomètres au sud du cercle polaire arctique, l’Islande est la destination rêvée pour les passionnés de photographie. Surnommée Terre de Feu et de Glace, l’île offre un contraste spectaculaire entre ses glaciers majestueux et son activité volcanique bouillonnante. Voyagez sur les traces des vikings et vivez une expérience photographique hors du commun, dans ce pays où chaque saison offre des horizons époustouflants.
Entre les geysers fumants, les fjords découpés, les étendues glacées et volcaniques, l’Islande nous donne le sentiment de découvrir un nouveau monde. La magie opère l’hiver, lorsqu’arrive la meilleure saison pour photographier les aurores boréales, ces danses lumineuses magiques qui embrasent les nuits polaires. Les régions Nord et Sud du pays offrent chacune des particularités les rendant toutes deux fascinantes.
L’Islande du Nord
Le Nord de l’Islande nous dévoile ses paysages volcaniques englacés mais également la chaleur de ses profondeurs. La région abrite le volcan Krafla et sa zone géothermale de Hvenir ainsi que les fameux bains du Myvatn et leurs contrastes de couleurs.
L’Islande du Sud
Le Sud de l’île, quant à lui, nous transporte au coeur d’une variété de paysages, entre plages de sable noir, volcans et calottes glaciaires… Dans cette partie du pays, passage obligé à Reykjavik, la capitale la plus septentrionale du monde. Nous découvrons également de splendides lieux tels que les falaises de Vik et la lagune glaciaire de Jökulsarlon.
Le point de vue de l'expert
Chaque recoin de l’Islande invite à capturer des clichés à couper le souffle, que ce soit au cœur de ses paysages épiques ou sous la lumière changeante si caractéristique de ses hivers. Accompagné d’un photographe professionnel expert de la région, vous plongerez dans une nature sauvage et authentique, où chaque panorama raconte une histoire. Photographe accompagnateur sur les voyages photo en Islande avec Photographes du Monde, Christian Beuvard a accepté de répondre à quelques questions concernant l’Islande, pays de coeur de celui qui a vécu pendant onze ans.
Quelle est ta relation avec l'Islande ?
L’Islande a été ma maison pendant onze ans, entre 2012 et 2023, une période marquante qui a profondément façonné ma vie. C’est en Islande que j’ai véritablement trouvé ma voie dans la photographie, inspiré par des paysages bruts, des lumières insaisissables et des scènes d’une élégante simplicité, surtout au cœur de l’hiver. Un terrain d’apprentissage sans pareil. J’y ai appris à regarder, à composer, à capturer l’émotion brute de ces décors.
C’est aussi en Islande que j’ai rencontré ma femme et où mes enfants sont nés, faisant de ce pays une part essentielle de ma vie. Aujourd’hui encore, quand je repense à l’Islande, c’est un mélange de souvenirs, de gratitude et d’inspiration qui m’envahit. Ce lieu reste pour moi bien plus qu’un décor ; c’est un chapitre fondateur, autant pour ma carrière que pour ma famille.
En quelques mots, comment tu décrirais l'expérience d'un voyage photo en Islande ?
Forcément mémorable. Un voyage photo en Islande, c’est une immersion dans des paysages époustouflants, où chaque instant, portion de route, révèle des jeux de lumière changeants et des panoramas envoûtants. Entre glaciers, volcans, cascades et aurores boréales, c’est une expérience qui marque profondément, nourrissant à la fois l’âme et l’objectif. On ne revient jamais tout à fait le même de ce pays…
Ce qui rend à mes yeux, l’Islande si captivante pour un photographe, c’est la lumière : subtile, changeante, parfois dramatique. Les conditions météo évoluent rapidement, offrant des ambiances toujours renouvelées et une infinité d’occasions de capturer l’essence du pays. Et quand vient la nuit, le spectacle reprend : les aurores boréales, dansantes et presque irréelles, illuminent le ciel, laissant des souvenirs impérissables et des clichés magiques.
Au-delà des photos, un tel voyage invite à ralentir, à se connecter pleinement à la nature et à s’émerveiller de sa puissance. C’est un moment hors du temps, où chaque instant devient un tableau vivant.
Peux-tu nous confier l'un de tes plus beaux souvenirs photo en Islande ?
L’un de mes souvenirs les plus marquants en photographie est ce moment où j’ai décidé de sortir pour photographier des chevaux islandais, malgré une tempête de neige violente. Le vent soufflait si fort que je peinais à rester debout, et la neige tourbillonnait dans toutes les directions. Les conditions étaient extrêmes, mais dans cette atmosphère régnait une énergie brute, presque magique, que je voulais absolument saisir.
Ce qui m’a frappé, c’est le calme des chevaux face à la tempête. Leurs crinières étaient balayées par le vent, et leurs silhouettes se perdaient presque dans l’immensité blanche du paysage. À travers mon objectif, j’ai voulu capturer ces instants où leur force et leur résilience semblaient incarner l’essence même de la nature islandaise.
Si tu avais un conseil photo à donner à une personne qui souhaite partir pour l'Islande cet hiver, lequel ce serait ?
Mon principal conseil serait de bien se préparer, tant sur le plan technique que physique, car l’hiver islandais peut être exigeant (mais tellement gratifiant!). Il parait indispensable de s’équiper d’un bon trépied, pour capturer les aurores boréales ou les paysages sous faible lumière, des éléments typiques de cette saison.
De se montrer patient et flexible. Les conditions météorologiques peuvent changer en un instant, et c’est précisément ce qui rend l’Islande si fascinante. Parfois, il faut attendre des heures ou improviser pour saisir une lumière particulière qui ne durera que quelques secondes. L’essentiel est de se laisser surprendre, de s’immerger pleinement dans l’expérience et de savourer chaque instant, bien au-delà de la photo.
De la même façon, il est essentiel de protéger son matériel du froid et de l’humidité avec des housses, des batteries de rechange et un sac isolé. Côté habillement, il est bon de choisir des vêtements techniques et des couches thermiques pour supporter le froid lors des longues sorties.
Préparez votre voyage photo en Islande
Un voyage photo, ça se prépare. D’autant plus quand la destination est l’Islande et que chaque paysage est une opportunité photographique à saisir ! Avant de partir, préparez-vous bien physiquement mais aussi techniquement. Assurez-vous par exemple de bien maîtriser la gestion de la lumière, les conditions de faible luminosité ou de forts contrastes.
En réservant votre séjour photo en Islande avant le 31 décembre 2024, Photographes du monde vous rembourse votre cours photo Graine de Photographe dans la limite de 109€ ! Cette offre est valable sur tous les séjours en Islande, pour les parcours Nord et Sud en Hiver et en Automne.
Encourager la créativité en entreprise par la photographie
Moteur de l’innovation, de la différenciation et de l’adaptabilité, la créativité joue un rôle central dans le milieu professionnel et au sein de votre entreprise. En effet, être créatif permet de se démarquer sur un marché saturé d’informations et de produits similaires. Innover et penser de manière originale grâce à la créativité devient alors un avantage compétitif crucial. Les entreprises qui performent sur le marché encouragent les éléments créatifs de leurs équipes et cultivent un environnement de travail propice à l’expression des idées. Pour stimuler la créativité, de nombreux moyens existent et sont accessibles à toutes les entreprises.
Et si la photographie pouvait vous aider à développer votre potentiel créatif ?
La créativité : clé de la réussite dans le milieu professionnel
Dans un monde professionnel en constante évolution, la créativité se révèle être un véritable levier pour les entreprises souhaitant se démarquer. En encourageant la créativité, une entreprise favorise l’innovation et la différenciation, permettant à ses nouveaux produits ou services de capter l’attention dès leur lancement.
C’est certain, être créatif aide à concevoir des solutions uniques, qu’il s’agisse de produits, de services ou de stratégies, qui se distinguent clairement sur un marché concurrentiel. Mais c’est également un atout pour une adaptation efficace et optimale. Dans un environnement de travail où les changements technologiques et méthodologiques sont constants, une culture créative aide les employés à s’ajuster rapidement aux nouvelles exigences et à s’adapter à ces évolutions.
Enfin, la créativité joue un rôle crucial dans l’engagement et le bien-être des collaborateurs. Lorsqu’une entreprise encourage l’expression des idées et la participation à des projets innovants, elle renforce la motivation de ses équipes. Les employés se sentent valorisés et impliqués, ce qui se traduit par une satisfaction accrue et un engagement plus fort envers l’entreprise.
La photographie comme outil de créativité en entreprise
La photographie, en tant que forme d’expression artistique et visuelle, peut jouer un rôle clé dans le développement de la créativité au sein du milieu professionnel. Elle permet en effet de stimuler l’imagination et d’apprendre à observer une situation avec une perspective nouvelle.
Lorsqu’on pratique la photographie, on apprend à illustrer des concepts ou des idées de manière visuelle. Dans de nombreux domaines, par exemple dans le marketing ou la publicité, l’image est un puissant moyen de transmettre un message. Pour les entreprises dont la stratégie repose sur du contenu visuel, notamment sur les réseaux sociaux, la photographie devient un moyen direct de créer du contenu authentique et fidèle à votre image de marque.
La photographie consiste également en une source d’inspiration. L’observation de photos ou encore la pratique photographique peuvent déclencher de nouvelles idées ou offrir une perspective différente. Encourager vos équipes à la créativité par la photographie favorisera également leur sens de l’observation et l’attention aux détails. Ces activités stimulent la pensée créative, enrichissant ainsi les compétences de l’équipe et renforçant sa capacité d’innovation.
Un team building original et créatif
Si vous souhaitez stimuler la créativité de vos équipes grâce à la photographie, optez pour des teams building originaux et créatifs ! Plusieurs formats existent, de la balade photo inspirante au challenge photo stimulant en passant par le roman-photo passionnant. Chez Graine de Photographe, nous proposons également des activités sur-mesure, adaptées à vos besoins et à vos équipes.
Découvrez nos offres de team building sur notre site.
Agenda photo novembre 2024
En ce mois de novembre 2024, ajoutez de la photographie à votre quotidien ! Les couleurs de l’automne habillent désormais les rues et jardins, devenant de véritables invitations à prendre des photos. Les expositions photo du mois de novembre ne manqueront pas également de vous plonger dans l’univers de photographes au regard singulier. Le temps d’une parenthèse photographique, voyagez en Corée du Sud avec Charlotte de Mesnard, au-dessus du cercle polaire avec Benjamin Juhel ou encore dans le passé avec l’exposition anniversaire de la Galerie de l’Instant !
Découvrez notre sélection d’expositions et événements photo en novembre 2024.
Les expositions photo
Saram de Charlotte de Mesnard
La Galerie Graine de Photographe expose du 18 au 25 novembre 2024 la première exposition personne de Charlotte de Mesnard, Saram. Le projet Saram est né d’un voyage d’un an en Corée du Sud et au Japon. Les photographies de rue nous emportent au coeur de ces pays à la culture et aux paysages fascinants.
Vernissage de l’exposition le jeudi 21 novembre à partir de 18h30.
Lieu : Graine de photographe, Paris 04
Remember to forget de Mame-Diarra Niang
Jusqu’au 5 janvier 2025, la Fondation Henri Cartier-Bresson vous propose de découvrir l’exposition Remember to Forget de Mame-Diarra Niang. Le corps noir est au centre des nouvelles œuvres de l’artiste française Mame-Diarra Niang. Loin de vouloir le définir, elle cherche à le libérer des représentations héritées de la narration occidentale, en le traduisant à travers des non-portraits.
Lieu : Fondation Henri Cartier-Bresson, Paris 03
Les rêveries de Lavinia de FLORE
La Galerie Clémentine de la Féronnière expose jusqu’au 21 décembre 2024 des oeuvres inédites réalisées par FLORE. L’exposition Les rêveries de Lavinia évoque, principalement par le biais de paysages, les échanges épistolaires, découverts dans la maison de sa tante Louise, avec Lavinia, une amie d’origine italienne.
Lieu : Galerie Clémentine de la Féronnière, Paris 04
Souvenirs d’une vie envolée, ma famille afghane de Olivier Jobard
Lauréat de l’édition 2022 du Prix de Photographie Marc Ladreit de Lacharrière, Olivier Jobart verra son projet exposé jusqu’au 27 novembre 2024 à l’Académie des Beaux-arts de Paris. Olivier Jobart est un photojournaliste ayant couvert l’actualité de plusieurs territoires en guerre. En 2010, il rencontre Ghorban, un clandestin afghan âgé de 13 ans dans une rue de Paris et entreprend alors de documenter son intégration française pendant dix ans. En 2021, Sima, Aziza, Merhab et Sorhab, frères et soeurs de Ghorban ont fui les talibans et ont retrouvé leur frère aîné en France. À travers ses photographies, Olivier Jobart met en images « les sentiments de perte et de déracinement qui accompagnent cet exil. »
Lieu : Académie des Beaux-Arts, Paris 06
Trilogie "M" de Scarlett Coten
Jusqu’au 30 novembre 2024, la galerie Les Filles du Calvaire présente pour la première fois la trilogie M de Scarlett Coten. Cette trilogie est constituée de trois séries réalisées entre 2021 et 2023 et explore le thème des masculinités contemporaines à travers le monde :
« De la région méditerranéenne secouée par les révolutions à l’Amérique de l’ère Trump, en passant par la France actuelle : Mectoub, réalisé dans sept pays du Maghreb et du Moyen Orient; Plan américain, à travers treize états américains et La disparition de James Bond réalisé en France. »
Lieu : Les Filles du Calvaire, Paris 03
On n'est pas sérieux quand on a 20 ans
Du 5 novembre 2024 au 12 janvier 2025, la Galerie de L’instant à Paris fête ses 20 ans. Pour célébrer cet événement, la galerie expose les images qui ont habillé les murs de la galerie ces 20 dernières années. L’occasion pour la galerie de remercier les photographes qui ont contribué à son succès tels que Lucien Clergue, Paolo Pellegrin, Ellen Von Unwerth ou encore Bruce Weber pour ne citer d’eux.
Vernissage le mardi 5 novembre à partir 18h.
Lieu : Galerie de l’Instant, Paris 03
La mode en modèles, photographies des années 1920-1930
Du 6 novembre 2024 au 2 janvier 2025, découvrez l’impressionnante collection de photographies, dessins, films et robes de haute couture du Musée des Arts Décoratifs de Paris. L’exposition vous plonge dans la création de mode parisienne des années folles, de 1917 à 1939. Vous suivrez ainsi « l’évolution de l’innovation et de l’esthétique de la mode de cette période emblématique. »
Lieu: Musée des Arts Décoratifs, Paris 01
Le goût de la photographie : dans la collection Jérôme Prochiantz
Jusqu’au 12 janvier 2025, découvrez la collection de photographies du collectionneur Jérôme Prochiantz dont il a fait don à la Bibliothèque nationale de France en 2023. D’une grande variété, la collection de Jérôme Prochiantz s’inscrit dans la photographie historique tout en s’ouvrant aux expressions photographiques contemporaines. Vous découvrirez des genres divers, du paysage au portrait en passant par la nature morte.
Lieu : Bibliothèque nationale de France, Paris 13
Steve McCurry : Regards
Du 8 novembre 2024 au 23 mars 2025, découvrez 80 oeuvres parmi les plus emblématiques du célèbre photographe américain Steve McCurry. Rendez-vous à Caumont-Centre d’art à Aix-en-Provence pour profiter de cette exposition retraçant près de 40 ans de carrière du photographe et de ses nombreux voyages à travers le monde.
Lieu : Caumont-Centre d’art, Aix-en-Provence
Nuit Polaire de Benjamin Juhel
Du 9 novembre 2024 au 21 décembre 2024, découvrez l’exposition consacrée à Benjamin Juhel à la galerie Arrêt sur l’image à Bordeaux. Le photographe s’est rendu au-dessus du cercle arctique et en est revenu avec de sublimes images.
« La neige, le vent, le froid, la mer, les montagnes, le ciel, la glace, la lumière. Le paysage est majestueux, bouleversant nos habitudes, nos sens et notre sensation de l’espace et du temps. C’est dans ce sens que le projet simplement nommé « Nuit Polaire » interroge le paysage et la lumière comme matière, comme sensation. » Benjamin Juhel
Vernissage le samedi 9 novembre 2024 de 14h30 à 18h30
Lieu : Arrêt sur l’image, Bordeaux
La Firme de Richard Pak
Jusqu’au 5 janvier 2025, la galerie Le Château d’Eau expose la série photo de Richard Pak, La Firme, premier chapitre du cycle « Les îles de désir » consacré à l’espace insulaire.
« En associant photographie, vidéo, récit et documents historiques, Richard Pak raconte l’histoire de la communauté de Tristan da Cunha – petite île volcanique au milieu de Atlantique sud, territoire habité le plus isolé au monde – et questionne l’héritage des valeurs idéalistes fondatrices de cette communauté établies il y a 200 ans. »
Lieu : Galerie Le Château d’Eau, Toulouse
Elles par elles du collectif Street Is A Woman (SIAW)
Jusqu’au 30 novembre 2024, découvrez la première exposition de SIAW, un collectif de femmes photographes de rue en France, « Elles par Elles« . À l’auberge « Les Camélias », vous découvrirez 50 femmes photographes de rue, 50 regards, 50 sensibilités, 50 styles, 50 horizons.
« Poétique ou réaliste, en couleurs ou noir et blanc, la rue se décline au féminin, sous toutes ses facettes, sa richesse et sa diversité. »
Lieu : Auberge « Les Camélias », Nice
Paris Photo 2024
Pour sa 27ème édition, Paris Photo est de retour au Grand Palais ! Du 7 au 10 novembre 2024, une riche programmation vous attend, célébrant les grands noms de la photographie et engageant un dialogue entre oeuvres historiques et réalisations contemporaines. Cette édition sera marquée par le centenaire du Surréalisme ainsi que le centenaire de Robert Frank, qui seront tous deux mis à l’honneur.
Montier Festival Photo
La 27ème édition du Festival International de la Photo Animalière et de Nature aura lieu du 21 au 24 novembre 2024 à Montier-en-Der. Rendez-vous incontournable des passionnés de photo et de nature, le festival réunira les plus grands photographes, scientifiques et naturalistes à Montier. Les deux thèmes clés de cette édition sont « La biodiversité française » et « L’eau dans tous ses états« .
Retrouvez notre partenaire voyage photo Photographes du Monde au Festival International de Montier-en-Der !
Ce que vous pouvez encore voir de nos agendas précédents
- Paradis naturistes – MUCEM, Marseille
- Sueurs et tremblements de Corentin Fohlen / Divergence – La Scam, Paris 08
- Family Ties de Tina Barney – Jeu de Paume, Paris 1er
- Travelling de Chantal Akerman – Jeu de Paume, Paris 1er
- Céline Laguarde (1873-1961) Photographies – Musée d’Orsay, Paris 07
- Portraits d’intérieurs de Jean-Louis Schoellkopf – Théâtre du Nord, Lille
- Portraits d’artistes de Michel Sima – in camera galerie, Paris 07
- Les Evenks, gardiens des richesses yakoutes de Natalya Saprunova – Grilles du square Léon-Blum, Boulogne-Billancourt
- Cette route mène sûrement quelque part, peut-être de Matt Wilson – Galerie Sit Down, Paris 03
- Late Show de Ludovic Sauvage – La MEP, Paris 04
- Histoire(s) sans fin – Exposition collective – Galerie Le Réverbère, Lyon 01
- Inner World de Ebru Ceylan – Le Bleu du Ciel, Lyon 01
- Pablo Gubitsch, lauréat du Grand Prix de l’ETPA 2024 – Labo Photon, Toulouse
- Chambre 207 de Jean-Michel André – Musée de l’Hospice Comtesse, Lille
Surréalisme et onirisme avec Amber Lauder et le film soup
La créativité et l’art ont toujours eu une place importante dans la vie d’Amber Lauder. La photographie s’y est glissée assez tôt, puisque dès l’âge de 13 ans, Amber s’amusait à photographier ses amis et ses voyages avec son Canon Rebel. Au fil du temps, sa pratique de la photographie a évolué, s’est affinée et Amber a expérimenté différentes techniques photographiques. Du Polaroïd au film 35mm, elle pratique aujourd’hui la photographie argentique et sa créativité s’exprime notamment à travers ses expérimentations de film soup.
Découvrez son travail et ses images uniques et originales.
Son parcours créatif
L’art et l’expression personnelle ont toujours fait partie de la vie d’Amber Lauder. Déjà enfant, elle aimait prendre des photos, peindre, dessiner… C’est à 13 ans qu’elle reçoit son premier appareil photo reflex, un Canon Rebel, avec lequel elle prend plaisir à pratiquer. Elle s’éloigne de la photographie au lycée, avant d’y revenir progressivement en 2022.
Elle souhaite alors découvrir quelque chose de nouveau. À ce moment, elle a une amie qui pratique la photographie argentique, qui est une excellente photographe de portrait collaborant avec des marques et des célébrités tandis qu’elle n’avait jamais essayé la photographie argentique auparavant. Grâce à cette amie, Amber s’est sentie elle aussi capable de commencer quelque chose de nouveau.
Elle commence avec la photographie instantanée et son Polaroid Now+ puis débute en 2023 la photographie sur film avec l’achat d’un premier appareil photo 35 mm. Premier d’une longue série…
« Pour dire les choses simplement, j’aime la photographie argentique. J’aime l’intentionnalité que la photographie argentique exige de vous. J’aime le fait que je n’ai pas la possibilité d’être obsédée par une prise de vue et de la refaire comme je le ferais si je photographiais en numérique. J’aime le fait qu’il n’y ait rien que je puisse faire si je me plante. J’aime qu’il y ait tant de façons d’ajouter des éléments expérimentaux à une photo à partir du rouleau lui-même, sans qu’il soit nécessaire de l’éditer (sauf si j’en ai vraiment envie !). Cela me permet de me laisser aller, de ralentir et c’est incroyablement précieux pour moi. Se laisser aller est synonyme de liberté et la photographie argentique m’offre cette liberté dans mon art ! J’ai recommencé à prendre des photos numériques de temps en temps – principalement sur mon iPhone – mais l’argentique est pour moi un véritable amour. J’y suis très attachée et j’y reviendrai toujours. » – Amber Lauder
Son style artistique singulier
Amber définit son style artistique comme « joyeux et plein d’espoir, avec des éléments expérimentaux surréalistes, oniriques et picturaux. » À travers ses images, elle souhaite avant tout transmettre de la joie, mettant en lumière davantage les aspects positifs de la vie que les négatifs.
« Pour moi, il est stimulant et même gratifiant de s’autoriser à voir la beauté et la possibilité de jours meilleurs tout en reconnaissant et en acceptant les réalités actuelles. » – Amber Lauder
Elle trouve l’inspiration dans les fleurs, les paysages, les éléments naturels. Amber est également fascinée par la combinaison du naturel et du non naturel ; elle aime capturer des éléments existants et y ajouter quelque chose de nouveau.
« Je pense que les effets surréalistes et oniriques produits par les techniques de photographie cinématographique expérimentale s’accordent parfaitement avec la simplicité de la nature. » – Amber Lauder
Ses techniques pour réaliser ces images
Amber réalise ses images grâce à diverses techniques expérimentales de photographie argentique. Parmi celles-ci, la technique du « film soup » sur pellicule 35 mm, sa favorite.
Cette technique créative consiste à plonger votre pellicule dans divers liquides pour créer des images uniques. Selon Amber, n’importe quel ingrédient peut fonctionner. Ses ingrédients préférés sont le jus de citron, le bicarbonate de soude et le vin rouge. Mais il lui arrive de tenter des expériences avec, par exemple, du désinfectant pour les mains, des comprimés d’aspirine ou encore des boissons énergisantes.
La pellicule reste dans le liquide pendant environ 24h, puis elle est séchée et laissée au repos dans du riz ou un rebord de fenêtre pendant minimum deux semaines. Ensuite, elle est envoyée en laboratoire pour le développement. Pour cette dernière partie, Amber se tourne vers un laboratoire américain, le Film Lab 135, spécialisé dans le développement de « film soup ».
Amber Lauder expérimente sans cesse des techniques pour rendre ses images encore plus uniques.
Outre la technique du film soup, Amber s’amuse avec ses Polaroïds. Elle les personnalise avec des paillettes ou des pierres précieuses, elle pratique l’aquarelle et utilise des filtres ou des prismes pour ajouter de la couleur. Certaines de ses images sont créées en utilisant des fuites de lumières intentionnelles, des mouvements de l’appareil photo, des expositions multiples etc.
Lors de l’édition, elle superpose parfois des images réalisées avec et sans le film soup, elle change les couleurs et mixe les éléments de différentes photos pour en réaliser de nouvelles. L’étape de l’editing lui permet de réaliser exactement l’image qu’elle a en tête.
« La question « Et si ? » est à l’origine d’une grande partie de mon travail. « Et si j’ajoutais une tonne d’eau de rivière à mon film soup puisque j’ai pris des photos d’une rivière sur ce rouleau ? Et si j’exposais mon rouleau à un tas de couleurs vives dans une pièce sombre ? Et si je photographiais un rouleau entier les yeux fermés ? Toutes ces techniques comportent des risques, mais j’aime le processus et j’aime que ce processus me demande d’être mal à l’aise et de faire des choses bizarres ou inattendues dans l’espoir d’obtenir un résultat magnifique et gratifiant. Le processus est certain, mais le résultat ne l’est pas, et tout cela m’aide à rester dans un état d’esprit ludique et débutant. Je pense que nous pourrions tous avoir besoin d’un peu plus de jeu et d’amusement dans nos vies ! » – Amber Lauder
Voyage en Corée du Sud et au Japon avec "Saram" de Charlotte de Mesnard
Du 18 au 25 novembre 2024, la galerie Graine de Photographe est heureuse de recevoir l’exposition photo Saram de la jeune photographe Charlotte de Mesnard. Première exposition photo personnelle, Saram est née d’un voyage d’un an en Corée du Sud et au Japon. Les images de street photography nous emportent au coeur de ces pays à la culture et aux paysages fascinants.
Vernissage de l’exposition le jeudi 21 novembre à partir de 18h30.
Saram, l'exposition de Charlotte de Mesnard
Charlotte a participé à notre formation de 6 mois, la « Grainedephoto Academy : Débutant » grâce à laquelle elle s’est lancée dans le grand bain de la photographie. Animée par son envie de voyager, elle a continué la photographie et a trouvé son style artistique au fil des pays qu’elle a visité.
En septembre 2023, elle part en PVT (Programme Vacances Travail) en Corée du Sud. Son objectif est alors de voyager mais également de développer ses compétences en photographie de rue, le pays étant un véritable terrain de jeu pour cette pratique. Charlotte découvre ainsi le pays à travers son oeil de photographe.
« L’exposition s’appelle Saram (personne, gens) en coréen puisque ce que j’aime prendre en photo sont les moments de vie que je croise, les silhouettes dans leur environnement, capturer des regards.« – Charlotte de Mesnard
Voyage visuel en Corée du Sud et au Japon
Grande voyageuse, Charlotte s’inspire de ses voyages dans sa photographie. Pour ce projet photo, la photographe a souhaité prendre le large. L’exposition photo se partage en deux thématiques, une partie davantage urbaine, avec notamment des photos de nuit, et une autre partie plus « douce », plus traditionnelle selon Charlotte.
« J’ai toujours été une grande voyageuse, j’ai vécu en Ecosse et en Suède. Au moment de préparer ce projet photo, je voulais partir loin, dans un pays avec une culture complètement différente pour voir des paysages urbains à l’opposé de ce que je connaissais. La Corée du Sud s’est imposée à moi comme destination.
J’ai commencé à m’intéresser à la Corée il y a quelques années à travers le cinéma et la musique. J’ai alors pu découvrir la culture coréenne et son histoire. J’ai pu découvrir que la Corée est un pays à plusieurs facettes entre modernité extrême et traditions. Des milieux urbains très dynamiques avec beaucoup de monde, un rythme de vie très rapide mais aussi un amour pour la nature, les randonnées et la tranquillité. » – Charlotte de Mesnard
Au-delà de la Corée du Sud, Charlotte s’est rendue à plusieurs reprises au Japon, et en est revenue avec de superbes photographies de rue.
L’exposition est à découvrir dans la galerie Graine de Photographe, au 14 quai de Béthune à Paris (4ème arrondissement) du 18 au 25 novembre 2024.
Vernissage en présence de la photographe Charlotte de Mesnard le jeudi 21 novembre 2024 à partir de 18h30.
"Visions of Flora" - Le premier livre photo de Vivienne Mok
Souvenez-vous, en 2022 nous vous parlions d’une photographe et de son univers délicatement poétique, Vivienne Mok. Son travail nous avait séduit par sa singularité, son style onirique, pictural et intemporel. Aujourd’hui, Vivienne Mok nous présente son nouveau projet, fruit de deux années de travail, son premier Art book intitulé « Visions of Flora ».
Visions of Flora
Ce premier livre photo, « Visions of Flora », dévoile une sélection de 190 images (dont des images inédites) réalisées au cours des 15 dernières années, représentant au mieux l’essence de la photographie de Vivienne. La photographe s’inspire notamment de la nature, la beauté féminine, la peinture classique ou encore le charme des années 60-70.
L’ouvrage nous permet de voir l’évolution de son travail au fil des années, de ses débuts à aujourd’hui. Publié par la maison d’édition danoise Snap Collective, le livre consiste en un bel objet de qualité, réalisé dans le respect de l’artisanat et faisant honneur aux photographies de Vivienne. Au fil des pages, vous plongerez dans l’univers délicat de Vivienne Mok à travers ses portraits oniriques et intemporels.
À l’issue de deux années de travail, l’ouvrage est aujourd’hui prêt. Pour que le rêve devienne réalité, Vivienne compte sur le soutien de son public pour atteindre un premier objectif de 50 commandes afin de lancer officiellement la mise en production de l’ouvrage.
La période de précommandes durera 14 jours et débute aujourd’hui !
Cliquez ici pour précommander votre ouvrage.
Agenda photo octobre 2024
Le mois d’octobre 2024 sonne l’installation de l’automne, le retour des moments réconforts confortablement installé.e sous un plaid devant votre série préférée et s’annonce également riche en événements pour les passionnés de photographie ! Entre les expositions photo près de chez vous et le Salon de la Photo qui offre 4 jours consacrés à la photographie à Paris, accordez-vous un instant de pause dans votre quotidien et une belle parenthèse photographique.
Découvrez notre sélection d’expositions et événements photo d’octobre 2024.
Les expositions photo
Le vent se lève de Jean-François Spricigo
Jusqu’au 26 octobre 2024, la Galerie Camera Obscura expose les photographies de Jean-François Spricigo. Son travail photographique porte principalement sur la nature, les animaux et le lien qui nous unit avec ceux-là. Le photographe a été lauréat du programme de commandes artistiques Mondes nouveaux, créé par le ministère de la Culture. Il a ainsi pu travailler dans différents territoires d’Outre-Mer et autres lieux où la nature tient une place importante.
Lieu: Galerie Camera Obscura, Paris 14
Couleur, mode d'emploi de Françoise Huguier
Jusqu’au 26 octobre 2024, la galerie Polka dévoile les photographies de mode de Françoise Huguier. Ses Cibachromes uniques et Polaroïds vibrants illustrent la « Huguier’s touch », un style caractérisé notamment par des cadrages audacieux. Avec plus de vingt ans d’expérience pour des publications prestigieuses comme Vogue et New York Times Magazine, Huguier sublime la photographie de mode. Grande passionnée de voyage, elle explore également des cultures variées, du Cambodge à l’Afrique de l’Ouest.
Lieu : Galerie Polka, Paris 03
Territoires dénaturés. Enquête sur la France nucléaire
L’Association Pour Que l’Esprit Vive et la Galerie FAIT & CAUSE exposent les photographies du photojournaliste Nicolas Gallon. Le photographe s’est intéressé à la question du nucléaire en France et a photographié toutes les centrales de France en confrontant « leur gigantisme et le corps humain ». Ce projet va l’emmener à enquêter de manière globale sur l’énergie nucléaire.
Lieu : Galerie FAIT & CAUSE, Paris 04
Portraits d'artistes de Michel Sima
Du 26 septembre 2024 au 23 novembre 2024, découvrez la première exposition de Michel Sima à la in camera galerie, composée d’une vingtaine de portraits d’artistes réalisés par le photographe. Parmi ceux-là, Pablo Picasso, Henri Matisse, Marcel Duchamp ou encore Joan Miró. Avec ces portraits, Michel Sima apparaît comme témoin privilégié de l’époque foisonnante pour la vie artistique parisienne des années 1950.
Lieu : in camera galerie, Paris 07
Les Evenks, gardiens des richesses yakoutes de Natalya Saprunova
Jusqu’au 30 novembre 2024, les grilles du square Léon-Blum à Boulogne-Billancourt se parent des photographies de la série sur les Evenks de Natalya Saprunova. Lauréate du Prix du Public des Rencontres photographiques de Boulogne-Billancourt, Natalya (photographe chez Graine de Photographe) a obtenu de nombreuses récompenses pour ses différents projets de photojournalisme.
Lieu : Grilles du square Léon-Blum, Boulogne-Billancourt
Cette route mène sûrement quelque part, peut-être de Matt Wilson
La Galerie Sit Down dévoile le nouveau projet photographique de Matt Wilson du 4 octobre 2024 au 30 novembre 2024. Pour ce projet, Matt Wilson a sillonné cinq départements de la région Normandie, uniquement guidé par son instinct. Ses images réalisées sur films analogiques sont empreintes d’onirisme et invitent le spectateur au voyage.
Lieu : Galerie Sit Down, Paris 03
Late Show de Ludovic Sauvage
Du 16 octobre 2024 au 1er décembre 2024, le Studio de la MEP vous fait découvrir Late Show de Ludovic Sauvage. L’artiste français propose des images où poésie et récit de science-fiction coexistent, plaçant le spectateur « à la frontière d’un entre-deux spatio-temporel ».
Lieu: La MEP, Paris 04

Histoire(s) sans fin - Exposition collective
Jusqu’au 28 décembre 2024, la galerie Le Réverbère à Lyon souhaite clôturer son aventure en beauté avant de devoir fermer définitivement ses portes à la fin de l’année 2024. Pour cela, elle vous invite à découvrir Histoire(s) sans fin, qui regroupe des oeuvres emblématiques, rares et uniques de chacun de leurs photographes.
« Sans fin car notre amour de la Photographie reste intact ainsi que notre croyance en la force créative de nos artistes qui n’ont de cesse de
se remettre en cause et de creuser leur sillon avec intelligence et sensibilité. » – Le Réverbère
Lieu : Galerie Le Réverbère, Lyon 01
Inner World de Ebru Ceylan
Du 5 octobre 2024 au 12 décembre 2024, la galerie Le Bleu du Ciel expose les photographies de Ebru Ceylan. Dans son travail, Ebru Ceylan « célèbre la vie, le mouvement, la lumière, les sentiments et la mélancolie, nous entraînant dans son « monde intérieur », vers un ailleurs, quelque part en Asie mineure. »
Vernissage de l’exposition le vendredi 11 octobre à 18h et visite commentée le samedi 12 octobre à 16h.
Lieu : Le Bleu du Ciel, Lyon 01
Pablo Gubitsch, lauréat du Grand Prix de l'ETPA 2024
La galerie Photon à Toulouse accueille une exposition mettant en lumière le travail de Pablo Gubitsch et sa série Le Sanctuaire, lauréat du Grand Prix Photo 2024 de l’ETPA. Dans ce projet, le photographe s’est intéressé à la commune de Nançay, un village de 800 habitants dans le Cher considéré comme une « zone blanche » (zone non-desservie par un réseau mobile ou internet) faisant d’elle une commune pratiquement unique. Exposition visible jusqu’au 12 novembre 2024.
Lieu : Labo Photon, Toulouse
Chambre 207 de Jean-Michel André
Le Musée de l’Hospice Comtesse de Lille vous propose de découvrir le projet photographique de Jean-Michel André, Chambre 207, du 16 octobre 2024 au 2 février 2025. Ce projet repose sur la reconstitution de souvenirs disparus à la suite d’un traumatisme d’enfance, l’assassinat de son père le 5 août 1983 alors qu’il faisait une halte d’une nuit avec sa famille sur la route des vacances. Alors âgé de 7 ans, Jean-Michel André perd la mémoire à la suite de cet événement tragique. Quarante ans plus tard et à travers la photographie, il compose un recueil questionnant la mémoire, le deuil et la réparation.
Lieu : Musée de l’Hospice Comtesse, Lille
Le fil rose - Exposition collective
La Galerie Rastoll accueille l’exposition Le Fil Rose du 3 au 26 octobre 2024. Dans le cadre de Octobre Rose, mois de sensibilisation au dépistage du cancer du sein, 14 artistes se sont réunis et mobilisés pour créer une exposition commune. Parmi ces artistes, Sophie Loustau, notre photographe culinaire, en est la commissaire d’exposition.
Lieu : Galerie Rastoll, Paris 03
Cinéma : Lee Miller
Découvrez l’incroyable vie de Lee Miller sur grand écran. Lee Miller, interprétée par Kate Winslet, est devenue l’une des premières femmes photographes de guerre. Elle a notamment témoigné des horreurs de la Seconde Guerre Mondiale.
Sortie en salle le 9 octobre 2024 en France.
Salon de la Photo 2024
Le Salon de la Photo 2024 aura lieu du 10 au 13 octobre 2024 à la Grande Halle de la Villette. Au programme : des rencontres, des animations, des nouveautés et des surprises !
Réservez dès maintenant votre invitation gratuite directement sur le site officiel du Salon de la Photo 2024 ! Pour cela, rien de plus simple car nous avons un code invitation rien que pour vous : FULLFRAME24 ! Sélectionnez la Billetterie Grand Public, puis choisissez un billet plein Tarif. En dessous du prix total, vous trouverez la mention « Vous avez un code de réduction ? Cliquez-ici ». Une fois que vous aurez cliqué il ne vous reste plus qu’à renseigner le code FULLFRAME24 puis cliquer sur « appliquer ».
Festival de Street Photography avec le Collectif Regards Croisés
Le Collectif Regards Croisés organise la 6ème édition de son Festival de Street Photography/Parcours 17 avec la participation de la Mairie du 17e, de la MVAC 17, des centres d’animation Mado Robin et de la Jonquière et de la Médiathèque Edmond Rostand. Du 12 octobre 2024 au 3 novembre 2024, le 17ème arrondissement de Paris vous plonge dans l’univers de la Street Photography.

Ce que vous pouvez encore voir de nos agendas précédents
- À nous les stades ! Une histoire du sport au féminin – Bibliothèque François-Mitterrand – Allée Julien Cain, Paris 13
- Paradis naturistes – MUCEM, Marseille
- Nuit électrique de Pierre et Gilles – Templon Paris 03
- Sueurs et tremblements de Corentin Fohlen / Divergence – La Scam, Paris 08
- Family Ties de Tina Barney – Jeu de Paume, Paris 1er
- Travelling de Chantal Akerman – Jeu de Paume, Paris 1er
- Céline Laguarde (1873-1961) Photographies – Musée d’Orsay, Paris 07
- Après l’été de Roberto Badin – Arrêt sur l’image, Bordeaux
- Portraits d’intérieurs de Jean-Louis Schoellkopf – Théâtre du Nord, Lille
- Beirut ma bet mout – Beyrouth ne meurt jamais de Yuksek – La Chapelle des Andrettes, Aix-en-Provence
- Brujas (Sorcières) de Judith Prat – Instituto Cervantes, Toulouse